No hate. No violence. Races? Only one Human race. United We Stand, Divided We Fall. Know Your enemy. Act Now! Tomorrow it will be too late.

QUAND LA VERITE N’EST PAS LIBRE, LA LIBERTE N’EST PAS VRAIE

Bulletin d’information
de l´Association Vérité et Justice, CP 355, 1618, Châtel-Saint-Denis, Suisse, Rédacteur : René-Louis Berclaz
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Le Contre Rapport Bergier
Anatomie d'une falsification de l'Histoire

Anatomie
d’une falsification
de l’Histoire
Jürgen Graf

"L’Histoire comporte des témoignages, des principes et des méthodes. Il faut se défier des témoignages, douter des principes et n’accepter que les méthodes." Gustave Le Bon, 1918
2. Le nombre des réfugiés Juifs
refoulés et leur destin
A la page 21 du rapport Bergier, on affirme qu’entre janvier 1940 et mai 1945 il y a eu quelque 24 500 refoulements à nos frontières; le nombre des refoulements effectifs ayant toutefois été plus élevé. Limitons-nous à cette précision: comme on ne s’intéresse vraiment qu’aux seuls réfugiés juifs, dont on soutient avec force qu’ils étaient menacés, en tant que Juifs, d’être exterminés collectivement 7, nous limiterons nos recherches à ces derniers. Le nombre de Juifs, parmi les 24 500 refoulés et plus, n’est pas mentionné dans le rapport, parce qu’il ne fait aucun doute que ce chiffre serait bien trop faible pour satisfaire aux discours de propagande de la commission Bergier à propos des «plusieurs milliers», la mention de ces «plusieurs milliers» devant donner une apparence de consistance à la thèse de la complicité de la Suisse dans l’assassinat des fugitifs.

Serge Klarsfeld, lui-même, cite un nombre maximal de 5 000 pour les fugitifs d’origine juive refoulés à nos frontières 8 . Il n’est guère imaginable que Serge Klarsfeld réduise intentionnellement ce chiffre par égard à la réputation de la Suisse; par contre, ce que nous pouvons très bien nous représenter, c’est qu’il le majore. Un indice de cette majoration nous est fourni par un article paru le 5 janvier 1998 dans le Blick, où l’on peut lire:

Jusqu’à présent on a tablé sur un chiffre arrondi de quelque 30 000 Juifs refoulés. D’après l’estimation des documents concernant les fugitifs s’étant présentés à Genève (…), ce nombre peut concerner entre 5 000 et 10 000 personnes (…). Ce serait alors plus de 10’000 fugitifs qui ont été refoulés à la frontière genevoise, entre l’été 1942 et 1945, parmi lesquels seulement 500 Juifs. La plupart de ceux qui cherchaient un refuge étaient des frontaliers français, qui voulaient échapper à l’obligation d’aller travailler en Allemagne. Un tiers des fugitifs obtinrent l’admission à Genève.

Les opérations arithmétiques des rédacteurs du Blick laissent à désirer, car si un tiers des fugitifs ont été admis à la frontière genevoise, parmi ceux-ci il y avait seulement 500 personnes d’origine juive; par conséquent le total des Juifs qui se sont vu refuser l’entrée, à partir de l’été 1942, estimé «entre 5000 et 10 000», s’élève en fait à un chiffre global de quelque 1 500 personnes! Comme les Juifs qui ont été refoulés avant l’été 1942 ne sont pas pris en considération dans cette statistique, admettons par précaution que ce chiffre doit être doublé, ce qui, les concernant, nous donne un chiffre global de 3’000 refoulements. Afin de ne pas encourir l’accusation inconsidérée de minimiser le nombre de ces personnes, nous acceptons le chiffre d’un «maximum de 5 000» avancé par Klarsfeld comme un éventuel plafond. Demeure la possibilité, parfaitement envisageable, que maints fugitifs ont demandé l’asile à plusieurs reprises en différents lieux et sous différents noms, et qu’ils figurent ainsi plusieurs fois dans la statistique, ce dont on n’a pas forcément tenu compte.

Presque tous ces Juifs fuyaient la France; les frontières du Reich étaient à peu près imperméables, et parmi les Italiens d’origine juive qui ont cherché refuge dans notre pays un très petit nombre se sont vu interdire l’entrée 9 . En juin 1940, environ 300 000 Juifs vivaient en France 10 , parmi lesquels un nombre important possédaient un passeport étranger (Europe orientale, Allemagne, etc.). Un peu plus de 75 000 d’entre eux environ, soit globalement un quart de ceux qui résidaient en France en juin 1940, ont incontestablement été déportés et, à la vérité, dans une proportion prépondérante, à Auschwitz11. Il n’existe aucune source qui permette de supposer que le pourcentage des déportés, parmi lesquels des Juifs refoulés aux frontières suisses, ait été significativement plus élevé; en fait, il est frappant de constater que dans le rapport Bergier un petit nombre seulement de ces cas sont mentionnés. On peut donc déduire de cette statistique que, selon toute apparence, entre 750 et 1 250 de ces Juifs (soit un quart du nombre minimal de 3 000, et du nombre maximal de 5 000), dont la Suisse a refusé l’entrée, ont été déportés - nombres à partir desquels le mensonge des «plusieurs milliers» de victimes de la politique d’asile de la Suisse serait déjà éventé.

Klarsfeld prétend encore que seulement 2 190 Juifs déportés de France ont survécus avec certitude 12 ; le nombre des survivants ne pourrait toutefois dépasser 2 500. Pour en arriver là, Klarsfeld procède comme suit: il tient pour morts tous les Juifs qui, au 31 décembre 1945, ne s’étaient pas annoncés auprès du ministère des Anciens Combattants - quand bien même cette formalité n’avait rien d’obligatoire 13 ! - ou encore ceux dont il ignorait le retour. La majorité des Juifs déportés de France étaient des étrangers 14 ; n’ayant aucune attache particulière avec la France, ils n’avaient par conséquent aucune raison de retourner dans ce pays. Après la guerre ils émigrèrent en masse, la plupart à destination de l’Amérique, de la Palestine ou d’autres pays d’outre-mer.

Un exemple à ce propos, celui de l’Autrichienne d’origine juive, Jenny Spritzer. Jenny Spritzer émigra en Hollande avant la guerre, et quitta ce pays pour la France, via la Belgique, quand éclata le conflit. Elle est arrêtée alors qu’elle tente de franchir la frontière espagnole, puis envoyée à Auschwitz. Libérée, elle émigra en Suisse. Après la guerre, elle publia sur les événements qu’elle avait vécus à Auschwitz 15; un récit où elle évoque quatre millions 16  de victimes pour ce seul camp et où elle raconte comment les pommes de douches «répandaient du gaz à la place de l’eau» 17.

Une survivante beaucoup plus connue que Jenny Spritzer n’est autre que Simone Veil, née Simone Jacob. A son sujet, le Centre de documentation juive contemporaine, à Paris, affirmait qu’elle avait été gazée à Auschwitz, où elle fut déportée le 16 avril 1944. Le fondement de cette affirmation était simple: ce centre de documentation n’avait trouvé aucun document concernant le destin ultérieur de Madame Jacob 18 . Plus tard, la «gazée» sera nommée en France ministre de la Santé publique. A ced titre, Simone Weil se fera connaître lorsqu’elle légalisera l’avortement, que l’on peut aussi considérer comme une forme de génocide. Plus tard, la «gazée» fut présidente de l’Assemblée des communautés européennes de 1979 à 1982.

Que la déportation ne signifiât pas, comme le prétendent les membres de la commission Bergier, «une mort certaine», on peut le déduire sur la foi de leur propre rapport. A la page 132, nous faisons la connaissance d’Elie Carmel qui, après après avoir été expulsé vers l’Allemagne, survécut à sa détention au camp de Sachsenhausen, de Joseph Spring, qui revint d’Auschwitz, et des enfants Sabine et Charles Sonabend qui «ont survécu». Le fait que des enfants, justement, aient survécu, des enfants qui ne pouvaient guère servir aux travaux auxquels étaient voués les détenus pour soutenir l’économie de guerre allemande, n’est guère compatible avec une politique d’extermination. D’autre part, le rapport Bergier affirme à propos de plusieurs Juifs refoulés aux frontières suisses qu’ils ont été tués à Auschwitz («tué» équivaut pratiquement toujours, dans ce cas, à avoir été «gazé», car c’est de cette manière qu’à Auschwitz les assassinats doivent avoir été perpétrés). Selon le rapport Bergier, la famille Sonabend fut déportée à Auschwitz : les parents furent tués, alors que les enfants survécurent (page 132). Enfin fut assassinée, toujours selon le rapport Bergier, une jeune fille de quinze ans, que la «gendarmerie de l’Armée a reconduite à la frontière près de Genève» (page 157). Ici, il faut se poser la question: ces affirmations ont-elles quelque fondement?

Quant aux gazages homicides ayant eu lieu à Auschwitz (et dans d’autres camps) il n’existe pas l’ombre d’une preuve matérielle et documentaire. Alors que pour tout procès criminel une expertise de l’arme du crime est exigée, aucun tribunal n’a jamais ordonné la moindre enquête judiciaire sur les lieux où des centaines de milliers, voire des millions d’êtres humains sont censés avoir été tués. Les documents en provenance d’Auschwitz19 et d’autres camps de concentration, conservés en nombre, ne nous fournissent pas d’indication sur les gazages homicides. C’est Jean-Claude Pressac qui, bien involontairement, apporte une contribution en faveur de la thèse que je défends avec d’autres. Dans l’introduction d’un livre porté au pinacle par les médias, Les Crématoires d’Auschwitz 20, il garantit de ne pas dépendre des seuls témoins oculaires qui sont «toujours faillibles» pour prouver les gazages homicides, mais, au contraire, de s’être appuyé sur des documents originaux. A la lecture de ce livre, le lecteur remarque avec étonnement, que chaque fois que Pressac parle de gazages, il allègue comme source les déclarations d’un témoin!

Les documents de guerre allemands exposent sans mystère les projets de la politique nationale-socialiste à l’égard des Juifs: il s’agissait de les expulser d’Europe. Après que le projet de Madagascar, qui envisageait leur établissement sur cette île située à l’est de l’Afrique, se fut révélé impossible à exécuter, on décida leur expulsion vers les territoires de l’Est. Le 10 février 1942, Franz Rademacher, responsable pour la question juive au Département allemand du ministère des Affaires étrangères, affirmait dans un document que le Führer avait décidé «que les Juifs ne seraient pas expulsés à Madagascar mais au contraire vers les territoires de l’Est», et il ajoutait 21: «Madagascar, par conséquent, ne peut plus être envisagé dans le cadre de la solution finale». La «solution finale» signifiait donc, sans équivoque, le déplacement des populations d’origine juive vers d’autres territoires que celui du Reich.

La preuve irréfutable que Hitler n’a jamais ordonné l’extermination des Juifs se trouve dans un document reproduit dans le livre de David Irving Nuremberg. The Last Battle 22. Dans ce document datant de 1942, le secrétaire d’Etat, F. Schlegelberger, transmet à ses collaborateurs23 que «Monsieur le Reichsleiter Lammers m’a communiqué que le Führer lui avait personnellement rappelé qu’il voulait repousser la solution de la question juive au lendemain de la guerre».  A ce moment, la conférence de Wannsee, durant laquelle, selon une légende particulièrement tenace, l’extermination des Juifs est censée avoir été décidée 24 , appartient déjà au passé, et à cette époque, deux «camps d’extermination», Chelmno et Belzec, devaient déjà être en fonction, à en croire l’historiographie officielle25 . Que des meurtres de masse aient pu être perpétrés dans des camps d’extermination sans l’aval de Hitler relève de l’impossible; et croire que n’importe quel agent subalterne aurait pu de sa propre initiative organiser un camp d’extermination pour y gazer des centaines de milliers de gens est parfaitement absurde - à plus forte raison dans un Etat aussi hiérarchisé que leTroisième Reich.

En raison de la pénurie de main d’oeuvre, mais aussi pour des questions de sécurité 26 , une grande partie des Juifs ont été internés dans des camps de concentration. La documentation allemande sur les camps de concentration, datant des années de guerre, ne fournit non seulement aucune preuve d’une politique d’extermination des Juifs, mais elle la contredit radicalement. Les exemples suivants sont éloquents 27 :

¨ Le 25 janvier 1942, soit cinq jours après la conférence de Wannsee, Himmler écrivait à Richard Glücks 28 , inspecteur des camps de concentration: «Préparez-vous à recevoir dans les prochaines semaines 100 000 Juifs et jusqu’à 50 000 Juives dans les camps de concentration. De grandes tâches seront dévolues aux camps de concentration dans ces prochaines semaines.»

¨ Le 30 avril 1942, Oswald Pohl, chef de la SS-WVHA (Bureau principal pour la planification de la production), déclarait dans un document adressé à Himmler que les camps de concentration avaient désormais à remplir avant tout des fonctions économiques, et que la mobilisation de toute la force de travail des détenus pour l’industrie de l’armement constituait une priorité 29 .

¨ Le 21 août 1942, Martin Luther, chef du Département des Affaires étrangères, écrivait que le nombre de Juifs déportés à l’Est se révélait insuffisant pour couvrir les besoins en force de travail 30 .

¨ Le 28 décembre 1942, R. Glücks, inspecteur des camps, envoya aux commandants de l’ensemble des camps une circulaire, dans laquelle il exigeait 31 : «Les médecins-chefs des camps doivent engager tous les moyens qui sont à leur disposition pour que le taux de mortalité soit considérablement diminué dans chaque camp (…). Plus que jamais, les médecins doivent veiller à l’alimentation des détenus et présenter, en accord avec la direction administrative de chaque camp, les propositions d’amélioration nécessaires. Ces propositions ne devront pas rester lettres mortes, mais être régulièrement appliquées et contrôlées par les médecins des camps (…). Le Reichsführer SS [Himmler] a ordonné qu’il fallait absolument réduire la mortalité.» Par suite de cet ordre, la mortalité dans les camps a en effet chuté de presque 80 % en huit mois 32 .

¨ Le 26 octobre 1943 Pohl adressa aux commandants de dix-neuf camps de concentration une circulaire dans laquelle il est dit 33 : «Durant les années précédentes, et dans le cadre des activités de rééducation, il était indifférent qu’un détenu fournisse ou non un travail utile. Mais à présent, la force de travail des détenus revêt toute son importance, et toutes les mesures de l’état-major (Kommandantur), de la direction du service administratif et des médecins doivent tendre à la conservation de la santé et au maintien des capacités de travail des détenus. Et cela non pas par compassion, mais parce que nous avons besoin de leurs bras et de leurs jambes, et qu’ils doivent ainsi contribuer à ce que le peuple allemand obtienne une grande victoire. Voilà la raison pour laquelle nous devons nous préoccuper de la santé des détenus.» Exactement huit jours plus tard, les Allemands sont censés avoir fusillé à Maïdanek et dans deux autres camps plus que 40.000 travailleurs Juifs affectés aux usines d’armements! Tout commentaire semble ici superflu 34 .

¨ Le 11 mai 1944, Hitler ordonna l’engagement de 200 000 travailleurs dans le cadre du programme de construction d’avions de chasse 35 .

¨ Le 15 août 1944, le Bureau principal pour la planification de la production (SS-WVHA) fit savoir que l’admission de 612 000 personnes, dont 90 000 Juifs hongrois, était imminente 36 .

Le manque avéré de preuves matérielles et documentaires en faveur de la thèse d’une politique d’extermination à l’encontre des Juifs motiva, en 1996, la mise au point suivante de l’historien antirévisionniste français Jacques Baynac37: Pour l’historien scientifique, le témoignage n’est pas réellement l’Histoire, il est un objet d’histoire. Et un témoignage ne pèse pas lourd si aucun document solide ne le confirme. Le postulat de l’histoire scientifique, c’est, pourrait-on dire en forçant à peine le trait: pas de papier(s), pas de fait avéré. (…) Soit on abandonne le primat de l’archive au profit du témoignage et, dans ce cas, il faut déqualifier l’histoire en tant que science pour la requalifier aussitôt en tant qu’art. Soit on maintient le primat de l’archive et, dans ce cas, il faut reconnaître que le manque de traces entraîne l’incapacité d’établir directement la réalité de l’existence des chambes à gaz homicides.

Ni le Nouveau Quotidien, ni Jacques Baynac n’ont été accusés d’avoir enfreint la loi dite antiraciste pour ces lignes lourdes de sens! Il convient donc d’ignorer les affirmations qui reposent exclusivement sur les déclarations de témoins relatives aux «gazages» et autres «meurtres» de Juifs déportés à Auschwitz, et de poursuivre notre enquête en suivant la logique des questions que nous pose l’étude de la documentation.

Dans les camps de concentration, à l’Ouest, une part importante des cas de mortalité apparaît durant les derniers mois de la guerre, au moment où, par suite des terribles bombardements alliés l’organisation du ravitaillement et de soins s’était effondrée, et où, en raison du transfert des détenus des camps évacués de l’Est, l’épidémie de typhus s’était propagée dans les baraques surpeuplées sans rencontrer d’obstacle. Dans la période qui s’étend de janvier à avril 1945, 15 384 détenus moururent à Dachau, plus que durant les cinq précédentes années de guerre 38 . Par contre, à Auschwitz, c’est la seconde moitié de l’année 1942 qui fut la plus terrible. Une épidémie de typhus transforma alors ce camp en enfer: des 44 000 à 47 000 39  détenus qui sont décédés en 1942, la plupart moururent dans la seconde moitié de l’année. Entre le 7 et le 11 septembre de cette même année, 375 prisonniers en moyenne moururent chaque jour 40 ! Le fait que les autorités du Troisième Reich aient continué d’envoyer des prisonniers à Auschwitz témoigne certes d’une irresponsabilité déplorable. Les tentatives désespérées des responsables du camp pour juguler l’épidémie en s’attaquant à la transmission du typhus par les poux – à cette fin on installa des chambres de désinfection, dans lesquelles les habits des détenus étaient épouillés au moyen de l’insecticide Zyklon-B – n’obtinrent qu’un succès limité.

Les Juifs de France désignés par le rapport Bergier comme ayant été «tués» ou «gazés» – ceux-ci nous intéressent au premier chef, parce que ceux qui ont été refoulés aux frontières de notre pays appartiennent assurément presque tous à cette catégorie – ont succombé en grande partie au typhus, durant l’année 1942. A l’occasion de plusieurs transports plus de 70 % des déportés arrivés au terme de leur voyage moururent dans un délai très bref 41 . A partir de novembre 1942, le taux de mortalité parmi ce groupe de détenus chuta rapidement et demeura, durant toute l’année 1943, relativement bas 42 , ce qui s’explique en partie comme une conséquence de l’ordonnance de Pohl, mentionnée ci-dessus, relative aux mesures sanitaires, et du fait que les détenus ayant survécu à l’épidémie avaient développé une certaine résistance contre la maladie.

Déjà pendant la guerre beaucoup de Juifs quittèrent Auschwitz vivants, soit pour être transférés dans des camps à l’Ouest 43 , soit pour être déplacés vers les territoires occupés en Russie. Une conférence eut lieu à Berlin sur la «question juive», le 28 août 1942 il y fut question des déportations. Un des participants, le sous-lieutenant SS Ahnert, rédigea, le 1er septembre, un document où, en rapport avec la conférence, il est exposé 44 :

Le lieutenant-colonel SS Eichmann révéla, au cours de la conférence, que le problème que pose actuellement l’expulsion des Juifs apatrides doit être résolu au terme de cette année civile. On pressent la fin du mois de juin 1943 comme ultime délai pour l’expulsion des Juifs étrangers restants. (…) Le lieutenant-colonel SS Eichmann a demandé que l’on fasse immédiatement l’acquisition des baraques commandées par le commandant de la Police de sécurité à La Haye. Le camp doit être érigé en Russie. Le transfert des baraques peut être réalisé de sorte que chaque transport ferroviaire emporte avec lui trois à cinq baraques.

La raison pour laquelle ce document, particulièrement gênant pour les partisans de la thèse de l’extermination, n’est jamais cité dans la littérature officielle sur l’ «Holocauste» est facile à concevoir. En outre, nous savons tous que le camp d’Auschwitz servait aussi de camp de transit pour beaucoup de Juifs qui y étaient déportés. A propos de l’établissement du camp en Russie même, mentionné dans ce document, nous ne disposons d’aucun support documentaire, les documents ayant été vraisemblablement détruits par les Polonais ou les Soviétiques après la libération d’Auschwitz, parce qu’ils contredisaient la thèse officielle. Que beaucoup de Juifs français aient été en réalité refoulés dans les territoires repris ou conquis par les Soviétiques, ce communiqué, paru en avril 1944 dans le journal clandestin communiste Notre Voix, tend à le prouver 45 :

Une nouvelle qui réjouira tous les Juifs de France parvient par les ondes de Radio-Moscou, Qui d’entre-nous n’a pas un frère, une soeur, un époux, un parent parmi les déportés de Paris? Et qui ne ressentira pas une joie intense à la pensée que huit mille Juifs de Paris viennent d’être sauvés de la mort par la glorieuse Armée rouge. C’est un d’eux qui raconta à la Radio-Moscou comment il avait été sauvé de la mort, en même temps que huit mille autres Juifs parisiens. Ils se trouvaient tous en Ukraine au moment de la dernière offensive soviétique et les bandits S.S. devaient les fusiller avant de quitter le pays.

A cette époque, il est vrai, la version qui allait faire d’Auschwitz un camp d’extermination pour les Juifs n’avait pas encore pris corps. Et après la guerre, les Juifs qui sont retournés en France ont été fermement invités à adopter cette version.

En résumé:

1) Selon toute apparence, le nombre de Juifs français, d’abord refoulés aux frontières suisses, ensuite déportés, se situe entre 750 et 1 250.

2) Une partie importante d’entre eux moururent à Auschwitz, la plupart du typhus ou d’autres maladies.

3) Beaucoup de déportés ont survécu, une partie d’entre eux en Union soviétique, où ils furent envoyés via Auschwitz.

Selon ces conjectures, les «plusieurs milliers de fugitifs tués avec la complicité de la Suisse» trouvés par Bergier et consorts se réduisent à quelques centaines de fugitifs décédés. (Personne ne contestera que parmi eux certains ont pu être exécutés pour des actes de sabotage ou de résistance armée.) Le sort de chacun de ces hommes est, certes, tragique, comme d’ailleurs celui de chacun des plus de deux millions d’Allemands décédés lors de l’expulsion brutale des territoires de l’Est, des Sudètes et des Balkans, comme les quelque 250 000 civils sacrifiés à Dresde, peu avant la fin de la guerre, comme celui de ces centaines de milliers de Russes affamés dans Léningrad, comme est terrifiant, enfin, le sort des quelque 200 000 Japonais qui moururent à Hiroshima et à Nagazaki sous le feu atomique. Mais que le sort tragique de ces quelques centaines de fugitifs juifs soit aujourd’hui abusivement utilisé pour vilipender un petit Etat qui à cette époque luttait pour son existence et sa survie, et qui ne pouvait, par conséquent, accueillir tous les étrangers qui frappaient à ses portes, cela ne peut qu’inspirer de la méfiance à tout homme lucide.





Le Contre Rapport Bergier

1.

Introduction

2.

Le nombre des réfugiés juifs refoulés et leur destin

3.

La Suisse avait-elle connaissance, en 1942, d’une extermination des Juifs ?

4.

Que savait-on à l’étranger?

5.

Le silence des historiens

 

Ce que cache le rapport Bergier - Philippe Brennenstuhl

6.

NOTES




Bulletin d’information
de l´Association Vérité et Justice, CP 355, 1618, Châtel-Saint-Denis, Suisse, Rédacteur : René-Louis Berclaz
Nr: 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15
En Suisse: la "Judéocratie" remplacera-t-elle la démocratie?

Israël rééduque la Suisse !

Une parodie juive en Suisse!_

Une parodie juive au scanaire


La Suisse occupée !

La Suisse existe-t-elle?-

La Suisse et les "fonds juifs"

Louis Farrakhan
Benjamin Franklin
Luther


( "Les negociations de paix" au Moyen Orient! )
Enfin, maintenant nous avons trouvé un negociateur
Palestinien acceptable pour Israel. Commencons a negocier.



"Les negociations de ` paix ´" au Moyen Orient!


 





The Jewish USA´s "administration" as "judge" between...
...the Jews
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