Organisée
par Barnes Review, de Washington, en collaboration avec
l'Encyclopédie de la civilisation russe, de
Moscou, une grande conférence internationale s'est
tenue les 26 et 27 janvier dernier à Moscou sur
les thèmes du Mondialisme et du
Révisionnisme. Comme cette conférence s'est
déroulée sans la moindre anicroche, les
médias n'en ont pas pipé mot, alors que si
elle avait été interdite, comme ce fut le
cas à Beyrouth, la presse en aurait fait ses choux
gras. V&J était représentée par
Jürgen Graf, président, et René-Louis
Berclaz, secrétaire général. Les
orateurs russes ont dénoncé l'emprise
croissante du lobby juif, au détriment d'un peuple
russe victime d'un véritable génocide. Ce
grand pays est volontairement tenu dans un état de
division et de semi-anarchie, ceci pour mieux le
contrôler et le dépouiller de ses immenses
ressources naturelles. Les questions relatives au
révisionnisme peuvent être discutées
librement en Russie, car la Douma (le parlement russe) a,
par trois fois, refusé une loi réprimant la
liberté d'expression, semblable à notre
article 261 bis du Code pénal, que la mafia juive
voulait imposer dans ce pays. Notons que Jürgen
Graf, président de V&J, eut droit à une
standing ovation méritée, dans une ambiance
d'émotion et d'enthousiasme indescriptible !
Pourquoi ? Tout simplement parce que plusieurs
écrits de Jürgen Graf ainsi que les brochures
de V&J, ont été traduits en russe et
massivement diffusés : en décrivant son
expérience des procès d'opinion en Suisse,
Jürgen Graf, qui par ailleurs parle couramment le
russe, a ainsi contribué à ce que la Russie
échappe à une loi-muselière. La
Russie a subi plus de septante ans d'un régime
judéo-bolchevique qui a assassiné
près de soixante millions de victimes : elle a
déjà fait l'expérience des
procès staliniens et sait ce que signifie les
restrictions à la liberté d'expression. La
Providence a voulu que Jürgen Graf soit
condamné en Suisse afin que cet exemple puisse
épargner la Sainte Russie. Mieux que quiconque,
Jürgen Graf est l'illustration vivante du principe
qui veut que nul ne soit prophète en son pays !
L'accueil chaleureux et l'écoute attentive dont
Jürgen Graf bénéficie en Russie ne
saurait toutefois occulter le fait que le
président de V&J est contraint de vivre en
exil suite à la condamnation inique qui lui a
été infligée pour avoir fait
état des dernières recherches sur l'"
Holocauste ", recherches par ailleurs confirmées
par la journaliste juive Gitta Sereny : " Pourquoi donc,
dans le monde entier, tous ces gens ont-ils fait
d'Auschwitz une vache sacrée
Auschwitz
était un endroit terrible - mais ce n'était
pas un camp d'extermination. "
(The
Times de Londres du 29 août 2001).
Les
intervenants de la conférence de
Moscou:
Begunov
(Russie) : mondialisme et sionisme
Berclaz
(Suisse) : le chantage des organisations juives contre la
Suisse
Bollyn
(Etats-Unis) : les évènements du 11
septembre 2001 et leurs conséquences
Duke
(Etats-Unis) : le facteur sioniste aux USA
Froyanov
(Russie) : le mondialisme et la Russie
Graf
(Suisse) :
la vérité sur Treblinka
Granata
(Etats-Unis)
: méthodes scientifiques pour résoudre les
controverses de l'histoire
Ilynski
(Russie) : le mondialisme et
l'éducation
Krege
(Australie) : le radar à effet de sol au service
de l'Histoire
Kusnetsov
(Russie) :
les aspects juridiques de la mondialisation
Lyubomudrov
(Russie) :
la russophobie
Mironov
(Russie) :
l'influence de la mondialisation sur la politique du
gouvernement russe
Piper
(Etats-Unis) : l'assassinat de Kennedy par le
Mossad
Rami
(Maroc) : l'emprise sioniste en Europe de
l'Ouest
Reisegger
(Autriche) : les conséquence financières
des évènements du 11 septembre
2001
Siderov
(Bulgarie) : le mondialisme, dernière étape
de la colonisation des pays orthodoxes
Simakov
(Russie) : la mission historique de la Russie et le
mondialisme
Toben
(Australie) : la répression du
révisionnisme en Europe de l'Ouest
Un
résumé des sujets présentés
à Moscou sera publié dans notre prochain
numéro.
L'affaire
des fonds juifs en
déshérence
(suite)
Ce sujet,
présenté à la conférence de
Moscou, a fait l'objet d'une publication de V&J
(R.-L. Berclaz, Les Fonds juifs en
déshérence, disponible au prix de dix
francs, franco de port pour la Suisse). Nous reproduisons
ici deux articles confirmant l'arnaque dont fut victime
la Suisse ; le premier paru dans The Times de Londres du
13 octobre 2001, le second sur le site Internet du
journaliste Israel Shamir:
Les
fonds suisses appartenant aux "victimes" de
"l'Holocauste" se révèlent être
un
mythe
par
Adam
Sage
à
Paris et Roger
Boyes
à Berlin
(traduit de l'anglais)
La plupart des
comptes en déshérence des banques suisses,
supposés appartenir à des survivants de
l'Holocauste, furent ouverts par de riches clients
non-juifs qui les oublièrent. Leur publication est
l'aboutissement d'une recherche indépendante de
quatre ans dans les archives et les chambres fortes du
système bancaire le plus discret du monde. Pour
bien des familles juives, certaines d'hériter de
Suisse une fortune de leurs défunts parents, cette
révélation suscita une grande
déception. En 1997, un tribunal de dix-sept
membres fut institué, avec pour mission de
rechercher les identités de 5 500 comptes
étrangers et 10 000 comptes suisses restés
en dormance depuis la fin de la Deuxième guerre
mondiale. Le tribunal rapporta qu'il avait
procédé à l'examen de 10 000
requêtes, suite à la publication, il y a
cinq ans, par l'Association suisse des banquiers, de
listes de comptes nominatifs en déshérence
: seuls 200 comptes, totalisant 6,9 millions de livres
sterling purent être attribués à des
victimes de l'Holocauste : " Ce fut une procédure
très difficile et souvent empreinte de tristesse.
": telles furent les paroles d'Alexandre Jolles,
secrétaire général du Tribunal
indépendant des requêtes, qui poursuivit : "
Lorsque nous instituâmes ce tribunal, nous
étions sûrs que presque tous ces comptes
correspondaient à ceux de victimes des nazis ; en
réalité, de tels comptes étaient
rares. " 79% des comptes réputés en
déshérence par les banques suisses furent
identifiés comme propriété de
familles fortunées ayant perdu la trace de leur
argent. Une famille avoua aux préposés aux
recherches qu'elle avait tout simplement oublié
les quelque 200 000 francs suisses placés sur un
compte avant la guerre. M. Jolles ajouta que la plupart
des comptes ne consistaient qu'en de petits montants,
puisque seuls 5% dépassaient cent mille francs
suisses (£ 42 500). Près de la moitié
contenait moins de mille francs suisses par compte, et un
tiers moins de cent francs suisses par compte, le plus
petit ne contenant que... 0,08 francs ! " Il y a tout
lieu de croire que les titulaires retirèrent de
l'argent de ces comptes pendant la guerre, n'y laissant
qu'une somme insignifiante qu'ils oublièrent par
la suite ", reprit-il ; " ces gens n'étaient pas
pauvres : ils correspondaient quasiment à la
même clientèle qui recourt aux services des
banques suisses d'aujourd'hui. " Les Français et
les Américains constituaient les groupes les plus
importants, mais il y avaient aussi les Italiens, les
Allemands ainsi que des ressortissants d'autres
nationalités. Quelques-uns étaient sans
aucun doute des aristocrates, mais ceux-ci ne
représentaient de loin pas la majorité des
déposants. Le compte le plus considérable
consistait en un investissement en valeurs
boursières de quatre millions de francs suisses
qui fut restitué à une riche famille du Sud
de l'Europe. " Deux générations les avaient
ignorés et les descendants, aujourd'hui
bénéficiaires, en avaient aussi perdus la
trace. Entre-temps, le compte avait évidemment
prospéré. " De ces comptes, beaucoup furent
ouvert dans les années 1920, alors que la Suisse
était considérée, comme elle l'est
du reste encore aujourd'hui, comme un havre de paix dans
un monde troublé. En 1936, un grand nombre
d'aristocrates et d'industriels français
déposèrent leur argent en Suisse, suite
à la venue au pouvoir d'un gouvernement de gauche.
Enfin, un compte, au moins, fut ouvert au XIXe
siècle. Des dossiers furent constitués pour
près de la moitié des 5 570 comptes
retrouvés, appartenant à des
étrangers. " Dans les jours
précédant la guerre, l'adresse d'un
hôtel était suffisante pour ouvrir un compte
", précisa encore M. Jolles, " ce qui rendait
difficile la recherche de la vérité ". "
Nous avions des requêtes émanant de 70 pays,
adressées en 15 langues différentes ;
coordonner ces demandes, faire les liens entre ces gens
et dresser l'arbre généalogique de leur
famille fut une tâche difficile. Il nous est
même arrivé d'être confronté
à 125 personnes réclamant le même
compte ; puisqu'il n'y avait pas de solution pour les
distinguer, les banques durent toutes les honorer. " La
Suisse subit de lourdes et violentes critiques en
1997-1998 pour sa réticence à
considérer les demandes relatives à la
période des hostilités. Les Etats-Unis la
menacèrent de sanctions et les parents des
victimes de l'Holocauste entamèrent des poursuites
pénales. Les banques suisses convinrent d'un
accord à hauteur de 1,5 milliards de dollars,
étant entendu qu'il mettrait fin à toutes
prétentions ultérieures de
dédommagement concernant l'Holocauste. Les banques
ajoutèrent qu'elles assumeraient les frais de
recherche des comptes en
déshérence.
BANQUIERS
ET VOLEURS
par
Israel
Shamir,
journaliste
israélien
(traduit de l'anglais)
" Les fonds suisses
appartenant aux victimes de l'Holocauste se
révèlent être un mythe. "
déclare le Times de Londres dans un article paru
le 13 octobre 2001, abaissant ainsi le rideau sur le
drame aussi bizarre que répugnant que
représenta cette extorsion de fonds, ce vol
qualifié. L'histoire commença en 1995,
quand deux grosses pointures, Edgar Bronfman,
président du Congrès juif mondial, et
Abraham Burg, étoile montante de la politique
israélienne, rendirent visite, en mission
humanitaire, aux banquiers suisses : " Vous
détenez des milliards de dollars
déposés par des Juifs avant la
Deuxième guerre mondiale !"
affirmèrent-ils. " Nous exigeons que cet argent
soit aussitôt restitués aux survivants de
l'Holocauste avant qu'ils ne disparaissent. Faites qu'ils
puissent jouir de leurs dernières années
avec un minimum d'aisance !" ajoutèrent-ils.
Bronfman et Burg étaient des hommes craints des
banquiers et que les banques ne laissaient pas
indifférents. Edgar était le fils de Sam
Bronfman, un boss de la mafia, qui fit fortune au temps
de la prohibition aux Etats-Unis dans le trafic
illégal d'alcool. Distillation et mélange
se faisaient en territoire canadien, puis les breuvages
passaient en contrebande avant d'être pris en
charge par les réseaux mafieux. Mais Sam Bronfman
se faisait encore plus d'argent en tant que requin de
l'usure. Peu avant sa mort, un journaliste lui demanda ce
qu'il pensait être la plus grande invention de
l'humanité ? Fidèle à son image, il
répliqua : " Le prêt sur
intérêt. " Les capitaux d'origine criminelle
et ceux extorqués aux débiteurs sous la
contrainte peuvent aider en politique ; en politique
juive comme ailleurs, puisque le chemin des
élections n'est pas un passage obligé pour
devenir une personnalité influente. Il y a
toujours moyen de louer un bureau de deux pièces
dans un grand immeuble et d'y apposer une enseigne avec
le nom de l'Association juive mondiale, du Forum des
Survivants de l'Holocauste ou de l'Organisation juive de
Libération et
hop ! vous êtes dans les
affaires ! Pour de telles raisons sociales, pas besoin de
formalités ! Or, le Congrès juif mondial
à la Bronfman, c'était bien un bureau
minable derrière une imposante plaque à la
raison sociale ronflante ! Certes, avant Bronfman, le
Congrès juif mondial avait à sa tête
Nahum Goldmann, un Juif un peu plus présentable ;
mais alors, le Congrès juif mondial ne tirait pas
les ficelles et ne faisait pas de scandale. Mais avec
l'immense fortune de Bronfman, le Congrès juif
mondial devint un instrument de pouvoir. Abraham Burg,
porte-parole de la Knesset et candidat à la
présidence du parti travailliste, était le
fils du Dr Burg, important politicien israélien et
chef du parti national religieux, et qui fut,
jusqu'à sa mort, ministre dans tous les
gouvernements israéliens. Le 2 août 2001,
Abraham Burg fit une allocution
télévisée sur ABC Nightline au cours
de laquelle il décrivit les Palestiniens comme "
un peuple dont vous ne voudriez pas que les hommes
épousent vos filles ". Abraham Burg avait besoin
d'un parrainage politique pour lancer sa carrière,
alors qu'il manquait à Bronfman un partenaire
israélien fiable pour son plan. Banques et
compagnies d'assurances ne pouvaient rien refuser
à des pointures de ce calibre. Après une
courte résistance, les gnomes suisses
capitulèrent et les nouveaux
bénéficiaires juifs s'en
retournèrent les poches bien garnies. Les Suisses
devaient se dire en fulminant : " Ces Juifs peuvent
dévaliser nos banques et nos compagnies
d'assurances au nom de leur Holocauste ! " Mais ils
faisaient erreur. Alors que cette histoire avait
commencé comme une version actuelle des Protocoles
des Sages de Sion, elle prit l'allure d'une parfaite
arnaque. Six ans passèrent. Mais la vigilance des
commissions internationales créées par
Bronfman et Burg ne laissèrent quasiment rien
passer. Pratiquement rien ne fut donné aux
survivants de l'Holocauste : cet argent avait
été frauduleusement acquis par les
mêmes personnages qui réclamaient justice
pour les victimes. Dernièrement, le Los Angeles
Times, un journal qui fait autorité, releva qu'une
commission internationale, créée pour
résoudre les conflits avec les assurances pour des
polices datant du temps de l'Holocauste, avait
dépensé plus de trente millions de dollars
en salaires, frais d'hôtels et annonces dans la
presse, alors que seulement trois millions de dollars
avaient été distribués aux
ayants-droit. Les membres de cette commission avaient
ainsi détourné cette somme en
dépenses somptuaires. Le Los Angeles Times
précise : " Les documents montrent que, depuis
1998, la commission avait tenu pas moins de dix-huit
conférences, comptant jusqu'à cent
participants, dans les meilleurs hôtels de Londres,
Jérusalem, Rome, Washington et New York. Quant aux
frais facturés, The Independant rapporta que "
tandis que les victimes survivantes de l'Holocauste
recevront (peut-être) entre 2 500 et 7 500 dollars,
les avocats juifs ayant négocié les accords
toucheront des honoraires d'au moins un million de
dollars chacun ". Mais le Times [du 13 octobre
2001] rapporta que les banques suisses
vérifièrent les comptes en
déshérence et constatèrent qu'ils
n'appartenaient même pas à des victimes
juives de l'Holocauste, mais principalement à de "
riches clients non-juifs qui les oublièrent ".
Non, les Suisses n'ont pas versé un milliard et
demi de dollars à Bronfman et Burg poussés
par la conviction d'obéir à une juste cause
: ils ont payé parce que qu'ils n'avaient pas le
choix. Bronfman (avec Mark Rich) était un
important soutien et bailleur de fonds du
président Clinton, et Clinton ne pouvait rien lui
refuser, sauf probablement de bombarder la Suisse si
telles avaient été les exigences de
celui-là ! Certains éléments de ce
roman-feuilleton firent surface dans le livre de Norman
Finkelstein, L'industrie de l'Holocauste, et
alimentèrent la controverse. Finkelstein
stigmatisa les méthodes des organisations juives ;
celles-ci le firent passer pour un menteur et un
antisémite. Toutefois, un an après la
parution de ce livre, plusieurs détails, aussi
inattendus que juteux, commencèrent à
filtrer, évoquant de sordides négociations.
Si ces informations sont confirmées, alors nous
aurons eu affaire à la plus grande mystification
et à la plus grande escroquerie jamais
réalisées au XXe siècle.
Apparemment, Finkelstein s'est trompé sur certains
points : d'une part, au grand dam des croqueurs de Juifs,
les victimes de ce gigantesque vol
prémédité ne furent pas que les
banques et les assurances, mais aussi de simples membres
de la communauté juive. D'autre part, au grand
embarras des judéophiles, les voleurs
étaient précisément des leaders
autoproclamés qui prétendaient
représenter le peuple juif.
II
L'homme qui se
profile derrière cette découverte est
très différent du professeur Finkelstein :
Martin Stern est un riche homme d'affaires anglais,
profondément attaché aux causes juive et
sioniste. Il travaille à Londres et passe ses fins
de semaine dans son appartement spacieux des environs du
quartier juif de Jérusalem ; il n'omet aucune
prière dans son " shul ", donne de l'argent aux
uvres caritatives, participe aux ventes de
bienfaisance et soutient Israël. Sa rencontre
fortuite avec un banquier suisse, à Villars,
prestigieuse station touristique des Préalpes
suisses, est à l'origine de l'orchestration des
revendications relatives aux fonds en
déshérence. Le banquier raconta à
Stern une intéressante petite histoire : en 1987,
sa banque, l'UBS, transféra la gestion de sa
comptabilité sur ordinateur ; c'est à cette
occasion qu'elle constata que beaucoup de comptes
étaient en déshérence depuis 1939.
Les responsables de la banque parvinrent à la
conclusion que quelque 45 millions de francs suisses (30
millions de dollars) déposés à l'UBS
appartenaient à des Juifs disparus pendant ou
après la guerre. " Il n'entrait pas dans nos
intentions de garder l'argent de quiconque ", dit le
banquier suisse. " Nous appelâmes le Congrès
juif mondial et nous leur demandâmes de nous aider
à retrouver les héritiers des fonds. " Il
nous fut répondu : " Cela n'est ni à
l'ordre du jour, ni ne fait l'objet de nos
préoccupations ". Ebranlés, les Suisses
firent don des 30 millions de dollars à la
Croix-Rouge. Cette histoire toucha Martin Stern qui en
fit part à Radio Israël. C'est alors que,
deux semaines après l'émission, " tout
à fait par hasard ", Bronfman et Burg
frappèrent à la porte de l'UBS et
réclamèrent la somme en question. Or, comme
nous l'avons déjà dit plus haut, ils
obtinrent l'argent, mais gardèrent la somme pour
eux. Martin Stern se sentit interpellé : il suivit
donc les développements de l'affaire et voulut
savoir comment était réparti l'argent de
l'Holocauste, ce qui accrut son indignation. Outre les
frais et honoraires des acteurs de la conférence
sur les revendications et attributions des fonds en
déshérence (Claims conference), il fut
dépensé 43 millions de dollars dans des
colis alimentaires pour des Juifs de Russie. Or, Bronfman
et Burg n'abordèrent pas ce sujet lorsqu'ils
négociaient avec les banques suisses, mais
demandèrent d'accélérer les
paiements aux survivants et aux ayants-droit.
Venaient-ils de modifier leur ordre du jour ? Etaient-ils
revenus à des préoccupations plus
terre-à-terre ? Des circonstances familiales
conduisirent Stern à s'intéresser à
une affaire du même genre concernant les assurances
Generali. Avant la Deuxième guerre mondiale, la
Generali était déjà une grande
compagnie d'assurances, propriété de juifs
italiens. " De nombreuses compagnies d'assurances, avant
la Deuxième guerre mondiale, étaient en
mains juives, puisque alors, l'assurance vie était
l'épargne du petit client ", expliqua Stern. La
Generali avait des biens considérables en
Palestine, de même que dans les Balkans et en
Italie même. Malgré la guerre, le fascisme
italien et l'Holocauste, la Generali conserva sa
clientèle et ses relations juives. Ils ne
voulurent pas suivre l'exemple des Suisses et des
Allemands et refusèrent toute reconnaissance des
polices d'assurance d'avant-guerre. Stern entreprit des
recherches à ses frais et parvint à
localiser le lieu secret où les dirigeants de la
Generali entreposaient les polices d'avant-guerre. Il
découvrit que la Generali devait des sommes
énormes aux héritiers de leurs
assurés, ce qui obligea la Generali à faire
amende honorable en acceptant de payer
intégralement et personnellement ce qu'elle devait
à chaque client.
III
Cependant, à
supposer que les clients décédés ne
fussent pas des Juifs, leurs héritiers auraient
récupéré la valeur de leurs polices
par la compagnie d'assurances appropriée ou par
une banque. Mais voilà, comme vous l'avez
deviné depuis le début de cette histoire,
nous, Juifs, sommes différents. Nous sommes
différents parce que nous sommes plus naïfs
qu'autre chose. C'est pourquoi nous avons accepté
de recourir à des intermédiaires - les
leaders juifs - pour traiter avec le monde
essentiellement non-juif. Dès les années
cinquante, les dirigeants juifs firent fortune comme
intermédiaires, puisque les compensations
n'allaient pas directement aux héritiers et aux
survivants, mais séjournaient indûment entre
leurs mains qu'ils avaient collantes. On supposa que les
Juifs israéliens avaient reçu les montants
compensatoires et les pensions par les canaux
israéliens, alors que les Juifs européens
recevaient l'argent directement des Goyim. Or,
étonnamment, les survivants qui furent
payés par les canaux juifs reçurent moins,
quelquefois beaucoup moins, parce que l'Etat juif, les
banques juives et les organisations juives percevaient
des commissions sur toute transaction et ne se privaient
d'aucune astuce pour parvenir à leurs fins. Quand
Israël connut une période de forte inflation,
les pensions des survivants continuaient d'être
sous-indexées. De plus, les banques ne transmirent
jamais les fonds à temps. Quand les Juifs russes
arrivèrent en Israël, les dirigeants juifs
parvinrent à un accord avec l'Allemagne afin de
pourvoir à l'entretien des survivants. La part du
lion relative à ces fonds consentis par les
Allemands restèrent aux mains des organisations
juives, des intermédiaires et autres trafiquants.
Quiconque a fait confiance à nos frères
juifs a été trompé, puisque voler le
frère juif est le passe-temps favori des escrocs
juifs, des dirigeants et des banquiers. Un cynique dirait
: l'idée maîtresse du peuple juif est
d'imaginer le meilleur tour que puisse jouer un escroc.
Du temps de nos aïeux, tout cela ne marchait pas
comme sur des roulettes, puisqu'un Juif gardait à
l'esprit qu'un escroc juif peut abuser son
congénère avec autant de promptitude qu'il
tromperait un Goy, sinon plus. Mais aujourd'hui, nous
n'avons plus la même vigilance.
IV
Après que
Martin Stern eut retrouvé les polices d'assurance,
la Generali fut d'accord de coopérer et de payer.
Mais les politiciens israéliens et les dirigeants
juifs voulaient rester dans la danse : ils
négocièrent un montant forfaitaire avec la
Generali, en faveur des bénéficiaires juifs
d'une police d'assurance vie. L'idée était
habile : car, que les Juifs soient assimilés
à une communauté religieuse ou un groupe
ethnique, c'est bien entendu à titre individuel
qu'ils sont considérés comme des
assurés. En outre, ils n'avaient
délégué aucun politicien
israélien pour les représenter. Seulement
voilà ; les politiciens ont négocié
l'affaire et reçurent cent millions de dollars
sous couvert d'un Fonds Generali dans lequel ils
piochèrent à leur convenance,
c'est-à-dire à leur profit. Ils
oublièrent allégrement
l'intérêt des bénéficiaires
juifs des polices d'assurance, ou, pour être plus
près de la vérité, ils n'avaient
jamais considéré cet intérêt
autrement que comme une figure de rhétorique. En
juin 2001, sur les 1 250 demandes d'information
concernant le sort des polices d'assurance, le Fonds
Generali n'en traita que 72. Les titulaires d'une police
étaient promenés ici et là, souvent
éconduits sans motif ou leur demande resta sans
réponse. En désespoir de cause, ils
s'adressèrent aux Italiens : les Juifs
payèrent alors promptement, ce qui prouve une fois
de plus que les intermédiaires juifs sont aussi
indispensables à leurs congénères
qu'une combinaison de plongée à un poisson.
Simultanément, les gestionnaires du Fonds Generali
effectuèrent 270 paiements humanitaires " ex
gratia ". Ils envoyèrent des colis alimentaires
aux Juifs de Russie, dans l'idée de les attirer en
Israël. Je gage que la Generali aura
été heureuse de nourrir des Juifs de Russie
et de stimuler leur zèle sioniste. Mais pourquoi
les politiciens israéliens n'ont-ils pas agit
ainsi lors de la négociation du montant de
compensation ? Martin Stern découvrit encore que
les administrateurs du Fonds Generali effectuaient de
fréquents déplacements vers l'Italie, aux
frais de la princesse, et n'hésitaient pas, le cas
échéant, à soutirer en plus à
la Generali de substantiels honoraires. L'affaire
traversa l'océan atlantique : les
requérants américains découvrirent
alors que leurs requêtes étaient
traitées et réglées par des
politiciens. C'est ainsi que les organisations juives
américaines aidèrent leurs petits copains
israéliens. Une figure importante du
système était Laurence Eagleburger,
l'ancien secrétaire d'Etat. Ce politicien
préside la commission des administrateurs juifs
traitant les requêtes relatives aux assurances
contractées avant l'Holocauste. Pour cela,
Eagleburger touche un salaire annuel de 350 000 dollars.
Selon Stern, les fonds versés par les assurances
suffisent à peine à payer les ayants-droit,
ce qui expliquerait son indignation à voir
Bronfman, Burg et Cie dépenser si facilement des
sommes destinées à d'autres
fins.
V
Alors que les
organisations juives faisaient passer de mauvais moments
aux banquiers suisses, elles mirent un bémol
à leur superbe quand vint l'heure de la
confrontation avec une banque juive : la banque
israélienne Leumi détient probablement
davantage de fonds ayant appartenu à des Juifs
disparus que n'importe quelle banque suisse ou allemande.
Vous allez rire, mais les banquiers israéliens ne
sont pas du tout pressés de rendre de l'argent qui
leur colle aux doigts. Avant la Deuxième guerre
mondiale, de nombreux Juifs européens
déposèrent leurs avoirs à la banque
Anglo-palestinienne, la principale banque juive de la
Palestine alors sous mandat britannique. La banque
Anglo-palestinienne fur rebaptisée banque Leumi
après 1948. Certains clients ouvraient des
comptes, alors que d'autres louaient des coffres.
Précisons que les Juifs n'étaient pas les
seuls clients de cette banque dont les coffres abritaient
de grandes fortunes appartenant aux chrétiens et
aux musulmans de Palestine. Beaucoup de Palestiniens
perdirent leurs avoirs lors du grand soulèvement
de 1948 : les banques israéliennes usèrent
de tous les moyens possibles pour bloquer ces avoirs et,
quand l'inflation prit l'ascenseur, ils furent
réduits à rien. Mais la clientèle
juive ne fut pas mieux lotie. Apparemment donc, le lieu
le moins recommandable à un Juif pour placer son
argent était la banque Leumi, la banque nationale
de l'Etat hébreux. Quand les survivants de
l'Holocauste et les héritiers des victimes
demandèrent à la banque Leumi d'ouvrir ses
comptes pour inspection, ils se virent opposer un refus
catégorique. Au cours de sa privatisation, la
banque Leumi devint en partie propriété de
la Generali. Sachons que les assurances Migdal, Generali,
de même que la banque Leumi, constituent un pool
d'intérêts financiers et d'hommes d'affaires
de réputation douteuse. Les mêmes
têtes se partagent les profits et les conseils
d'administration de ces sociétés, et font
valser pour leur compte les capitaux des fonds en
déshérence. Martin Stern constata en outre
que, dans les années cinquante, le directoire de
la banque Leumi se permit d'ouvrir tous les coffres en
dormance, sans contrôle ni aucune supervision
extérieure, et sans même établir
d'inventaire ! Le contenu de ces coffres fut
transféré dans des enveloppes brunes, elles
mêmes conservées en des lieux secrets.
Détail haut en couleur : Martin Stern apprit qu'un
coffre-fort qui trôna pendant des années
dans les bureaux de la banque Leumi, pour le plus grand
désagrément des dactylos qui firent plus
d'un accroc à leurs bas en le côtoyant. Ce
coffre fut finalement ouvert, laissant apparaître
un vrai trésor, appartenant à l'Eglise
copte. A l'heure où j'écris ces lignes, le
contenu de ce coffre n'a toujours pas été
restitué à son propriétaire. Martin
Stern peinait à croire que de telles violations
des lois bancaires fussent possibles. Au cours de son
combat pour la sauvegarde des intérêts des
survivants de l'Holocauste et de leurs héritiers,
il exigea de la banque Leumi que soit publié les
noms des titulaires des coffres dont le contenu avait
été vidé et déplacé
par la banque. Pour commencer, la directrice
générale de la banque, Galia Maor, nia que
la banque eût ouvert ces coffres, puis, face
à l'évidence, elle répliqua sans
rire : " Mais nous n'y avons trouvé que des
lettres d'amour ! " Voilà une réponse qui,
si elle avait été faite par les Suisses,
n'eût certes pas été du goût
des organisations juives. Le sort des comptes de
dépôt ne fut guère différent
de celui des coffres, puisque la banque Leumi voulait
gagner sur les deux tableaux. Une certaine Mme Klausner
déposa 170 £ à la banque Leumi
(équivalent de 25 000 $ d'aujourd'hui) avant la
Deuxième guerre mondiale. Lorsqu'elle voulut
retirer son dû, la banque Leumi lui versa
l'équivalent de quatre dollars en argent
israélien ! Suite à cette affaire, afin
d'éviter de prévisibles embarras, les
dirigeants de cette banque commencèrent à
détruire les archives. Les manigances de la banque
Leumi attirèrent l'attention de la presse
israélienne et de la Knesset, avec pour
conséquence la mise sur pied d'une commission
d'enquête parlementaire. Il fallut six mois
d'intenses négociations rien que pour former la
commission. Mais le cahier des charges de la commission
était lacunaire : les survivants exigeaient la
publication des noms des responsables de l'occultation de
leurs dépôts. Or, cette demande ne fut pas
prise en considération. Mais il y a pire : la
commission compte dans ses rangs des personnes
directement responsables des faits faisant l'objet de
l'enquête. Ainsi, Zvi Barak, membre du directoire
de la banque Leumi, occupant des fonctions semblables
à la Generali, fut envoyé en Suisse pour
participer aux recherches : or, le même est
censé découvrir des coupables dans sa
propre banque ! Michel Kleiner est un membre du parlement
israélien appartenant à l'aile droite du
parti Herut. Voici ce qu'il écrivit à la
commission d'enquête parlementaire. " La banque
détruit des documents en deux différentes
sections et, dès lors, grands sont les
soupçons de malversations concernant la gestion
des comptes en déshérence résultant
de l'Holocauste et en particulier concernant le sort des
enveloppes brunes où devraient se trouver le
contenu des coffres. " Récemment, la banque Leumi
se fit connaître partout pour avoir blanchi de
l'argent qui venait de fortunes volées par
Vladimir Montesinos et son patron Alberto Fujimori,
ex-président du Pérou ; l'on parvint
à suivre la trace de cet argent jusqu'à un
bureau de la banque Leumi en Suisse. Concernant cette
banque, le terme de " blanchissage " n'est guère
adéquat, car même lavé, un mouchoir
en sortirait sale !
VI
Le record de
cupidité de certains dirigeants juifs eut lieu en
Allemagne, en 1991, alors que l'Allemagne de l'Est
fusionnait avec sa sur de l'Ouest. Après
1945, la République démocratique allemande
ne restitua pas les biens des propriétaires
d'avant-guerre, qu'ils fussent Juifs ou non. Ils
obéissaient à bonne logique : les Allemands
de l'Est n'ont jamais souscrit à l'idée du
" Peuple juif ". Les citoyens allemands étaient
traité sur pied d'égalité, Juifs ou
non. Ils estimaient que le concept nazi de discrimination
entre Juifs et non-juifs avait vécu, la
défaite de 1945 y mettant un terme. Ils
étaient dans l'erreur : l'Allemagne de l'Ouest
accepta ce concept féodal de " juiverie " en 1950,
lors du règlement financier compensatoire faisant
suite aux spoliations des avoirs juifs ; toutefois, cet
argent ne fut pas versé aux survivants de
l'Holocauste ou à leurs héritiers, mais
à l'Etat d'Israël et aux dirigeants juifs
ailleurs dans le monde. C'est pourquoi, il fut possible
en 1991, de renouveler la compresse auprès des
Allemands ! Prenons un exemple : deux Allemands,
Moïse et Pierre, moururent pendant la guerre et
laissèrent quelques biens en Allemagne de l'Est :
les biens de Pierre, le non-juif, restèrent entre
les mains de l'Etat allemand tant que les
héritiers ne se firent pas connaître. Faute
d'héritiers, ces biens devenaient
propriété du peuple allemand. Mais les
biens de Moïse, le Juif, s'en allaient grossir les
avoirs de MM. Bronfman et Burg, en tant que leaders du
peuple juif et membres de la Conférence sur les
demandes d'indemnisation. Les Allemands
transférèrent alors les biens des Juifs
ayant vécu sur le territoire de l'ancienne
Allemagne de l'Est aux coryphées de la
Conférence. Cette Conférence était
une entité fictive constituée de 44
personnes ne représentant qu'elles-mêmes.
Quelques uns y avaient été placés
là, par exemple, par une célèbre
association anglo-juive comptant 50 membres : deux
personnes seulement " représentaient " des
millions de Juifs israéliens. Cette
Conférence était censée retrouver
les héritiers légaux de Moïse et
d'autres Allemands d'origine juive. Mais les dirigeants
juifs avaient encore une meilleure idée : ils
savaient que bien des propriétaires ne
reviendraient jamais revendiquer leur maison et que de
tels biens leurs échoiraient. Mais ce
n'étaient pas encore assez pour ces voraces
salopards (greedy bastards) : ils fixèrent une
échéance au-delà de laquelle ils ne
prendraient plus en considération les demandes des
héritiers. C'était encore un coup de
génie juif : ainsi quelque 30 milliards de dollars
en biens immobiliers leur revinrent comme de droit.
Dès lors, ils n'avaient plus qu'à attendre
en toute quiétude et de pied ferme toute demande
d'un héritier légitime, tandis que
s'accumulaient sur leurs comptes les milliards de dollars
en rentes et loyers. Les organisations américaines
des Juifs survivants de l'Holocauste ont commencé
leur combat contre les dirigeants juifs. Ils exigent que
la Conférence publie la liste exhaustive de leurs
acquêts, afin qu'ils soient transmis à leurs
légitimes ayants-droit. Ces organisations
entendent poursuivre l'Allemagne, l'Italie et d'autres
pays, mais aussi les organisations qui, pour quelque
mystérieuse raison, ont souscrit à
l'idée moyenâgeuse de "
propriété juive ". Ils estiment qu'il n'y a
de propriété juive qu'individuelle et que
le concept de " propriété collective juive
" est caduque et d'un autre âge. Comme on le voit,
de telles idées ne valent que pour les dirigeants
juifs autoproclamés qui s'efforcent de les
cultiver : mais, pour le commun des mortels juifs, il est
grand temps de renoncer à la coûteuse
fiction d'une solidarité juive.
Israel
Shamir,
28
novembre 2001,
http : www.israelshamir.net/bankers_robbers.
Nouvelles
d'Italie
L'Association
culturelle italienne Nuovo Ordine Nazionale communique
son programme de manifestations prévues pour cette
année à Trieste.
- le 28 mars
2002, concert de jazz avec Romano Mussolini et son
groupe
- du 29 avril au
18 mai 2002, exposition photographique sur Sacha
Guitry
- les 25 et 26
mai 2002, conférence internationale sur le
révisionnisme
- les 7 et 8
octobre 2002, conférence internationale sur
les aspects occultes de l'Histoire
- du 9 au 24
novembre 2002, exposition rétrospective sur
Paul Morand
Pour de
plus amples renseignements:
ASSOCIAZIONE
CULTURALE N.O.N.
Via
Bellavista 24 - 34134 Trieste, Italie
Tel. 328/467
77 86,
Email : popoloditalia@yahoo.it
Le
Christ
vu
par un Juif
Les Editions
Gallimard viennent de publier, en 2001, une Anthologie de
la poésie en hébreu moderne. Nous
reproduisons ci-dessous un texte d'Avot Yeshurun traduit
par B. Formentelli (pages 399/400).
Jésus
On t'a
pris, on t'a pendu
par les
deux mains
par les
deux pieds
par les
deux testicules.
A tes
reins on a suspendu un pagne triangulaire
pour
cacher le sperme acide
et
épais, bête comme un bout de
fromage,
comme
l'organe de l'éjaculation.
Des
ongles ont crucifié
Des
doigts avec des clous.
Fils de
moi.
Marie de
Dieu.
Clou
après clou
Fut
crucifié. Fer
Poussé
de la chair.
Marie la
sainte.
Tes mains
n'ont pas plié car
elles
étaient sans mouvement. Tes pieds
ramassés
comme un poing - leur force en arrière.
Marie la
sainteté.
Tes
nobles flancs
parlent
pour toi.
Des pieds
marchent
avec la
croix.
Ce texte a
suscité la lettre suivante de Philippe
Brennenstuhl, vice-président de
V&J, adressée en date du 10 janvier
2002 au Ministère public du canton
de Fribourg :
Madame le Procureur
général,
Au vu de votre
zèle et de votre acharnement à vouloir
imposer la vision sioniste, donc raciste, de l'Histoire,
recevez, Madame le Procureur, par la présente, un
texte tiré d'un livre de poésies
hébraïques, paru chez Gallimard, fin 2001,
sous le titre " Anthologie de la poésie en
hébreu moderne ", page 399.
Par la façon
de traiter son sujet " Jésus ", son auteur, Avot
Yeshurun, a très certainement voulu nous rassurer
sur l'ancestrale tolérance des Juifs à
propos du christianisme, ainsi que sa volonté de
ne point insulter une croyance, ni de provoquer de
troubles publics.
Des exemples
scandaleux comme celui-ci, nous pourrions en trouver une
multitude, sans que le Ministère public ne
réagisse, comme d'ailleurs ce fut le cas
jusqu'à présent. Cela montre que les
poursuites engagées par l'Etat de Fribourg contre
V&J sont d'ordre politique, sioniste, partiale et
anticonstitutionnelle. Pour terminer, je me servirai de
la citation de votre substitut à notre encontre
à la séance du tribunal de la Veveyse le 7
janvier dernier : " Pour moi, tout est clair !
"
Recevez, Madame le
Procureur, mes salutations distinguées.
Quelles
nouvelles de Vérité et Justice
?
La
nécessité de V&J se mesure à
l'acharnement avec lequel on veut nous museler. Non
content de poursuivre pénalement les responsables
de V&J, une procédure civile est en cours
visant à interdire et à spolier V&J.
Dans le cadre des poursuites pénales qui le
frappent, Philippe Brennenstuhl, vice-président de
V&J, a écrit en date du 30 décembre
2001 la lettre suivante à Pascal L'Homme,
président du Tribunal pénal de la Veveyse
:
Monsieur le
Président,
Par la
présente, je vous confirme mon intention de ne pas
être représenté par un
avocat.
En effet, n'ayant
qu'utilisé les droits fondamentaux
constitutionnels et ancestraux voulus par le peuple, ma
dignité humaine de citoyen suisse libre juge donc
mon inculpation et le procès à venir comme
illégaux.
Par
conséquent, je ne veux pas me rendre complice d'un
procès politique, où la
non-vérité et la non-justice ferait en plus
la part belle au sionisme international.
C'est donc sans
avocat-alibi que je me rendrai à ce
procès.
Dans l'attente de
cet évènement, recevez, Monsieur le
Président, mes salutations.
La
détermination de V&J à se
défendre pied à pied ne doit pas être
seulement comprise comme une action isolée en vue
de sauvegarder des intérêts partisans. Toute
restriction arbitraire des libertés d'opinion,
d'expression et d'association constitue un attentat
contre notre démocratie et contre
l'intérêt public. Dire que V&J est une
association " raciste " pour justifier son interdiction
relève du procès d'intention. Aucun fait ne
vient objectivement étayer une telle accusation.
Nos droits constitutionnels et ancestraux ne nous ont pas
été octroyés : ils sont le fruit
d'une conquête acharnée et, comme toute
conquête, ils doivent être défendus.
La liberté ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.
Le philosophe Emmanuel Kant s'est exprimé de la
manière la plus claire sur cette question. Dans sa
Réponse à la question : qu'est-ce que les
Lumières, le Maître de K?nigsberg a
écrit ceci :
" Les
Lumières se définissent comme la sortie de
l'homme hors de l'état de minorité,
où il se maintient par sa propre faute. La
minorité est l'incapacité de se servir de
son entendement sans être dirigé par un
autre. Elle est due à notre propre faute quand
elle résulte non pas d'un manque d'entendement,
mais d'un manque de résolution et de courage pour
s'en servir sans être dirigé par un autre.
"
Kant : uvres
philosophiques, La Pléiade, Gallimard, 1985, Vol.
2, pages 207-217
On constate que
Kant ne se réfère pas à un droit
théorique, mais qu'il fait d'abord appel au
courage et à la résolution de chacun. Le
droit, si excellent soit-il, ne saurait en effet produire
spontanément le courage et la résolution
nécessaire à l'exercice des
libertés. Le droit seul ne peut permettre la
manifestation des libertés et, surtout, garantir
les conditions d'un usage public. C'est donc un droit,
mais surtout un devoir, pour tout citoyen digne de ce
nom, de défendre l'exercice public des
libertés. Cette exigence de libre communication,
de comparaison et de confrontation des opinions est
d'autant plus nécessaire que les idées
rationalistes qui ont fondé le mouvement des
Lumières ont perdu en assurance et en optimisme en
raison du progrès même des sciences. Aussi
cette exigence a-t-elle été
confirmée, au XXe siècle, par Karl Popper,
qui la situe au tout premier rang de son
épistémologie et de son rationalisme
critique, affirmant les critères fondamentaux que
sont la libre communication, le libre examen et la libre
confrontation de toutes les thèses formulables.
Soustraire de cette méthode un domaine quelconque
de la recherche, interdire le libre examen de ce qui est
présenté comme une vérité
absolue et indiscutable, détourner le public, par
la censure, la menace et la répression, de
certaines publications sous prétexte que leur
intention porterait atteinte à quelque grand
principe tabou, ou minimiserait des faits de
notoriété publique, revient à avouer
que l'on détourne la méthode au profit
d'une idéologie, autrement dit que l'on est
décidé à remplacer la raison
critique par un dogme. Des faits, si notoires nous
dit-on, qu'ils ne supportent ni comparaison, ni
confrontation - ce que nous impose désormais la
loi ! - sont de nature à faire régresser
l'opinion publique dans l'état de minorité,
si favorable aux agissements des Etats totalitaires. Un
Etat de droit qui autorise dans la personne de ses
magistrats et de ses juges un semblable
détournement de ses propres principes et de ses
obligations légales doit, sans doute, être
au service d'intérêts inavouables pour
livrer ses citoyens au mensonge, à l'arbitraire et
à la répression sous le prétexte
fallacieux de protéger la dignité humaine
d'un lobby tout-puissant. C'est pourquoi nous vous
invitons à soutenir activement V&J en venant
assister au procès civil tendant à
l'interdiction et à la spoliation de V&J
mercredi
6 mars 2002 à 14 heures
devant le Tribunal civil de
Châtel-Saint-Denis