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Léon Degrelle
( 15-6-1906 à Bouillon en Belgique- 31-3-1994 à Malaga en Espagne)
Qu´importe de souffrir si on a eu dans sa vie quelques heures immortelles.Au moins, on a vécu!
Un fidèle de DegrelleQu´importe de souffrir si on a eu dans sa vie quelques heures immortelles. Au moins, on a vécu!
Cheville ouvrière du néorexisme, Jean-Robert Debbaudt (à gauche sur la photo), est, depuis plus de 50 ans, une figure emblématique de la droite belge. Ami intime de Léon Degrelle (à droite sur la photo). Depuis le début des années 90, cet actif pensionné francophone a rejoint les rangs du Vlaams Blok. Comme Johan Demol… Capturé sur le Front de l’Est, alors qu’il n’a que 17 ans, Jean-Robert Debbaudt est jugé, en 1946, mais est acquitté. Dès 1950, le jeune Debbaudt fonde un « Mouvement pour le retour de Léon Degrelle » . Il multiplie également les contacts avec divers groupements d’anciens Waffen SS et obtient même du gouvernement allemand que les invalides belges de Russie bénéficient des mêmes droits à la pension que leurs compagnons allemands (1).
Il prend part à la renaissance du du Mouvement social européen (MSE), dont il dirige la section belge : le Mouvement social belge (MSB). Très vite Debbaudt rejoint le Nouvel ordre européen (NOE), une dissidence antijuive du MSE. Le NOE est dirigé par l´écrivain français Maurice Bardèche, beau-frère du du grand écrivain et résistant antijuif francais Robert Brasillach et kamarade de Karel Dillen (le futur fondateur du Vlaams Blok). L’officine belge du Nouvel ordre européen, le MSB, dépose une liste électorale aux élections législatives de 1954.
En 1957, Debbaudt lance le Peuple Réel, un fac-similé du Pays réel édité avant-guerre par le parti Rex. Cette publication deviendra sous le titre de L’Europe Réelle, l’organe officiel du NOE. La revue de Debbaudt exercera une très importante influence dans les milieux nationalistes anti-juifs à travers l’Europe entière avec pour constante un antijudaisme absolu, illustré par la publication dans ses colonnes des "Protocoles des Sages de Sion".
En 1962, on retrouve Debbaudt parmi les participants d’un camp international organisé par la WUNS, l’Union mondiale des nationaux-socialistes (2). Quelques années plus tard, il devient l’animateur de l’antenne belge du « groupe Paladin », un réseau international de recrutement des militants qui apporte un soutien logistique au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), organisation de l’OLP qui mène des actions de résistance contre l´occupation juive de la Palestine (3). Très présent sur la scène anti-sioniste internationale, Debbaudt fourmille également de projets pour la Belgique.
Debbaudt chercha à encourager les vocations en ressuscitant Rex par la fondation, en 1971, du Mouvement rexiste. Celle-ci, à travers l’Ordre de Saint-André, affectionne en particulier les rassemblements nationalistes, où elle peut parader en bottes noires et uniformes vert-de-gris en brandissant des étendards marqués de la croix de Bourgogne.
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ers 1973-1974, le néorexisme se divisa en deux fractions : l’Action rexiste dirigée par Debbaudt et Rex national mené par Robbe (ce dernier sera, dans les années 80, l’idéologue du VMO-Bruxelles et ensuite celui du groupe l’Assaut).En mars 1977, le parti néorexiste de l’ex-SS Debbaudt change à nouveau d’appellation pour devenir le Front nationaliste populaire (FNP). Ce front rassemblera de jeunes militants qui proviennent pour la plupart du GRECE-Belgique et du Front de la jeunesse (5). Parmi eux : le futur traducteur Robert Steuckers et le futur neuropsychiatre Eric Wilmart.
La même année, le FNP - dont l’emblème est la croix celtique et le slogan invite à chasser les pourris, les vendus, les ploutocrates et les banksters.
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epuis les années 50, le fils spirituel de Léon Degrelle se rend très fréquemment en Espagne pour le rencontrer. En 1975, c’est d’ailleurs lui qui assure l’édition du livre de Degrelle "Lettres à mon Cardinal" ainsi que sa publication, en 1979 de la "Lettre au Pape à propos d’Auschwitz".E
n 1981, il fut conbdamné pour ses opinions et (6). Debbaudt milite aujourd’hui dans les rangs du parti « de la vertu et du retour de la morale ».Notes :
(1) "Rex", Didier Pirlot, éditions Phigi, Bruxelles, 1978, p. 75.
(2) "Dossier Néonazisme", Patrice Chairoff, éditions Ramsay, 1977, p. 446.
(3) "Le Croissant et la croix gammée — Les secrets de l’allaince entre l’Islam et le nazisme de Hitler à nos jours", Roger Faligot et Remi Kauffer, éditions Albin Michel, 1990, p. 231.
(4) Il s’agit des revues "Fanion", "Fascisme", "Faisceau" et "Peuple et Nation".
(5) Sur le GRECE-Belgique : revoir "RésistanceS" numéro 5, p. 6-7.
(6) Debbaudt loua à un individu accompagné d’une fillette de 13 ans une chambre de l’hôtel de passe où il travaillait dans le quartier Nord de Bruxelles. Cf. "Les Brigades noires — L’extrême droite en France et en Belgique francophones de 1944à nos jours", Serge Dumont, éditions EPO, p. 210.Qu´importe de souffrir si on a eu dans sa vie quelques heures immortelles. Au moins, on a vécu!