No hate. No violence. Races? Only one Human race. United We Stand, Divided We Fall. Know Your enemy. Act Now! Tomorrow it will be too late.

QUAND LA VERITE N’EST PAS LIBRE, LA LIBERTE N’EST PAS VRAIE

Bulletin d’information
de l´Association Vérité et Justice, CP 355, 1618, Châtel-Saint-Denis, Suisse, Rédacteur : René-Louis Berclaz
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Le Contre Rapport Bergier
Anatomie d'une falsification de l'Histoire
Jürgen Graf

"L’Histoire comporte des témoignages, des principes et des méthodes. Il faut se défier des témoignages, douter des principes et n’accepter que les méthodes."
Gustave Le Bon, 1918
4. Que savait-on à l’étranger ?

Si, comme l’affirme le rapport Bergier, la Suisse officielle avait connaissance dès 1942 d’une politique d’extermination des Juifs, le simple bon sens nous dit qu’elle ne devait pas être la seule à en avoir connaissance. Dans ce cas, les puissances et autres organisations que nous allons mentionner devaient être spécialement bien informées:

¨ Les Alliés, qui bénéficiaient d’un excellent réseau de renseignements dans tous les pays contrôlés par l’Allemagne et qui, avec l’amiral Canaris, chef du Service de renseignements militaires, possédaient un agent au sommet du commandement allemand.

¨ Le Vatican, qui bénéficiait d’un flux continuel d’informations, grâce au clergé officiant dans ces mêmes pays sous influence allemande, parmi lesquels comptait également la Pologne.

¨ Le Comité international de la Croix-Rouge, qui a entretenu des contacts étroits avec les parties en conflit, et qui était bien renseignés sur les conditions qui régnaient dans les camps.

¨ Les organisations sionistes en Amérique, en Angleterre, en Palestine et partout ailleurs.

Le fait que ni les Alliés, ni le Vatican, ni le Comité international de la Croix-Rouge n’aient entrepris de sérieuses tentatives pour sauver les Juifs s’étale dans une série toujours plus importante d’ouvrages 93 , qui – et non sans raison ! – parviennent tous à la conclusion qu’en aucun cas une politique allemande d’extermination n’a pu être tenue secrète.

Le 17 décembre 1942, les puissances occidentales de concert avec les Soviétiques et les gouvernements en exil des Etats occupés par l’Allemagne publièrent une déclaration où il est question, c’est vrai, d’une «extermination perpétrée de sang froid», mais dans laquelle ne perce aucune allusion aux chambres à gaz, et où le nom d’Auschwitz n’apparaît même pas. Au mois d’août 1943, plus d’une année et demie après le début des prétendus gazages 94 ! Une allusion aux chambres à gaz, qui était prévue au sein d’une déclaration commune des Alliés sur les crimes allemands en Pologne, est passée sous silence sur la recommandation du ministre des Affaires étrangères américain, Cordell Hull, parce que les preuves avancées paraissent insuffisantes 95 . Bien qu’en Amérique, la presse israélite évoque couramment l’extermination des Juifs dans des communiqués souvent repris sur les titres des manchettes, il n’en est aucunement question lors des conférences de presse que le président Roosevelt donnera deux fois par semaine jusqu’en automne 1943, et aucun journaliste n’interrogera le président à ce propos 96 . Au printemps 1944, alors que se multipliaient les communiqués horribles sur le gazage en masse de Juifs hongrois à Auschwitz-Birkenau, Britanniques et Américains ne bombardent pas plus les voies de chemin de fer conduisant de Hongrie à Auschwitz que les crématoires dans lesquels auraient dû se trouver les chambres à gaz.

A Auschwitz, les exécutions en masse au moyen de gaz homicides devaient pourtant avoir commencé au printemps 1942. Très vite les adversaires de l’Allemagne durent se rendre à l’évidence, la dissimulation de meurtres de masse à Auschwitz était une chose impossible, entre autres pour ces raisons:

¨ Les bâtiments dans lesquels les exécutions par le gaz auraient dû se faire n’étaient en aucune manière à l’abri de la curiosité. Cela vaut également pour les deux fermes situées à l’extérieur de Birkenau, lesquelles ont prétendument servi, dès le printemps 1942, de lieux d’exécutions, à en croire la version officielle de l’Histoire. Et cela est aussi vrai des crématoires situés à l’intérieur du camp de Birkenau, dans lesquels, à partir du mois de mars 1943, des exécutions par le gaz étaient censées avoir lieu; ces crématoires étaient tout juste entourés d’une clôture de fil de fer barbelé.

¨ Auschwitz était un archipel méthodiquement organisé avec quelque 40 camps annexes disséminés dans toute la Silésie; les détenus étaient répartis suivant les besoins dans ces différents camps. De ce fait, ils étaient nécessairement en contact avec des personnes extérieures.

¨ Auschwitz se trouvait au coeur d’un complexe industriel. IG Farben y avait installé une fabrique pour la production de «Buna» (le caoutchouc synthétique, un produit utilisé pour la fabrication de pneus et donc d’importance militaire). Raul Hilberg écrit à ce propos 97 : «Initialement fixé à plus de 500 millions de reichsmarks, l’investissement de capital atteignit finalement 700 millions de reichsmarks. (…) [En plus de la main d’oeuvre] Quelque 170 entrepreneurs furent mis à l’ouvrage. On construisit l’usine, des routes, des baraquements pour les détenus; on installa des barbelés pour la «tranquillité de l’usine (Fabrikeinfriedung)»; et, après l’arrivée massive du personnel d’IG-Farben dans la ville d’Auschwitz, deux cités ouvrières furent édifiées. Afin de garantir que IG-Auschwitz disposerait de tous les matériaux de construction nécessaires, Krauch [un employé d’IG-Farben] consentit à ordonner que la priorité (Dringlichkeitsstufe I) soit donnée à Buna jusqu’à la fin des travaux. IG-Auschwitz ne s’en tint pas là: elle acquit sa base de production de charbon, la Fürstengrube et la Janinagrube. Les deux mines furent remplies de détenus juifs.»

¨ A Auschwitz travaillaient ensemble des détenus et des ouvriers civils. Durant la construction des crématoires de Birkenau, qui sont censés avoir abrité des chambres à gaz, il n’y avait pas moins de douze entreprises civiles qui étaient à l’oeuvre; des ouvriers qui érigèrent les crématoires, deux tiers étaient composés de détenus et un tiers de travailleurs libres98. Lorsqu’ils habitaient les environs, les travailleurs libres rentraient chaque soir dans leur foyer, c’est-à-dire à l’extérieur du camp, sauf durant les épidémies de typhus.

¨ Il arrivait fréquemment que des détenus soient transférés d’Auschwitz vers d’autres camps. Citons par exemple ces quelques célébrités: Anne Frank et sa soeur Margot (Auschwitz-Bergen Belsen; toutes deux moururent du typhus peu de temps avant la fin de la guerre), Elie Wiesel (Auschwitz-Buchenwald), Marie-Claude Vaillant-Couturier, qui sera plus tard membre du comité central du parti communiste français (Auschwitz-Ravensbrück), le Juif autrichien Benedikt Kautsky appartenant à l’aile gauche du parti socialiste (Dachau-Buchenwald-Auschwitz-Buchenwald; après la guerre il écrira un livre remarquable par son objectivité intitulé Teufel und Verdammte 99  (Démons et damnés), ou encore Israel Gutman, qui participera à la publication de l’Encyclopédie de l’Holocauste (Maïdanek-Auschwitz-Mauthausen-Gunskirchen 100 ). Pourquoi Kautsky, victime toute désignée en tant que Juif et marxiste, fut-il transféré d’un camp à l’autre sans être exterminé dans aucun d’eux, et comment Israel Gutman a-t-il pu pareillement survivre à deux camps d’extermination ainsi qu’à deux camps de concentration normaux ? Dans un prochain rapport, Monsieur Bergier, qui soutient que tout déporté juif était voué «à une mort certaine», saura-t-il sans doute éclairer notre lanterne.

¨ Entre juin et octobre de l’année 1944, quelque 23 000 détenus Juifs (parmi lesquels une part prépondérante de femmes) ont été transférés d’Auschwitz à Stutthof, à l’est de Danzig (Gdansk) 101 . Alors qu’entre mai et juin de la même année l’extermination des Juifs hongrois est censée avoir lieu à Auschwitz-Birkenau – le nombre des victimes étant arbitrairement estimé à un million (Ben Hecht 102 ), 409 640 (Georges Wellers 103 ) ou quelque 180 000 (Raul Hilberg 104 ) – les nationaux-socialistes envoyèrent, par conséquent, des cohortes de témoins de ce crime de masse à Stutthof, où ils furent répartis dans des commandos de travailleurs 105  afin qu’ils puissent raconter partout à la ronde à quel crime inconcevable ils avaient assisté !

¨ De nombreux détenus furent libérés d’Auschwitz. Dans la plupart des cas, il s’agissait de Polonais qui, pour avoir enfreint les conditions de leur contrat de travail, avaient été condamnés à quelques semaines de travaux forcés. Pour l’année 1944, Mattogno et moi-même avons trouvé aux archives de Moscou les preuves documentaires concernant cent quatorze libérations de ce type; pourtant cela ne doit concerner qu’une fraction du nombre effectif des élargissements car, pour le seul mois de juin, cinquante-huit cas ont pu encore être recensés 106 . Une fois libérés, pourquoi ces détenus n’ont-ils rien dit des chambres à gaz homicides ?

Le mouvement de la Résistance polonaise a effectivement répandu, dès 1942, des nouvelles faisant état de massacres à Auschwitz. Selon ces communiqués, ces massacres ont été perpétrés au moyen de bains électriques, de gaz de combat, d’un canon pneumatique, ou encore dans des chambres où «un marteau pneumatique descendait du plafond, et où les prisonniers étaient exécutés par la compression atmosphérique obtenue au moyen d’une installation spéciale» 107. De Zyklon-B il n’est question dans aucun des trente-deux communiqués.

Ces nouvelles répandues par le mouvement de Résistance polonais ne trouvèrent pas le moindre écho auprès du gouvernement polonais en exil à Londres et furent passées sous silence par les Alliés. L’historien britannique d’origine juive Martin Gilbert écrit 108 : «Les noms ainsi que l’emplacement géographique des quatre camps d’extermination Chelmno, Treblinka, Sobibor et Belzec, étaient connus des pays alliés au plus tard durant l’été 1942. Au contraire, le secret des chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau fut gardé de la première semaine de mai 1942 jusqu’à la troisième semaine de juin 1944. (…) Et même parmi ceux qui croyaient s’être composé une image des plus exhaustives de ce qui était arrivé aux Juifs, le nom d’Auschwitz était à peine connu dans ces années là. (…) Il n’était pas répertorié sur la liste connue et souvent citée des lieux du crime

A partir de ces faits évidents, que (a) des massacres ne pouvaient être cachés plus longtemps que 4 semaines à la face du monde, et que (b) le monde n’ait rien entendu des meurtres de masses pendant plus de 2 ans, le chercheur américain Arthur Butz en tire la conclusion inévitable, mise en forme de syllogisme 109 : «Je ne vois pas d’éléphant dans ma cave. S’il y avait un éléphant dans ma cave, je le verrais très certainement. Donc il n’y a aucun éléphant dans ma cave».

Ce n’est qu’avec la déportation des Juifs de Hongrie, au printemps et au début de l’été 1944, qu’Auschwitz se trouva sous les projecteurs de l’actualité. Pourquoi les lignes ferroviaires conduisant au camp, tout comme les crématoires, n’ont-ils pas été bombardés? Les prises de vue recueillies par les avions de reconnaissance alliés dès la fin 1943 nous donnent la clé de cette énigme. Une de ces prises de vue date du 31 mai 1944, elle est d’une lisibilité parfaite. A cette époque, quelque 10 000 Juifs hongrois devaient périr chaque jour gazés dans les crématoires où, répétons-le, des chambres à gaz sont censées avoir été installées; et comme la capacité des fours crématoires n’était pas suffisante, une grande partie des cadavres étaient brûlés à l’air libre dans des fosses. La prise de vue du 31 mai ne laisse entrevoir aucune file humaine devant les crématoires, aucune fosse d’incinération en feu, pas le moindre secteur de ciel assombri par la fumée, bref, rien de tout ce qui fait l’objet des descriptions des témoins oculaires. Un examen attentif des autres prises de vue faites à cette époque ne modifie en rien une telle conclusion 110 .

La propagande sur Auschwitz allait bientôt diminuer et, après la libération de Maïdanek par l’Armée rouge, le 24 juillet 1944, c’est ce camp qui sera désigné comme le principal camp d’extermination; plus d’un million et demi d’êtres humains, disait-on, avaient trouvé la mort là-bas (le chiffre réel est d’environ 42 500 victimes 111 ). C’est seulement en novembre 1944 que la propagande s’intéressa de nouveau à Auschwitz. A ce moment fut publié aux Etats-Unis l’exposé du Comité pour les réfugiés de la guerre (War Refugee Board Report), qui contenait trois rapports de détenus échappés d’Auschwitz. Le premier émanait des Juifs slovaques Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, qui préférèrent garder l’anonymat. Leur description des crématoires apporte la démonstration qu’ils ne les ont jamais vus de l’intérieur, car ils ont consigné dans leur rapport à peu près toutes les erreurs possibles 112 .

Le 27 janvier 1945, le camp était libéré par l’Armée rouge et, le 2 février, le journaliste soviétique d’origine juive Boris Polevoi affabulait dans la Pravda à propos d’un tapis roulant sur lequel des centaines de Juifs étaient exécutés au moyen de courant à haute tension. Il est vrai que ce journaliste trouva également des chambres à gaz, mais pas au bon endroit: non pas, en effet, à Birkenau dans la partie du camp orientée à l’Ouest, mais dans la partie située à l’Est, où on ne situe plus la présence ou les vestiges de la moindre chambre à gaz homicide. Les Soviétiques ne sont manifestement pas parvenus à se concerter avec les Anglo-Américains sur ce point précis. Au mois de mars 1946, les Britanniques retrouvent Rudolf Höss, le premier des trois commandants qui se sont succédés à Auschwitz. Après trois jours passés entre les mains d’une équipe de tortionnaires dirigée par le Juif Bernard Clarke 113, Höss avouera jusqu’en novembre 1943, deux millions cinq cent mille (2 500 000) victimes gazées et quelque cinq cent mille autres mortes de faim ou de maladie. Il fut en outre protocolé que Höss avait visité, en juin 1941, les camps de Belzec et Treblinka (Belzec fut ouvert en mars 1942 seulement, et Treblinka en juillet 1942) et qu’il livra des informations sur «Wolzek», un camp d’extermination dont on n’a jamais plus entendu parler depuis 114 .

Nous savons que le Saint-Siège n’a jamais parlé d’extermination des Juifs jusqu’à la fin de la guerre, et Rolf Hochmuth, dans Le Vicaire, sa pièce marquée du sceau d’un anticatholicisme virulent, exploita ce silence pour critiquer le pape. Par ailleurs, Pie XII n’était pas un sympathisant du national-socialisme: au contraire, il inclinait fortement du côté des Alliés, comme l’ont démontré Mary Ball Martínez 115  et Pierre Maximin 116 . Avec la prise de Rome par les Américains, au début de juin 1944, les Allemands ne pouvaient plus s’emparer de la personne du Pape, aussi Pie XII aurait-il pu condamner en toute sécurité l’extermination des Juifs de Hongrie, censée avoir débuté juste trois semaines auparavant, en admettant que le Pape ait eu à sa disposition des informations crédibles à ce sujet. De même, Mgr Galen, ainsi que le pasteur Wurm, qui avaient tous deux stigmatisé publiquement l’euthanasie pratiquée en Allemagne sur les malades incurables, personnalités dont on ne peut guère prétendre qu’elles manquaient de courage, ne mentionnèrent jamais une extermination des Juifs avant la fin de la guerre.

Durant toute la guerre, le Comité international de la Croix-Rouge n’eut pas connaissance de gazages à Auschwitz (ou ailleurs). Au mois de septembre 1944, au moment où le crime ineffable arrive à son terme, des délégués de la Croix-Rouge visitèrent Auschwitz et rédigèrent un rapport dont l’extrait suivant est éloquent 117 :

Nous espérons pouvoir vous faire parvenir bientôt des noms, prénoms et numéros de détenus d’Auschwitz ainsi que leur nationalité. En effet, un Kommando de prisonniers de guerre britanniques travaille dans une mine à Auschwitz en contact avec ces gens. Nous avons prié l’homme de confiance principal de Teschen de faire son possible pour obtenir de l’homme de confiance du Kommando d’Auschwitz tous les renseignements utiles. Spontanément, l’homme de confiance principal britannique de Teschen nous a demandé si nous étions au courant au sujet de la «salle de douches». Le bruit court en effet qu’il existe au camp une salle de douches moderne où les détenus seraient gazés en série. L’homme de confiance britannique a, par l’intermédiaire de son Kommando d’Auschwitz, essayé d’obtenir confirmation de ce fait. Ce fut impossible à prouver. Les détenus eux-mêmes n’en ont pas parlé.

En septembre 1944, le CICR considérait donc toujours que les gazages relevaient de la rumeur; en outre, ce n’est pas dans les crématoires (de même que dans deux fermes à Birkenau) que sont situés, comme dans les versions ultérieures, d’éventuels lieux d’exécution, mais au contraire dans une «salle de douches moderne», et les détenus eux-mêmes ne parlèrent pas de gazages homicides.

Bergier et consorts critiquent sévèrement le CICR pour son silence sur «l’Holocauste»; ils n’hésitent pas à écrire, page 254:

D’une manière générale, pourtant, les possibilités d’action de l’institution genevoise restent largement subordonnées au consentement de la Confédération. L’épisode désormais le plus connu est le «non-appel» aux belligérants de l’automne 1942. Il s’agit d’un texte, proposé par des membres féminins, contenant un rappel des «règles» de la guerre et, à mots couverts, une condamnation des déportations nazies, mais qui ne fut finalement pas publié. Les femmes qui siègent au Comité, surtout, réalisent que, face à la politique d’extermination du régime national-socialiste, l’action feutrée envers les victimes civiles n’est plus une réponse adéquate. Mme Marguerit Frick-Cramer, bouleversée par les informations qui ont convergé, dès 1942, au CICR, peut ainsi écrire à fin 1944: «Et s’il n’y a rien à faire, eh bien, qu’on envoie à ces malheureux de quoi mettre fin à leur jour; ce serait peut-être plus humain que de leur donner des vivres.» Pour la majorité pourtant, en 1942, l’éventualité d’un appel public dérange. Ainsi, dès l’annonce du projet, de Haller [le délégué du Conseil fédéral auprès des oeuvres d’entraide] le communique à Bonna [le directeur de la section des affaires étrangères du Département politique fédéral] qui le juge inopportun: «Il serait, en ce moment, ressenti comme une condamnation des déportations que le problème de la main-d’oeuvre rend probablement inéluctable (…)»

Ainsi, pour le CICR, les déportations étaient la conséquence du problème de la main-d’oeuvre, et jusqu’à fin 1944, il ignorait tout d’une «politique d’extermination», mais savait bien que la situation empirait rapidement suite à l’évolution du conflit, catastrophique pour les Allemands, et que la mortalité augmentait partout de manière dramatique.

Quant aux organisations sionistes, comme l’Agence juive, elles ne firent rien en faveur de leurs coreligionnaires des pays occupés par l’Allemagne. Amer, l’écrivain américain d’origine juive Ben Hecht remarque 118 :

Durant ces années d’extermination des Juifs européens, l’Agence juive dirigée par Ben-Gourion, Sharett et consorts ne fut que superficiellement juive. En effet, elle ne se laissa point ébranler dans sa loyauté vis-à-vis de la politique britannique. Quand cette dernière exigeait le silence et l’inaction à l’égard de l’extermination des juifs de Hongrie, l’Agence juive ainsi que ses représentants aujourd’hui célèbres s’en tinrent à cette politique. Pas une seule fois, l’Agence juive n’a renseigné le monde et les Juifs de Palestine quant aux tueries de masse perpétrées en Hongrie et à Auschwitz contre le dernier million de Juifs hongrois. Ni les titres de la presse de Ben-Gourion, ni les innombrables conférences qu’il tint personnellement à cette époque ne mentionnent ces tueries.

Passons à un autre sujet: que savaient-ils eux-mêmes, en fin de compte, ces Juifs des pays occupés par l’Allemagne, de la «politique d’extermination»? Il est possible d’y répondre grâce à l’ouvrage de Raul Hilberg, La destruction des Juifs d’Europe. L’auteur renommé y affirme 119 :

«Dans toute la Pologne, la grande masse des Juifs se présentaient d’eux-mêmes, volontairement, aux points de ralliement et montaient dans les trains qui les conduisaient aux centres de mise à mort.»

Ce que dit Hilberg de ses coreligionnaires et frères de sang n’est guère flatteur ! A propos des déportations des Juifs de Hongrie, il écrit 120 : «S’ils regardaient une carte de l’Europe de l’Axe au début de 1944, les Juifs hongrois voyaient que tout autour d’eux les communautés juives avaient été frappées et anéanties. (…) Les Juifs hongrois furent presque les seuls à avoir été pleinement avertis, à avoir eu pleinement connaissance du sort qui les attendait, alors que leur communauté n’avait pas encore été atteinte.» Dans de telles conditions, que fit le Conseil juif de Budapest? Il aida aux déportations, rappelant à la population juive, qu’il était «du devoir de toute personne de se rendre à l’endroit indiqué, et à l’heure voulue» 121. Ailleurs, Hilberg rapporte que ces Juifs du ghetto de Lodz, en août 1944 (!!!), partaient volontairement à Auschwitz, pourvus d’un bagage de 20 kilogrammes par personne 122, là où, selon le même Hilberg, ils étaient aussitôt «gazés» (beaucoup de ces «gazés» réapparurent plus tard à Stutthof, où ils avaient été transférés d’Auschwitz pour être répartis dans les Kommandos qui travaillaient dans cet autre camp 123 ).

Ainsi, au printemps de 1944, les Juifs de Hongrie ignoraient encore tout d’une politique d’extermination dont ils seraient les victimes. De même, les Juifs de Pologne, en août 1944: sinon pourquoi seraient-ils montés volontairement dans les trains qui devaient les conduire à Auschwitz? ils n’étaient très certainement pas les poltrons que nous dépeint un Raul Hilberg plein de mépris. Mais, selon le rapport Bergier, la Suisse, dès 1942, était parfaitement au courant du sort qui attendait les Juifs !

Pour quelle sorte de demeurés Bergier et consorts prennent-ils vraiment leurs lecteurs ?


Le Contre Rapport Bergier

1.

Introduction

2.

Le nombre des réfugiés juifs refoulés et leur destin

3.

La Suisse avait-elle connaissance, en 1942, d’une extermination des Juifs ?

4.

Que savait-on à l’étranger?

5.

Le silence des historiens

 

Ce que cache le rapport Bergier - Philippe Brennenstuhl

6.

NOTES




Bulletin d’information
de l´Association Vérité et Justice, CP 355, 1618, Châtel-Saint-Denis, Suisse, Rédacteur : René-Louis Berclaz
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En Suisse: la "Judéocratie" remplacera-t-elle la démocratie?

Israël rééduque la Suisse !

Une parodie juive en Suisse!_

Une parodie juive au scanaire


La Suisse occupée !

La Suisse existe-t-elle?-

La Suisse et les "fonds juifs"

Louis Farrakhan
Benjamin Franklin
Luther


( "Les negociations de paix" au Moyen Orient! )
Enfin, maintenant nous avons trouvé un negociateur
Palestinien acceptable pour Israel. Commencons a negocier.



"Les negociations de ` paix ´" au Moyen Orient!


 





The Jewish USA´s "administration" as "judge" between...
...the Jews
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