Chacun
constatera que le présent bulletin n'a pas le
même volume que le précédent. En
effet, il nous a paru plus judicieux de regrouper
l'essentiel de nos informations dans nos brochures
payantes, l'objectif premier du Bulletin d'information de
V&J étant de vous tenir au courant de la vie
de l'Association et de ses projets. D'autre part, des
textes publiés tout d'abord dans le Bulletin
étaient par la suite repris dans nos brochures, ce
qui faisait double emploi. Par ailleurs, nous avons
décidé de publier le Bulletin de
l'Association également en allemand, dès le
présent numéro, puisque nos brochures sont
disponibles en français et en allemand, et pour
répondre à l'attente de nos membres et amis
de Suisse alémanique. Nous nous recommandons pour
recevoir des coupures de presse et autres informations,
grâce auxquelles il nous est possible de
compléter notre banque de données. D'ores
et déjà, nos remerciements à ceux
qui l'ont fait, et à ceux qui le feront !
Le
Contre-Rapport Bergier
Comme nous vous
l'annoncions dans le Bulletin No 3 du mois de
décembre dernier, nous avons publié
dès le mois de février Le Contre-Rapport
Bergier, en français et en allemand. Cette
brochure de 60 pages comprend des textes de Bernhard
Schaub, René-Louis Berclaz, Jürgen Graf et
Philippe Brennenstuhl. Le Contre-Rapport Bergier a
été présenté officiellement
à l'occasion d'une conférence publique qui
s'est tenue à Sion le 11 mars 2000. Relevons
l'excellent accueil du restaurant Les Iles à Sion,
lequel ne s'est pas laissé influencer par les
articles alarmistes d'une certaine presse, laquelle
voulait ainsi faire pression pour obtenir l'annulation de
la salle que nous avions réservée. Cette
conférence, annoncée dans la presse locale,
s'est tenue à la satisfaction
générale de la cinquantaine de personnes
présentes, excepté pour le délateur
professionnel Hans Stutz qui se vit interdire
l'entrée de la salle. Grâce à la
vigilance de V&J, ce dernier connut la même
mésaventure au procès Amaudruz à
Lausanne où il prétendait témoigner
sans en avoir le droit, ayant assisté aux
débats avant d'être entendu ! Le
Contre-Rapport Bergier a fait l'objet d'une campagne de
diffusion touchant les grands médias, les
parlementaires fédéraux, ainsi qu'une
trentaine d'historiens des Universités suisses. A
ce jour, aucun exemplaire ne nous a été
retourné et aucune critique de fond ne nous est
parvenue. Seule réaction négative, la
dénonciation du conseiller national
écologiste Patrice Mugny, de Genève, selon
une information à prendre au conditionnel
publiée par Le Temps du 11 avril dernier. Alors
que nous avions volontairement négligé
d'envoyer Le Contre-Rapport Bergier en service de presse
au principal intéressé, à savoir la
Commission Bergier, cette dernière nous passa une
commande spontanée de 20 exemplaires ! Autre
contact, celui souhaité dans un premier temps par
le Groupe de Travail Histoire vécue, un
aréopage d'anciens officiers
généraux, hauts fonctionnaires
retraités et autres ex-grosses légumes de
la Confédération. Ces caciques
s'étaient investis de la noble mission de
rétablir l'honneur perdu de la patrie, suite aux "
révélations " du Rapport Bergier. Entre la
poire et le fromage, ces Messieurs avaient eu
l'excellente idée de nous inviter à
participer à une réunion de travail, en vue
d'élaborer dans le cadre d'un travail collectif un
contre-rapport Bergier : courageux mais pas
téméraires, nos ex-notables ont vite
changé leur fusil d'épaule une fois qu'ils
eurent pris connaissance de notre Contre-Rapport Bergier.
Par retour du courrier, V&J était
informée que sa présence devenait soudain
indésirable
Bref, beaucoup de bruit pour
rien, puisque la Suisse entière attend toujours la
parution du contre-rapport Bergier de ces
Messieurs
Le
procès Amaudruz
Autre sujet
d'actualité, le procès de Gaston-Armand
Amaudruz s'est tenu du 3 au 5 avril dernier devant le
tribunal correctionnel du district de Lausanne. La
sentence est connue, 12 mois de prison sans sursis, pour
des extraits de trois articles publiés dans le
Courrier du Continent, sans compter les frais et autres
indemnités, pour un montant supérieur
à cinquante mille francs suisses, en attendant
mieux, puisqu'un recours a été
déposé devant le Tribunal cantonal du
canton de Vaud. L'avocat de la défense, Me Patrick
Richard ayant renoncé à son mandat, il a
été remplacé par Me Jean-Pierre
Moser du barreau de Lausanne. Les personnes ayant
assisté aux débats ont pu constater
l'absence des deux principaux témoins de la
défense, le professeur Robert Faurisson et Me Eric
Delcroix, du barreau de Paris. Agréés dans
un premier temps par le tribunal, ils ne furent
finalement pas autorisés à
témoigner. Dans ces conditions, les témoins
des plaignants purent se permettre de dire n'importe quoi
sans risque d'être contredits. De même, les
quatre avocats des plaignants purent se livrer à
toutes les outrances, à tel point que l'un d'eux,
Me Philippe Nordmann, se fit remettre à l'ordre
par le président Michel Carrard, après
qu'une partie du public eut vivement manifesté sa
réprobation face à des attaques
dirigées au-dessous de la ceinture par cet avocat
indigne de l'être. Il est absolument inadmissible
qu'un accusé puisse impunément se faire
insulter dans un pareil lieu, de plus par des individus
qui n'ont que le mot de " dignité " à la
bouche, et qui font sans cesse des sermons sur les droits
de l'homme et le " devoir de mémoire ", une main
sur le tiroir-caisse, l'autre sur le Code pénal,
sans doute pour mieux convaincre les incrédules et
les récalcitrants. C'est pourquoi nous voulons
publier dans une prochaine brochure les répliques
que nous aurions entendues si ce procès avait
été équitable. Un tel travail
consiste à confronter les 68 pages des attendus du
jugement avec nos notes, et à compléter le
compte rendu des débats par des commentaires
appropriés. Cette brochure sera disponible en
français dès la fin du mois de juin, en
allemand dès la fin du mois de juillet. V&J
vous invite à passer commande dès
maintenant au moyen du bulletin que vous trouverez
ci-joint, ceci afin que vous puissiez
bénéficier du prix de souscription de dix
francs. Une fois parue, cette brochure sera vendue au
prix public de vingt francs.
L'affaire
Jürgen Graf
Le Tribunal
fédéral a rejeté le recours de
Jürgen Graf, président de V&J,
condamné à 15 mois de prison sans sursis
par la justice argovienne. Par ses écrits, selon
le Tribunal fédéral, Jürgen Graf nie
et minimise grossièrement le génocide des
Juifs pendant la Deuxième guerre mondiale : un tel
comportement tombe directement sous le coup de la norme
pénale antiraciste, dont l'objectif est de
réprimer toute discrimination raciale. Selon la
logique très particulière de cette norme
pénale, le fait de se poser des questions sur la
réalité d'un génocide implique
automatiquement un comportement discriminatoire envers
des personnes de races différentes. En allant
jusqu'au bout de ce curieux raisonnement, une personne de
même race que celle victime d'un génocide
est-elle encore punissable ? Soyons sûr qu'Ubu
justicier saura répondre de la manière
qu'on lui connaît à cette
intéressante question. Mieux encore, dans ses
attendus, le Tribunal fédéral
n'hésite pas à déclarer : " Il est
prouvé que sous le régime
national-socialiste plusieurs millions de juifs ont
été tués, dont une partie importante
par gazage. " Dans un Défi public, lancé le
28 avril dernier au Tribunal fédéral,
V&J considère que la publication des preuves
détenues par le Tribunal fédéral est
une obligation morale vis-à-vis des personnes
condamnées, et pour que l'opinion publique puisse
comprendre le sens des lourdes sanctions pénales
infligées pour violation de la norme pénale
antiraciste. En date du 3 mai dernier, le Tribunal
fédéral nous informe que, selon une
pratique constante, il ne commente pas ses propres
arrêts. Cette dérobade ne fait
qu'éluder le problème, et cache mal
l'incapacité du Tribunal fédéral
à répondre franchement à la question
posée. Si le Tribunal fédéral
était en mesure de fournir les preuves en
question, il n'aurait certes pas attendu notre
défi pour les communiquer urbi et orbi afin de
clore définitivement le débat. Le Tribunal
fédéral démontre ainsi que l'on
peut, en Suisse, être condamné sans preuves,
et prouve surtout son manque de franchise, une franchise
qu'a eue le juge Gray de Londres, dans l'affaire David
Irving. Ce juge honnête a déclaré ce
qui suit, dans l'attendu 13.71 du jugement : " Je dois
reconnaître que, comme je suppose la plupart des
gens, je croyais que les preuves de l'extermination de
juifs dans les chambres à gaz étaient
irrécusables. J'ai cependant renoncé
à cette idée préconçue
après examen des preuves qui m'ont
été fournies par les parties dans ce
procès. " La morale de cette affaire est que celui
qui veut communiquer publiquement les preuves de la
non-extermination des Juifs dans les chambres à
gaz se retrouve en prison !
Arrêt du 22
mars 2000, 6S.719/1999
Les
projets de V&J
Nous allons
organiser au mois d'octobre prochain un
événement médiatique de
portée internationale. Afin d'assurer son plein
succès, vous comprendrez que nous ne puissions
vous en dire davantage pour le moment. L'organisation de
cet événement médiatique implique un
travail de préparation considérable : nous
espérons pouvoir vous informer de manière
plus complète à ce sujet dès le mois
de septembre prochain dans notre prochain
bulletin.
Association
Vérité & Justice
CCP
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