Démonstration
est faite : pour une poignée de dollars, - 25
millions tout de même, - le gouvernement libanais
n'a pas craint de faire publiquement allégeance au
lobby sioniste. Fragilisé par les séquelles
de quinze années de conflits internes
attisés par son encombrant voisin, le Liban est
soutenu par ses parrains financiers, - la France et les
Etats-Unis -, comme la corde soutient le pendu. Le Liban
a surtout le tort d'avoir une frontière avec
Israël. Ce voisinage imposé a eu pour
conséquence le déclenchement d'une guerre
civile destinée à faire disparaître
de la scène économique régionale un
concurrent malvenu. Pour justifier l'interdiction de la
conférence consacrée au Sionisme et au
Révisionnisme qui aurait dû se tenir
à Beyrouth du 31 mars au 3 avril 2001, le premier
ministre libanais Rafik Hariri a fait la
déclaration suivante : " Lebanon has more
important things to do than holding conferences that hurt
its international standing and smear its name. " (Herald
Tribune du 27 mars 2001). (Le Liban a des choses plus
importantes à faire que d'accueillir des
conférences nuisibles à sa
réputation internationale et à son image).
Ce que Rafik Hariri ne dit pas, c'est que le gouvernement
américain a fait pression sur le Liban en le
menaçant de supprimer une aide de 25 millions de
dollars si la conférence de V&J avait lieu
(selon le grand quotidien de Beyrouth L'Orient-Le jour,
information reprise par Le Temps du 23 mars 2001).
Autrement dit, le Liban ne peut faire autre chose que de
se soumettre au diktat américain s'il ne veut pas
voir 25 millions de dollars lui filer sous le nez. Elie
Barnavie, ambassadeur israélien en poste à
Paris, n'a pu s'empêcher d'exprimer sa
satisfaction, un aveu que le gouvernement libanais doit
prendre comme le compliment du maître au valet
diligent. Est-ce cette image-là que Rafik Hariri
et ses ministres veulent donner d'eux-mêmes et de
leur pays ? Mais que ne ferait-t-on pas pour une
poignée de dollars ! Autre réaction, celle
du " négationniste " Joseph Deiss, accessoirement
ministre des Affaires étrangères de la
Confédération, auteur d'une note
diplomatique adressée au gouvernement libanais,
dans laquelle il croit nécessaire d'avoir à
se " distancier des écrits du groupe
Vérité et Justice ", comme si auparavant
Joseph Deiss avait été un " proche " de
V&J, et affirmant notamment que ces écrits "
ne représentaient ni les opinions de la
Confédération ni ceux de l'immense
majorité des citoyens suisses. " Le
négationniste d'" extrême centre " Joseph
Deiss s'exprime certes en connaisseur, lui qui ne craint
pas de nier publiquement le génocide du peuple
arménien (voir plus loin, notre information
à ce sujet). L'enjeu permet en tout cas de situer
la " cotation " du révisionnisme et de V&J
à la bourse du " politiquement incorrect ".
Même scénario pour Milosevic, coté
quant à lui 50 millions de dollars, montant de
l'aide que les Etats-Unis auraient supprimée si le
gouvernement serbe n'avait pas rapidement mis à
l'ombre l'ex-président de l'ex-Yougoslavie. Deux
pays détruits et ruinés par la guerre sont
des proies particulièrement faciles pour un
pouvoir américain usant de l'arme du chantage
à l'aide financière. L'ingérence
américaine est volontairement ostensible et a
ainsi valeur d'avertissement sans frais vis-à-vis
d'autres Etats tentés par l'insoumission. Comme
V&J ne touche aucune subvention étatique, nous
n'avons rien à perdre et pouvons nous permettre de
passer outre ces odieux chantages financiers. V&J
persiste résolument dans ses actions au service de
la liberté d'expression et de la libre recherche
en histoire. Suite au battage médiatique fait
autour de l'annulation de la conférence, des
organisations américaines révisionnistes
nous ont approché en vue de participer aux
conférences que nous organisons. C'est pourquoi
nous cherchons déjà activement un autre
endroit susceptible d'accueillir une telle
conférence.
Communiqué
officiel de Jürgen Graf, président de
V&J, publié suite
à
l'interdiction
de
la conférence de Beyrouth
Après avoir choisi
la capitale libanaise comme lieu d'une conférence
internationale sur le Sionisme et le
Révisionnisme, V&J a confié à
une agence réputée de Beyrouth la
tâche de l'organiser matériellement. Cette
agence expérimentée a
régulièrement contribué avec
succès à l'organisation de nombreuses
conférences internationales. Des informations
complètes et détaillées lui avaient
été communiquées sur la nature
strictement pacifique et académique de cette
rencontre. Les orateurs invités étaient des
personnalités connues et de niveau universitaire.
Ces interventions devaient couvrir une grande
pluralité de sujets et témoigner de
l'état actuel des connaissances en la
matière. Outre les orateurs invités, un
grand nombre d'auditeurs de nombreux pays se
préparaient à assister à la
conférence. Tous sont engagés en faveur
d'une recherche libre et scientifique en histoire et
aucun d'eux n'a fait appel à la violence ni n'a
usé de violence pour exprimer ses opinions. Ayant
reçu toutes les informations requises et tous les
détails sur la conférence de V&J,
l'agence de Beyrouth nous avait confirmé que tout
était en ordre et parfaitement conforme aux lois
libanaises. Il se tient nombre de conférences
internationales à Beyrouth et le Liban est connu
pour son esprit de liberté et son respect de la
liberté d'expression. Certaines organisations
juives bien connues qui prétendent sans vergogne
lutter contre le racisme, mais qui pratiquent
elles-mêmes la discrimination raciale, ont
réclamé du gouvernement américain
qu'il fasse pression sur le Liban afin d'interdire la
tenue de cette conférence. Pour sa plus grande
honte, le gouvernement américain a
cédé à cette exigence et a
menacé le Liban de sanctions économiques au
cas où il autoriserait la réunion
prévue. Ce chantage éhonté est
d'autant plus révoltant que des conférences
révisionnistes se sont maintes fois tenues aux
Etats-Unis sans que le gouvernement s'en mêle,
parce qu'il n'existe pas de loi aux Etats-Unis
réprimant le révisionnisme. Au nom de quoi
le gouvernement américain, qui se pose en champion
des libertés dans le monde entier, se croit-il
autorisé d'appliquer dans ces circonstances deux
poids et deux mesures ? Dès l'annonce sur Internet
qu'une conférence révisionniste allait se
tenir à Beyrouth, une campagne hystérique
de haine et de calomnie s'est
déchaînée contre les organisateurs.
Une fois de plus, ces réactions montrent à
quel point ces gens se sentent menacés par les
arguments révisionnistes. Si ces arguments
étaient réfutables, on aurait dû voir
les sionistes en dénoncer les failles au cours de
discussions publiques. Ce sont de telles confrontations
pacifiques que les révisionnistes ont
proposé à maintes reprises, mais toujours
en vain. La conférence de Beyrouth a donc
été empêchée par la force, qui
reste la seule arme dont dispose nos adversaires. A
l'aube du troisième millénaire, dont on
attend tellement qu'il élargisse l'accès
à l'information et intensifie les échanges,
il y a encore des gens pour essayer d'interdire
l'information de circuler sur des sujets d'utilité
publique et empêcher tout débat sur des
questions qui nous concernent tous. Cette
mentalité et ces méthodes ne peuvent que
nous rappeler les périodes sombres d'un
passé récent. Un événement
comme l'annulation de la conférence de Beyrouth
démontre clairement qu'un petit groupe de
personnes manipule l'opinion publique et veut la priver
de son droit à la connaissance. Qui sont ces
personnes ? La réponse est évidente : ce
sont les sionistes. Grâce à l'argent, ils
contrôlent les médias dans le monde entier
et ont réussi à imposer pendant plus de
cinquante ans leur vision déformée de
l'histoire. Ce lobby contrôle la plupart des
journaux, surveille et censure les livres, les films, le
théâtre, les manifestations culturelles et
même les milieux universitaires. Cette emprise lui
permet de procéder au lavage des cerveaux à
grande échelle pour accréditer
légendes et mensonges profitables à leurs
intérêts, et pour occulter des faits
historiques gênants pour eux. Le prétendu "
Holocauste " en est l'exemple le plus frappant. A
l'occasion de la conférence de Beyrouth, les
révisionnistes étaient prêts au
dialogue, mais plutôt que de participer au
débat, une poignée d'intellectuels arabes,
qui prétendent par ailleurs s'opposer au sionisme,
ont signé une pétition où ils
accusent les orateurs de la conférence de "
racisme " et de " falsifier l'histoire ". Connaissent-ils
seulement Dissecting the Holocaust (Theses and
Dissertations Press, Alabama/USA, 2000) ouvrage capital
qui examine en profondeur tous les problèmes
relatifs à l'histoire de l'" Holocauste " ? Quelle
connaissance ont-ils des données
démographiques et des arguments techniques des
révisionnistes ? Se rendent-ils compte que les
révisionnistes n'ont jamais nié les
souffrances des Juifs lors de la Deuxième Guerre
mondiale ni le fait que de nombreux Juifs ont péri
dans les camps de concentration du Troisième Reich
? Si la réponse à toutes ces questions est
" oui " et si les personnes qui ont signé cette
pétition pensent que nous avons tort, pourquoi
n'ont-elles pas mis le doigt sur nos erreurs ?
Après tout, quand on accuse quelqu'un de "
falsifier l'histoire ", on doit être en mesure de
prouver la pertinence de cette accusation. Mais la
réponse à nos questions est " non " si ces
personnes ne savent rien du révisionnisme, et il
faut en conclure que ces Arabes ne font que
répéter les slogans sionistes comme des
perroquets. Cette attitude opportuniste disqualifie leur
opposition au sionisme. Toute personne qui se dit
antisioniste et qui cautionne les falsifications de
l'histoire des sionistes comme les " six millions " et
les " chambres à gaz homicides " se rend en fait
complice des sionistes. Une conclusion s'impose : ces
intellectuels arabes signataires d'une pétition
liberticide ont rendu un très mauvais service au
peuple palestinien opprimé par l'occupant
sioniste. Les victimes du racisme sioniste devraient
être les dernières à utiliser
l'accusation rituelle de " racisme "
proférée à l'encontre des
révisionnistes, eux-mêmes soumis à
toutes sortes de persécutions indignes, -
emprisonnement, amendes, ostracisme social et
professionnel, - simplement parce qu'ils osent
démasquer les mensonges sionistes. Si vous lisez
les publications révisionnistes, vous verrez qu'il
est surtout question de technique, de chimie, de
documents et de démographie. Qu'est-ce que tout
cela a à voir avec un quelconque " racisme " ?
Cette accusation d'inciter à la haine raciale est
ce qui permet à nos adversaires de masquer leur
incapacité à répondre à nos
arguments. Nous déplorons l'acte de censure du
gouvernement libanais, et regrettons de n'avoir pu offrir
au peuple arabe l'information objective et
complète à laquelle il a droit.
V&J
publie
en exclusivité
le
commentaire du professeur Faurisson,
invité
à la conférence de
Beyrouth
Je n'ai jamais vraiment
cru qu'on nous laisserait tenir une conférence
révisionniste à Beyrouth mais je me suis
comporté comme si cette rencontre devait avoir
lieu.
On peut comprendre Rafik
Hariri, premier ministre du Liban. La dette de son pays "
atteint aujourd'hui vingt-quatre milliards de dollars
pour quatre millions d'habitants " (Agnès
Levallois, " Le Liban s'efforce de relancer la croissance
et s'attaque à la dette publique ", Le
Monde-Economie, 27 février 2001, page V). Par
ailleurs, il ne pouvait raisonnablement laisser
éclater, tout près de l'Etat d'Israël,
ce que j'appelle " la bombe atomique du pauvre ". Cette
bombe, mise au point par les révisionnistes, ne
tue personne mais, si on la fait éclater sur la
scène internationale, elle peut, par une
succession de réactions en chaîne,
progressivement désintégrer l'imposture de
l'" Holocauste ". Or, ladite imposture a permis la
création d'Israël et, de cet Etat, elle est
à la fois l'épée et le
bouclier.
Les dirigeants de tous
les Etats de la planète ont besoin de gros argent
et doivent donc se concilier les juifs. Les juifs,
toujours geignants et toujours menaçants, savent
se faire craindre. Ils peuvent à volonté
vous couper les vivres, lancer un boycott, provoquer un
embargo. Vu les circonstances présentes, aucun
dirigeant ne peut tolérer la tenue dans son pays
d'une conférence révisionniste. Le Japon
est totalement inféodé (voyez l'affaire du
magazine Marco Polo). La Chine, quant à elle, joue
à fond la carte juive : elle tient à ce que
soit maintenue la fiction de l'" Holocauste " des juifs
pour être en mesure de prétendre que les
Chinois ont été les victimes d'un "
holocauste " comparable, perpétré par les
Japonais ; les Chinois se présentent en " juifs "
des Nippons et, prenant modèle sur les juifs,
exigent de Tokyo de substantielles réparations
financières. En outre, - Serge Thion me le
rappelle opportunément, - la Chine entretient de
bonnes relations avec un Etat juif qui lui vend
d'importants secrets militaires et technologiques venus,
pour partie, des Etats-Unis. Quant aux dirigeants
iraniens, ils ont peur, eux aussi, de ces juifs qu'ils
haïssent ; ils ont interrompu la publication dans le
Tehran Times d'une série d'articles
révisionnistes et ont refusé de livrer le
motif de cette décision.
Je ne vois que trois
possibilités pour la tenue d'une prochaine
conférence révisionniste internationale
:
1. Elle se tiendra aux
Etats-Unis avec un renforcement des habituelles
précautions ;
2. Elle aura lieu dans un
autre pays mais sans annonce préalable, avec un
nombre restreint de participants et pour une durée
n'excédant pas deux jours (donc une seule
nuitée) ; c'est seulement à la toute fin de
la rencontre, ou même plus tard, qu'un
communiqué annoncera qu'une telle
conférence a effectivement eu lieu ;
3. Si la situation des
Palestiniens venait à s'aggraver
considérablement, provoquant du même coup
une vive indignation dans les populations du
Proche-Orient et du Moyen-Orient, un dirigeant d'un pays
de la région pourrait prendre la décision
de franchir le Rubicon : en réplique à une
complète " sharonisation " de la politique
israélienne, il trouverait alors le courage
d'annoncer la tenue dans son pays d'une conférence
révisionniste et il déciderait de
résister, quoi qu'il arrive, aux formidables
pressions exercées par les SKKK /Serial Kosher Kid
Killers : les tueurs d'enfants en série et selon
le rituel casher).
Pour l'heure, ce projet
d'une conférence à Beyrouth, mené
par des Américains épris de
publicité et par des Suisses un peu trop
naïfs, ne se termine pas sur un complet
échec. Le retentissement de l'affaire, sans
être considérable jusqu'à
présent, a pu ouvrir les yeux de beaucoup sur la
valeur intrinsèque et la portée
internationale du révisionnisme historique. C'est
autant de gagné pour l'avenir.
Texte
de la brochure officielle
de
présentation de la conférence de
Beyrouth
Pourquoi lier sionisme et
révisionnisme comme sujets d'une conférence
internationale ? Un rapide survol chronologique permettra
de mieux comprendre les raisons d'un tel
rapprochement.
La Convention
internationale du 21 décembre 1965 invita les
Etats membres des Nations Unies à éliminer
toutes les formes de discrimination raciale. Le 10
novembre 1975, l'Assemblée générale
des Nations Unies considéra que le sionisme
était une forme de racisme et de discrimination
raciale. Le 16 décembre 1991, sur proposition des
Etats-Unis, la résolution du 10 novembre 1975
concernant le sionisme fut abrogée. Le 1er janvier
1995, l'entrée en vigueur de l'article 261 bis du
Code pénal concrétisa en droit suisse les
exigences de la Convention internationale du 21
décembre 1965. L'adoption par la Suisse d'une loi
réprimant toutes les formes de discrimination
raciale ne fit que suivre l'exemple d'autres pays
européens, qui adoptèrent à cette
époque des lois semblables : France (1990),
Autriche (1992), Allemagne (1995), Belgique (1995),
Espagne (1995), Pologne (1999). Présentées
comme étant essentiellement antiracistes, la
pratique des Cours de justice montra que ces lois
étaient surtout antirévisionnistes. Sous
couvert de lutter contre la discrimination raciale - un
but honorable en soi - on introduisit en Europe des lois
incompatibles avec l'article 19 de la Déclaration
universelle des droits de l'homme, lequel déclare
expressément:
" Tout individu a droit
à la liberté d'opinion et d'expression, ce
qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de
chercher, de recevoir et de répandre, sans
considération de frontière, les
informations et les idées par quelque moyen que ce
soit. "
Non seulement les lois "
antiracistes " sont fondamentalement viciées par
le fait qu'elles ne respectent pas le principe intangible
en droit de l'unité de la matière, mais
surtout elles permettent de censurer la recherche
historique concernant certains aspects
controversés de l'histoire de la Deuxième
Guerre mondiale, tout en réprimant
pénalement l'opposition nationale en Europe au
profit de la mondialisation. Dès la disparition de
l'Union soviétique, le lobby juif a pu
étendre son hégémonie sur le monde
par le biais d'une Amérique devenue
toute-puissante. Depuis cet événement
historique, on comprend mieux pourquoi sionisme et
révisionnisme sont liés, puisque le
sionisme, qui était reconnu pour être une
forme de racisme, ne l'est plus maintenant, et que le
révisionnisme, qui n'est que l'expression de la
libre recherche en histoire, est devenu une forme de
discrimination raciale !
Le but de cette
conférence est de comprendre comment cette
situation paradoxale permet au " lobby qui n'existe pas "
d'exercer son pouvoir.
Le premier paradoxe veut
que le sionisme soit une idéologie qui
prétend légitimer l'occupation de la
Palestine sur la base du postulat suivant : " Une terre
sans peuple pour un peuple sans terre. " (1)
Le second paradoxe veut
que le révisionnisme, rebaptisé "
négationnisme " par les sionistes, soit
désigné comme une entreprise de
falsification de l'Histoire sur la base du postulat
suivant : " Il est prouvé que sous le
régime national-socialiste plusieurs millions de
Juifs ont été tués, dont une partie
importante par gazage. " (2)
Le premier paradoxe
voudrait que le peuple palestinien n'ait jamais
existé, ce qui permet aux sionistes d'occuper un
pays qui ne leur appartient pas.
Le second paradoxe
voudrait que les preuves du génocide du peuple
juif soient irréfutables, ce qui permet aux
sionistes d'imposer au monde une vision de l'Histoire
favorable à leurs
intérêts.
Il nous appartient de
comprendre pourquoi les " négationnistes " et les
" victimes d'un génocide " ne sont pas
forcément ceux que l'on croit : les vrais
négationnistes ne sont-ils pas ceux qui nient le
droit à l'existence du peuple palestinien, et le
peuple palestinien n'est-il pas, lui, victime d'un
authentique génocide ?
______________
1) Roger Garaudy, Les
Mythes fondateurs de la politique israélienne,
page 169
2) Arrêt du
Tribunal fédéral suisse
(6S.719/1999)
(Texte disponible en
anglais et en allemand)
La
Suisse, Etat négationniste
Le conseiller national
Josef Zisyadis a déposé un postulat devant
la Chambre du peuple lors de session de printemps du
Parlement fédéral pour que la Suisse
reconnaisse officiellement le génocide
arménien de 1915. On peut certes s'étonner
sur le principe même d'une telle démarche,
qui voudrait qu'un fait historique, avéré
ou controversé, devrait être " reconnu " par
le pouvoir politique dans le cadre d'un vote
parlementaire pour être en quelque sorte
validé. Pourquoi, sur la base d'un tel
précédent, ne pas saisir le parlement pour
voter sur l'existence de Charlemagne, ou trancher la
délicate controverse concernant le fait de savoir
comment Dagobert enfilait ses culottes ? C'est ainsi que
le Conseil national a refusé de "
reconnaître " le génocide arménien,
comme si pour la Suisse ce génocide n'avait jamais
eu lieu. Pourtant, ce crime contre l'humanité est
un fait historique avéré, et correspond
à la définition de " génocide "
donnée par la Convention des Nations Unies du 9
décembre 1948. Malgré l'opposition de la
Turquie, les Nations Unies ont fini par reconnaître
comme tel ce génocide en 1985. En Suisse, la
Commission fédérale contre le racisme,
profitant de cette occasion pour justifier son "
ouverture " de vue, avait charitablement averti une
délégation officielle turque en visite
à Lausanne pour commémorer le Traité
de 1923 de s'abstenir, au risque de violer la loi
antiraciste, de toute déclaration au sujet du
génocide arménien. Toutes ces
gesticulations n'ont pas empêché le
conseiller fédéral Joseph Deiss, en sa
qualité de ministre des Affaires
étrangères, de recommander le rejet du
postulat Zisyadis. Ce faisant, et en vertu de l'article
261 bis du Code pénal, Joseph Deiss, le Conseil
fédéral incorpore ainsi que les
députés ayant voté contre le
postulat Zisyadis, ont publiquement nié
l'existence du génocide arménien en ne
voulant pas que la Suisse le reconnaisse comme tel.
L'alinéa 4 de l'article 261 bis du Code
pénal déclare en effet :
" Celui qui (
)
niera, minimisera grossièrement ou cherchera
à justifier un génocide ou d'autres crimes
contre l'humanité, sera puni de l'amende ou de
l'emprisonnement ".
Par conséquent,
pour respecter le principe intangible en droit de
l'égalité devant la loi, qui est un
principe d'équité voulant que tous ceux qui
commettent des actes tombant sous le coup de la loi
soient soumis au même traitement et subissent le
même type de sanction, il ne suffit pas à la
Justice de poursuivre les seuls révisionnistes
mettant en doute l'existence de chambres à gaz
homicides sous le Troisième Reich. La Justice doit
également poursuivre tous ceux niant ou minimisant
un génocide ou d'autres crimes contre
l'humanité, comme c'est le cas flagrant de ceux
qui nient publiquement le génocide des
Arméniens en ne voulant pas le reconnaître
comme tel. La Justice est contrainte de le faire au nom
même du principe d'égalité de
traitement, car toute sélection ou discrimination
en ce domaine apparaîtrait comme une preuve de
complicité avec des groupes de pression. Que
dirait-on d'un plaignant ou d'un tribunal qui choisirait
entre ceux ayant commis des crimes ? Une telle plainte,
une telle enquête, par le seul fait de leur
sélectivité, seraient, en droit, et
à bon droit, jugées irrecevables ou
partiales pour ce seul et unique motif. L'article 261 bis
du Code pénal et les conditions relatives à
son application mettent à jour une faille
évidente de notre Etat de droit : en l'occurrence,
le conflit entre l'intérêt politique, - le
souci de ne pas provoquer une crise diplomatique entre la
Suisse et la Turquie, - et la norme universelle selon
laquelle la loi est la même pour tous dans un Etat
de droit. Soit l'intérêt politique prime, et
la loi antiraciste est inapplicable dans tous les cas,
soit le principe de la séparation des pouvoirs
l'emporte, et la loi est appliquée à tous,
sans autre considération politique. V&J a
déjà engagé le fer sur le terrain
politique et juridique en saisissant le Ministère
public de la Confédération et diverses
instances officielles et privées. Rappelons que
l'objectif prioritaire de V&J est d'obtenir
l'abrogation de la loi antiraciste. Grâce,
paradoxalement, au postulat du député
communiste Josef Zisyadis, juif d'origine
gréco-turque, nous avons pu introduire un coin
dans une faille importante du système. Ce coin est
judicieusement placé : il ne reste qu'à
l'enfoncer pour mettre à jour le caractère
anticonstitutionnel et sectaire de la loi antiraciste. Il
est clair que ce coin ne s'enfoncera pas tout seul :
c'est pourquoi V&J lance un appel afin d'obtenir les
moyens nécessaires en vue de soutenir une action
bien engagée, mais qui n'ira pas toute seule et
demandera encore beaucoup d'efforts pour aboutir. V&J
considère d'ores et déjà cette
affaire comme son principal cheval de bataille. Il est
vital pour V&J de recevoir un appui substantiel afin
que nous puissions nous consacrer à cette affaire,
où notre position juridique est forte. C'est
pourquoi nous comptons sur le soutien actif et
conséquent de chacun pour que nous puissions
exploiter au mieux cette opportunité
inespérée.
Nouvelles
révélations sur l'Ordre du Temple
solaire
La thèse du
suicide collectif de membres de l'Ordre du Temple solaire
est à nouveau remise en cause suite à la
découverte d'importantes traces de phosphore sur
les lieux où seize adeptes ont trouvé la
mort dans le Vercors en décembre 1995. Des
familles de victimes ont mandaté un expert, le
professeur Gilbert Lavoué. Ce chimiste a
analysé des échantillons du sol provenant
de l'endroit où furent retrouvés les seize
corps carbonisés. Le professeur Lavoué
rapporte qu'il a relevé une concentration de
phosphore deux fois supérieure par rapport
à la moyenne trouvée dans les environs
immédiats. Ce produit s'enflamme
spontanément au contact de l'air ambiant et aurait
été utilisé pour brûler les
corps des victimes. Cette expertise ne figure pas au
dossier du juge Luc Fontaine chargé de
l'instruction de cette affaire, car ce magistrat a
refusé d'en tenir compte. Selon la version
officielle, le policier français Jean-Pierre
Lardanchet serait l'auteur du crime avec l'architecte
suisse André Friedli. Ces deux membres de l'OTS se
seraient suicidés une fois leur forfait accompli
en se tirant une balle de 357 Magnum dans la bouche. Et
ce sont ces deux corps qui ont été
retrouvés les plus carbonisés ! Autre fait
troublant, le narco-trafiquant Charles Pasqua, par
ailleurs membre d'honneur du Mossad, a rencontré
le policier Lardanchet la veille du crime. Pasqua ne
s'est jamais expliqué non plus sur le fait qu'il
avait délivré cinq passeports en sept ans
à Jo Di Mambro. Ce dernier a vécu en
Israël avant de revenir en France pour créer
l'OTS. La justice du canton de Fribourg est
elle-même impliquée dans ces crimes atroces
par le biais des réseaux policiers des sectes
maçonniques. V&J dispose de sources
sûres à ce sujet, nous permettant de suivre
cette affaire de près. Nos informateurs nous ont
confié d'autres faits que nous
révèleront ultérieurement,
après les recoupements et vérifications
d'usage.
V&J
avait tort
avant d'avoir raison
Au cours de
l'été 1999, V&J, aidée par de
nombreux membres et sympathisants, avait distribué
plusieurs milliers de tracts pour dénoncer le fait
que les gestionnaires des fonds de l'AVS avaient
dorénavant carte blanche pour placer en bourse une
part importante des cotisations des futurs
retraités. A l'époque, la Bourse flambait,
et il fallait, selon les explications officielles,
profiter des possibilités offertes par la hausse
continue des cours pour améliorer la retraite des
vieux. Cette touchante sollicitude n'avait guère
ému V&J, laquelle avait aussitôt
informé le public du caractère hautement
aléatoire de tels gains, et le fait hautement
probable de pertes possibles. Mais les " experts " ayant
parlé, les payeurs devaient se taire et s'incliner
bien bas devant tant de science infuse. Moins de deux ans
plus tard, la Bourse flambe si fort que 800 millions des
fonds de l'AVS sont déjà partis en
fumée dans la débâcle des
marchés. Sans doute ne sont-ils pas perdus pour
tout le monde