Voilà
les questions qu'il faudrait poser à nos juges
: lequel de ces chiffres est-il juridiquement
obligatoire, et pourquoi ? Où commence la
minimisation ? Pour lequel des chiffres divergents
alignés dans ses trois livres, Jean-Claude
Pressac sera-t-il poursuivi ? Un chiffre
exagéré est-il constitutif d'une
discrimination au détriment des Allemands,
comme le voudrait la logique et l'équité
? J'attends avec impatience la réponse de nos
juges.
Tout
cela démontre la perversité manifeste
d'une juridiction à laquelle le pouvoir
politique a assigné le rôle d'une moderne
Inquisition. Mis à part le fait que les
magistrats ne sont nullement qualifiés pour
résoudre des controverses historiques,
l'idée même d'inscrire dans le Code
pénal une certaine version de l'Histoire est
aberrante, parce que la méthode même de
tout historien sérieux n'est que
révision permanente. Par son travail,
l'historien peut découvrir des faits nouveaux,
qui le conduisent à remettre en question des
thèses établies, de même que des
faits indiscutés peuvent être
interprétés de manière
différente. Deux exemples suffiront pour
l'illustrer.
Personne
n'a jamais contesté que le 22 juin 1941, la
Wehrmacht a attaqué l'Union Soviétique.
D'un point de vue purement formel, les Allemands
étaient donc incontestablement les agresseurs.
Mais à la lumière de recherches faites
par des historiens comme Viktor Souvorov et Karlheinz
Hoffmann, on a découvert que Staline
préparait une invasion de l'Europe occidentale
: tout porte à croire que l'attaque allemande
était en réalité une guerre
préventive. Voici un exemple classique de
révisionnisme. Bien que la thèse de la
guerre préventive ne soit pas " politiquement
correcte ", les auteurs qui la défendent ne
sont pas poursuivis pénalement.
Un
autre exemple fameux concerne le saint suaire de
Turin. Il y a une dizaine d'années, des
chercheurs utilisant la méthode de datation
utilisant le carbone 14 sont arrivés à
la conclusion que le Suaire datait du Moyen Age.
D'autres chercheurs ont mis en évidence
l'incertitude de cette méthode, soulignant que
plusieurs fois, des chercheurs qui avaient soumis les
mêmes objets à une analyse basée
sur cette méthode étaient parvenus
à des résultats radicalement
différents quant à l'âge de ces
objets. Qui ira en prison : ceux qui croient à
l'authenticité du saint suaire ou ceux qui la
contestent ?
Tout
cela est tellement évident que n'importe qui
pourvu d'une intelligence normale devrait le
comprendre facilement. Mais voilà, qui a dit
bizarre, nos politiciens ne comprennent pas, nos
journalistes ne comprennent pas, nos magistrats ne
comprennent pas et nos historiens patentés
encore moins !
Restons
indulgents, les historiens sont les moins coupables.
Un professeur d'histoire contemporaine désireux
de garder son poste tout en évitant de mentir
se trouve dans une situation difficile. La
majorité de ces historiens esquivent donc le
sujet autant que possible, alors que des
créatures sans conscience, des menteurs
éhontés à la Eberhard J?ckel et
Christopher Browning, se prostituent en servant de
propagandistes à la version juive des
événements. Ils savent qu'il peuvent
débiter les pires sornettes sans jamais
être inquiétés par des questions
embarassantes de leurs étudiants.
L'atmosphère de terreur créée par
les politiciens et les journalistes empêche tout
débat ouvert et objectif sur la question.
Déjà avant 1995, toute personne qui
osait mettre en question le dogme de l'Holocauste
risquait l'ostracisme social et la ruine
économique : pire encore, depuis 1995, l'ombre
de la prison plane sur la liberté
d'expression.
Au
Moyen Age, quand les chevaliers se battaient à
l'épée et à la lance, on pouvait
certes haïr son ennemi, mais on ne pouvait pas le
mépriser, car lui aussi risquait sa peau. En
revanche, l'aspect le plus déplorable de la
lutte révisionniste à notre
époque réside peut-être dans le
fait que nous n'avons aucun adversaire digne de
respect : la veulerie de ceux qui, faute d'arguments,
ne savent que recourir au mensonge, à la
calomnie et à l'intimidation, craignent la
libre confrontation comme le diable l'eau
bénite. Voilà où en est
l'Israelitisches Wochenblatt du 22 octobre 1999. A la
page 11, M. Yitzchak Mayer, ambassadeur d'Israël
à Berne, cloue au pilori ceux qui, je cite, "
prétendent qu'Auschwitz n'est qu'une
chimère ". Même les lecteurs du
Israelitisches Wochenblatt ne seront pas assez
stupides pour croire que les révisionnistes
contestent l'existence même du camp de
concentration d'Auschwitz. Pourquoi donc ce mensonge
gratuit ? Ces messieurs sont-ils peut-être si
habitués à mentir qu'il mentent toujours
et automatiquement, même sans réelle
nécessité ?
Mais
nos adversaires commettent des erreurs. Ils ne savent
pas quand il faut s'arrêter et exagèrent.
Ils ne se rendent pas compte que nombre de gens n'ont
jamais eu l'occasion de connaître un seul
argument révisionniste mais commencent à
se méfier instinctivement de la version
officielle des faits, parce qu'une
vérité évidente et incontestable
n'a pas besoin d'être
répétée tous les jours, et parce
qu'il ne faut nulle loi pour l'imposer. Si quelqu'un
affirme que Adolf Hitler est une figure de roman et
que la Deuxième guerre mondiale n'a jamais eu
lieu, nous n'aurions pas besoin d'une loi pour le
réfuter. Nous disposerions de preuves en
suffisance.
A la
même page 11 de l'Israelitisches Wochenblatt du
22 octobre, nous apprenons que, selon un sondage de la
télévision, 10% de la population suisse
approuve le fait que M. Christoph Blocher a
loué ma brochure Vom Untergang der
schweizerischen Freiheit (Du déclin de la
liberté en Helvétie). Le tirage de cette
brochure était de 6000 exemplaires. Quelques
centaines d'exemplaires ont été
confisqués par la police argovienne au domicile
de mon éditeur, Gerhard F?rster, et au moins
mille exemplaires ont été vendus en
Allemagne, ce qui revient à dire que le nombre
des exemplaires distribués en Suisse est
inférieur à 5000. Supposons que chaque
livre soit lu par deux personnes. Dans ce cas, environ
10.000 personnes au plus connaissent le contenu de ma
brochure. Et pourtant, un Suisse sur dix dit qu'il
approuve la louange de Blocher, et pour chaque Suisse
qui a le courage de le déclarer à la TV,
il y a certainement d'autres qui pensent la même
chose sans oser le dire publiquement.
Grâce
à MM. Bronfmann, Burg et Hevesi,
l'atmosphère en Suisse a changé.
Profitons-en pour diffuser les écrits
révisionnistes. Nos arguments sont tellement
convaincants que toute personne encore capable de
penser logiquement en dépit d'une propagande
abrutissante en comprend le
bien-fondé.
Avant
de terminer, mon ami René-Louis Berclaz m'a
prié d'aborder la question de savoir si
l'existence de la loi-muselière est compatible
avec notre nouvelle Constitution
fédérale. Et bien, elle ne l'est pas.
L'article 15 de la Constitution dit que la
liberté de la croyance est garantie. On n'est
donc pas obligé à croire aux chambres
à gaz et aux six millions. L'article 16
garantit la liberté d'opinion et l'accès
libre aux informations. On a donc le droit
d'être révisionniste et de publier des
écrits qui contestent l'exactitude de la
version obligée quant au sort des Juifs pendant
le régime national-socialiste. L'article 17
précise que la censure est interdite. Les
magistrats n'ont donc pas le droit de faire saisir nos
livres, nos revues et nos brochures. L'article 20
garantit la liberté de la recherche
scientifique. Par conséquent, la recherche
historique doit être libre de toute entrave
politique, et les condamnations des
révisionnsistes doivent être
annulées.
Le
trait le plus détestable du système dans
lequel nous vivons est son hypocrisie. Il est vrai que
la censure et les procès politiques sont des
phénomènes susceptibles
d'apparaître dans n'importe quel système
politique. Tout régime qui se sent
menacé recourt à la répression.
Mais les systèmes autoritaires ont au moins
l'avantage de l'honnêteté. Sous
Mussolini, il n'était pas permis de
prôner le renversement du régime
fasciste, et qui le faisait quand même risquait
d'être banni dans un village isolé. Sous
Hitler, il n'était pas légal de
préconiser l'instauration d'un gouvernement
marxiste ou libéral, et qui le faisait quand
même risquait le camp de concentration. La
différence entre les régimes
autoritaires du type fasciste ou national-socialiste
et nos faux démocrates est que les fascistes et
les nationaux-socialistes n'ont jamais fait de la
liberté d'expression un droit fondamental.
Entre une dictature honnête et populaire et une
dictature hypocrite et antipopulaire, je
préfère de loin la
première.
Le
colloque d'Histoire révisionniste de
Paris
(06 11 99).
Organisé
à Paris par la Fondation pour le libre examen
historique (VHO), ce colloque a permis aux
révisionnistes de se retrouver pour entendre
plusieurs intervenants. Après une introduction
de Vincent Reynouard, l'initiateur et l'organisateur
d'une manifestation qui s'est déroulée
dans des conditions parfaites, les orateurs ont
présenté les thèmes suivants
:
1.
Philippe Gautier : " la germanophobie à travers
les siècles ",
2.
René-Louis Berclaz : " Le Dr Mathez, un
révisionniste avant l'heure ".
3.
Jürgen Graf : " La déportation des Juifs
hongrois en 1944 ".
4.
Me Eric Delcroix : " Bilan de la répression des
libertés d'opinion et d'expression
".
5.
Jean-Louis Berger : " La chasse aux sorcières
dans l'Education nationale ".
6.
Robert Faurisson : " Pour un révisionnisme sans
complexe ".
Vincent
Reynouard a conclu avec réalisme en relevant
que si le révisionnisme a l'avenir pour lui, la
répression et les entraves pénales
restent le lot d'un quotidien que les
révisionnistes vivent au jour le jour. Les
actes de ce colloque seront publiés
prochainement : dès lors, nous vous invitons
à vous référer à cette
publication que vous pouvez d'ores et
déjà commander à l'adresse
suivante :
VHO
Postbus
60
B - 2600 Berchem 2 (Belgique)
Un
entretien exclusif
avec
le Dr Picarus sur les conséquences du rapport
Bergier
Suite
aux scènes d'hystérie collective
suscitées par la publication du rapport
Bergier, l'éminent professeur Picarus,
psychiatre mondialement connu pour sa hauteur de vue,
a bien voulu nous accorder un entretien
exclusif.
Question.
- Comment expliquez-vous de telles réactions
hystériques ?
Réponse.
-
Le choc d'apprendre brutalement que ce
vénérable et attachant grand-père
qui nous racontait de si belles histoires sur la Mob
était en réalité un sinistre
pourvoyeur des chambres à gaz peut créer
un traumatisme profond que l'effet de masse
amplifie.
Question.
- Existe-t-il un traitement efficace ?
Réponse.
-
Je peux vous dire qu'il existe une thérapie
très efficace qui a fait ses preuves depuis
longtemps.
Question.
- Voilà qui est rassurant. Et de quoi s'agit-il
?
Réponse.
- Par un travail sur soi-même, soutenu et
encadré par des groupes de réflexion, le
malade commence à prendre conscience de sa
responsabilité par rapport à la
culpabilité de l'entité historique et
culturelle à laquelle il appartient, ce qui
représente une étape importante sur le
chemin de la guérison.
Question.
- Parce que le traitement se développe en
plusieurs étapes ?
Réponse.
- Quand le mal est si profond, il faut
compléter le travail sur soi-même par une
série d'actes susceptibles de structurer dans
le subconscient les effets de la
thérapie.
Question.
- En quoi consistent ces actes ?
Réponse.
- Ces actes thérapeutiques transcendent le
traumatisme du niveau de l'hypoconscience du sous-moi
égocentrique sur-critique à celui de
l'hyperconscience du sur-moi altruiste sous-critique.
Après cette véritable cure de
mémoire, tout votre être éprouvera
un soulagement durable, délivré qu'il
sera de ses doutes susceptibles d'entraver
l'élan du moi transcendantal vers les hauteurs
où les contraires s'annulent dans une juste
vision des choses...
Question
.
- Ca plane pour moi ! Mais au fait, cher Docteur
Picarus, juste encore un détail : à qui
faut-il verser l'argent ?
Extraits
de nos courriers
Nous
avons envoyé deux courriers importants en vue
de sensibiliser des responsables politiques aux
questions que nous soulevons. Nous n'avons reçu
aucune réponse. Un tel silence est significatif
de l'impuissance des Autorités à
répondre aux arguments développés
par les révisionnistes.
La
première de ces lettres a été
adressée au conseiller fédéral
Adolf Ogi, chef du Département
fédéral de la défense, en date du
8 novembre 1999.
Monsieur le Conseiller
fédéral,
Nous
nous référons à un article paru
dans le quotidien " 24 Heures " du 5 novembre dernier,
article dans lequel le colonel commandant de corps
Fernand Carrel est interrogé par le journaliste
Xavier Dormond, et plus particulièrement au
passage suivant :
"
Aujourd'hui, quinze accords bilatéraux ont
été signés avec dix armées
de l'air étrangères. Des accords au
grand jour. Il n'en a pas toujours été
de même. En mars-avril 1979, deux pilotes
israéliens ont pu voler secrètement sur
des Mirages helvétiques, depuis
l'aérodrome de Payerne, pour s'entraîner
au combat aérien contre le nouveau F-5 Tiger,
un modèle que l'Egypte venait aussi
d'acquérir. "
Cet
article rejoint celui paru dans le quotidien " La
Liberté " du 20 septembre 1999, lequel se
référait à une
dépêche de l'ATS :
" En
parallèle à cette affaire (l'affaire
Bellasi), le Sonntagsblick a indiqué que des
membres des forces de sécurité
israéliennes ont été
formés de 1979 à 1983 à la
sécurité des ambassades et des
synagogues en Europe. "
Le 12
septembre 1993, le quotidien " Le Monde " publiait
l'article suivant au sujet du respect des droits de
l'homme en Israël :
"
Cette organisation humanitaire (Betselem, organisation
israélienne) indique aussi qu'au moins vingt
mille détenus sont torturés, chaque
année, dans des centres de détention
militaire, au cours d'interrogatoires. "
Auriez-vous
l'obligeance, Monsieur le Conseiller
fédéral, de bien vouloir nous dire sur
quelles bases légales a eu lieu cette politique
de " collaboration ", sachant que l'Etat d'Israël
était alors sous le régime de la loi
martiale, que la Cour suprême israélienne
avait légalisé la torture le 15 novembre
1996, et que l'Assemblée générale
des Nations Unies avait adopté une
Résolution le 10 novembre 1975
(Résolution 3379-xxx) définissant le
sionisme comme " une forme de discrimination raciale
".
De
plus, l'Etat d'Israël violait au moment des faits
incriminés l'article 49 de la Convention de
Genève, lequel stipule : " La puissance
occupante ne pourra procéder au transfert d'une
partie de sa propre population civile dans le
territoire occupé par elle ". Relevons que
cette situation, dans les faits, reste
inchangée.
Notre
Association a pour buts de promouvoir la libre
recherche historique et de défendre les
libertés d'opinion et d'expression, lesquelles
sont garanties en principe par l'article 16 de la
nouvelle Constitution fédérale. Il nous
semble digne d'intérêt d'obtenir des
éclaircissements au sujet de cette politique de
" collaboration " menée par la Suisse neutre
avec un Etat raciste et terroriste, en vue d'informer
objectivement l'opinion publique.
Nous
vous remercions de votre obligeante attention, et vous
prions de croire, Monsieur le Conseiller
fédéral, à l'assurance de notre
haute considération.
Vérité
& Justice
La
deuxième de ces lettres a été
adressée aux chefs des Départements de
l'Instruction publique des cantons de Suisse romande,
en date du 24 novembre 1999. (reproduction de la
version genevoise)
Madame le Conseiller d'Etat,
Nous
nous référons à la récente
venue d'Elie Wiesel à Fribourg. Ce dernier a
exprimé le souhait que les programmes
d'histoire contemporaine des écoles de Suisse
romande consacrent une part plus importante à
l'étude de l'Holocauste.
Ce "
grand témoin " a publié en 1958 sous le
titre La Nuit la version française de son
témoignage. Il dit qu'à Auschwitz, il y
avait une fosse incandescente pour les adultes et une
autre pour les bébés. Il écrit,
page 57 :
" Non
loin de nous, des flammes montaient d'une fosse, des
flammes gigantesques. On y brûlait quelque
chose. Un camion s'approcha du trou et y
déversa sa charge : c'étaient des petits
enfants. Des bébés ! Oui, je l'avais vu,
de mes yeux vu
Des enfants dans les flammes.
"
Dans
un autre de ses ouvrages, Paroles d'étranger,
il écrit a propos de Babi-Yar, localité
d'Ukraine où auraient eu lieu des
exécutions massives, page 86 :
" Plus
tard, j'appris par un témoin que, pendant des
mois et des mois, le sol n'avait cessé de
trembler ; et que, de temps en temps, des geysers de
sang en avaient giclé. "
A
propos d'Elie Wiesel, Pierre Vidal-Naquet
déclarait dans le mensuel Zéro d'avril
1987, page 57 :
" Le
rabbin Kahane, cet extrémiste juif (
) est
moins dangereux qu'un homme comme Elie Wiesel qui
raconte n'importe quoi
Il suffit de lire
certaine description de La Nuit pour savoir que
certaines de ses descriptions ne sont pas exactes et
qu'il finit par se transformer en marchand de
Shoah
Eh bien lui aussi porte un tort, et un
tort immense, à la vérité
historique. "
Notre
Association a justement pour but de promouvoir la
vérité historique. Une information libre
et transparente reste le meilleur moyen de s'en
approcher, car il est certain qu'une décision
politique basée sur de faux renseignements
conduirait à prendre des mesures
inadéquates pour le bien public. C'est la
raison pour laquelle nous nous permettons de vous
communiquer les observations suivantes.
Le
problème des chambres à gaz homicides
n'est qu'un aspect de la question, mais c'est celui
qui représente le mieux toute la
problématique liée à l'Holocauste
et à ses tabous. Le Zyklon-B est un gaz
cyanhydrique, très toxique, utilisé
depuis 1922, et aujourd'hui encore, pour tuer la
vermine des habits, des bâtiments, des
casernements, les cales de navires, etc
Les
spécialistes qui l'utilisent doivent suivre une
procédure rigoureuse, en particulier au moment
de pénétrer là où ce gaz a
été utilisé. Ce gaz adhère
aux surfaces et pénètre dans l'organisme
par les voies respiratoires, la peau et les muqueuses.
Il est difficile à ventiler et il peut
exploser. On l'utilise aux Etats-Unis pour
exécuter des condamnés à mort.
Ces chambres à gaz ont toujours
été d'une grande complexité
à cause précisément des risques
de toutes sortes que leur fonctionnement implique. Le
risque le plus grand est d'y entrer après une
exécution capitale pour manipuler le corps
imprégné de gaz, pour le
décontaminer et le sortir de la chambre
à gaz.
La
légende veut qu'à Auschwitz, les
corvées chargées, après les
gazages homicides, de pénétrer dans les
locaux et d'y manipuler des centaines, voire des
milliers de cadavres, l'aient fait sans
précaution particulière, voire en fumant
et en mangeant, c'est-à-dire sans même un
masque à gaz.
Pénétrer
ainsi dans un local rempli de cadavres saturés
de gaz cyanhydrique, c'est se vouer à une mort
certaine. Manipuler des cadavres qui, par simple
contact de la peau imprégnée de gaz les
auraient contaminés à leur tour, c'est
prendre un risque mortel. Aux désinfecteurs
professionnels, il est prescrit d'éviter tout
effort physique au moment où, munis d'un masque
à gaz à filtre spécial, ils
pénètrent dans un local pour le
ventiler. A titre d'exemple, s'ils ont des
difficultés à ouvrir une fenêtre,
ils ne doivent pas insister sinon l'effort physique
entraînera une accélération du
rythme respiratoire et le masque risquerait alors de
perdre de son efficacité.
Dans
ces conditions, comment aurait-on pu, dans les
chambres à gaz d'Auschwitz,
pénétrer dans un local saturé de
gaz alors que la ventilation a tout juste
commencé, et comment aurait-on pu manipuler
sans aucune précaution des centaines de corps
hautement toxiques, ainsi que le prétendent les
" témoins " ?
Reconnaissons
à Elie Wiesel qu'il ne parle nulle part dans
son autobiographie des chambres à gaz
d'Auschwitz. Ceci n'empêche pas ce nouveau
Moïse de déclarer au sujet de la Shoah
dans The Jewish Chronicle du 30 juin 1978 :
"
(
) un secret, un mystère à
comparer avec la Délivrance de la Loi sur le
Mont Sinaï. "
Le
philosophe et théologien allemand Karl Barth a
résumé toute la question en affirmant
dans la revue Le Droit de vivre d'octobre 1988, page
11 :
"
Expliquer le crime d'Auschwitz, c'est effacer le
crime. Or, c'est un crime inexplicable et
ineffaçable. Il faut donc admettre sa
monstruosité et ne pas chercher à
l'expliquer. "
Les
élèves genevois pourront peut-être
étudier la question selon les principes de M.
Ouriel Resheff, tels qu'ils sont décrits dans
le programme 1988-89 des enseignements et
séminaires de l'Ecole des Hautes études
en science sociale de Paris, page 124 :
" Il
s'agit d'une interpellation incontournable face
à laquelle l'approche strictement historique se
révèle impuissante. Aussi fera-t-on
appel tour à tour à la
littérature, à la philosophie et
à la théologie pour sonder les approches
diverses et les perceptions extrêmement
multiformes face à ce que tous les survivants
s'accordent à désigner comme
l'incommunicable absolu. "
A
partir d'un tel constat, il devrait être
possible de revenir au point de départ de
toutes ces questions. Une pareille démarche
n'est toutefois possible que si la libre recherche
historique est autorisée, et c'est là le
point sensible sur lequel nous nous permettons
d'attirer votre attention.
L'article
16 de la Constitution fédérale est un
droit fondamental qui garantit les libertés
d'opinion et d'expression. Interpellé au sujet
de l'incompatibilité de ce droit avec l'article
261 bis du Code pénal suisse, le Conseil
fédéral a répondu en invoquant
l'article 36 de la Constitution, intitulé "
Restriction des droits fondamentaux " et à son
alinéa 2 qui dit que " Toute restriction d'un
droit fondamental doit être justifiée par
un intérêt public ou par la protection
d'un droit fondamental d'autrui. " Or, quel est le but
de l'article 261 bis du Code pénal, autrement
dit de la loi-muselière ? Ce but consiste
essentiellement à protéger la
dignité humaine, qui est un autre droit
fondamental protégé par la Constitution.
En quoi consiste explicitement la dignité
humaine, cela le Conseil fédéral ne le
dit pas, car il ne veut pas d'une définition
qui l'engagerait. Cela lui permet d'affirmer que " la
protection contre les discriminations jouit de la
priorité sur la liberté d'opinion quand
une opinion exprimée viole la dignité de
l'homme. " Une telle déclaration montre que la
nouvelle Constitution a été très
habilement conçue pour être
interprétée de différentes
manières, ce qui n'a pas été
compris au moment de la votation populaire du 18 avril
1999, sauf par notre Association qui avait
publié avant la votation une mise en garde
à ce sujet. Mais, par principe, un
révisionniste n'a-t-il pas toujours tort ?
Il
n'en reste pas moins que tous les historiens dignes de
ce nom sont révisionnistes par formation et par
vocation. Le " révisionnisme " n'est pas une
idéologie, mais une méthode
scientifique, à l'opposé du dogmatisme
historique qui résulte d'une volonté
totalitaire d'imposer une vision de l'Histoire
profitable aux seuls intérêts des
représentants de l'idéologie dominante.
Le " négationnisme " est une étiquette
utilisée improprement pour qualifier le
révisionnisme, car le verbe nier signifie
contester mensongèrement un fait établi.
En fait, les Tribunaux se font les négateurs
des lois de la physique ou de la chimie quand ils
refusent d'examiner les rapports scientifiques ou de
prendre en considération les témoignages
d'experts scientifiques, quand bien même ces
rapports font l'objet de préavis favorables de
la part des experts neutres mandatés par la
Justice elle-même, avant d'être
aussitôt occultés, car, reconnus comme "
scientifiquement corrects ", ils n'en sont que plus
gênants. Les négationnistes ne sont pas
forcément ceux que l'on croit.
Ces
questions, et de nombreuses autres toutes aussi
sensibles, il n'est pas possible de les poser et d'en
débattre, puisque le Tribunal
fédéral, sans apporter aucune
réponse scientifiquement fondée, et sans
autre argument que celui de l'autorité,
interdit tout doute à ce sujet, et
considère que poser de telles questions, c'est
déjà porter atteinte à la
dignité humaine.
A
cette conception arbitraire du Droit imposée
par un système totalitaire et partisan, les
révisionnistes opposent le droit à la
vérité historique, et considèrent
que ce droit est une condition inhérente
à la véritable dignité humaine.
Cela, les révisionnistes en font un devoir
vis-à-vis de la société et de
leur conscience, malgré l'exclusion sociale et
les condamnations pénales qui les frappent sans
discernement.
Nous
vous remercions de votre obligeante attention, et vous
prions de croire, Madame le Conseiller d'Etat,
à l'assurance de notre parfaite
considération
Vérité
& Justice
Funérailles
nationales pour un révisionniste
Le
président Franjo Tudjman, fondateur et chef de
l'Etat Croate, est mort le 11 décembre dernier
à l'âge de 77 ans. Né le 14 mai
1922, cet ancien général de
l'ex-Yougoslavie avait été
condamné en 1972 et en 1981 à deux
peines de prison de 3 et 2 ans pour " dissidences ".
Ces recherches d'historien avaient soulevé la
colère d'Israël, qui n'hésita pas
en 1997 à sommer la Croatie de répudier
son président à cause de ses
écrits révisionnistes ! Franjo Tudjman
est ainsi le premier révisionniste à
avoir droit à des funérailles
nationales. Le peuple croate les firent
grandioses.
Le
massacre d'Andelot
La
Deuxième division blindée
commandée par le général Leclerc,
après avoir " libéré " Paris,
poursuivit sa marche jusqu'à Strasbourg, et de
là en Allemagne. Le 12 septembre 1944 le bourg
d'Andelot, en Haute-Marne, se trouve sur la route de
la Division Leclerc : en moins de deux heures, Andelot
est nettoyé. Officiellement, on compte, du
côté allemand, 60 tués et 800
prisonniers. Selon le professeur Daniel Guerain, la
réalité est moins glorieuse. Sur la base
de témoignages d'anciens combattants de la
Deuxième D.B. près de 300 soldats
allemands auraient été massacrés
après s'être rendus. Une version
confirmée par des survivants allemands que le
professeur Guerain a pu retrouver. Le résultat
de cette enquête est présenté dans
un ouvrage de 220 pages, sous le titre " L'Envers de
la Légende : Histoire d'une Libération "
actuellement en souscription chez l'auteur, au prix de
210 francs français.
Pour
tous renseignements complémentaires
:
Daniel
Guerain
220, rue des Gentianes
F - 74130 Bonneville
Pour
un révisionnisme total
Rappelons
que le révisionnisme n'est pas une
idéologie, mais une méthode
scientifique. Cette méthode est celle
utilisée par tous les historiens dignes de ce
nom, et en général par tous les
scientifiques. Que certains considèrent comme
dérangeants les faits présentés
par le révisionnisme résulte d'un point
de vue qui lui est de nature idéologique. Le
révisionnisme historique n'est donc pas unique
et n'a nullement la prétention de l'être.
Il serait même faux de croire que le
révisionnisme historique est seul
confronté à la répression
pénale. Nous en voulons pour preuve la
répression qui frappe ceux qui mettent en cause
la médecine officielle ainsi que la loi sur
l'assurance maladie. La logique du système,
fruit de la " pensée unique ", axée
entièrement sur le profit à court terme,
a fait de la santé publique un instrument au
service des multinationales de la chimie et de la
pharmacie. La perversion du système est totale,
sachant que l'industrie agroalimentaire produit une
alimentation susceptible de générer des
maladies. La boucle se referme implacablement sur le
patient potentiel, devenu lui-même un simple
instrument économique dénué du
droit et de la responsabilité de choisir. On
sait par exemple que la médecine traditionnelle
chinoise applique une médecine
préventive, où le médecin est
payé tant que l'on se porte bien.
L'éthique occidentale privilégie quant
à elle une médecine curative, où
le médecin est payé une fois la maladie
déclarée. Mais notre système de
santé publique préfère quant
à lui ponctionner " l'assuré " dans tous
les cas de figure, bien ou mal portant. Ce
patient-là a au moins l'assurance que sa
vocation est d'entretenir une santé publique
devenue iatrogène.
Pour
en savoir davantage sur le révisionnisme
total.
Librairie
du Savoir
5, rue Malebranche
F - 75005 Paris
Libre
R
Altantis Center
CH - 1628 Vuadens