Un slogan postule que le conflit qui oppose
israéliens et palestiniens est indifférent aux
Européens au motif qu'aucune des deux parties en
présence n'est européenne.
Il n'est pas douteux que les deux forces en présence
ne soient pas européennes sachant que le lieu
d'affrontement est la Palestine, territoire situé
hors d'Europe. Pourtant, cet argument
d'extraterritorialité n'est plus recevable sachant
que ceux qui s'en réclament sont les mêmes qui
firent preuve très récemment d'une "tibétophilie"
manifeste face à la Chine. En quoi le Tibet est-il
européen ? Est-il plus proche géographiquement de
l'Europe que ne l'est la Palestine ?
Ce qui est vrai du Tibet l'est aussi pour d'autres
pays situés hors d'Europe, sujets à tensions ou
conflits, qui furent ou sont des motifs à prise de
positions partisanes par ceux qui paradoxalement
prônent une indifférence européenne: le Tibet n'est
donc pas d'un cas isolé.
L'argument d'extraterritorialité n'étant plus
désormais recevable puisque réfuté dans les faits
par ceux mêmes qui en font l'apologie, il est désormais
nécessaire d'aller plus avant dans la réflexion : en
quoi le conflit israélo-palestinien intéresse t-il
les Européens, nationalistes européens mais aussi les gouvernants ?
Après avoir consulté une carte, on ne peut que
constater la proximité géographique entre Palestine
et Europe. Si les juifs se furent installés
ailleurs, à Madagascar par exemple puisque cette
solution fut envisagée par les juifs, le problème devrait être
considéré différemment. Tel n'est pas le cas.
C'est ainsi que s'il y avait un embrasement au Tibet
ou une révolte des pingouins au pôle, cela ne
concernerait pas ceux qui se définissent
essentiellement comme Européens. En revanche, le
problème de l'adhésions d'Israël à l'Europe est
aujourd'hui posé par les juifs comme en témoigne les
prises de positions des uns et des autres, qui, aux
plus hauts sommets, tant à droite qu'à gauche, ont
signifié leur intérêt pour l'entreprise.
Dans cette optique, la "pacification" du Proche
Orient est une condition sine qua non afin de
permettre le succès du projet juif de Sarkozy ("euro-méditerranéen") ainsi que l'adhésion d'Israël.
Cela suppose évidemment l'éradication de la
résistance palestinienne et l'acceptation officielle
de l'occupation juive qui s'appelle: "Israël".
En quoi les Européens doivent-ils faire preuve de
neutralité quant à l'adhésion d'Israël, conséquence
directe de l'adoption du très célèbre et non
consensuel slogan juif camouflé en: « ni keffieh, ni kippa » ?
Il va de soi que cette adhésions doit être
justifiées aux yeux de l'opinion. Rien de tel pour
se faire qu'une alliance "israélo-ottomane"
souhaitée par les juifs et Sarkozy , afin de
"normaliser" Israël et diaboliser toute
résistance à l'occupation ou à la domination juive:
ainsi l'armée du Liban sera instrumentée militairement
contre les résistants palestiniens, contre la
résistance libanaise et contre la Syrie,
présentés tous comme ennemis à abattre!
Il n'est pas difficile d'imaginer l'argumentation
juive sarkozyenne.
En réalisant cette
"normalisation" avec l'injustice d'une occupation et
d'une domination juive culottée à l'extrême, comment pourrait-on
alors refuser aux israéliens l'entrée
dans l'Europe, sachant "le passé qui est le leur,
dont les Européens ont la responsabilité" à payer
financièrement et éternellement et qui motive le mea
culpa que l'on nous assène et dont tous les Français
sont conscients ?
A la lumière de cet éclairage géopolitique, on
comprend mieux au passage le pourquoi de la haine
que subissent Faurisson, et ses compatriotes
indigènes français traités en Palestiniens dans
leurs propres pays, de la part du
pouvoir juif en place, constructeur zélé du nouvel
ordre mondial, puisque les thèses du professeur vont
à l'encontre de la très grande Europe judaïsée
souhaitée par Israël et son Sarko.
On passe, par l'intermédiaire de la "neutralité" vis
à vis d'Israël, de l'Europe de l'Atlantique à
l'Oural à la célébration du grand projet juif,
s'étendant du souk au marché.
On ne peut donc pas être indifférent à ce combat.
Il va de soi que le différentiel démographique entre
Palestiniens et Israéliens joue, et va jouer encore
dans l'avenir, un rôle
croissant. Les juifs en ont conscience et - pour
"restaurer" une "supériorité" démographique"
juive, le massacre
actuel des Palestiniens à Gaza va dans le sens des
plans israéliens et de Sarko.
Il y a une autre remarque à formuler, sous la forme
d'une question, qui est cette fois ci d'ordre
idéologique :
Comment peut-on résister et contester le nouvel ordre
mondial juif (qui nous domine tous, d' une façon
étouffante et liberticide) en adoptant une position
d'indifférence vis-à-vis de cet ordre et alors
que l'un des
principaux vecteurs de cet étrange slogan
d'indifférence est justement Israël et son pouvoir
juif qui domine le monde occidental?
Là encore, l'incohérence est la règle.
Le «ni keffieh, ni kippa» est un nouveau jugement
pro-juif de Ponce Pilate, avec les conséquences que
l'on sait.