C’est peu
dire que l’on se
pressait, mercredi 13
février 2008 au soir, au
23e dîner du Conseil
représentatif des
institutions juives de
France (CRIF). Ce
rendez-vous est devenu -
dans la vraie "constitution"
juive, non écrite, qui
gére politiquement le
pays - la plus importante
institution politique de
la Ve République. Ce
traditionnel dîner du
CRIF, rendez-vous annuel
obligé de la classe
politique "française"
toutes tendances
confondues, de
l'intelligentsia, des
représentations
diplomatiques, des
dignitaires "religieux" et
des personnalités
éminentes de la
communauté juive, a
battu cette année (2008) tous
les records d'affluence.
Autour des représentants
de la communauté juive
se serraient, placés
selon leur rang, le
premier ministre
François Fillon, les présidents des deux
Assemblées, mais aussi
l´ensemble des ministres
et de secrétaires
d’État, de
parlementaires et d’élus.
Outre les membres du
gouvernement, les
représentants éminents
de la plupart des partis
politiques, les dizaines
d'ambassadeurs dont ceux
de des régimes amis
d´Israël tels ceux de
Tunisie et du Maroc,
très entourés, on
pouvait croiser des
vedettes juives de la
chanson comme Régine ou
Rika Zaraï et des
propagandistes juifs,
tels Marek Halter.
Côté religieux étaient
notamment présents le
"grand" rabbin de France
Jo Sitruk, celui de la
synagogue de la Victoire,
Gilles Bernheim, le
cardinal André
Vingt-Trois, archevêque
de Paris et président de
la Conférence des
évêques, et Claude Baty,
président de la
Fédération protestante
de France. L’ancienne
candidate du PS à la
présidentielle Ségolène
Royal a choisi, elle,
d’arriver ostensiblement
après les discours.
Plus de 1000 invités se
pressaient dès 19h,
allée de Longchamp, à
l'entrée du Pavillon
d'Armenonville. La
présence exceptionnelle
du chef de l'Etat,
le juif Nicolas Sarkozy et de la
quasi totalité des
membres du gouvernement
réunis autour du Premier
ministre, et du maire
juif de
Paris, Bertrand Delanoë,
donnait un lustre
prestigieux à cet
événement retransmis en
direct par plusieurs
chaînes de télévision
françaises et étrangères.
Arrivé vers 19h30, le
président Sarkozy, tout
droit rentré d'un voyage
officiel en Guyane, a
été accueilli par le
président du CRIF,
Richard Prasquier,
entouré des membres du
Bureau Exécutif.
Après un cocktail comme
toujours animé, les
discours, très attendus,
des deux présidents
juifs de France Richard Prasquier
et de Nicolas Sarkozy,
ont constitué le clou de
cette soirée présentée
par le directeur général
du CRIF, le juif Haïm
Musicant, comme ayant un
caractère exceptionnel.
Parmi les thèmes
développés par le
président du CRIF,
Richard Prasquier
,
dans son discours (qui
constitue en réalité le véritable
programme politique du
gouvernement actuel),
l´on peut citer : "
En toute chose le Juif est
un révélateur, un
baromètre en somme de
l'état d'un pays." Rappelant le discours «
magnifique » de François
Fillon au Vel' d'Hiv,
Prasquier a
vanté "les mérites du
devoir de mémoire juive". Très
applaudi quand il a
rappelé l'amitié
constante du président
juif
Sarkozy pour Israël qui
fête cette année le soixantième anniversaire
se son occupation de la
Palestine,
le président du CRIF
considère que « L'image
de la France en Israël
s'est complètement
transformée ». Et,
à propos des soldats "otages"
israéliens, cette
supplique : « Ne les abandonnez pas !
».
Une standing ovation a
salué ce discours
immédiatement suivi par
celui du président de la
République qui a noté
qu'il commence à être un
habitué du dîner du CRIF.
À propos d'Israël, le
président Sarkozy réaffirme : «
Je suis un ami d'Israël
». Et il en donne une
preuve d'actualité : «
J'ai voulu que la
première visite d'Etat
d'un président étranger
en France soit celle que
va effectuer Shimon Peres
(du 10 au 14 mars
2008 et que lui-même
se rendra en Israël en
mai 2008. Et encore : « La
France souhaite de
toutes ses forces
l'entrée d'Israël dans
la Francophonie ». Pour
ce qui est du problème
de l´occupation juive en
Palestine,
Sarkozy a ajouté : « Je ne
serrerai pas la main de
gens qui refusent
l'existence de l'Etat
d'Israël ».
Nicolas
Sarkozy était attendu
par les juifs
sur le sujet de la
sécurité de l´occupation
sioniste en Palestine et
sur les pressions à
exercer sur l´Iran… Le
chef de l’État ne les a
pas déçu!
Il a répondu en rappelant que «
la
France ne transigera
jamais sur la sécurité
en Israël ».
C’est
sur le terrain de la
séléctive "mémoire juive" qu’a
choisi de conclure le
président de la
République. Interpellé
par le président du CRIF,
Richard Prasquier, sur
la « banalisation » du
discours anti-juif, il a
rappelé les principaux
projets en cours, comme
le soutien de l’État à
la création d’un musée
d’histoire des juifs de
Pologne à Varsovie.
Désireux de faire porter
l’effort de mémoire
notamment « vers les
jeunes générations »,
Nicolas Sarkozy a fait
une proposition : que «
chaque année, à partir
de la rentrée scolaire
2008, tous les enfants
de CM2 se voient confier
la mémoire d’un des 11
000 enfants juifs
victimes de la Shoah ».
Une initiative expliquée
le lendemain par le ministre de
l’éducation nationale :
les élèves de CM2 feront
« une petite enquête sur
la famille, le milieu,
les circonstances dans
lesquelles l’enfant a
disparu ». Et Xavier
Darcos d’ajouter : «
Cette relation
personnelle, affective,
pourra ensuite permettre
de construire un travail
pédagogique. » Une
perspective à laquelle
s’est rallié - jeudi 14
février 2008 - le juif
"socialiste"
François Hollande, sur
France Info : « Chaque
fois qu’on peut faire
transmettre les
exigences du devoir de
mémoire, il faut le
faire. »
Cette
proposition de "confier
à tous les enfants
français de CM2 la
mémoire d'un des 11.000 enfants juifs victimes
de la Shoah" est une
injustice
discriminatoire juive de plus,
que vient de commettre
encore le juif Nicolas Sarkozy
en imposant à chaque
petit enfant non-juif de France
le souvenir exclusif
d’un enfant juif. Cela
ne risque-t-il pas
d’aller à l’encontre du
but recherché ? Il y a
encore en effet en
France un peuple vendéen
qui se souvient qu’à
l’appel de l’ignoble
tarbais Bertrand Barrère
pour l’extermination de
la Vendée , des dizaines
de milliers d’enfants
furent brûlés vifs ou
égorgés par les « colonnes
infernales » de Turreau
ou écrasés sous les
pieds des chevaux de
Westermann.
Pourquoi
ne pas se souvenir d’un
enfants des Lucs? Il y
a en France des milliers
de réfugiés cambodgiens
qui n’oublient pas que
dans le génocide
communiste des Khmers
rouges périrent des
centaines de milliers
d’enfants. Il y a en
France des immigrés
venus des pays de
l’Europe de l’Est où le
communisme perpétra d’immenses
exterminations. Pourquoi
ne pas se souvenir d’un
de ces petits enfants
d’Ukraine mourant par
centaines de milliers
dans la famine organisée
par les héros d’Aragon ?
Il y a
aussi, même en France,
des Palestiniens
victimes ou rescapés du
génocide perpétré
par
les occupants juifs
depuis 60 ans (et qui
continue jusqu´à nos
jours) contre le
peuple palestinien,
et qui est d´une cruauté
sans limite et sans fin! Pourquoi ne pas se
souvenir d’un petit
enfant de Gaza, de
L´Irak ou de
l´Afghanistan?
Pourquoi ne pas se
souvenir d’un petit
enfant massacré,
musulman ou chrétien, de
Gaza , de Falouja ou de
du Sud de Liban ?
En
n’inculquant d’une
manière continue, comme
monsieur Sarkozy
continue à le faire,
qu’une mémoire
discriminatoire juive on
ira à l’encontre du but
que l´on prétend
rechercher. Les victimes
de toutes origines, de
toutes entreprises
exterminatrices et
génocidaires ne
sont-elles pas également
dignes de mémoire ?
Pourquoi susciter si
évidemment le sentiment
qu’il n’y aurait de
compassion que pour la
souffrance des juifs ?
Comment ne pas
comprendre que cette
sélectivité dans
l’indignation mémorielle
entraînera la conclusion
que l’on fait du racisme
dans la mémoire ?
C´est
dans ce sens que
Chrétienté-Solidarité
a invité - dans un
communiqué diffusé le 14
février 2008 - le président Sarkozy à
ordonner à son ministre
de l’Education Nationale
à préparer un document
où il sera fait mémoire
de tous les grands
génocides - y compris
celle des palestiniens
commis par les juifs -
inspirés par
les idéologies racistes
telles le sionisme et le
judaïsme qui légitiment
l´occupation de la
Palestine où les juifs ont déchiqueté par dizaines
de milliers les enfants
dans le sein de leur
mère.
Dans le droit fil de
l’agit-prop sarkozienne
: chaque classe
d’enfants des écoles
juives prendra en charge
la mémoire d’un enfant
palestinien assassiné
par les juifs ; chaque
classe d’enfants anglais
ou américains prendra en
charge la mémoire d’un
enfant allemand
phosphorisé ou d’un
enfant japonais atomisé...
Nicolas Sarkozy a le
droit en tant que juif,
d'exprimer ses positions, mais il ne doit pas
oublier qu´il est le
président de la
République française,
celui qui doit défendre
une conception beaucoup
plus large que la sienne.
En France, la laïcité
c'est le fait aussi de séparer
l'espace privé (même
celui du juif Sarkozy)
et l'espace public. Le
président n'a pas à se
transformer comme il le
fait en une espèce de
prédicateur politique
juif ou d´ambassadeur
d´Israël.
Pour
conclure voici quelques
extraits d´un
interessant commentaire
de
PG relatif à cette
initiatve sarkozienne:
On a beau
s'attendre à tout, j'en
reste éberlué.
J'avais complètement
oublié le repas du
CRIF, et je
croyais Nicolas encore
en Guyane.
Cette
idée de faire de chaque
élève de CM2 le
dépositaire de la
mémoire d'un enfant juif,
victime de la shoah ! Il
fallait y penser.
Le
plus étonnant : Même les
protestations restent,
la plupart du temps, sur
la défensive, et cette
entreprise de
culpabilisation n'a
jusqu'ici suscité que
des protestations
relativement polies. Du
moins celles qui
traversent les médiats !
Dans
son ensemble, la classe
politique capitulera.
Des
milliards de paroles
inutiles vont être
échangées. Et si vous
émettez un doute sur la
pertinence de cette
mesure, vous serez
suspecté « d'antisémitisme »
et de vouloir minimiser…
En
résumé, « Les Juifs »,
la « question juive »,
vont nous prendre la
tête de façon
permanente, et « La mort
des Juifs » va devenir
la question métaphysique
par excellence, la seule
question philosophique
qui compte vraiment !
Nous
sommes maintenant
officiellement prévenu.
Seule la mort des
Juifs a un sens .
Elle doit faire l'objet
d'un traitement spécial
(Sonderbehandlung).
C'est
d'ailleurs la doctrine
constante du judaïsme,
et de l'ancien testament
. On était donc déjà
prévenu ! et maintenant
tous les Français (non
juifs) sont mis en
examen.
Cette
initiative apparemment
loufoque n'est pas une
lubie de Nicolas. C'est
un acte stratégique, qui
va réveiller un peu plus
l'hystérie qui préside
aux débats dès qu'il est
question des Juifs, et
annonce un durcissement
de la répression de tout
ce qui menace « le monde
juif » et son projet « d'humaniser
le monde (et les
non-juifs) » !
Cette
initiative stratégique
est destinée à provoquer
et à alimenter une
réaction « antisémite »
dont les stratèges
sionistes ont besoin, à
la fois pour redorer la
doctrine sioniste parmi
les juifs, en les
persuadant, contre toute
évidence, qu'ils
seraient menacés en
France, et pour
justifier une
aggravation de la
persécution de tout ce
qui gène la réalisation
des objectifs sionistes.
Mais
ce n'est pas tout. Cette
initiative, révulse
beaucoup de monde.
Beaucoup perçoivent plus
ou moins clairement un
élément malsain, même
parmi les mieux disposés
à l'égard des Juifs. La
simple discussion autour
de cette initiative va
entraîner le énième
bombardement médiatique
dans lequel la version
officielle aura seule la
possibilité de
s'exprimer.
La
shoah est devenue
l'ambiance et l'horizon
permanent de la vie
quotidienne des
Français. Ils l'étaient
déjà avant l'initiative
sarkozienne !
Cette
imprégnation permanente
instille dans le cerveau
des jeunes enfants comme
des logiciels qui
formatent le cerveau et
déterminent le
classement de toutes les
informations ultérieures.
L'émotion installe une
partition déterminée du
Bien et du Mal. Cette
imprégnation se
substitue à ce qui fut,
pendant des millénaires,
le rôle de la famille et
de la religion.
L'enseignement par État
de la Shoah est une
extraordinaire novation,
dont les conséquences
n'ont pas fini de se
développer.
Et d'abord celle-ci :
La
laïcité
républicaine est
morte !
La
seule religion
officielle, vivante, et
obligatoire, la seule
qu'il n'est pas question
de blasphémer, c'est la
SHOAH.
D'ailleurs l'initiative
sarkozienne présente au
moins cet avantage de
révéler crûment que la
connaissance de la shoah
ne relève absolument
plus de l'histoire et de
ses méthodes. Elle
relève du
conditionnement et du
formatage des esprits,
du contrôle social, et
de la répression des
dissidents.
De
plus en plus de gens
simples vont se
retrouver dans
l'incapacité d'exprimer
leurs réticences, leur
désapprobation, devant
ce qu'ils ressentent
comme un excès, sous
peine d'
interprétation, par
les professionnels de
l'antiracisme, et de
sanctions
judiciaires !
Ce qui
est parfaitement clair,
en tout cas maintenant,
c'est que si la mémoire
des enfants juifs morts
pendant la guerre mérite
d'être conservée, les
enfants palestiniens de
Gaza, les d'Hiroshima,
de Nagazaki, de Dresde,
de Hambourg, et tous les
autres, n'ont qu'à aller
se faire foutre ! C'est
la seule morale de
l'histoire.
Aucun
argument « révisionniste »
n'est susceptible de
venir à bout de cette
manœuvre.
"11.000
enfants juifs sont
morts de la shoah" ,
puisque les
« historiens » juifs le
disent. D'une part, il
est interdit de vérifier
ce chiffre ! (pourquoi ?).
D'autre part, n'y en
aurait-il que 7.000
enfants juifs, cela ne
changerait rien,
n'est-ce pas ?
Mieux,
ou pire. En semblant
vouloir vérifier quoique
ce soit le nombre, la
souffrance ou l'horreur,
on ne ferait qu'aggraver
l'hystérie ambiante.
Il est
donc beaucoup plus utile
et efficace de montrer
comment le sionisme et
l'ignoble Klarsfeld
utilisent, exploitent,
la mort de ces enfants
pour masquer,
relativiser, ou
minimiser les
comportements
bellicistes et barbares
de l'État juif au Moyen
Orient.
La
mise en scène permanente
de la "
souffrance juive
", loin de vouloir
empêcher le retour du
pire, ne sert qu'à
couvrir et justifier et
préparer le pire : La
guerre, génératrice de
toutes les atrocités.
"
Démasquer
les monstres
qui nous
attaquent:
seule façon
de rendre le
monde noble
et habitable
[...] car
l'une des
misères
humaines
consiste à
se mettre du
côté de
l'agent du
mal, quand
on n'a pas
le courage
de le
dénoncer
"
(Maria
Zambrano,
L'Agonie de
l'Europe,
1943 )
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