LE FASCINANT HITLER !
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1 -
HITLER, QUEL HITLER ?
2 -
LES GAZ DU
IIIe REICH
3 -
L'EXPERT AU TRAVAIL
4 -
LES FOURS CRÉMATOIRES
5 -
COMBIEN DE MORTS ?
6 -
DES SIÈCLES D'EXAGÉRATION
7 -
LES CAMPS SANS LES GAZ
8 -
LES COMMUNISTES, BOURREAUX DES CAMPS
9 -
CINQUANTE ANS D'OUTRAGES
10 -
LES CRIS DES NON
GAZÉS
11 - LE TEXTE HITLÉRIEN
DU PRÉSIDENT JENNINGER
CHAPITRE 1 Depuis 1945, le seul fait de parler objectivement d'Hitler - celui-là même qui, entre 1939 et 1942, avait balayé l'Europe depuis Narvik jusqu'au Péloponnèse, depuis le Golfe de Finlande jusqu'aux sommets du Caucase et amené sous son pouvoir quatre cents millions de personnes - vous vaut d'être voué instantanément à la plus tapageuse des exécrations. L'Adolf de Berchtesgaden ne peut plus apparaître que sous les traits d'un brigand griffu, d'un asservisseur appâté de sang, d'un reste de gibet. Si vous avez notamment l'audace impie de mettre en doute les chambres à gaz hitlériennes, déclarées monuments de la conscience universelle, une horde de contestataires, rauquant comme des tigres, vous saute dessus, vous traîne, par le ceinturon ou par les savates, devant des tribunaux de répression. Racisme irrémissible ! Vous êtes la honte de la civilisation ! Le cas récent des avatars posthumes du plus grand philosophe allemand du XXe siècle, Martin Heidegger, est exemplaire. Il a suffi, pour qu'il fût vomi, qu'on découvrît la déclaration qu'il avait prononcée en 1933, lorsqu'on lui avait offert, en Allemagne, une chaire d'université :
Pour moi, il est clair que, mettant de côté tout motif personnel, j'entends accomplir la mission qui me permettra de servir de la meilleure façon le travail d'Adolf Hitler.
Une fois démasqué comme un Hitlérien de 1933, le célèbre Heidegger, loué partout la veille par la gauche unanime, devint, sur l'heure, un rebut de la philosophie ! Son infamie, aussitôt, fut cornée par toute la presse de l'univers. Comme on a pu le lire dans le Figaro-Magazine du 1er avril 1989, sous la signature d'Henri Amouroux :
les Allemands ne pouvaient pas avoir raison parce qu'ils étaient l'ennemi, et que l'ennemi ne peut jamais avoir raison.
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A force de submerger Hitler sous les accusations de liquidation au gaz de millions - toujours croissants - de Juifs, à Auschwitz ou ailleurs, les aboyeurs étaient convaincus qu'ils empêcheraient définitivement les foules de connaître quoi que ce fût d'authentique sur Hitler ; sur son accession au pouvoir, hissé, pourtant, et constamment, sur les épaules du peuple allemand (il obtiendrait 91 % des voix, sous contrôle allié, dans la Sarre en 1935 !), sur sa réforme sociale d'avant 1939 ; sur l'épopée que fut, de 1939 à 1945, la plus fantastique guerre sur terre, sur mer, dans les airs, que connut jamais notre planète. C'est pour cette raison qu'avant de parler de cet Hitler-là - le vrai ! -, il est indispensable de soumettre à l'examen les accusations sous lesquelles une propagande furibonde l'a presque enseveli, après la victoire de Staline, des Juifs et de leurs mentors américains le 8 mai 1945.
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Avec le temps, quelques historiens libres d'esprit, reniflant des exagérations dans le battage géant de l'Holocauste et de ses vingt succédanés mélodramatiques, crurent décent de faire face scientifiquement aux avaleurs de charrettes et gratter un peu le terrain sous le soc des « chambres à gaz ». Après 1945, les propagandistes des « démocraties » avaient intensément débité leur drogue. Longtemps on put croire que les chercheurs indiscrets ne semaient que sur le sable. Cent témoins - un curé compris - avaient vu, de leurs yeux vu, ces chambres à gaz ! Ils les avaient parcou<rues le jour, la nuit, dans tous les sens, à Dachau, à Buchenwald, à Mauthausen. Dragons de vertus, ils les avaient décrites jusqu'au dernier remâchement dans d'innombrables livres apocalyptiques.
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Or, ces fameuses « chambres à gaz » de Dachau, de Buchenwald et d'une série d'autres camps du Reich n'avaient - c'est maintenant officiellement établi - jamais existé. Vous trépignez de fureur à lire une telle affirmation ?… Calmez-vous. Cette affirmation, c'est le plus farouche des intellectuels antinazis de l'après-guerre qui l'a émise. Elle a été prooncée par le Dr Martin Broszat, celui-là même qui allait devenir le directeur du fameux Institüt für Zeitgeschichte. Cet « Institut d'Histoire contemporaine » est le très puissant organisme chargé par la République Fédérale d'Allemagne de disséquer les restes du IIIe Reich. Et voilà ! le Dr Broszat, fleur de l'antifascisme, a bien dû déclarer, le 19 août 1960, dans le journal Die Zeit, en des termes on ne peut plus formels, qu'après quinze années d'études, d'analyses et de confrontations, il lui fallait conclure qu’aucune chambre à gaz n'avait fonctionné dans quelque camp que ce fût sur toute la superficie du territoire de l’ancien Reich.
* * *
Pas possible ! vous écrieriez-vous. Prenez vos lunettes et lisez le texte exact du Dr Broszat :
Ni à Dachau, ni à Bergen-Belsen, ni à Buchenwald, des Juifs ou d'autres détenus n'ont été gazés.
Le Dr Broszat fut on ne peut plus net dans une autre lettre, en date du 17 juillet 1961, envoyée à un correspondant suédois et publiée par le révisionniste suédois Ditlieb Felderer dans Auschwitz-Exit, quand il précisa :
…non plus que dans les autres camps de concentration de l’ancien Reich [frontières de 1937] (1).
Alors enverrez-vous sous les verrous et déclarerez-vous inéligible celui qui répandra ce texte sensationnel à son compte ? Certes, le Dr Broszat avait limité à l' « ancien Reich allemand [frontières de 1937] » ses dénégations absolument catégoriques de l'existence des chambres à gaz. Il s'était abstenu d'émettre des affirmations similaires au sujet des gazages dans les camps situés hors de l'ancien Reich, notamment dans la Pologne, conquise par Hitler en septembre 1939 puis passée sous la botte de Staline en 1945. Là donc, Hitler aurait pu se fourvoyer, déraper dans un génocide. Même les chênes sont parfois dévorés par leurs chêniers. Alors, à Auschwitz ?… On connaît la vaste polémique suscitée à ce sujet aussi bien en France qu'en Allemagne, en Angleterre, au Canada, aux Etats-Unis.
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Celui qui déclencha l'énorme bagarre des chambres à gaz a été, en tout premier lieu, en 1950, Paul Rassinier, ancien déporté, ancien député socialiste. Ensuite, sur sa lancée, apparut, en 1974, le professeur Robert Faurisson, un chercheur émérite de l'université de Lyon. Lui aussi, comme le professeur Heidegger, avait été remarqué jadis par la grande presse (Le Monde, notamment) pour la valeur scientifique et littéraire de ses études de textes, qu'ils eussent été consacrés à Rimbaud (1961) ou bien à Lautréamont (1972). Le 29 décembre 1978, il publia, dans Le Monde précisément, un article intitulé « Le problème des chambres à gaz ou La rumeur d’Auschwitz » (2). L'homme de la rue, évidemment, ne dispose pas des moyens de recherches que possède un professeur d'université. Il ne peut pas consacrer dix ans à des investigations. Mais, faisant réflexion, chacun pouvait néanmoins, après avoir lu Faurisson, se poser quelques questions de bon sens : 1°) Pourquoi, s'il était si simple de gazer des millions de Juifs avec le seul emploi de granulés de Zyklon B, pas plus gros qu'une aspirine, pourquoi les Allemands n'avaient-ils pas utilisé sur place ces moyens, tout simples, dans les pays mêmes où vivaient ces Juifs, en Hongrie, en Serbie, en Grèce, en France, etc., au lieu de trimbaler interminablement ces Juifs dans des milliers de trains encombrants, coûteux, à travers toute l'Europe, parmi les complications inouïes des réseaux ferroviaires surchargés de 1942 à 1944 ?… 2°) Alors que les Allemands, précisément, manquaient de matériel roulant à tel point que leurs millions de soldats tardaient de 21 à 23 jours pour arriver, en wagons à bestiaux, au front de l'Est, pourquoi auraient-ils détourné de leur fonction militaire, pour charrier des Juifs, cent mille wagons et six mille locomotives dont leurs armées éprouvaient un besoin extrême ?… Le transbahutage des Juifs en question a représenté au long des années de guerre des millions de kilomètres de parcours. Si c'était pour amener ces Israélites sur le territoire allemand dans le seul but de les liquider, pourquoi les Allemands n'utilisaient-ils pas sur place ces granulés si peu encombrants de Zyklon B au lieu de recourir à d'aussi interminables déplacements par voie ferrée ? 3°) Les Allemands, privés de leurs travailleurs, partis comme soldats au front soviétique, devaient amener à grands frais des millions d'étrangers afin que fussent maintenues en activité leurs usines. Alors pourquoi, dans un tel cas de nécessité, eussent-ils été se priver, en la gazant, de l'immense main-d'œuvre juive, gratuite celle-là ?… 4°) Pourquoi en outre, alors qu'ils éprouvaient, à un point si harcelant, un besoin de collaboration manuelle dans leurs industries de guerre, pourquoi les Allemands, organisateurs patentés, eussent-ils, en affamant ou maltraitant cette main-d'œuvre, ou en la gazant, commis la stupidité de réduire à rien le rendement de cette réserve de travail qui, de toute évidence, eût pu être considérable ?… 5°) Enfin, s'il est exact que tous les Juifs d'Europe, ou peu s'en faut, ont péri gazés dans les camps allemands, comment est-il explicable qu'après la défaite du Reich en 1945 aient pu arriver, tout frétillants dans le nouvel État d'Israël quelque deux millions d'ex-locataires juifs des camps d'Hitler ? Certes, les 75 000 déportés israélites livrés par la France aux Allemands pendant la guerre n'avaient aucun motif de retourner, une fois libres, dans le pays qui les avait si mal traités ; Israël présentait beaucoup plus d'attraits. Mais ils étaient accompagnés de tribus de toute l'Europe dite libérée, notamment de centaines de milliers de Juifs provenant de Hongrie et d'un million - oui ! un million ! - de Juifs de Pologne, préférant mille fois Israël au retour à leur ancien gîte, où les communistes vainqueurs se livraient déjà à de nouveaux pogroms ! S'ils étaient tous, ou à peu près tous, morts chez Hitler, comment arrivaient-ils si nombreux, après 1945, aux rivages de Tel Aviv ?
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Revenons maintenant au professeur Faurisson. Celui-ci n'a rien d'un nazi. Il avait été, au contraire, un antinazi déclaré tout au long de la Deuxième Guerre mondiale. Il était le fils d'une Écossaise. Absolument rien ne le prédisposait donc, on le voit, à retirer du pied des Allemands de 1945 l'énorme dard des chambres à gaz. Ce n'est qu'après avoir passé intelligemment au crible de la recherche méthodique les « preuves », et avoir étudié pierre par pierre les camps polonais, que le professeur français, stupéfait de ce qu'il découvrait, eut l'honnêteté de reconnaître publiquement qu'il avait donné dans un attrapoire. Avant de prononcer ce confiteor, le professeur Faurisson avait soupesé chaque accusation, visité les « chambres à gaz » partout et dans tous les sens. A Auschwitz, tout spécialement, il avait scruté chacune des constructions de ce qui était présenté comme une « chambre à gaz » « en l'état d'origine » ou à l’état de ruines. Il avait soupesé méticuleusement l'ensemble des documents exposés au Musée du camp et il avait pu mettre la main sur des pièces que les autorités dudit Musée s’étaient bien gardées de publier, en particulier certains plans de crématoires où figuraient sous leur forme originelle et sous leur vraie dénomination (« dépositoire », « abri antiaérien ») les locaux baptisés après la guerre du nom de « chambres à gaz » homicides. Par-dessus tout, il montrait, par comparaison avec les procédures de gazage employées soit pour la désinfection des vêtements, soit pour l’exécution des condamnés à mort dans les pénitenciers américains, que l’existence des chambres à gaz d’Hitler se heurtait à une impossibilité radicale, d’ordre physique et chimique. Ses conclusions furent formelles. Faurisson eût pu les taire. Il se fût épargné cent bagarres, des procès, des agressions sauvages. Il répéta son verdict en 1979 à la télévision suisse italienne. Pour lui, tout était clair : les gaz d'Hitler n'étaient que du vent.
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Bravant alors, déjà, les poursuites judiciaires montées par une nuée d'organisations juives riches à millions, il apparut devant les micros d'Europe N° 1 le 18 décembre 1980. Et là, au cours de l'émission « Expliquez-vous » du Juif Ivan Levaï, il épela, mot à mot, la phrase suivante :
Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des Juifs forment un seul et même mensonge historique qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière, dont les principaux bénéficiaires sont l'État d'Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand - mais non pas ses dirigeants - et le peuple palestinien tout entier.
Une telle affirmation était énorme. Elle heurtait, de plein front, la fabuleuse propagande débordant à travers tout l'univers. Faurisson ne désarma point. A dix reprises il récidiva. Appelé à témoigner au premier procès Zündel devant le tribunal de Toronto, au Canada, en février 1985, et au second procès Zündel en avril 1988, il reprit pour la énième fois, mot à mot, sa déclaration d'Europe N° 1.
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Le charivari fut immense, car la puissance des Israélites sur les médias est immense. Et, aussi, sur les partis. D'où, en France par exemple, la législation d'exception qui, depuis sa publication au Journal officiel de la République française le 14 juillet 1990, décide de l'Histoire, au lieu des historiens. Le professeur Faurisson n'était qu'une fauvette livrée à la traque des mille chats-huants. Il n'était qu'un homme d'étude, un spécialiste universitaire de l'examen des textes. Il avait commis le crime de scruter minutieusement un événement historique ; il donnait des conclusions, comme à la fin d'un séminaire scientifique. Chacun restait libre de le croire ou de ne pas le croire. A propos d'innombrables événements qui se sont produits au long de milliers d'années, on a pu souvent émettre de fortes suspicions ou des dénégations radicales. Tout doit être cent fois remis en cause lorsque l'on recherche la vérité historique. Douter n'est pas seulement un droit, mais un devoir de tout historien sérieux qui entend faire un tri entre les bobards et les faits réels. A la presse qui l'interrogeait avec hargne, le professeur Faurisson répondit tout simplement :
Aucun des mots de cette déclaration ne m'a été inspiré par une opinion politique quelconque. Je ne suis ni antisémite, ni même antisioniste.
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Le débat eût pu se limiter à une bagarre violente. Au contraire, il allait, en quelques années, aboutir à une véritable guerre de religion. Faurisson, sans l'avoir voulu, fit école : vingt autres professeurs, savants, historiens méthodiques ont tenu à analyser strictement ses travaux. Ils provenaient de pays très différents. Ils comprenaient non seulement des Français mais des Italiens, des Hongrois, des Canadiens, des Nord-Américains, des Japonais. Beaucoup ont abouti à des conclusions identiques à celles de Faurisson, tel, en Allemagne, l'ancien magistrat Wilhelm Stäglich, l'auteur de Der Auschwitz Mythos, tel, aux États-Unis, le professeur d'université Arthur R. Butz, qui avait publié en 1976, avant même les publications de Faurisson, The Hoax of the Twentieth Century (L'Imposture du XXe siècle). Tel le grand spécialiste des chambres à gaz américaines, Fred Leuchter. Il y a peu encore, un Français, M. Henri Roques, dans une thèse de doctorat en histoire, présentée devant un jury de l'université de Nantes, démonta les « Confessions » d'une des grandes vedettes de la propagande juive sur les « chambres à gaz », Kurt Gerstein. Cet Allemand Gerstein, tombé aux mains de la police alliée en 1945, était un individu bizarre, un SS de bureau, que nul n'avait jamais vu à la guerre. Il avait rédigé sous l'injonction de la police française, après la défaite allemande, une succession de déclarations d'halluciné, se perdant dans ses contradictions, tellement invraisemblables qu'il se « suicida » en août de l'année même, à la prison militaire du Cherche-Midi de Paris. Suicidé ? ou liquidé silencieusement dans sa cellule ? après qu'on eut constaté que ses « révélations » n'avaient ni queue ni pattes et ne formaient qu'un magma d'incohérences… En tout cas, le « suicide » venait bien à point. Le cas avait été exemplaire. Le Tribunal de Nuremberg, peu difficile, on le sait, en matière de preuves (n'importe quel ragot de témoin suffisait (3)) avait lui-même renâclé devant les prétendues révélations de Gerstein. A l'en croire, les Juifs qu'il prétendait avoir vu évoluer dans des « chambres à gaz » de Pologne grouillaient dans celles-ci à 32 personnes au mètre carré, ce qui équivalait à 192 Juifs entassés sur une table de ping-pong de 2 mètres sur 3 mètres, ou à 6 Juifs perchés en équilibristes appliqués sur une lunette étroite de WC. Ces contasseries de Gerstein avaient d'ailleurs été amplement améliorées dans l'information que publia le quotidien parisien L'Éclair le 4 décembre 1945 :
Les chambres à gaz avaient une capacité d'environ 45 mètres cubes. Dans l'une d'entre elles 5 000 Juifs furent effroyablement entassés et attendirent 24 heures le moment de leur mort.
L'Éclair ajoutait :
Selon le propre témoignage de Kurt Gerstein, le nombre de Juifs et de déportés d'Europe Centrale massacrés par les nazis dans les camps d'extermination s'élève à 25 millions. (L'Éclair, 4 décembre 1945).
La haine, vraiment, leur brouillait à tous la cervelle. Vingt-cinq millions, cela faisait neuf millions de plus de Juifs qu'il n'en existait à cette époque sur la terre entière. Même si Hitler n'avait pas laissé un seul Juif survivre sur la planète, neuf millions de Juifs auraient dû bel et bien mourir chacun deux fois !
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Quant aux 5 000 Juifs gazés dans 45 mètres cubes, acceptons même que Gerstein et le rédacteur de L'Éclair, peu calés en mathématiques, aient confondu en 1945 les mètres cubes et les mètres carrés. Soyons bons princes et admettons qu'il se soit agi de 45 mètres carrés et non de 45 mètres cubes. Cela dit, qu'on fasse le calcul : 5 000 Juifs, divisés par 45 mètres carrés, donne 111 Juifs dans une seule cabine téléphonique ou à les superposer à 300 dans un taxi, ou à 3 000 dans un autobus ! Un grand journal de Paris, L'Éclair, pouvait se permettre, en décembre 1945, de claironner ce chiffre fou de Gerstein : 111 Juifs au mètre carré (!) sans que nul lecteur ne s'étonnât ! L'eût-il fait, il se fût retrouvé, deux heures après, les yeux pochés, le nez en compote, dans un cachot puant de la prison de Fresnes, pour outrage à la vérité !
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Il fallut attendre plus de quarante ans avant que soit présentée une thèse universitaire annihilant les barbotements de ce mirifique Gerstein, si apprécié par L'Éclair. Ces multiplications vertigineuses avaient été utilisées mille fois entre-temps par les intrépides cabrioleurs de la propagande israélite. Présentée par Henri Roques, devant un jury de l'université de Nantes, celui-ci proclama l'auteur docteur en Histoire, avec la mention « Très bien ». Hurlements - après près d’un an de silence organisé pour tenter de trouver la parade - de tous les alpinistes de la Propaganda Staffel israélite ! Celle-ci exerça de telles pressions que, pour la première fois dans l'histoire des universités de France, on vit le ministre de l'Éducation nationale, un certain Devaquet, se déclarer absolument certain que l'élasticité des Juifs, à 32 têtes de pipe au mètre carré, relevait de la doctrine mathématique la plus irréfutable : aussi annula-t-il d'un coup de plume vengeur ce doctorat iconoclaste ! Que chacun, désormais, se le répète : ou vous croyez aux 32 Hébreux au mètre carré de M. Gerstein, ou même, selon L'Éclair, aux 111 fils d'Isaac parfaitement à l'aise dans une cabine téléphonique d'un mètre sur un mètre, ou vous serez catapulté dans la stratosphère avec votre beau diplôme !
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La dernière révélation au sujet des gazages produits par les pilules de M. Hitler a été rapportée, en 1988 et en 1989, par le grand spécialiste américain des chambres à gaz, le spécialiste Fred A. Leuchter, de Boston (Massachusetts). Des chambres à gaz existaient, en effet, officiellement, comme instrument de mise à mort, dans la moitié des prisons des États-Unis. Cet expert américain, contacté par Faurisson sur la demande d'E. Zündel, croyait comme tout le monde aux chambres à gaz d'Hitler mais ne s'était jamais demandé à quoi elles pouvaient ressembler. Faurisson lui décrivit ce qu'il avait vu à Auschwitz, à Birkenau et à Majdanek, lui montra ses documents, lui exposa ce qu'il considérait comme « les impossibilités physiques et chimiques de la magique chambre à gaz hitlérienne ». Leuchter, intrigué par ces histoires de millions de gazés juifs ayant voltigé comme des nuées de spectres de coléoptères entre 1942 et 1944 dans le ciel polonais, se rendit à Auschwitz, à Birkenau et à Majdanek afin d'étudier sur place le phénomène. Il était accompagné de deux techniciens de choix, M. Howard Miller, dessinateur industriel, et M. Jürgen Neumann, cinéaste, ainsi que d'une secrétaire et d'un interprète. Avec rigueur, en s'en tenant à des examens d'ordre exclusivement scientifique, ces Américains étudièrent les camps fameux. Ils regagnèrent les États-Unis le 3 mars 1988. Le rapport contenant la synthèse de leurs recherches ainsi que l'analyse d'échantillons prélevés dans les « chambres à gaz » et comportant, avec ses annexes, 193 pages, fut édité aux États-Unis, puis en France. Riposte ? Réfutation ? Vous êtes bien naïf ! Le rapport fut reçu dans un silence sépulcral. Oui ! le silence des sépulcres ! Silence étonnant car ici, sous la plume de M. Leuchter, il ne s'agissait plus d'un reportage de presse plus ou moins bâclé mais de conclusions s'appuyant sur des faits, sur des calculs mathématiques, sur des prélèvements de matériaux soumis à des examens précis d'un prestigieux laboratoire américain : Alpha Analytical Laboratories, Ashland, Massachusetts. Un tel étalage de preuves, si celles-ci n'étaient pas exactes, devait être réfuté méthodiquement, scientifiquement. Et sans attendre ! Le furent-elles ? C'était essentiel pourtant, car ce rapport est, presque certainement, le document le plus important qui ait été consacré jusqu'à ce jour au problème des « chambres à gaz » endossées à Hitler. Il n'empêche. L'immense propagande juive aux trompettes qui retentissent partout, à tout bout de champ plus bruyantes encore qu'à Jéricho, est restée étonnamment muette, à part les injures classiques ou une vague tentative de réfutation par un vieux Juif du nom de Georges Wellers, bardé de titres mais dépourvu de tout diplôme. Ces instruments tapageurs restèrent silencieux. Et pour cause ! comme s'ils se trouvaient devant un désert roussi et infini, où nul rabbin ne pouvait même plus expédier un infortuné bouc émissaire ! Ce livre de l'Américain Leuchter marquait le renversement de la marée.
On va voir en quoi il
consiste. LES GAZ DU IIIe REICH Il ne nous est pas possible, évidemment, de reproduire ici in extenso les 193 pages du rapport de Fred Leuchter, car le texte de ce spécialiste américain est bourré d'une quantité d'annotations scientifiques, souvent obtuses. La construction des phrases laisse, aussi, parfois à désirer. Cette étude de technicien - que cette caractéristique soit notée dès l'abord - ne contient pas la moindre allusion à la politique. Dans son étude, l'ingénieur yankee s'en tient, de franc jeu, rigoureusement aux faits, aux seuls faits. Pas de passion non plus dans le style employé. Un spécialiste hautement qualifié a disséqué scientifiquement un sujet. Il conclut. Un point, c'est tout. Au lecteur de braquer ses lunettes. « Rien ne donne le repos que la recherche sincère de la vérité », avait, trois siècles plus tôt, écrit Pascal.
* * *
A Auschwitz, les « gazages » se faisaient, selon les accusations, surtout au Zyklon B. Que doit penser de ce produit le lecteur non averti ? Sous les cotes 6000, 6004 et 6005 de son étude, l'expert apporte là-dessus des précisions qui - nous nous en excusons - sont d'une lecture plutôt ardue. Elles n'ont rien, en tout cas, du savoir enrouillé des pontifes pédants de la propagande juive. Mais les précisions sont exemplaires :
6000 Le gaz cyanhydrique (HCN, ou acide cyanhydrique) a été utilisé comme gaz de désinfection dès avant la première guerre mondiale. Les États-Unis et leurs alliés l'ont utilisé en concurrence avec la vapeur d'eau et l'air chaud et, pendant la seconde guerre mondiale, en concurrence avec le DDT.
6004 Le Zyklon B est une préparation commerciale qui contient de l'acide cyanhydrique. Le nom “Zyklon B” est une marque déposée. Le HCN était fabriqué à l'usine et livré sous une forme dans laquelle le HCN était absorbé par une matière poreuse, soit de la pulpe de bois, soit une terre diatomacée (craie). Il était livré sous forme de disques ou de pastilles ou de granulés. Cette préparation était scellée dans une boîte hermétique dont l'ouverture se faisait avec un ouvre-boîte spécial. Sous cette forme, le Zyklon B/HCN restait sûr et facile à manier. Le gaz émanant du Zyklon B était du HCN. Les disques, les pastilles ou les granulés devaient être répandus sur le sol de la zone à fumiger ou utilisés dans une chambre où l'air était ventilé et chauffé à une température supérieure à 25°7 C. Si on l'utilise dans un bâtiment, dans un bateau ou sous des tentes pour la fumigation des arbres et de leurs produits, la zone doit être chauffée à une température qui dépasse 25°7 C, point d'ébullition du HCN. Faute de cette température, le résultat est beaucoup plus long à venir. La fumigation prend au minimum 24 à 48 heures.
6005 Après la fumigation, la ventilation de la zone doit prendre un minimum de 10 heures, selon les dimensions et le volume des lieux, et plus longtemps si le bâtiment n'est pas pourvu de fenêtres ou de ventilateurs d'évacuation. Les zones traitées doient être alors testées par des moyens chimiques pour déceler l'éventuelle présence de gaz avant que l'on y entre. […]
Les portes - ajoute notre spécialiste - doivent être pourvues de joints d'étanchéité ; [l'installation] doit avoir un générateur de gaz ou un système de distribution du Zyklon B qui doit souffler de l'air chaud sur le Zyklon B […] ; […] la chambre ou la structure doit avoir les moyens nécessaires pour l'évacuation du mélange empoisonné air/gaz […] ; [cette dernière] doit se faire à distance de sécurité au-dessus de l'installation, là où les courants d'air peuvent disperser le gaz. La hauteur normale est d'environ 12 mètres au-dessus de la structure mais doit être supérieure si ladite structure est abritée du vent. […] La température des murs ainsi que de l'air à l'intérieur de l'installation et de l'air introduit doit être maintenue au moins à 10° au-dessus du point d'ébullition de l'acide cyanhydrique. […] Le Zyklon B n'est pas recommandé pour les chambres à gaz d'exécution en raison du temps qu'il faut pour faire sortir le gaz de son support inerte.
Après avoir écrit à main posée sept pages de documentation au sujet de ces constructions, F.A. Leuchter en vient à une première conclusion :
La construction d'une chambre à gaz requiert la prise en considération de nombreux problèmes compliqués. Une erreur sur l'un d'eux pourrait, et probablement devrait, causer la mort ou blesser témoins et techniciens.
* * * Ces détails techniques une fois désentortillés, l'auteur du rapport américain expose, point par point, mètre par mètre, sous le titre « PLANS ET PROCÉDURES D'EMPLOI DES PRÉSUMÉES CHAMBRES A GAZ D'EXÉCUTION », le résultat des examens menés par lui dans les différents bâtiments censés avoir servi de chambres à gaz d'exécution de 1941 à 1944 dans les camps d'Auschwitz et de Birkenau (situés sur un territoire rattaché au Grand Reich) et dans le camp de Majdanek (situé sur le territoire du Gouvernement général de Pologne) :
12000 D'après une enquête portant sur les documents historiques consultés et sur les installations elles-mêmes, il semble que la plupart des prétendues chambres à gaz aient été la transformation de bâtiments qui avaient été conçus et construits dans un autre but que celui de servir de chambres à gaz. Seules les chambres que l'on appelle expérimentales à Majdanek ont été, dit-on, spécialement construites comme installations de gazage.
12001 Les bunkers n° 1 et 2 sont décrits dans les documents du Musée d'État d'Auschwitz comme des fermes reconverties dotées de plusieurs chambres où les fenêtres auraient été scellées. Elles n'existent plus dans leur condition d'origine […]. Les Kremas I, II, III, IV et V sont décrits dans ces documents comme étant des morgues reconverties, ce que notre inspection a confirmé, reliées aux crématoires et installées dans le même bâtiment qu'eux. L'inspection sur place de ces constructions indique que la conception de ces installations aurait été extrêmement mauvaise et dangereuse si elles avaient dû servir en tant que chambres à gaz d'exécution. Rien n'y est prévu pour des portes dotées de joints ou des fenêtres dotées de joints ou des conduits d'évacuation ; les bâtiments ne sont pas enduits de goudron ou d'autre couche imperméabilisée pour empêcher les fuites ou l'absorption des gaz par les murs. Les crématoires qui sont proches représentent un danger potentiel d'explosion. Les briques et le mortier poreux exposés à l'action des gaz auraient accumulé le HCN et rendu ces installations dangereuses pour les hommes pendant plusieurs années. Le Krema I est adjacent à l'hôpital SS d'Auschwitz et il est doté de drains de canalisations qui se jettent dans le principal égout du camp, ce qui aurait permis au gaz de s'infiltrer dans tous les bâtiments du camp. Il n'y avait pas de système d'extraction pour ventiler les gaz après usage, pas de mécanisme pour chauffer et diffuser le gaz Zyklon B à introduire ou à faire évaporer. On dit que le Zyklon B était jeté depuis des ouvertures pratiquées dans le toit et à travers les fenêtres, ce qui ne permet pas une distribution homogène du gaz ou des granulés. Les installations sont continuellement humides et ne sont pas chauffées. Comme nous l'avons indiqué ci-dessus, l'humidité et le Zyklon B ne sont pas compatibles. Les chambres sont trop petites pour contenir le nombre d'occupants qu'on leur attribue et les portes s'ouvrent toutes vers l'intérieur, ce qui ne pourrait que gêner l'enlèvement des corps. Les chambres étant complètement remplies par les occupants, il n'y aurait pas de circulation du HCN à l'intérieur de la pièce. En outre, si le gaz avait éventuellement rempli la pièce pendant une longue période de temps, ceux qui auraient jeté le Zyklon B par les ouvertures pratiquées dans le toit et vérifié la mort des occupants seraient morts également par suite de leur exposition au HCN.
Précisions assez impressionnantes que nous confions au jugement des magistrats promis brusquement, par des lois d'exception, à des fonctions imprévues de contrôleurs scientifiques.
* * *
L'expert américain passe ensuite, sous les cotes 15001 et 15002 à l'étude du premier des Kremas d'Auschwitz, le Krema I, à propos duquel, soulignons-le, d'énormes affabulations avaient été démuselées déjà par le professeur Faurisson et son équipe. Voici les conclusions de F. Leuchter :
15001 Dans la zone de la morgue on trouve quatre ouvertures de ventilation et un conduit de cheminée. Le conduit de cheminée est ouvert et rien ne montre qu'il ait jamais été fermé. Les ouvertures dans le toit sont dépourvues de joints d'étanchéité et une boiserie neuve indique qu'elles ont été récemment reconstruites. Les murs et le plafond sont faits de stuc et le sol est en ciment. La surface au sol est de 844 pieds carrés (78 m2). Le plafond comporte des poutres et on peut voir au sol la trace de murs d'abri antiaérien qui ont été démolis. Le système électrique n'était pas et n'est toujours pas protégé contre les explosions. Il y a des canalisations dans le sol de la chambre qui sont reliées au système principal d'égout du camp. Si l'on suppose qu'il faut neuf pieds carrés par personne pour permettre au gaz de circuler, ce qui reste très serré, on pourrait faire entrer dans cette pièce en même temps un maximum de 94 personnes. D'après les textes, la pièce passe pour avoir contenu 600 [et même 800] personnes à la fois.
15002 Comme nous l'avons déjà dit, cette présumée chambre à gaz d'exécution n'a pas été conçue pour être utilisée à cette fin. Il n'y a aucun élément montrant la présence d'un système d'extraction de l'air ou de ventilateur d'aucune sorte. Le système de ventilation de cette présumée chambre à gaz consistait simplement en quatre ouvertures carrées dans le toit dépassant de seulement 60 cm de la surface du toit. Ventiler du gaz HCN de cette façon résulterait sans aucun doute dans l'empoisonnement par ce gaz des abords de l'hôpital SS qui se trouve à une faible distance de l'autre côté de la chaussée et à la mort des patients et du personnel de cet hôpital. Étant donné que le bâtiment ne contient aucun élément d'étanchéité pour prévenir les fuites, pas de portes comportant des joints d'étanchéité pour empêcher le gaz d'atteindre les crématoires, des canalisations, en revanche, qui auraient permis au gaz d'atteindre chaque bâtiment du camp, aucun système de chauffage, aucun système de circulation d'air, aucun système d'extraction ou de prise d'air permettant la ventilation, aucun système de distribution du gaz, une humidité constante, aucune possibilité pour le gaz de circuler en raison du nombre de gens qui se seraient trouvés dans la chambre et aucun moyen satisfaisant d'introduire le Zyklon B, il aurait été un pur suicide d'essayer d'utiliser cette morgue en tant que chambre à gaz d'exécution. Il en serait résulté une explosion ou des fuites qui auraient tué par le gaz le camp tout entier.
* * *
Après ces constatations, l'expert américain passa aux Kremas n° II, III, IV et V de Birkenau (toujours dans le complexe d'Auschwitz).
Nous avons examiné les secteurs des présumées chambres à gaz, désignés sur les deux plans comme morgue n° 1 [Leichenkeller I). De même que nous l'avons noté pour le Krema I, il n'y avait pas de ventilation, pas de système de chauffage, pas de système de circulation d'air, aucun revêtement d'étanchéité ni à l'intérieur ni à l'extérieur et, en outre, aucune porte dans les morgues du Krema II. L'auteur a examiné l'endroit et n'a trouvé aucun élément qui montrerait l'existence de portes ou d'encadrements de portes. Ces constatations n'ont pas pu être faites pour le Krema III étant donné qu'une partie du bâtiment a disparu. Les deux constructions avaient des toits de béton armé sans aucune ouverture apparente. En outre, les rapports qui parlent de colonnes creuses permettant l'insertion du gaz ne sont pas vrais. Toutes les colonnes sont pleines, en béton armé, exactement comme cela est indiqué sur les plans allemands retrouvés. Les ventilations du toit sont dépourvues de joints. Ces installations seraient très dangereuses si on les utilisait comme chambres à gaz et cette utilisation se terminerait probablement par la mort des utilisateurs et une explosion au moment où le gaz atteindrait le crématoire. […]
* * *
Nous ne jouons pas au loup-garou et n'entendons pas ratisser les cerveaux. Les tribunaux français ont été chargés, le 14 juillet 1990 (4), d'imposer aux foules l'authenticité des chambres à gaz, par la loi dite Gayssot (un député communiste), votée à la sauvette, au hasard d'une nuit : 95 % des députés s'étaient éclipsés ce soir-là et avaient assez lâchement confié la clef de leur appareil à voter à quelques collègues, courant, affairés, d'une boîte à l'autre afin d'obtenir, tout de même, une majorité, tout en escamotant les responsabilités des fuyards. L'imposition d'une loi à ce point sectaire, dans une telle absence de courage civique, n'avait, en fait de riposte à des constats scientifiques, rien de bien convaincant ni, surtout, d'édifiant. Aux
magistrats français - promus si soudainement Pic de la Mirandole à
col d'hermine, tout à la fois ingénieurs, chimistes et historiens -
nous laissons le soin de faire réflexion et de soupeser chacune des
constatations livrées au grand public par le spécialiste américain
dont nous poursuivons ci-après les conclusions. L'EXPERT AU TRAVAIL Après Auschwitz, l'Américain Fred A. Leuchter et ses techniciens étaient allés mener leurs investigations au camp de Majdanek (Lublin). Celles-ci ont été transcrites aux cotes 12002 et 12003 de leur rapport :
12002 […] les installations de Majdanek ne sont pas en mesure d'atteindre le but qui, dit-on, leur était fixé. On y trouve d'abord un crématoire reconstruit accompagné, dit-on, d'une chambre à gaz. Les seules parties de l'édifice qui existaient avant la reconstruction étaient les fours crématoires. On prétend que ce bâtiment a été reconstruit d'après des plans qui n'existent pas. Le bâtiment est construit de telle sorte que le gaz ne pourrait pas avoir été contenu à l'intérieur de la « chambre à gaz » et la « chambre » elle-même est trop petite pour avoir contenu le nombre de victimes qu'on lui attribue. Le bâtiment est trop humide et trop froid pour un usage efficace du gaz Zyklon B. Le gaz aurait atteint les fours et, après avoir tué les techniciens, il aurait provoqué une explosion qui aurait détruit le bâtiment. En outre, le bâtiment, en ciment, est radicalement différent des autres constructions de l'installation. En bref, le bâtiment ne pouvait pas être utilisé dans le but qu'on lui attribue et ne correspond même pas aux nécessités minimales de la construction d'une chambre à gaz.
12003 La deuxième installation à Majdanek apparaît sur les plans comme un bâtiment en forme de U […].Le Zyklon B aurait été placé à la main sur le sol. Il est clair que cette pièce n'est pas une chambre d'exécution. L'air peut y circuler mais il n'y a pas de départ d'un conduit d'aération. Tout comme les autres installations, cette pièce n'a pas été conçue et n'a pas pu être utilisée comme chambre à gaz pour des exécutions.
* * *
Le camp de Majdanek disposait aussi, a-t-on affirmé, de deux chambres à gaz « expérimentales ». Là encore, les investigateurs américains accumulèrent leurs recherches, sans éluder une seule interrogation.
12004 A l'arrière de ce bâtiment se trouvent les présumées chambres à gaz expérimentales. […] A ce qu'on prétend, ces deux chambres étaient utilisées [indifféremment] pour le Zyklon B ou le monoxyde de carbone. Ceci ne peut pas être vrai.
12005 De ces deux pièces, l'une n'a jamais été terminée et n'a jamais pu servir à l'utilisation de monoxyde de carbone. Elle n'est pas non plus conçue pour l'utilisation du HCN […]. En dépit de l'écriteau placé sur la porte, qui indique « expérimentale », cette chambre n'aurait pas pu servir à des exécutions par le CO en raison du besoin de produire 4000 ppm (la concentration mortelle) à la pression nécessaire de 2,5 atmosphères. Les deux pièces ne répondent pas aux nécessités de ventilation, de chauffage, de circulation d'air et d'étanchéité. Les briques, le stuc et les mortiers ne sont nulle part revêtus de produit étanche, ni à l'intérieur ni à l'extérieur.
12006 L'un des aspects les plus remarquables de ce complexe est que les chambres sont entourées sur trois côtés par un trottoir de béton qui se situe en contrebas. Ceci est totalement incompatible avec une utilisation rationnelle des gaz vu que toute fuite de gaz s'accumulerait dans cette tranchée et, étant à l'abri du vent, ne se dissiperait pas. Ceci transformerait toute cette zone en un piège mortel, particulièrement avec le HCN. L'auteur en conclut donc que cette installation n'a jamais été prévue pour un usage, même limité, du HCN.
* * *
F. Leuchter a noté scrupuleusement, sous les cotes 17000, 17001, 17002, 17004, 17005, 17006, ce qui lui a paru particulièrement inacceptable scientifiquement. A noter ses remarques sur les stations d'épouillage et de désinfection, simples installations d'hygiène qui, seules, auraient pu prêter à confusion, dans l'esprit des déportés, avec de fantomatiques « chambres à gaz ».
17000 On trouve à Majdanek plusieurs installations qui nous intéressent : le crématoire original, aujourd'hui détruit ; le crématoire avec la chambre à gaz présumée, aujourd'hui reconstruit ; le bâtiment de Bains et de Désinfection n° 2, qui était apparemment une installation d'épouillage, et le bâtiment de Bains et de Désinfection n° 1, qui contenait une douche, une pièce d'épouillage, une pièce de stockage et, à ce qu'on dit, les chambres à gaz expérimentales au CO (monoxyde de carbone) et au HCN.
17001 […] En ce qui concerne le bâtiment de Bains et de Désinfection n° 2, qui est actuellement fermé, une inspection par les fenêtres confirme qu'il n'a servi qu'à l'épouillage, de la même manière que ceux de Birkenau. Le crématoire et la prétendue chambre à gaz reconstruits, dont nous avons déjà parlé, feront de nouveau l'objet ici de brèves considérations. Les fours sont la seule partie de l'installation qui n'ait pas été rebâtie. La structure de base semble être en bois, comme le sont les autres installations de Majdanek (excepté les chambres expérimentales).
17002 La zone d'épouillage et de stockage dans le bâtiment de Bains et de Désinfection n° 1 est une pièce en forme de L avec une cloison intérieure en bois et une porte. Elle comprend un volume de quelque 7 657 pieds cubes et une surface de 806 pieds carrés. […] Il semblerait, d'après le plan, qu'il s'agissait d'une pièce pour l'épouillage ou pour le stockage du matériel désinfecté. Les ouvertures dans le toit ne peuvent procurer qu'une aération lente des matériels entreposés. Les portes sont dépourvues de joints et ne sont pas conçues pour être étanches. La pièce ne comporte ni à l'intérieur ni à l'extérieur de revêtement étanche. Il y a plusieurs zones dans le bâtiment qui sont fermées en permanence et que nous n'avons pas pu visiter. Cette pièce n'était à l'évidence pas une chambre d'exécution et ne répond à aucun des critères que nous avons décrits. […]
* * *
Pas un seul endroit du camp n'échappa aux investigateurs américains :
17004 La chambre n° 2 a la place pour une ventilation dans le toit mais il ne semble pas qu'on ait jamais percé ce toit. La chambre n° 1 a un système de chauffage et de circulation de l'air qui n'est pas conçu correctement (l'admission et l'expulsion sont trop proches) et n'a rien pour effectuer la ventilation. Les murs sont en plâtre, le toit et le sol sont en ciment, et tous sont entièrement dépourvus d'élément d'étanchéité. Il y a deux systèmes de réchauffement d'air qui sont dans des cabanes adjacentes, à l'extérieur, l'un pour la chambre n° 1 et l'autre pour une autre pièce dans le bâtiment de Bains et de Désinfection, devant, […] mais aucun des deux n'est conçu correctement et aucun système n'assure la ventilation et l'extraction de l'air.[…]
17005 Bien qu'à première vue ces installations paraissent d'une conception normale, il s'en faut qu'elles répondent à tous les critères nécessaires à une chambre à gaz d'exécution ou à une installation d'épouillage. D'abord, il n'y a pas d'étanchéité sur les surfaces intérieures ou extérieures. En second lieu, le trottoir en contrebas est un piège potentiel pour le gaz HCN, ce qui rend le bâtiment extrêmement dangereux. La chambre n° 2 n'est pas finie et n'a probablement jamais été utilisée. La tuyauterie est incomplète et la ventilation n'a jamais été ouverte dans le toit. Bien que la chambre n° 1 soit opérationnelle pour l'emploi du monoxyde de carbone, elle est peu ventilée et ne pourrait pas fonctionner avec du HCN. Le circulateur d'air chaud n'est pas bien installé. Il n'y a ni ventilation ni cheminée d'aération.
17006 Aussi l'opinion de l'auteur de ce rapport, au mieux de ses connaissances techniques, est-elle que les chambres n° 1 et 2 n'ont jamais et ne pourraient jamais être utilisées comme chambres à gaz d'exécution. Aucune des installations de Majdanek n'est utilisable ou a jamais été utilisée à des fins d'exécution.
* * *
Le lecteur, après avoir décortiqué chaque terme du constat américain, tirera lui-même ses conclusions. Si l'on s'en tient aux multiplications opérées, pendant quarante ans, par une légion de tranche-montagnes, les chambres à gaz avaient été gorgées de quantités gigantesques de victimes, représentant, lors de chaque fournée, de six cents à plusieurs milliers d'Israélites. Le spécialiste Leuchter nous apporte dans son rapport des hottées de précisions, tout à fait surprenantes, sur l'impossibilité matérielle de tels gazages massifs et homicides dans les camps de la zone polaco-soviétique. Que ce fût à Birkenau, complément d'Auschwitz :
16003 Les présumées chambres à gaz dans chacun des Kremas II et III avaient une surface de 2 500 pieds carrés, soit 232 m2. Ceci permettrait d'y faire entrer 278 personnes sur la base de 9 pieds carrés par personne
ou que ce fût à Majdanek, à la zone d'épouillage où, explique-t-on, s'étaient effectués des super-gazages :
17003 Si cet endroit était utilisé, ainsi qu'on le présume, comme chambre d'exécution, il contiendrait 90 personnes au plus et nécessiterait l'utilisation de 2 livres de gaz Zyklon B. Le temps nécessaire à la ventilation serait au moins d'une semaine. Usage maximum d'exécution : 90 personnes par semaine.
17007 La chambre n° 1 a une surface de 480 pieds carrés, un volume de 4 240 pieds cubes ; elle peut contenir 54 personnes et requiert une livre de gaz Zyklon B. La chambre n° 2 a une surface de 209 pieds carrés, un volume de 1 850 pieds cubes ; elle peut contenir 24 personnes […].
On verra plus loin à quels chiffres globaux F. Leuchter est arrivé. De toute façon, en cas de gazage homicide, il eût fallu encore, si on voulait éliminer tous ces cadavres, les faire passer par des fours crématoires. Ou bien les réduire en cendres dans des tranchées à l'extérieur.
Quelles ont été, à ce propos, les constatations des investigateurs
américains ?… LES FOURS CRÉMATOIRES La propagande juive, dans son ampleur babélique, avait apporté au public des chiffres vertigineux, atteignant jusqu'à 24 000 cadavres incinérés à Auschwitz en un seul jour (5). L'Américain Fred A. Leuchter est, là aussi, allé jusqu'au bout de son travail scientifique. Il a, dans son rapport, consacré de nombreuses pages à la question, dressant une comparaison d'un vif intérêt entre les possibilités des fours allemands de la seconde guerre mondiale, tous de type ancien et d'une activité relativement réduite, et celles des fours crématoires de nos cités actuelles. On sait que ceux-ci travaillent, en général, à une cadence qui va d'une heure et demie à trois heures par corps, selon la puissance de l'installation (6). Quel était le rendement possible des crématoires des camps allemands ? Réponse de l'ingénieur Leuchter :
13006 Les crématoires utilisés dans les installations allemandes que nous avons visitées étaient de type ancien. Ils étaient construits en brique rouge liée au mortier et tapissés de brique réfractaire. Tous les fours avaient plusieurs moufles, dont quelques-uns étaient ventilés (mais aucun n'était à combustion directe) ; aucun n'avait de dispositif de post-combustion et tous fonctionnaient au coke à l'exception, à Majdanek, d'une installation qui n'existe plus aujourd'hui. Aucun des moufles que nous avons examinés dans la totalité des crématoires n'était conçu pour l'incinération de plusieurs corps en même temps.
Malgré les 24 fours et leurs 69 moufles, le nombre total des morts incinérés à Auschwitz, à Birkenau et à Majdanek, tel qu'il ressort de l'enquête américaine, ne concorde ni de près ni de loin, ni même de très loin, avec les chiffres imposés jusqu'à présent par les propagandistes d'après 1945 :
13005 Les anciens fourneaux au charbon ou au coke, avec une ventilation forcée (mais sans application directe de la flamme), prenaient normalement de 3,5 à 4 heures pour chaque corps. Ceci permet théoriquement de brûler 6,8 corps au maximum dans une période de 24 heures. […] Ces estimations ont pour base un cadavre par moufle et par crémation.
On verra, dans la nudité des chiffres du tableau VIII dressé par Fred Leuchter, quelle pouvait être l'activité maximum de tous les fours crématoires d'Auschwitz, de Birkenau et de Majdanek. Matériellement, ces fours ne sont point parvenus, en trois ans, à incinérer plus de 106 512 corps d'internés décédés, soit quarante fois moins que ce qu'ont expliqué au public éberlué cent auteurs mélodramatiques. Scrutez avec soin ce tableau VIII : il récapitule, Krema par Krema, camp par camp, face à des fictions d'hypothétiques gazages (123 976 personnes), les possibilités théoriques d'incinération (242 176) (réduite par de longs arrêts pour réparation) et les incinérations réelles (106 512 corps au total). Même les fosses extérieures à crémation de Birkenau, décrites comme ruisselantes de feu, censées avoir anéanti des milliers de cadavres de Juifs à chaque fois, n'ont pas résisté davantage aux investigations scientifiques de l'ingénieur en chef Leuchter. Lisez :
14008 L'auteur veut aussi parler ici des prétendues fosses de crémation. L'auteur a personnellement inspecté et photographié les fosses de crémation à Birkenau. Ce qui est tout à fait remarquable à propos de ces fosses est la hauteur de la nappe phréatique, qui se trouve à seulement 40 cm de la surface. Les historiens décrivent ces fosses comme ayant eu 6 mètres de profondeur. Il n'est pas possible de brûler des corps sous l'eau même en usant d'un moyen artificiel d'accélération (essence). Toutes les fosses qui se trouvent officiellement sur les cartes du musée ont été inspectées, et, comme on pouvait s'y attendre étant donné que Birkenau est construit sur un marais, tous ces emplacements avaient de l'eau à environ 60 cm de la surface. L'opinion de l'auteur de ce rapport est qu'il n'y a jamais eu de fosses de crémation à Birkenau.
* * *
Non seulement les « chambres à gaz », les fours crématoires, les tranchées à combustion avaient été, comme on l'a vu, examinés visuellemment avec la plus stricte rigueur par les experts américains, mais des dizaines de prélèvements de matériaux avaient été effectués, qui furent emportés aux États-Unis et analysés dans des laboratoires spécialisés (cotes 14000, 14001, 14004 et 14006) :
14000 […] des échantillons ont été prélevés à des fins d'analyse médico-légale dans les briques, le mortier, les ciments et les sédiments de plusieurs endroits en Pologne. […]
14001 31 échantillons ont été sélectionnés et pris dans les présumées chambres à gaz des Kremas I, II, III, IV et V. Un échantillon de contrôle a été pris dans l'installation d'épouillage n° 1 de Birkenau. […]
14004 Il est remarquable que presque tous les échantillons étaient négatifs et que les quelques-uns d'entre eux qui étaient positifs se trouvaient très près de la limite de détection possible (1 mg/kg) : 6,7 mg/kg au Krema III, 7,9 mg/kg au Krema I. L'absence de toute lecture significative dans les différents endroits analysés comparée avec la lecture de l'échantillon de contrôle (1 050 mg/kg) est un élément de preuve de ce que ces installations n'étaient pas des chambres à gaz d'exécution. Les petites quantités qu'on peut détecter semblent indiquer qu'à un moment donné ces bâtiments ont été désinfectés avec du Zyklon B, comme l'étaient tous les bâtiments de tous ces camps.
Ces « petites quantités » représentaient cent trente-trois fois moins que les mille cinquante mg/kg, indispensables à des fins homicides. Elles avaient tout juste servi à basse dose à désinfecter des locaux ou à réaliser les épouillages, comme tout souci d'hygiène, dans tous les camps, le réclamait régulièrement.
14006 On aurait pu s'attendre à la détection d'un taux plus élevé de cyanure dans les échantillons prélevés dans les présumées chambres à gaz (en raison de la plus grande quantité de gaz utilisé, d'après les sources, dans ces endroits) que dans l'échantillon de contrôle. Comme c'est le contraire qui est vrai, force est de conclure que, lorsqu'on associe ce fait avec d'autres éléments de preuve recueillis sur place au cours de notre inspection, ces installlations n'étaient pas des chambres à gaz d'exécution.
* * *
Même l'examen des cendres déposées au Mémorial de Majdanek a provoqué chez l'expert américain une sorte d'apitoiement car, pour en augmenter le volume, du sable, pense-t-il, oui ! du sable ! y aurait été ajouté ! Leuchter s'explique :
14007 Il n'existe pas d'élément matériel pour juger du fonctionnement des Kremas puisque le four du Krema I a été complètement reconstruit, que les Kremas II et III ont été en partie détruits, que certains de leurs composants manquent et que les Kremas IV et V ont disparu. A Majdanek, l'un des Kremas a complètement disparu et le second Krema a été reconstruit à l'exception des fours. Un regard jeté sur le tas de cendres qu'on trouve au mémorial à Majdanek montre des cendres d'une couleur étrange, beige. Les cendres des restes humains (d'après les enquêtes personnelles de l'auteur de ce rapport) sont gris-écaille. Il se peut qu'il y ait du sable dans le mélange du mémorial de Majdanek.
Quant aux autres camps de Pologne dont certains romanciers nous ont décrit théâtralement le spectacle sinistre, les Américains n'y ont même rien eu à observer. Et pour cause.
[…] d'autres installations qui n'auraient utilisé que le monoxyde de carbone en tant que gaz d'exécution se seraient trouvées à Belzec, Sobibor, Treblinka et Chelmno (camions à gaz). Ces autres installations qui auraient été détruites soit pendant la seconde guerre mondiale, soit ensuite, […].
« Ensuite » ? … Oui, ensuite ? … Qui les a détruites ensuite et pourquoi ? Qu'en pensent les juges, cumulant les fonctions de biologistes et d'experts en matériaux ? On ne peut plus rien observer, en tout cas, aujourd'hui, en ces lieux, ni un morceau de brique de four, ni, moins encore, un poignard de SS ! L'abandon est total. Toute enquête dans ces gâtines est vaine. Le spécialiste américain Leuchter, pragmatique comme tout expert, sait que rien n'est rien. Il lui importait peu d'étudier sur ces lieux déserts des graminées, ou le passage d'un lapin. Il préféra s'en tenir au réel, c'est-à-dire à ce qui, selon ses examens, s'était passé, ou à ce qui ne s'était pas passé à Auschwitz, à Birkenau et à Majdanek.
* * *
On a vu à quels résultats négatifs l'enquête américaine avait abouti : des mouches devenant des éléphants, puis redevenant des mouches. Ce n'était pas tout.
Arrivait le moment de l'addition finale. COMBIEN DE MORTS ? On en arrive ainsi, automatiquement, à la toute grande question - question longtemps hypothétique - qu'eurent à se poser en 1988 les experts américains. Au cas où les gazages hitlériens eussent pu avoir lieu dans les camps de concentration d'Auschwitz, de Birkenau et de Majdanek, à combien eût pu s'élever le nombre total des victimes ? Le rapport de l'Américain Leuchter n'a pu que décevoir au plus haut point les proclamateurs des Six Millions de morts, devenus chez certains de leurs propagandistes les plus généreux huit millions, puis neuf millions, puis dix millions chez l'affûteur viennois Wiesenthal et même dix-sept millions chez le Jésuite Père Riquet, pour dégringoler en cascade, d'année en année, à quatre millions, puis à un million, voire à 800 000, pour arriver, en 1991, à Auschwitz, à peut-être 150 000, si l'on s'en tient aux registres mortuaires du camp dont les Soviets s'étaient emparés en 1945 et qu'avec quarante-cinq ans de retard M. Gorbatchev a laissé enfin s'entr'ouvrir : ces 46 registres (à raison d'une page par décès) comprennent 74 000 décès pour les périodes considérées ; nous doublons ce chiffre afin de tenir compte des périodes pour lesquelles on n'a pas encore retrouvé les registres manquants. Ajoutons que dans ces registres, récemment révélés par les Soviets, toute allusion à un gazage homicide quelconque est inexistante. Une telle possibilité n'est même pas évoquée. Finalement la confusion est devenue telle qu'il a fallu, comme pour l'inscription « commémorative » de l'entrée du camp de Dachau, qui indiquait 238 000 morts là où il y en avait eu 32 000, enlever à Auschwitz les grandes dalles qui, en diverses langues, faisaient état, pour les touristes béats, de 4 000 000 d'assassinés mythiques, chiffre inouï ne reposant que sur des bulles d'air que Jean-Paul II, malgré mes avertissements (voir ma Lettre au Pape au sujet d'Auschwitz), avait en 1987, naïvement ou non, repris à son compte lors de sa visite, sinistrement publicitaire, à ce théâtre funèbre. Nous ne voudrions pas manquer au respect dû aux morts, quelle qu'eût été leur nationalité ou leur race, ni aliéner les esprits des lecteurs de bonne foi. Mais, les chiffres sont les chiffres et il faut bien les citer, qu'ils plaisent ou non, tels qu'ils ont été rendus publics au Canada, aux États-Unis et en Europe, en conclusion de leurs travaux, par Fred Leuchter et son équipe, venus à cet effet en mission technique dans les camps allemands de Pologne, en février et en mars 1988, puis dans les camps de Dachau, de Mauthausen et de Hartheim l'année suivante, en avril. Tenter de réfuter scientifiquement leurs rapports méthodiques et dépassionnés eût été digne de considération et de respect. On s'est abstenu de le faire, remplaçant les arguments par un flot d'outrages tardifs et tumultueux. On a essayé, pour finir, d'étouffer ces révélations capitales sous une accumulation d'impératifs judiciaires, en recourant à la complaisance « démocratique » d'un Parlement français anesthésié par le montage de « Carpentras » et dont l'intolérance et l'ignorance se manifestèrent en 1990 avec une brutalité si grotesque et si fanatique qu'elle en devient même risible. Tant de ripostes tortueuses n'ont fait qu'ajouter au discrédit des auteurs de ces opérations de retardement. Tôt ou tard, l'Histoire, qui est toujours la dernière à prendre la parole et à trancher, se chargera de montrer l'inanité de tels procédés, si médiocres intellectuellement, et si piteux moralement.
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Les conclusions des investigateurs américains, fuyant les effets de rhétorique, sont nettes et implacables :
4000 - RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS Après étude de la documentation disponible, après examen et évaluation des installations existant à Auschwitz, Birkenau et Majdanek, en s'appuyant sur les connaissances techniques des caractéristiques de construction nécessaires au fonctionnement des chambres à gaz, après une recherche sur les techniques de crémation et une inspection de crématoires modernes, le rapporteur ne trouve aucune preuve qu'aucune des installations normalement présumées être des chambres à gaz homicides ait jamais été utilisée en tant que telle ; en outre, il conclut qu'en raison de la conception et de la réalisation de ces installations, celles-ci n'ont pas pu servir de chambres à gaz homicides.
4001 De plus, une étude des installations de crémation inflige, de manière définitive et probatoire, un démenti au nombre présumé de cadavres incinérés dans le laps de temps généralement avancé. En conséquence l'auteur estime, au mieux de ses connaissances techniques, qu'aucune des installations examinées n'a jamais servi à exécuter des êtres humains et que les crématoires n'auraient jamais pu accomplir la tâche qu'on leur attribue généralement.
* * *
La fin du rapport américain est spécialement frappante :
19000 - CONCLUSION Après avoir passé en revue tout le matériel de documentation et inspecté tous les emplacements à Auschwitz, Birkenau et Majdanek, l'auteur trouve que les preuves sont écrasantes : EN AUCUN DE CES LIEUX IL N'Y A EU DE CHAMBRE A GAZ D'EXÉCUTION. L'auteur estime, au mieux de ses connaissances techniques, qu'on ne peut pas sérieusement considérer qu'aux emplacements inspectés les présumées chambres à gaz aient été autrefois utilisées ou puissent ajourd'hui fonctionner comme des chambres à gaz d'exécution. Fait à Malden, Massachusetts, le 5 avril 1988.
* * *
A ce dictum, si impressionnant, du grand spécialiste américain des chambres à gaz, nul adversaire, on le sait, n'a répondu correctement, c'est-à-dire scientifiquement. Chaque propagandiste juif a bu en silence la lie de ce vin. Pas un n'a sonné mot sauf Georges Wellers, déjà nommé, dans un article du Monde juif. Le seul commentaire valable que l'on ait pu noter a été une déclaration du célèbre historien anglais David Irving, l'auteur fameux de La Destruction de Dresde. Celui-ci s'était distingué, pourtant, pendant des années, en reprenant la fable des Six Millions de morts, tout en ajoutant qu'Hitler avait été sur ce point tenu dans l'ignorance par Himmler ! Après avoir lu les 193 pages du rapport de F. Leuchter, Irving a été positif, formel, catégorique :
Il s'agit là d'un document accablant [shattering] appelé à devenir essentiel pour tout historien de la seconde guerre mondiale.
Fred Leuchter, avec une équipe de chercheurs, a tenu à répéter ses examens et analyses, en avril 1989, aux camps de Dachau, de Mauthausen et de Hartheim, avec des résultats aussi spectaculairement affirmatifs.
* * *
La balle est retombée dans le camp des mathématiciens israélites qui, avec leurs millions de gazés, sans cesse répétaillés et toujours accrus, avaient abasourdi si longtemps les foules et barbarisé les esprits. Quant à Fred Leuchter, le technicien calme entre tous, à ceux qui lui demandaient « s'il ne craignait pas quelques suites dangereuses », il avait répondu tout simplement, sans se distiller la cervelle : « Un fait est un fait. » A
des faits il ne suffit pas d'opposer des grands cris et des
pateaugeades. Il faut, sans déport, leur opposer d'autres faits.
Sinon, qu'on soit propagandiste ou magistrat, on finit par n'avoir
pas plus de crédit qu'un chien à la boucherie. DES SIÈCLES D'EXAGÉRATION Dans le cas des six à dix-sept millions de Juifs présumés gazés par Hitler, comme dans d'autres cas où firent merveille les mémorialistes juifs de la Deuxième Guerre mondiale, il ne s'est pas agi du tout d'un mauvais tour de la mémoire, mais bien, on va le voir, d'habitudes millénaires.
* * * Il y a plusieurs milliers d'année que de telles « erreurs » - toujours dans le sens de l'exagération ! - se sont produites, à une échelle digne de celle de Jacob. Les Juifs des temps abrahamiques étaient - chacun le sait - des nomades peu nombreux, menés par quelques chefs de bande, qui se chourinaient pour un âne ou pour un figuier, dans des déserts peu accueillants. Dans les récits, l'ampleur est tout autre. Une simple empoignade entre Abija et Jéroboam (II Chroniques, XIII, 3) avait vu - merveille ! - s'affronter en bataille « 400 000 hommes » d'élite contre « 800 000 hommes », c'est-à-dire pas moins de 1 200 000 « guerriers valeureux » ! Quant à Asa, autre héros, il avait emmené avec lui une bagatelle de 580 000 Juifs « bandant l'arc » ! En face, son ennemi l'Éthiopien Zeraph, s'amenait avec rien moins qu'une armée de « mille milliers d'hommes et trois cents chars » (II Chroniques, XIV, 8-9) ! Soit une empoignade de 1 580 000 combattants ! plus tous les chars ! « Il tomba tant d'Éthiopiens qu'il n'y eut pas chez eux âme qui vive » ! (II Chroniques, XIV, 12). Vous parlez d'un enterrement : un million de morts !
* * *
Dieu est avec les gros bataillons, a dit Bossuet, mais il l'est aussi, parfois, il faut le croire, avec les petits : les armées de Gédéon, équipées uniquement de trompettes et de cruches, abîmèrent, en un éclair de vaisselle rompue, les 140 000 guerriers de Zébah et de Tsalmunah ! Ils leur causèrent 125 000 morts ! (Les Juges, VIII, 10). D'ailleurs, ce Gédéon était lui-même un as, en tout : « Gédéon eut 70 fils, issus de sa cuisse » (Les Juges, VIII, 30).
* * *
Chez lesdits Hébreux, dans l'éternel bonheur de leurs armées, les plus fabuleux déploiements étaient monnaie courante et en progrès constants. Cela avait commencé par 400 000 hommes (autant que la Grande Armée de Napoléon). Sous David, nette amélioration : « Israël comptait 800 000 hommes de guerre sachant tirer l'épée, et ceux de Juda étaient 500 000 hommes » ! (II, Samuel, XXIV, 9). Puis, toujours sous David, s'en allant au grand galop, on passait de 1 300 000 guerriers israélites à 1 570 000 ! : « Israël comptait 1 100 000 hommes sachant tirer l'épée et Juda 470 000 hommes sachant tirer l'épée » (I Chroniques, XXI, 5). Total donc : 1 570 000 combattants ! Pour, sans doute, 200 000 ou 300 000 habitants ! On aurait pu aller plus loin dans les calculs, car « on n'avait recensé parmi eux, ni ceux de Levi, ni ceux de Benjamin » (I Chroniques, XXI, 6). Ajoutez donc les gars « sachant tirer l'épée », innombrables aussi, on l'imagine, des extras Levi et Benjamin : un rien de plus, et on en serait arrivé là aussi aux Six Millions de 1945 !
* * *
Le dieu Jahvé ne regardait pas trop à la casse au cours de ces bagarres. Il poussait même nettement à la consommation : « Que soit mis à mort quiconque ne recherche pas Jahvé, Dieu d'Israël, du petit au plus grand, qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes » (II Chroniques, XV, 13).
Bref, le génocide divin le plus intégral !
* * *
Pour ce qui était des bêtes, les chiffres étaient aussi mirifiques que pour les gens. Le jour de l'inauguration du temple de Salomon, les Juifs sacrifièrent sur ce lieu étroit « vingt-deux mille bœufs et cent vingt mille moutons » (I Rois, VIII, 63). Ce qui veut dire que ces 144 000 quadrupèdes eussent dû tout naturellement lâcher par jour, sur le parvis sacré, quelque trois ou quatre cent mille kilos d'excréments solides et liquides. Au lieu de ces cataractes, chaque lévite recevait, en cadeau sacré, selon les Écritures, deux épaules de tout animal sacrifié (soit, ici : 288 000 épaules !) et, en outre, la panse de chacune des bêtes, soit 144 000 panses de moutons et de bœufs ! Vous voyez ces pieux lévites les transbahutant, chacun, à bout de bras, à la fin des offices ? Et des millions de kilos d'épaules sacrées ! C'est la Bible qui vous le dit. Alors, en face des tribunaux d'exception, soyez prudents ! Croyez ! Ou taisez-vous pour le moins !
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Quand Israël se baladait chez les voisins, les records s'amélioraient encore. A la guerre des fils de Rubens, le nombre des animaux raflés (I Chroniques, V, 21) s'était élevé à 302 000 bestiaux (dont 50 000 chameaux ! Comptez les bosses !). Quelle caravane ! Et quel travail pour Jahvé, le caravanier ! Chacun y mettait du sien. David portait un casque en or de 45 kilos ! Samson une cuirasse de 60 kilos ! Comme ça ! Comme une plume ! A Sçamgar, fils de Hanath, un simple bâton suffisait : il anéantit les Philistins, au nombre de 600, avec un seul aiguillon à bœuf ! Il sauva ainsi Israël ! (Les Juges, III, 31). Samson avait fait mieux encore : au plus fort de sa colère, il avait cassé la tête à mille opposants avec une simple mâchoire d'âne ! Quant à Jonas, il avait passé trois jours et trois nuits dans l'estomac d'une baleine, tranquille comme M. Onassis lisant dans son rocking-chair le New York Times.
* * *
Maintenant, à soixante-dix ans, et même à moins, l'homme décivilisé est un vieillard. Chez les Juifs de bien avant Auschwitz, on pouvait tout gaillardement faire des enfants à cinq cents ans ! Esther, la toute gracieuse maîtresse d'Assuérus, avait, lorsqu'elle se mit romantiquement à l'œuvre de chair, cent ans bien tassés ! Henoch vécut trois cent soixante-quinze ans ! Noé, conservé il est vrai dans le vin, cinq cents ans ! Lamech avait sept cent soixante ans ! et s'éteignit dans la fleur de l'âge, à neuf cent douze ans ! Une si bonne santé impliquait une solide quantité de victuailles à déguster. Repas quotidien de Salomon : « Les vivres de Salomon pour un jour étaient 30 kors [un kors équivaut à 365 litres] de fleur de farine et 60 kors de farine ordinaire, dix bœufs gras et 20 bœufs de pâturage, 100 pièces de petit bétail, sans compter cerfs et gazelles, daims, volailles engraissées » (I Rois, IV, 22-23). Soit quelque 27 400 kilos de farine, 15 000 kilos de bœuf, le « petit bétail » (cent pièces !) et les quelques menus suppléments, cerfs, gazelles et volailles, pour assurer le modeste train-train quotidien de MM. Salomon et compagnie ! Les Pères Riquet de l'époque devaient être ravis de tenir les comptes : « Salomon avait quatre mille écuries de chevaux » (I, Rois, IV, 26). Et combien de chevaux par écurie ? Et combien de centaines de milliers de kilos de crottin à déblayer pieusement chaque matin !
* * *
Tous ces chiffres juifs, opulemment prodigieux, aident à saisir la majesté des chiffres hébraïques d'après 1945. Qui ne connaît l'histoire des cailles de Moïse ? Les vaillants Israélites, au désert du Sinaï, avaient mené grand tapage parce qu'ils ne recevaient pas de viande. Jahvé régla l'affaire en cinq secs, comme on peut le lire dans Nombres, XI, 31 : « Un vent s'éleva de la part de Jahvé et amena, de la mer, des cailles qu'il abattit sur le camp à près d'un jour de marche d'un côté et à peu près un autre jour de marche de l'autre côté. Il y en avait près de deux coudées à la surface de la terre. »
Calculez, Pères Riquet, calculez ! « A peu près un jour de marche » représente (sans grand effort) vingt kilomètres. Un jour de marche dans un sens puis un jour de marche dans l'autre sens donnent (20 x 20 =) 400 kilomètres carrés, c'est-à-dire quatre cents millions de mètres carrés ! Deux coudées sont l'équivalent, à peu près, d'un mètre. Multiplié par 400 millions de mètres carrés, cela nous donne 400 millions de mètres cubes de cailles ! Un mètre cube de cailles peut contenir 250 volatiles. Cela donne, pour un arrivage normal de cailles célestes, un total de quelque cent milliards d'oiseaux à plumes ! Dans quel frigo géant les compagnons de Moïse allaient-ils bien, sous le soleil torride du Sinaï, conserver ces cent milliards de cailles saintes pendant trente jours ? Car Jahvé allait servir ces volatiles bénis aux Juifs pendant un mois entier : « Vous n'en mangerez pas moins, pas seulement un jour, ni dix, ni vingt ; mais tout un mois jusqu'à ce qu'elles vous sortent par le nez » (Nombres, XI, 19-20). De quoi ravitailler, tout un hiver, les trois cents millions d'affamés de MM. Gorbatchev et Eltsine !
* * *
Ces additions et ces multiplications israélites sont insensées ?… Bien sûr qu'elles le sont ! Comme sont insensées tant d'additions et de multiplications décuplées par les Juifs tout au long de leur histoire ! La mâchoire d'âne et l'aiguillon de bœuf liquidant mille sept cents Philistins ! Les dizaines de milliers de kilos de rata quotidien de Salomon ! Et ses quatre mille écuries ! Et David, pour réprimer des brigandages de tribus, mettait le feu sous le ventre à « 1 570 000 hommes sachant tirer l'épée » ! On sait qu'Alexandre, partant à la conquête de l'Asie Mineure, franchit l'Hellespont avec 37 000 combattants et que César conquit les Gaules avec quatre légions de 6 000 hommes chacune. David, lui, manipulait 1 500 000 Marius d'avant la lettre, sur sa languette de sol pelé !
* * *
Les acrobates juifs de la mathématique ont, à travers toute leur histoire, comblé les gogos de multiplications astronomiques. Ils ont cela dans le sang. Depuis toujours. C'est l'évidence même. Leurs exagérations abracadabrantes s'échelonnent depuis deux mille ans tout au long des milliers de commentaires de la Guemara et de la Michna. Elles sont aussi folles que fantastiques. Chaque taupe devient une taupinière. Chaque soldat un escadron. Mille se transforme en million. Un tel délire paranoïaque dans les chiffres est inquiétant.
C'est certainement ce que devait penser, en 1988, l'honnête
spécialiste américain Leuchter, en vérifiant scientifiquement les
additions, les multiplications et les cubages d'Auschwitz, de
Birkenau, de Majdanek et, en 1989, ceux de Dachau, de Mauthausen et
de Hartheim, dignes, en tous points, des prodigieuses
multiplications de Moïse, de David, de Samson, de Salomon et autres
précurseurs en mathématiques ! LES CAMPS SANS LES GAZ Quelque deux millions de morts présumés d'Hitler ayant réapparu, parfaitement vivants, après le 8 mai 1945, une question se pose : comment ceux d'entre eux qui avaient été détenus dans les camps allemands y avaient-ils passé les années de la Deuxième Guerre mondiale ? Sur la vie des déportés, juifs ou non juifs, nous n'avons, en général, connu, depuis 1945, que des approximations, souvent tarabiscotées. Chacun des rescapés s'était fait un point d'honneur de jouer au tout grand martyr. A les entendre et à les lire, ils avaient tous été des chrétiens d'un Néron nouveau, torches illuminant la nuit le stade et les jardins du tyran.
* * *
Mille ouvrages, devenus quarante ans plus tard à peu près illlisibles, et dix mille reportages rétrospectifs souvent carnavalesques nous ont, depuis 1945, submergé sous des récits d'horreurs débordant d'exagérations, de contradictions, d'entassements d'absurdités et aussi, c'est humain, de vantardises. Heureusement, pour l'honneur de l'Histoire, ont surgi, de-ci, de-là, tout de même, certains témoignages d'un sérieux indiscutable. Ceux-là n'avaient pas eu le dessein, en écrivant leurs souvenirs, de bluffer comme tant de pseudo-héros à costume rayé qui défilent glorieux dans nos avenues, chaque année, dans leur accoutrement d'époque, réajusté. Le plus fiable des internés, qui décrivit à temps - dès l'été 1945 - ce qu'avait été sa vie dans les camps hitlériens, fut un déporté du plus haut niveau intellectuel, le professeur Charles Richet, de l'Université de Paris, membre de l'Académie de Médecine. Son livre de souvenirs, intitulé Trois Bagnes, fut édité en 1945 chez Ferenczi, rue Antoine Chantin, à Paris. Interrogation capitale : dans les camps allemands, même s'il n'y était pas question de Zyklon B, la vie était-elle vraiment ce que tant de narrateurs nous ont dit ?
* * *
Bien sûr, il ne s'était pas agi pour les déportés de prendre pension dans des hôtels cinq étoiles ! Les temps étaient sévères. Tous les Européens, en ces années-là, vivaient dans le mal-être. Un certain nombre d'internés étaient des civils, qui avaient voulu illégalement jouer au militaire clandestin. Ils s'étaient fait pincer. Ils eussent pu être fusillés, à s'en tenir aux articles de la Convention de La Haye, signée par les gouvernements alliés aussi bien que par les Allemands. En fait, sauvant leur peau, ils avaient échappé au pire. Au front, nous vivions, nous soldats, prétendument privilégiés, dans des circonstances beaucoup plus pénibles. En février 1945, en Prusse orientale, nos rations de pain - alors que nous luttions vingt-quatre heures sur vingt-quatre en face de la mort - avaient été rabaissées à 90 grammes par jour. Dans les camps de concentration du Reich, au même moment, les internés recevaient encore 400 grammes de pain, et, tout à la fin, 200 grammes. Tous, que nous eussions été dans les camps de l'arrière-front même, nous avons durement trinqué. C'est vrai. Tous ont souffert. En Allemagne, en janvier, en février et en mars 1945, sur les routes de la débâcle, les soldats, les civils, les femmes, les vieillards et les gosses souffraient de la faim, du froid, exactement comme les déportés. Ils étaient écrasés sous les bombardements féroces et incessants des avions anglo-américains. Ceux-ci broyaient les gares, les routes, les centrales électriques, les dépôts d'eau, les stocks de ravitaillement. Pour tous ceux qui eurent à encaisser ce terrorisme aérien des Alliés, à la fin de 1944 et au début de 1945, l'anéantissement du IIIe Reich ne fut rien de moins que l'Apocalypse. Chacun, où qu'il se fût trouvé, paya tragiquement sa part et avala une triste destinée. Ce n'était pas un motif pour exagérer après le 8 mai 1945, car, inévitablement, des mises au point se feraient tôt ou tard. Depuis lors, le tapage déclenché mondialement à propos des gazages endossés aux vaincus a été rudement mis à mal, nous l'avons vu, par les travaux du professeur Butz, du professeur Faurisson et du juge Stäglich, par les études scientifiques de leurs disciples, puis, ces dernières années, par les vérifications menées sur place par le spécialiste américain Leuchter. Certes, pour le moment, il reste presque impossible d'aborder ce problème sans risquer de payer cette audace d'énormes amendes et de lourdes peines de prison. Des lois nouvelles, antidémocratiques à un niveau forcené, obligent chaque citoyen à croire, dur comme fer, aux chambres à gaz. Il faut donc bien encaisser cet ukase, même si on n'en croit pas un mot. Répétez sans cesse avec application : « Les chambres à gaz ont existé ». Sinon vous filerez en taule, comme si vous aviez volé les poulets du voisin.
* * *
Néanmoins, le cas des camps de concentration, lui, reste ouvert. Ces camps, indiscutablement, ont existé. Personne ne le conteste. Dans ces conditions, comment, pendant la Seconde Guerre mondiale, y a-t-on vécu ? Le professeur Richet nous l'a appris dès l'été de 1945 puisqu'il publia son livre dès son retour des camps, avant qu'une série de faux héros n'eussent brodé mille exagérations de leurs malheurs. Il est toujours plus prudent de s'en tenir aux récits des premiers mois plutôt que d'engouler, bouche bée, les exagérations inventées ou les récits d'horreurs de rédacteurs attablés à un bureau et visant les piges. Le Résistant chevronné que fut le professeur et académicien Charles Richet a écrit à temps ses Trois Bagnes. Il avait tenu déjà, au temps même de sa déportation et avec la conscience professionnelle du médecin, un compte méticuleux des rations qu'il avait vu servir aux déportés de Buchenwald, du début à la fin de son incarcération.
* * *
Le document qu'il publia est capital. Même en 1944, alors que l'Allemagne, bombardée de partout, voyait ses transports de vivres s'amenuiser de plus en plus, les rations étaient toujours, déclare le professeur Richet, assez décentes :
Si nous ne tenons pas compte - écrit le professeur Richet - des colis individuels ou collectifs (car la générosité de la Croix-Rouge a permis de sauver des milliers de vies humaines), voilà ce que fut notre nourriture (Trois Bagnes, p. 55).
Nous recopions, ci-après, deux pages d'un des rapports de M. Richet :
Qu'on excuse certains détails techniques. De janvier 1944 à 1945, nous avions chaque jour cinq cents grammes de pain (pain supra-complet car vraisemblablement il contenait plus de son que le pain complet), vingt-cinq grammes de margarine riche en eau (nous évaluons à quinze grammes la quantité réelle de graisse). Il y avait dans la soupe dix grammes de viande (riche en aponévrose et en graisse) et probablement dix grammes de graisse par litre. Cette soupe (un litre) était faite soit avec du rutabaga, soit avec de l'orge, parfois du blé. Deux fois par semaine la ration était limitée à deux cent cinquante grammes. On recevait alors cinq cents grammes de pommes de terre pesées non épluchées. Chaque jour on nous donnait un des suppléments suivants : vingt-cinq grammes de margarine, ou cinquante grammes de confiture ou quarante grammes de saucisson ou encore du fromage blanc. Une fois par semaine nous recevions soit deux cent cinquante grammes de lait caillé (dilué et écrémé), soit cinquante grammes de petits poissons, ou deux cents grammes de carottes ou de betteraves. Au début de février 1945, la ration diminua. Nous n'avions plus que trois cents grammes de pain environ, parfois même deux cents. Trois fois par semaine, nous touchions vingt-cinq grammes de margarine et, chaque jour, sept cent cinquante grammes de soupe au lieu de un litre. Sauf pour certains commandos qui pouvaient en obtenir deux à trois fois par semaine, les suppléments (dits quotidiens ou hebdomadaires) furent supprimés. Telle fut l'alimentation théorique. De fait, certains prisonniers (cuisiniers, infirmiers, garçons de salle, etc.) pouvaient, de par leur fonction, en prélever davantage - ce dont ils ne se faisaient pas faute. - Il s'ensuit que cette ration est à diminuer de 10 % pour le détenu ordinaire.
Que représentaient en calories ces rations ?
En prenant trois menus types - précise le professeur Richet - on arrive aux chiffres suivants : 1 910, 1 920, 1 960 calories, soit 1 930 en moyenne (dont il convient de défalquer les 10 %, prélevés par les heureux du camp) […] (Trois Bagnes, p. 55-57).
Rapport objectif d'un honnête professionnel, à comparer avec les dépositions apocalyptiques parues dans la presse après 1945.
* * *
Ces près de deux mille calories par jour, calculées avec grande minutie par le professeur Richet, n'étaient certes pas l'équivalent des rations militaires américaines à gros lard, mais ce n'était pas non plus la famine organisée. Dans les fatigues harcelantes des combats, nous n'avions pas plus, et parfois moins ! En outre, des centaines de milliers de colis, certains même de onze kilos, complétaient la pitance réglementaire.
Le Service de secours aux internés civils de la Croix-Rouge - lit-on dans Les Belges à Buchenwald, p. 93 - offrait, moyennant une participation de cinq francs, des « colis familiaux » dont la base était composée de deux paquets de biscuits, un demi-kilo de sucre, quatre boîtes de pâté, une boîte de bonbons, un chocolat, et qui pouvaient être complétés par quelques additions de la famille. La Croix-Rouge intervenait également dans l'expédition de colis particuliers.
Ces envois étaient assurés par des agences de transport : I. Demorty à Liège, et Engelmann et Wintgens à Verviers. Voici, à titre de curiosité, la reproduction des précisions qu'apporte à la page 94 le même volume, Les Belges à Buchenwald (prologue du député communiste Glineur), sur le contenu d'un de ces colis de onze kilos, ma foi assez impressionnant :
L'expédition d'un colis d'un poids de 11 kilos revenait à 271 F : une paire de pantoufles ; un kilo de haricots ; un demi-kilo de lard ; 20 paquets de cigarettes ; quatre paquets de tabac ; une boîte de sirop ; une boîte de pâte à tartiner ; 400 g de beurre ; 20 gaufres ; deux kilos de sucre ; un kilo de macaronis ; un savon Sunlight ; quatre paquets de biscuits ; un kilo de pain d'épices ; un pot de confiture ; un paquet de lames de rasoir.
Vous avez bien lu ? Vingt paquets de cigarettes, de 24 cigarettes chacun ! près de cinq cents cigarettes de réserve ! alors qu'une seule cigarette coûtait alors au fumeur allemand, quand il la dénichait, un bon gros mark au marché noir ! Une lettre-reçu informait par la suite l'expéditeur de la réception du colis.
* * *
Oui, bien sûr, durant les derniers mois, après que l'Allemagne tout entière eut été dévastée par les épouvantables raids alliés, il fallut réduire l'alimentation réglementaire. Le malheur dévalait implacablement du haut du ciel. Partout, aussi bien chez nous, soldats, que parmi les déportés, les ouvriers requis et les populations civiles, les milliers de bombes américaines et anglaises, déversées chaque jour et chaque nuit, non seulement anéantissaient, où que ce fût, les possibilités de ravitaillement et l'hygiène collective. Mais elles assassinaient des centaines de milliers d'innocents, y compris - que chacun l'apprenne - des dizaines de milliers de prisonniers et de déportés alliés. Ou ils seraient broyés dans leur camp comme à Buchenwald (près de deux mille tués et blessés en une seule après-midi d'août 1944) ! Ou brûlés vifs, à 9 000, au cours du bombardement de Dresde ! Ou mitraillés à mort à l'entrée du tunnel de Dora ! Ou noyés par milliers, comme réfugiés des bateaux, à la dernière semaine de la guerre, à Lübeck et dans la Baltique ! Croyant avoir trouvé le salut, ils mourraient sous l'Égide de la Croix-Rouge, agitant éperdument des drapeaux blancs !…
* * *
Ce n'est pas tout, hélas ! Outre qu'il nous instruisait sur la réalité des presque 2 000 calories quotidiennes que recevaient les déportés, soutenus, en outre, par des centaines de milliers de colis, le docteur Richet nous frappe en plein visage par une autre révélation : les trois quarts, au moins, des déportés, n'étaient en rien des prix de vertu. Tout au contraire : bon nombre d'entre eux étaient des rebuts d'humanité, très peu reluisants. Ou ils étaient des communistes, genre maffiosi. Le professeur Richet, dans son récit, a décrit la faune humaine qui habitait dans ces camps de concentration du IIIe Reich, où lui-même avait dû vivre. Le portrait qu'il a dressé de cette population hétéroclite est très différent de ce que la propagande nous a raconté à tous avec brio :
Quand on parle de Buchenwald ou de tout autre camp de détenus - écrit le docteur Richet - on croit volontiers que nous étions tous des héros. Il s'en faut (Trois Bagnes, p. 39).
Il s'explique :
En évaluant donc à 25 % le nombre de résistants authentiques parmi les déportés français de Buchenwald, on est près du chiffre réel. Plusieurs de mes amis trouvent ce chiffre trop élevé. Avoir été déporté en Allemagne n'est donc pas un brevet de civisme, et nous refusons toute assimilation avec les souteneurs ou maîtres chanteurs qui partagèrent notre sort. Pas de virginité replâtrée. (Trois Bagnes, p. 40). Et de façon générale - ajoute le professeur Richet -, on peut dire que s'il y avait des brutes sanguinaires, il y avait aussi des gens quelconques, et même des saints ou des héros, mais ceux-ci en tout petit nombre.
* * *
La grande masse des gardiens des camps étaient eux-mêmes des déportés, appelés : kapos. Peu nombreux, les SS responsables des camps confiaient à ces kapos l'essentiel de la direction intérieure des installations. Le professeur Richet a dressé un tableau typique de cette faune. Il a surtout mis en relief le rôle des kapos de malheur qui imposaient à tous leur loi. Nombre de détenus étaient arrivés dans ces camps, provenant en ligne directe des prisons européennes, converties en casernes pendant la durée des hostilités. Les « déportés » avaient les origines et les caractéristiques les plus diverses.
Les verts étant des condamnés de droit commun, les roses des homosexuels, les noirs des asociaux, un petit nombre de violets, variété d'objecteurs de conscience et les rouges, politiques. Les trois premières classes, sauf exception, peuvent être considérées comme infâmes ; c'est dans ces classes qu'on recrutait maints bourreaux ; mais dans les rouges, les politiques, il y avait aussi beaucoup de brigands qui, dès qu'ils avaient la moindre autorité (ancien des blocs kapo) en abusaient. Un grand nombre de kapos […] avaient du sang sur les mains (Trois Bagnes, p. 41-42).
* * *
Et les Russes ?
Les Russes - nous explique le professeur Richet - étaient également très différents les uns des autres. Les soldats et officiers étaient, en général, parfaits, mais ils vivaient à part et ne frayaient pas avec nous. Les autres, dont la plupart étaient des condamnés de droit commun, avaient été pris par les Allemands dans les prisons de Kiew ou de Dniepropetrowsk. Un certain nombre de jeunes Russes de quinze à dix-huit ans étaient parmi nous. Ils étaient presque toujours brutaux. Tel ce garçon infirmier de dix-sept ans que j'avais surnommé « Tamerlan » et qui était la terreur de ses malades […]. (Trois Bagnes, p. 43).
Les Polonais ne valaient guère mieux :
Même opinion d'ensemble pour l'immense majorité des détenus polonais qui étaient, en général, terriblement brutaux : beaucoup se faisaient, sous le prétexte de maintenir la discipline, les serviteurs des SS. (Trois Bagnes, p. 44).
* * *
Il y avait aussi les Juifs, hongrois et polonais :
Dès qu'ils percevaient une sympathie, ils se plaignaient systématiquement. […] Ils ne pouvaient supporter être deux dans un lit quand ils étaient à l'hôpital et que l'hôpital était surencombré. Ils se volaient, se disputaient, se tuaient même parfois dans les blocs, etc. Ils tremblaient devant les SS et nous connaissons un standardiste hongrois [détenu !] qui chaque fois qu'il téléphonait à la tour où régnaient nos gardiens saluait le sous-officier téléphoniste d'un « Heil Hitler » retentissant […] (Trois Bagnes, p. 44).
Les mercantis - insiste le professeur Richet - travaillaient à plein rendement :
Les juifs avaient réussi à obtenir le limogeage de leur chef de Bloc [juif lui aussi] qui leur volait tous les jours une partie de leur ration pour la revendre au marché noir (Trois Bagnes, p. 191).
* * *
Les Tziganes, hommes et femmes, étaient particulièrement détestés par les déportés. Jacqueline, la nièce du professeur Richet, déportée, elle, à Ravensbrück, a décrit dans le même livre les scènes de vandalisme auxquelles les Tziganes se livraient lors de la désinfection des vêtements :
[…] on envoie les Gitanes rechercher les premières leurs ballots. C'est une éventration. […] Nous essayons de rentrer, mais les Tziganes veillent, fidèles à une consigne donnée : or, veiller, pour elles, c'est frapper (Trois Bagnes, p. 149).
Idem pour la récupération des vêtements ressortant des salles d'épouillage.
Les Tziganes ont tôt fait d'éventrer les baluchons et de se servir. Des robes, des chemises, des pantalons traînent dans le couloir et sur les marches. On finit par s'emparer de n'importe quoi pour se vêtir. Mais le linge ainsi changé est dégoûtant et plein de poux. Quelques-unes ont définitivement perdu leurs affaires […]. (Trois Bagnes, p. 120)
* * *
Les violences de cette populace étaient effrayantes et continuelles.
Le travail - ajoute Mlle Richet - et la cohabitation avec des travailleuses libres polonaises et des Tziganes rendent l'existence pesante. Pour un oui ou pour un non elles se livrent à toutes les brutalités. Nous n'avons pas les mêmes réflexes et nous nous décidons mal à rendre les coups. Quand, l'appel terminé, un ab treten ardemment attendu nous rend la liberté, la foule rayée se précipite avec une telle violence sur la porte que les gens civilisés perdent l'équilibre. Les Tziganes brandissent alors leurs gamelles et nous en donnent des coups violents sur la tête ; elles n'admettent pas qu'on passe avant elles. Une fois, la petite G… est renversée ; sans pitié, la horde continue son chemin et marche sur elle, elle revient les mains en sang et le corps bleu, il nous faut, pour garder à table notre chaise, lutter comme dans une foire. […] Il me faut - poursuit Mlle Richet - courir pour obtenir une place dans la salle à manger, mais la tête me tourne, je bute et je tombe le nez en avant. Je pousse un cri pour que les Tziganes qui me suivent s'arrêtent ; deux d'entre elles m'aident à me relever ; sous prétexte de chercher mon mouchoir - je saigne abondamment - elles fouillent mon sac et prennent mes pommes de terre (Trois Bagnes, p. 115-116).
Le professeur Richet est encore plus catégorique que sa nièce au sujet de ces Tziganes volant et assommant le voisinage à coups de gamelles :
[…] leur disparition totale n'eût affecté, dans le camp, qu'un petit nombre de philanthropes déterminés (Trois Bagnes, p. 44).
* * *
Pire encore que les coups et les pillages des Gitanes était la promiscuité, surtout dans les salles de sanction :
La promiscuité est terrible. On y trouve bien quelques politiques à tête chaude, mais la majorité des punies sont des triangles verts ou noirs. Vols et coups les ont menées là. Beaucoup d'entre elles ont des mœurs spéciales, elles font subir aux autres maints sévices, elles représentent vraiment la « voyouterie ». J'ai connu une jeune fille ravissante envoyée au Straffe Bloc à la suite d'une dénonciation. Une de ces femmes prend de l'empire sur elle ; elle en retire quelques avantages de nourriture, mais ses vingt ans sont complètement dévoyés (Trois Bagnes, p. 127).
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L'académicien Richet dresse ce bilan sinistre :
Notre milieu de bagnards n'avait rien de comparable avec l'association de Saint-Vincent de Paul, la YMCA ou une réunion de philanthropes. Dans ce groupement où Français, Belges, Hollandais étaient la minorité (il y avait malheureusement parmi nous bien des forbans), les autres nationalités étaient représentées souvent par leurs pires sujets. Aussi quand on voyait arriver un « contusionné » devait-on s'enquérir. Il disait toujours avoir été frappé par un SS. Certes, ceux-ci frappaient, mais ils n'étaient pas les seuls et maintes fois la victime du « fascisme » n'était qu'un simple voleur assommé par des camarades ou le chef de bloc très souvent avec raison (Trois Bagnes, p. 69).
Ces chefs de bloc, c'étaient les kapos. Ils appartenaient à une organisation structurée. Ces garde-chiourme au poing de fer étaient à peu près tous, si incroyable que cela paraisse au premier abord, des internés d'idéologie communiste. Ils constituèrent pendant quatre ans, dans les camps du Reich, une véritable, une impitoyable maffia stalinienne. On
va les voir à l'œuvre. Ce fut édifiant.
LES COMMUNISTES,
Ceux qui, à cause des nécessités de la guerre, dévoreuse de soldats, allaient former bientôt les cadres à l'intérieur des camps hitlériens et qui y domineraient tous les conglomérats internationaux, ne seraient plus, loin de là, des SS. A peu près tous les Allemands valides avaient été appelés sur les fronts. Les remplaçaient, vaille que vaille, des vieux pépères, des éclopés ou des blessés réformés. Rapidement ils ne feraient pas le poids dans les camps. Il leur faudrait, petit à petit, remettre une partie de leurs attributions à des suppléants locaux. Ceux-ci seraient recrutés tant bien que mal parmi les internés eux-mêmes.
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A la suite de quelles circonstances avaient été choisis ces remplaçants improvisés ? Les plus anciens des internés étaient des internés communistes allemands, arrêtés à quelques milliers (sur six millions) à travers le IIIe Reich bien avant 1940. L'avantage évident que ceux-ci présentaient pour les autorités des camps était qu'ils connaissaient la langue allemande. D'où leur promotion. Risques pour des Allemands : à première vue, considérables ! Mais les bénéficiaires rouges tempéreraient cette peur par une servilité appliquée. Ces kapos staliniens des premiers temps avaient été renforcés, dès l'été de 1941, par des coreligionnaires étrangers, des Polonais, des Tchèques, des Français. Tous étaient donc politiquement des copains. En conséquence, les premiers kapos leur avaient fait rapidement allouer d'importantes fonctions de contrôle, au fur et à mesure que le public des camps s'était amplifié. En tant que maîtres des missions de travail, ces dirigeants communistes promus kapos allaient acquérir un véritable droit de vie ou de mort sur les « concentrés », envoyés par eux à des travaux, tantôt de tout repos, tantôt terriblement lourds de dangers. Les déportés « de droite », victimes de leur choix, étaient expédiés à l'enfer sans ménagement. Pendant la guerre, ces hommes de Staline préparaient déjà l'après-guerre. Ils entendaient bien être, alors, les seuls maîtres dans chaque pays dit libéré. Les copains soviétiques leur avaient donné le ton, liquidant à Katyn et autres lieux, dès 1940, les 15 000 jeunes officiers patriotes qui eussent pu, à la victoire, former les cadres d'une Pologne ressuscitée. Les chefaillons moscoutaires se livrèrent dans tous les camps allemands à des nettoyages politiques d'une efficacité implacable. Ils avaient été cyniquement pro-hitlériens entre 1939 et 1941 lorsque le commandait l'intérêt de l'URSS, alliée provisoire (à grands profits !) d'un Hitler qui ne pouvait courir le risque de voir les Soviets lui sauter sur le dos, à l'Est, alors qu'à ce moment-là il devait affronter l'Occident tout entier à l'Ouest. Avec une discipline identique, lorsqu'en juin 1941 avait éclaté la guerre germano-soviétique, les mêmes communistes de France et d'ailleurs s'étaient convertis, instantanément, en antinazis, multipliant partout les attentats. Ils avaient été arrêtés, nombreux, par les Allemands, souvent sur dénonciation de rivaux de gauche (à Liège, notamment, le bourgmestre socialiste avait fourni à la Gestapo la liste complète des communistes de sa région !) et envoyés dans les camps de concentration du Reich. Là, ces Staliniens avaient sauté sur l'occasion : collaborer, comme kapos, avec leurs geôliers ! Ils entendaient s'assurer ainsi les postes de commande d'où ils pourraient préparer, pour leur Staline vainqueur, une Europe d'après-guerre purgée de tout élément « réactionnaire » !
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Partout, la tactique des communistes serait identique : Les « patriotes » mêlés à eux dans les camps ne pourraient que devenir des rivaux dans leurs pays après la défaite présumée d'Hitler. Il fallait donc, absolument, qu'à la sortie des camps il n'y ait plus d'autres héros que ceux qui ouvriraient toutes grandes, à Staline, les portes de leur pays. Pour le kapo stalinien, le convaincu « de droite » était donc l'homme à annihiler. Cette leçon stratégique avait été, on le sait, éprouvée dès Katyn, en 1940. Elle serait répétée devant Varsovie en août 1944. Là, durant quatre semaines, Staline laisserait, impassible, écraser sous ses yeux, à neuf cents mètres de ses troupes stoppées net au bord de la Vistule, les nationalistes polonais qui s'étaient soulevés contre l'armée allemande lorsqu'ils avaient vu arriver leurs soi-disant libérateurs ! Même tactique en France aux jours de la Libération de 1944. En août et en septembre, des milliers de militants « de droite » seraient, sous prétexte de pétainisme, assassinés avec une sauvagerie atroce par des « Résistants » qui, en fait, pour les quatre cinquièmes, n'étaient que des coupe-jarrets communistes. Idem en Italie ! où tout ce qui, de près ou de loin, pouvait être catalogué comme « fasciste », c'est-à-dire comme non inféodé au communisme, serait massacré en quelques semaines en 1945. Telle fut, dans les camps allemands comme partout ailleurs, la féroce loi stalinienne : élimination systématique de la « Droite », allant jusqu'à et y compris l'anéantissement physique des déportés jugés trop « nationaux ». Toutes les voies d'accès au pouvoir devaient être déblayées, ouvertes en exclusivité à la révolution marxisto-léniniste qu'allait assurer la victoire de l'Armée rouge.
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Comment ces sortes de Soviets des camps de concentration, appelés pudiquement « les autorités occultes des camps », fonctionnèrent-ils à Buchenwald et ailleurs ? Le déporté Paul Rassinier, élu député socialiste français après la Deuxième Guerre mondiale, ainsi que l'émouvant Père Léon Leloir, aumônier dans les maquis belges, pris sur le fait et incarcéré à Buchenwald, et d'autres encore, fameux par leur courage patriotique, ont décrit à leur libération, avec toutes les précisions désirables, les représailles qu'ils avaient dû subir sous la férule des kapos communistes. Ceux-ci propulsaient méthodiquement leurs administrés vers la planque ou vers la mort, selon qu'ils étaient des inféodés à Moscou ou pouvaient devenir un jour, politiquement, des rivaux. Le docteur Richet, s'il parlait trop, pouvait encore redouter, après son retour en 1945, des vengeances des dirigeants staliniens, alors tout-puissants à Paris : le leader communiste Thorez, ancien déserteur, condamné à mort pour trahison, revenant de Moscou, où il avait passé la guerre sans souci, avait été, sur-le-champ, promu vice-président du Conseil des ministres, salué, sabre au clair, par les officiers de l'Élysée cramoisis d'indignation. Après cent épreuves subies à Buchenwald, prenant des risques dont il eût préféré se passer, le professeur Richet eut néanmoins le cran de publier des précisions capitales sur l'activité de ces « autorités occultes des camps », en fait la maffia communiste.
Que signifie - écrivait-il - cette expression les Autorités occultes ? Déjà à notre arrivée celles-ci existaient. Les SS ne dirigeaient pas eux-mêmes la discipline du camp. Ils déléguaient leurs pouvoirs aux « anciens » qui avaient toute autorité pour mettre tel ou tel détenu dans un bon ou un mauvais Kommando, c'est-à-dire pour le faire transférer à la cuisine, dans une ville bombardée ou une usine de tout repos. « L'Arbeitstatistik » était chargé de cette fonction et le pouvoir occulte avait la haute main sur ce bureau. Alors suivant qu'on plaisait ou non, pour des raisons politiques ou personnelles, on était envoyé dans un camp de mort ou, au contraire, on gardait une place de choix (Trois Bagnes, p. 45-46).
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« Quels étaient », demande le professeur, « les chefs de ce “Conseil des Dix” suivant l'expression que nous utilisions par analogie avec le Conseil des Dix de Venise ? » Il répond :
Les grands chefs restaient dans l'ombre. Ceux auxquels nous faisons allusion exerçaient une fonction subalterne. Leur pouvoir était de fait absolu et ils savaient en user. Nous connaissons le cas de X…, une grande personnalité française qui fut ainsi envoyée dans les mines de sel ; c'était le plus inoffensif des hommes. Et cette décision fut prise malgré l'avis des autorités médicales qui, eu égard à son âge et à sa médiocre santé, l'avaient affecté à un travail peu fatigant. […] F…, homme politique français de notre convoi aux opinions peu orthodoxes, d'autres encore ont subi un sort analogue. Ceux qui avaient déplu à ce comité occulte étaient signalés au chef du Kommando où ils allaient. Cette recommandation, c'était la certitude de la mort. Toutes les bonnes places, celles de gardien de porte, de policier du camp, de stubendienst, étaient réservées aux amis politiques de ce pouvoir occulte, d'abord uniquement tchéco-allemand, puis qui devint international et comprit des membres français. Ce comité occulte commit des crimes. (Trois Bagnes, p. 46-47).
Vous avez bien lu : « des crimes » ! C'est l'un des plus importants et des plus illustres Résistants français qui l'a écrit ! Oui, des crimes ! Des crimes à jamais impunis, bien sûr ! commis dans le creuset douloureux des camps par les kapos staliniens, préparant dès lors la dictature soviétique dans chacun de nos pays.
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Ce profitariat des adjuteurs communistes, graissant hypocritement les bottes des SS, veillait jalousement sur la bonne santé des copains.
Ceux qui note le professeur Richet - étaient affectés aux bureaux de « l'Arbeitstatistik », de la « Politique », ceux qui travaillaient à l'atelier de réparation des chaussures ou des vêtements, les ingénieurs, les médecins, les infirmiers, les « lagerschutz », ceux qui s'occupaient de la voirie du camp, les cuisiniers, ceux qui allaient chercher du bois et qui ramenaient une branche d'arbre sur l'épaule accomplissaient une tâche relativement modérée. Certains postes, tels que celui de bibliothécaire, étaient des « planques » merveilleuses (Trois Bagnes, p. 53).
En revanche, ces Staliniens comblés, privilégiés, se fichaient éperdument des brigandages que commettaient les milliers de repris de justice, de tarés et de forbans qui, dans les camps, dépendaient de leur bon vouloir. Trois Bagnes cite de nombreux exemples des liquidations perpétrées dans les camps, sous l'indifférence complète des kapos communistes.
Le meurtre à Buchenwald était fréquent - note le professeur Richet. Quelques jours après mon départ du bloc 57, l'älteste de ce bloc, certainement un « dur de dur », fut tué d'un coup de couteau à l'issue d'une querelle avec un autre du « milieu ». Un jour, un groupe de jeunes Tziganes de quatorze ans reconnut, dans le chef de bloc une brute qui avait fait périr les parents de plusieurs d'entre eux. Ils se saisirent de lui, le déshabillèrent, le rouèrent de coups, et, comme péniblement il se relevait une demi-heure plus tard : « Rhabille-toi », lui dirent-ils. Il croit pouvoir s'échapper. Mais le cercle des Tziganes s'est refermé sur lui. Nouvelle attaque. Il est tué à coups de sabots par cette bande de gosses qui avaient à peine dépassé l'âge où les gamins jouent encore aux billes. Un « mouton » tchèque est reconnu comme tel. Il est tué le jour même. Un Belge avait « donné » quelques camarades. Il est entouré, frappé, et tombe. Hémorragie cérébrale par fracture du crâne (Trois Bagnes, p. 66-67). Russes et Polonais n'hésitaient pas à frapper et même à tuer un Français qui les gênait (Trois Bagnes, p. 202).
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On l'a vu, les Allemands avaient peu à voir dans ces sinistres foires d'empoigne. Les camps de concentration n'étaient à leurs yeux que des dépotoirs (80 % de fripouilles). Le vrai combat était au front. Les SS laissaient aux déportés eux-mêmes le soin de se débrouiller, voire de se tabasser ou de se tuer, à l'intérieur de ces repaires sous caporalisation stalinienne : « La haine que chacun avait pour tous était effroyable », écrit Richet.
Un médecin de mes amis - ajoute-t-il - va pour examiner un malade ; comme celui-ci chancelle, le médecin cherche à quelque distance une chaise pour l'asseoir. Quand au bout d'une minute il revient, son malheureux malade est à terre, un groupe d'autres détenus s'acharnent sur lui (sans doute pour le voler). Il fallut user de la force pour le délivrer (Trois Bagnes, p. 50).
On en vint même aux mœurs les plus sordides :
Les jeunes Russes ou Polonais n'hésitaient pas à se prostituer pour améliorer leurs conditions et ceci dans des proportions inimaginables (Trois Bagnes, p. 182).
De ces abominations qu'a-t-on connu après la Deuxième Guerre mondiale ? Le livre Trois Bagnes, du professeur Richet, tout académicien que fût celui-ci, fut escamoté. En dénicher aujourd'hui un exemplaire est virtuellement impossible. Rassinier, élu député au retour des camps, fut vidé par le parti socialiste à peine eut-il laissé entendre que l'histoire des camps de concentration n'avait pas été tout à fait telle qu'on l'avait expliquée. Bien entendu, les tueurs, les voleurs, les violeurs furent, en 1945, reçus partout en héros. Les déportés patriotes, envoyés périr dans les mines de sel par leurs tyranneaux moscoutaires, ne participaient pas, évidemment, à ces émouvantes cérémonies.
CINQUANTE ANS D'OUTRAGES Si un homme courageux comme l'ancien député socialiste Rassinier se risqua, en 1950, à démasquer les bourreaux communistes qui avaient sévi dans les camps du Reich, en revanche bien peu de journalistes, lors de la « Libération », eurent le courage de faire connaître aux foules, à cette époque, quelques bribes de vérité. En 1945 et dans les années qui suivirent, les crimes plus ou moins secrets des sbires moscoutaires à travers le monde effrayaient. On avait vu comment, en 1940, ils avaient, au Mexique, défoncé le crâne de Trotsky à coups de piolet ! Des milliers de meurtres de vengeance et de liquidation politique venaient d'être perpétrés, en France et en Italie. Partout des hommes de main des Soviets occupaient politiquement des situations prépondérantes. Ils étaient installés aux postes clefs des États occidentaux. Qui, dans les journaux, sujets à tant de pressions, se fût alors risqué à ébrécher le socle de la statue des faux héros rouges de Buchenwald et d'ailleurs ?… Il était bien plus simple de tout faire endosser à la poignée de SS qui avaient simplement supervisé l'activité des camps devenus en réalité des fiefs camouflés de la Cinquième Colonne stalinienne. Seul, à notre connaissance, l'un des plus importants journaux occidentaux, La Libre Belgique, dans le mois même qui suivit la fin de la Deuxième Guerre mondiale, se décida - pour très peu de temps - à affronter les bruyants bourreaux de retour d'Allemagne. Dans son numéro du 26 juin 1945, ce grand quotidien belge publia, en première page, un article décisif intitulé : « Maîtres après les SS, les communistes exercèrent les pires sévices sur les prisonniers à Buchenwald ». On se demande encore comment les responsables de La Libre Belgique osèrent publier alors une dénonciation de cet ordre. Ils furent d'ailleurs aussitôt épouvantés par leur témérité. En effet, si cet article parut avec fracas dans la première édition matinale du 26 juin 1945, il disparut une heure plus tard, lors de la sortie de la deuxième édition ! Les menaces reçues immédiatement avaient dû être spécialement convaincantes !
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Le document n'en a que plus de prix historiquement. Le voici sans qu'il y ait été ajouté ou retranché un iota, avec les sous-titres mêmes qui précédaient chacune des révélations. Et aussi avec les outrages indispensables à l'époque (les « Boches » et autres aménités !) :
Les rescapés de Buchenwald ont brossé des tableaux saisissants des tortures nazies. On eût pu croire que le triste chapitre fût épuisé. Il n'en est malheureusement pas ainsi. Des rumeurs, auxquelles nous n'avons pas voulu accorder tout d'abord crédit, prennent de plus en plus d'ampleur chaque jour. De nombreux rentrants accusent les communistes de s'être conduits, à Buchenwald ou ailleurs, en tortionnaires à l'égard de leurs co-détenus coupables de ne pas penser comme eux. Une enquête approfondie devrait être organisée à cet égard. Dès le début de la guerre, nous a-t-on dit, tout le commandement du camp, depuis le chef militaire jusqu'au plus simple « kapo » ou chef d'équipe, appartenait exclusivement aux SS et aux condamnés allemands de droit commun. Le manque d'hommes provoqué par les pertes sanglantes éprouvées sur les divers fronts obligea ensuite les Boches à remplacer certains chefs par des condamnés communistes allemands. Après quelque temps, le chef militaire et ses services directs, tous des nazis, sont les seuls « purs » à représenter le parti : l'administration intérieure est laissée aux prisonniers. Les captifs communistes allemands s'entendent bientôt avec les autres prisonniers étrangers de conceptions identiques et, finalement, ces derniers demeurent presque les seuls sous-ordres des SS. Par sous-ordres, entendons le « Lagerälterster », c'est-à-dire le doyen du camp, et ses deux adjoints, qui désignent les services, les corvées, les « prélèvements ». Puis vient le « Kontroller », les « Blockälterster », ou chefs de blocs, et leurs sous-chefs de blocs, enfin les « kapos », ou chefs d'équipe et les « Vorarbeiter », ou premiers travailleurs. Ces communistes - il y en a des milliers sur les 60 000 captifs - ont le contrôle de tous les détenus, tiennent régulièrement des réunions, placent leurs hommes de confiance d'après les références, reçoivent des rapports verbaux de leurs espions, discutent le rationnement, prennent des décisions au sujet des « indésirables » et ont toujours l'œil sur la cuisine ; jamais l'un d'eux n'a faim !… Les autres prisonniers leur appliquent bientôt le sobriquet de « planqués », c'est-à-dire embusqués.
L'affaire des colis
Ils se distinguent notamment dans ce que nous appellerons : « l'affaire des colis ». Depuis 1941, les colis envoyés au camp arrivent assez régulièrement, mais sont assez rares. En août 1943, l'administration supérieure - les SS - décrète que pendant huit jours tous les colis seront mis en commun. Qui en profite surtout ? Les « planqués ». Les paquets arrivent directement chez les chefs de bloc. Ceux-ci font appeler les destinataires et, en leur présence, ouvrent les paquets et s'en adjugent les trois quarts, qu'ils partagent avec leurs « protégés ». Puis ils ordonnent que, sur le restant, une partie soit prélevée au profit de la « Solidarité », sorte d'organisme inter-communiste. Les malheureux détenus ainsi démunis ont-ils le malheur de protester, ils sont aussitôt signalés comme « indésirables ».
Les tortionnaires
On sait qu'à Buchenwald les coups pleuvaient. Pour un oui, pour un non on était abattu à coups de gourdin. Des communistes belges se seraient distingués dans ce sport et l'un d'eux, originaire de Bruxelles, aurait frappé, en juin 1944, des détenus du bloc de quarantaine. Un gamin de Tournai, sous-chef de bloc, avait triqué des hommes de 65 ans. En général, les « Lagerschützer », ou policiers, emploient la « schlague ». Il n'est pas étonnant que, dans ces conditions, certains communistes privilégiés aient été l'objet d'un traitement de faveur, évitant toutes les corvées. On pourrait nommer par exemple tel communiste notoire qui, pendant toute la guerre, a admirablement tenu le coup. Comment ? Mais il s'est fait octroyer une carte de « Schonung », ou « travail léger ». Jamais il ne quitta le camp pour aller trier du bois à l' « Hofholz ». Il se contenta de se laisser vivre et d'assister aux réunions.
En transports
Il arrive qu'à la plaine d'appel les SS estiment le camp trop peuplé. Ils exigent deux mille pour les camps d'extermination. Naturellement, le « planqué », chef de l' « Arbeitstatistik », qui tient la vie de milliers d'hommes entre ses mains ne désigne jamais ses copains pour le contingent. Ce sont les prisonniers dénoncés dans l'affaire des colis ou pour toute autre rouspétance qui viennent en tête de liste. Signalons notamment le cas du baron Greindl, ancien gouverneur intérimaire du Luxembourg, affaibli et gravement malade, il est au bloc 61. Deux ou trois prisonniers belges s'apitoient sur son sort. Ils le placent sur une civière et le conduisent au « Revier », ou infirmerie, pour que ce séjour lui permette de meilleurs soins. De nuit, des communistes vont l'y reprendre et le transportent au bloc. C'est là qu'il reçoit la piqûre mortelle. De qui ?
Retour
Les Bruxellois présents à Evere à l'arrivée des premiers avions de Buchenwald auront remarqué que la grosse majorité de ces rapatriés portait la cocarde rouge flanquée de la faucille et du marteau. Nos « planqués » ont songé à tout. Ils se sont désignés eux-mêmes pour devancer tous les autres prisonniers et n'ont admis dans leurs rangs que de rares détenus d'autres opinions « pour la forme ». Ils ont eu la présence d'esprit de ne pas rentrer à Bruxelles porteurs des brassards que tous les gradés communistes portaient à la manche. Ils n'avaient pas trop mauvaise mine et étaient convenablement vêtus. Car, avant leur départ, ils avaient revêtu des vêtements chauds prélevés à l' « Effetkammer » où les prisonniers devaient à leur arrivée troquer leur costume civil contre l'uniforme à rayures. Évidemment, certains sont maintenant les premiers à monter sur les tréteaux pour vanter leur patriotisme et leur abnégation et attaquer l'incivisme. Qu'on enquête, il y a des témoins. La Libre Belgique 20 juin 1945, p. 1.
* * *
Évidemment, jamais on n'enquêta ! Les témoins à charge se terrèrent. Pendant des dizaines d'années nul ne se risqua jamais à reproduire ce texte de La Libre Belgique ou même simplement à en faire état. Tous les tyranneaux communistes étaient hors de soupçon, reçus partout comme les tout grands vainqueurs. Décorés ! Pensionnés ! Présentés en « Défenseurs du Droit », kapos en tête ! Ils ont été les enfants chéris, pendant quarante ans, des États dits démocratiques. Il a fallu l'anéantissement du communisme en URSS en août 1991 pour qu'enfin on se prît à réfléchir !
* * *
Farce sinistre de 1945 ! A grands renforts de trompettages d'hymnes nationaux et d'acclamations de gogos larmoyants ! On s'est soigneusement gardé d'insister sur cette gigantesque tromperie, laissant aux meneurs de Staline et à quatre-vingts pour cent de fripouillards leur auréole de martyrs frelatés ou inventés. Honneur, oui ! au quart ou au cinquième des déportés, qui maintinrent leur dignité parmi les amertumes de l'exil ! Ils
ont ajouté des trésors de patriotisme à l'actif de leurs pays
respectifs. Mais - impossible de le celer - il y en eut 75 à 80 %
d'autres qui furent la honte des camps et qui auraient dû être
rejetés comme des galeux, le jour de la prétendue « Libération ».
Ils recouvrirent leur gale d'un manteau d'hermine. Beaucoup le
portent toujours…
LES CRIS DES NON
GAZÉS On achève de le voir : des témoins directs de la plus haute valeur morale, tel le professeur Richet, membre de l'Académie de Médecine à Paris, ont carrément nié tout droit à un titre quelconque de « Résistant » à la majorité des détenus des « lagers ». Ce n'était pas tout. On s'est posé assez rapidement des questions sur la réalité de certaines opérations perpétrées, paraît-il, durant la guerre dans lesdits camps, les gazages, par exemple, à Auschwitz et ailleurs. D'abord, tous y ont cru. Puis, les premières contestations arrivèrent. Des incohérences et des invraisemblances furent révélées. Elles étaient flagrantes souvent. Dans divers pays, des savants, des spécialistes, tels le professeur américain Arthur Butz, le professeur français Robert Faurisson, le magistrat allemand Wilhelm Stäglich, l'auteur italien Carlo Mattogno, le scientifique Fred Leuchter, ont émis des doutes, puis ont carrément nié l'existence de chambres à gaz homicides, imposées pourtant par voie de justice à l'opinion. Ahuri par tout ce tapage, le public moyen ne sait plus très bien à quel saint ou à quel diable il lui faut encore se vouer ! La lutte est d'ailleurs tout à fait inégale. Les Juifs représentant actuellement une puissance mondiale si dévastatrice, elle est si dominatrice que la simple honnêteté du savant aux mains nues est terriblement débile à l'heure où il doit l'affronter. Le fait d'essayer d'établir la vérité sur les camps de concentration de la Deuxième Guerre mondiale et sur les « chambres à gaz » (nouveau Talmud du XXe siècle !) a valu aux historiens qui s'y étaient risqués les pires déboires. Traqué comme un putois, le professeur Faurisson, d'une droiture sans faille, acharné, méticuleux, disséquant le plus infime document, fut vilipendé, mis en chemise. On l'a assailli six fois physiquement, et notamment une fois avec une sauvagerie de Canaques. On l'a accablé de condamnations, comme un malandrin récidiviste, sur plaintes multiples de grouillantes organisations juives montant en rangs serrés à l'assaut des tribunaux, imposant leurs dogmes à gaz aux législateurs. Le tout dans un extraordinaire méli-mélo de sentences contradictoires.
* * *
Ainsi, alors que, d'une part, dix tribunaux, aussi compétents en matière de gaz qu'un bouc auvergnat enseignant le latin, saquaient le professeur Faurisson, la cour de Paris, d'autre part (première chambre, section A) rendait hommage à son honnêteté et à la rigueur de ses travaux, lors d'un arrêt désormais historique, rendu en date du 26 avril 1983 :
…la démarche logique de M. Faurisson - déclare la sentence de la cour - consiste à tenter de démontrer, par une argumentation qu'il estime de nature scientifique, que l'existence des chambres à gaz, telles que décrites habituellement depuis 1945, se heurte à une impossibilité absolue, qui suffirait à elle seule à invalider tous les témoignages existants ou à tout le moins à les frapper de suspicion.
Concernant l'honnêteté scientifique du professeur Faurisson lui-même, la sentence de la Cour d'appel de Paris est formelle :
…personne ne peut, en l'état, le convaincre de mensonge lorsqu'il énumère les multiples documents qu'il affirme avoir étudiés et les organismes auprès desquels il aurait enquêté pendant plus de quatorze ans.
Conclusion de la Cour d'appel de Paris :
…la valeur des conclusions défendues par M. Faurisson relève donc de la seule appréciation des experts, des historiens et du public.
* * *
Cet arrêt mémorable a permis au professeur Faurisson d'envoyer, le 26 décembre 1985, au journal Vlam, de très grande diffusion en Belgique, le texte qui suit :
A l'exemple d'un nombre croissant d'auteurs révisionnistes, j'ai dit et je maintiens qu'il n'a pas existé une seule chambre à gaz homicide dans les camps de concentration allemands de la dernière guerre. Ces chambres à gaz ne sont pas à confondre avec les fours crématoires, qui ont existé et n'avaient rien de criminel : on y incinérait des cadavres (en particulier de typhiques). L'incinération en crématoire est devenue une pratique courante dans les pays modernes.
* * *
Totalement désintéressé, M. Faurisson n'a jamais agi qu'animé par l'esprit de recherche. Il n'avait peut-être pas imaginé qu'une thèse, professorale, longuement mûrie, pouvait se voir jamais contrée par la dénégation radicale des plus élémentaires Droits de l'Homme, et plus spécialement des Droits de l'Historien. Mais Faurisson a tenu bon. Ses livres contiennent des contestations et des raisonnements d'une telle évidence, d'une telle force de persuasion que n'importe quel lecteur sans œillères ne peut qu'être fortement impressionné à les connaître. Le professeur Faurisson découvre et publie, régulièrement, de nouvelles confirmations de sa thèse, toujours mises en valeur avec la précision impassible du savant qui veut faire triompher la vérité (7). Et surtout - ce qui est assez rare chez un intellectuel happé dans un tel tourbillon - il fait preuve inébranlablement d'un courage discret. Je n'ai jamais vu M. Faurisson, mais je salue l'homme qui se bat vaillamment pour ce qu'il croit être le vrai, scientifiquement le vrai.
* * *
Le fait est là. Malgré toutes les lois de répression - les plus aberrantes, les plus fanatiques -, la route de la vérité est désormais ouverte. M. Faurisson a fait école, une école qui s'épand de plus en plus : elle s'étend à présent jusqu'au Japon, et jusqu'au fin fond des Amériques, notamment à Los Angeles (10 millions d'habitants) où un Institut historique a été créé uniquement pour étudier le révisionnisme (8). Le retentissement des deux rapports fameux de l'Américain Leuchter - jamais objets, ceux-là, de poursuites judiciaires ! - est la dernière vérification de l'expansion mondiale des doctrines du professeur Robert Faurisson. Lorsqu'elle ne vivra plus sous le chantage, sous la menace harcelante de la prison et des amendes, l'Histoire, quoi qu'on en fasse, tranchera. Et elle enterrera, tout porte à le croire, ceux qui se croyaient ses fossoyeurs.
* * *
Les Allemands d'Hitler n'adoraient pas les Israélites ? C'est indéniable. Sans doute avaient-ils pour cela certains motifs. Chacun d'entre eux se souvenait des révolutions communistes en série qui, à la fin de 1918 et en 1919, avaient ensanglanté, province par province, l'Allemagne vaincue. Celle-ci avait failli en périr. Or, tous les meneurs de ces excès en Allemagne en état agonique avaient été (tant pis si le fait de le dire relève du crime de lèse-majesté !) des Juifs. La liste intégrale de ces agitateurs a été publiée à Paris, chez l'éditeur Albin Michel, par le grand historien Benoist-Méchin, aux pages 216 et 217 du tome II de son œuvre monumentale, Histoire de l'Armée allemande. Elle ne permet guère de douter :
Des foules, brandissant des drapeaux rouges, montant à l'assaut du pouvoir et cherchant à écraser, au nom de la lutte des classes, les derniers soubresauts de l'instinct national. Mais ces foules n'obéissent pas à une impulsion spontanée. Elles sont menées par une légion de militants et d'agitateurs. Et ces agitateurs, qui sont-ils ? A Berlin, Landsberg et Hasse, Liebknecht et Rosa Luxembourg ; à Munich, Kurt Eisner, Lipp et Landauer, Toller, Léviné et Lewien ; à Magdebourg, Brandès ; à Dresde, Lipinsky, Geyer et Fleissner ; dans la Ruhr, Markus et Levinsohn ; à Bremerhaven et à Kiel, Grünewald et Kohn. Dans le Palatinat, Lilienthal et Heine. En Lettonie, Ulmanis. Autant de noms, autant de Juifs.
Et ceci encore :
Quand les partis de gauche décident d'instituer une Commission d'enquête, et d'y faire comparaître Hindenburg et Ludendorff, quels en sont les animateurs ? MM. Kohn, Gothein et Zinsheimer, et l'on pourrait allonger la liste à l'infini. Comment ne pas y voir une véritable conspiration ?
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Surtout que ces Juifs, meneurs rouges de l'Allemagne expirante de la fin de 1918 et du début de 1919, étaient les camarades de race de ces autres Juifs qui venaient, à la fin de 1917 et en 1918, de faire réussir en Russie la révolution armée de Lénine. Ils avaient reçu de ce dernier 70 % des postes ministériels et presque tous les leviers de commande de la haute administration, eux qui représentaient à peine 2 % de la population de l'ancien empire tsariste ! Celui qui, à la même époque, s'emparerait, au nom de Lénine, de la Hongrie, clef de l'Europe centrale, était Bela Kun, juif lui aussi, ainsi que toute son équipe. Comment ne se fussent-ils pas tous accouplés, de Saint-Pétersbourg à Berlin et Budapest, pour faire triompher le grand chambardement de leurs rêves messianiques ?… Le plan de Lénine et de ses coreligionnaires d'Allemagne et d'Europe centrale était clair. Ils crurent en 1919 qu'ils allaient s'assurer la maîtrise du monde nouveau. L'Allemagne, très en avance socialement, serait leur tremplin. Ils s'en fallut de peu qu'ils l'emportassent.
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Des millions d'innocents payèrent de leur vie, en Russie même, cette dictature de Lénine à inspiration israélite. L'Allemagne, voisine immédiate des Soviets, fut sur le point de payer en 1919 un identique tribut d'esclavage. A cause de la maladresse des agitateurs juifs d'Allemagne, intellectuels désorbités, et de la folie sanguinaire de Bela Kun, le fantastique plan de domination mondiale de Lénine échoua. Mais l'Allemagne avait connu pendant ces années des angoisses de mort… Comment les Allemands eussent-ils oublié ?
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L'appétit juif était resté tenace sous la République-complice-de Weimar. Jusqu'en 1933 l'investissement s'était poursuivi sans relâche. Hitler, en 1933, avait été le frein, le frein populaire, choisi au suffrage universel. Le moment venait pour les Juifs d'être sages. Il n'en fut rien. La communauté israélite se comporta instantanément en ennemi acéré des temps nouveaux. L'énorme titre « Judea declares war on Germany » (Les Juifs déclarent la guerre à l'Allemagne !), traversant toute la première page du Daily Express du 24 mars 1933, rappellera à jamais l'éclatant défi. Ils eussent pu, pendant trois ans, rechercher tout de même un arrangement, même boîteux, à insérer en 1936 dans les Lois de Nuremberg, d'ailleurs dix fois plus modérées que ne le serait la législation raciale de l'Israël contemporain. S'ils eussent voulu s'en aller, ils eussent pu, avec un rien d'habileté, réaliser pacifiquement ces départs, Hitler étant décidé à leur accorder à cette fin d'importantes facilités économiques. Ce sont les pays dits d'accueil qui fermèrent leurs portes ! Même les Suisses pudibonds s'employaient à tamponner d'un « Juif » dénonciateur les passeports des Israélites en mal d'expatriation. Quant aux Américains, ils renvoyèrent, de leurs ports, avec un manque stupéfiant d'humanité, des bateaux chargés de Juifs repoussés de Cuba et pourvus pourtant de visas parfaits. On les obligea - c'était en 1939, l'année fatale ! - à se rabattre vers l'Europe et à débarquer en catastrophe leur chargement humain au port d'Anvers, après plus de dix mille kilomètres de vain périple !
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Si Hitler, instruit par le passé, ne voulait plus de Juifs chez lui, le vrai c'est que les autres ne les voulaient pas davantage ! Ce refus général, visible à l'œil nu, ne tempéra pas l'aversion anti-allemande de la communauté israélite. Il n'est que de regarder les caricatures anti-hitlériennes des feuilles juives de l'époque, en quelque pays que ce fût, pour être édifié sur le fanatisme et sur le bellicisme qui, dès les premiers jours, anima les dirigeants des Juifs du Reich et d'ailleurs. Ils lancèrent contre Hitler la puissance mondiale de leur propagande. Ils exercèrent les plus énormes pressions financières. Pour finir, comme ils le voulaient, ils aboutiraient, en 1939, à l'explosion de la Deuxième Guerre mondiale, « inutile et imbécile » comme l'écrirait, après 1945, le premier secrétaire général de l'ONU, M. Paul Henri Spaak ! Ils n'obtiendraient que se déclenchât ce conflit que grâce à la collaboration aberrante et constante que leur accordèrent les vieux partis démonétisés de l'Occident, bellicistes béquillards en état de décrépitude avancée, auxquels, d'ailleurs, nul Allemand - Hitler surtout - ne cherchait noise !
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En une courte vacance, la Wehrmacht se retrouve à Narvik et à Biarritz ! Les grandes victoires en tempête d'Hitler, en 1939 en Pologne, en 1940 à travers l'Ouest tout entier, en 1941 dans les Balkans et en Grèce, durent faire trembler quelques kipas sur les têtes congestionnées des bellicistes juifs, pris à leur piège. Il n'empêche qu'alors même Hitler les laissa relativement tranquilles. Les ordres donnés par lui (j'en possède les textes) à ses chefs d'armées étaient de traiter les Israélites dans les pays occupés d'Occident exactement comme les citoyens du cru. Voici, notamment, le point 8 de l'Ordre du jour du Groupe d'armées B (général-colonel von Bock) : « Ne pas toucher aux Juifs dans le territoire occupé » (Juden im besetzten Gebiet sind unbehelligt zu lassen). Les Juifs de Belgique, qui s'étaient enfuis en France au cours de la débandade générale de 1940, regagnèrent même par milliers leurs pénates intactes ! Une fois de plus, les excès des Juifs, typiques et répétés à travers toute leur histoire, allaient les perdre.
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Dès qu'Hitler eut été acculé à prendre de vitesse, en 1941, les Soviets sur le point de se jeter sur l'Europe avec la masse immense de leurs troupes d'assaut, les Juifs, aussitôt, s'accolèrent aux millions d'agents terroristes que Staline possédait déjà, à l'affût, dans tous nos pays. On verrait alors s'organiser partout des maquis juifs, en France notamment, où ils se structurèrent remarquablement, futures troupes de choc de l'État d'Israël. Communistes et Juifs (et quelques isolés de droite) multiplièrent les attentats et les crimes à l'arrière de l'espace allemand. Les coups en riposte ne manquèrent point. La botte fut durement marquée.
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Beaucoup furent internés, comme le sont normalement, au cours de toutes les guerres, les citoyens suspects. Plusieurs centaines de milliers d'Américains de race japonaise furent, de la sorte, enfermés, en 1941, dans des camps de concentration aux États-Unis. La France elle-même, la France super-démocratique du « Front populaire » les avait devancés : en septembre 1939 et en mai 1940, elle avait, avec une extrême promptitude, bouclé par dizaines de milliers, dans 43 camps de concentration, les réfugiés juifs, provenant d'Allemagne pour un tiers et de Pologne (alliée !) pour deux tiers, qui s'étaient, tant bien que mal, rabattus sur son sol entre 1937 et 1938 ! Ces Juifs mis en taule par les polices du « Front populaire » avant qu'un seul Allemand apparût à Sedan n'étaient donc ni les cobayes d'Hitler, ni ceux de Vichy qui n'existait pas encore. Mais ceux de la France « Popu » ! Celle des élections socialo-communistes de 1936. Incroyable, mais indéniable ! Quant à Hitler, son idée, en attendant la fin des hostilités, était de rassembler les Juifs - dressés contre le Reich depuis 1933 - dans des camps semblables à leurs ghettos traditionnels. Ceux-ci correspondaient à leurs coutumes millénaires. Ils allaient y être dirigés par leur « Conseil des Anciens », disposant de leur propre police ; pouvant même arborer leur drapeau. De là, après la guerre, ils pourraient aller s'installer hors de la vieille Europe. « A Madagascar ! » avaient, dès 1938, proposé les alliés privilégiés, le colonel Beck et autres autocrates polonais ! Par la suite, il faudrait transporter ces Juifs dans de vrais camps, après les révoltes qu'ils déclenchèrent à Varsovie et ailleurs, au temps de la bataille de Stalingrad. Dans ces camps, il y eut des morts, certes. Tous, si juifs fussent-ils, n'étaient pas nécessairement immortels. Un certain nombre - vingt fois inférieur à ce que l'on a trompetté - succombèrent au découragement, à la lassitude, à diverses maladies contagieuses, au typhus exanthématique surtout. Celui-ci fut certainement le calvaire des internés, ainsi que des gardiens SS, d'ailleurs. Il avait été apporté par des centaines de milliers de prisonniers soviétiques porteurs de poux mortifères. Des déportés juifs succombèrent aussi aux épreuves morales d'une guerre interminable, accrues par les bombardements alliés. Ceux-ci, on ne le répétera jamais assez, écrasèrent ou carbonisèrent sous des millions de kilos de bombes et sous leurs déversements de napalm (phosphore ?) l'Allemagne entière, camps de concentration compris. Durant les derniers mois du conflit, ces raids de terreur anglo-américains privèrent, presque partout, les déportés de l'électricité, de l'eau, du charbon, des vivres. Les gares étaient réduites en cendres, les voies de chemin de fer systématiquement broyées. Par elles, pourtant, et par des routes gelées, devaient être évacués, au début de 1945, des centaines de milliers de déportés, juifs et non juifs, fuyant, avec des millions de civils allemands, l'avance sauvage des troupes soviétiques.
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Les déportés pouvaient, d'ailleurs, demeurer dans leurs camps ; à Auschwitz entre autres, six mille d'entre eux, sous la sauvegarde de dix-huit médecins, attendirent sans accroc quelconque, pendant dix jours, l'arrivée de leurs amis soviétiques. A peine entrés, ceux-ci traitèrent les Juifs internés avec cent fois plus de dureté que les SS allemands du mois précédent. Ils déportèrent aussitôt dans leurs plus durs camps de l'URSS les quelques milliers de Juifs « libérés ». Quant aux Juives, elles avaient été pour la plupart copieusement violées le jour même de l'arrivée des Staliniens. Ceux-ci, on le sait, avaient toujours eu les Israélites en horreur.
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La plupart des déportés d'Auschwitz, toutefois, avaient préféré retomber dans d'autres camps allemands, pourtant terriblement encombrés, plutôt que de saluer de leur shalom les Soviétiques vainqueurs (9). Comme les centaines de milliers de civils allemands, ils ne pouvaient plus recourir qu'à des trains disloqués, bombardés sans cesse, et aux chemins enneigés de la défaite, mêlés en outre à des flots dépenaillés de prisonniers de guerre français, américains et anglais, qui, eux non plus, ne se fiaient pas aux Soviets. Leur retraite à tous, de l'Est vers l'Ouest, par des 20° sous zéro, fut un affreux et interminable chemin de croix. Ils se traînaient dans le gel et la bise, entre d'innombrables cadavres entremêlés. Nous fûmes, nous, les derniers soldats, les témoins horrifiés de cette débâcle apocalyptique. On a vu, aux cinémas de l'après-guerre, des piles de cadavres de déportés. Ceux-ci étaient le plus souvent des cadavres d'humbles civils allemands, photographiés, rephotographiés avec impudeur par les meutes de presse de ces mêmes Alliés qui, par leurs bombardements atroces, provoquant la famine et la mort partout, avaient porté à son maximum l'épouvante de ces fabuleuses exterminations.
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Tel n'a pas été - il faudra un jour le reconnaître honnêtement - le sort de nombreux Juifs d'Europe. En 1945, une synagogue et un hôpital israélites fonctionnaient toujours à Berlin. A Budapest, 200 000 Hébreux assistèrent à l'arrivée des Soviétiques en 1944. En France, 275 000 Juifs sur 350 000 ne furent jamais l'objet de la moindre mesure allemande de déportation (la plupart des 75 000 déportés étant étrangers ou apatrides et provenant de l'Est européen). Quant au chiffre fabuleux des « assassinés » d'Auschwitz, mille fois claironné sans preuve, il allait retomber, en 1988, des quatre millions fatidiques à un million et demi dans la principale revue israélite de France, Le Monde Juif. A cette heure, il a dégringolé plus fantastiquement encore, comme s'il dévalait en toboggan. Après quarante-cinq ans de séquestration dans les caves du KGB, les registres officiels d'Auschwitz, entr'ouverts enfin grâce à la Glasnot de M. Gorbatchev, ne font plus état, nous dit-on, que de 74 000 décès (10). Seuls les législateurs français de 1991 font encore semblant de croire à la fable de ces Six Millions, extraits de la Lune. Les gens sensés, eux, traînent la patte, ou ne marchent plus. Le gaz, bientôt, ne sera-t-il plus que du vent, qui passe et se dissipe à l'horizon ?…
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On a fait un tel vacarme autour de ces gazages (sans gaz) que le public a presque oublié les autres internés, enwagonnés en direction de l'Allemagne entre 1940 et 1945. Un certain nombre de ces déportés - c'est exact - ont péri dans les camps allemands. Nombre d'autres se trouvaient, en avril 1945, au bord de la fosse après que les bombardements alliés eurent broyé leurs ultimes possibilités de subsister. Même s'il n'y avait eu dans les camps du IIIe Reich qu'un seul mort entre 1940 et 1945, c'eût été, bien sûr, un mort de trop. Mais toutes les guerres sont ainsi, y compris celles que les Israéliens poursuivent toujours dans la Palestine ensanglantée par leurs troupes d'occupation. Au surplus, c'est aux bellicistes sionistes - européens et américains -, à ceux-là qui s'acharnèrent à provoquer la Deuxième Guerre mondiale que les victimes de 1939-1945 devraient s'adresser pour réclamer des indemnités. Ces bellicistes, plutôt que d'assumer leurs responsabilités, ont préféré monter le show fabulateur et très rémunérateur des chambres à gaz. Les jeunes, aujourd'hui, hochent la tête. Les fameuses chambres à gaz ont-elles vraiment existé ailleurs qu'au cinéma et à la télévision ?… Il ne suffit pas de répondre aux révisionnistes par des perquisitions, des poursuites, des condamnations. Entre-temps, certes, les shows auront rapporté gros à un Israël qui n'existait même pas au temps de la Deuxième Guerre mondiale. On connaît la photocopie de la lettre (datée du 21 janvier 1991) du ministre des Finances du Gouvernement de Bonn à un certain M. Kübler sur les sommes que l'Allemagne a versées à Israël, au titre des réparations, depuis le traité du Luxembourg du 10 septembre 1952 : jusqu'au 1er janvier 1990 ont été versés 84 577 000 000 DM. Jusqu'à l'an 2030, le contribuable allemand versera sans doute un complément de 35 213 000 000 DM. Le total des réparations atteindra ainsi environ 120 milliards de DM pour frais de gaz volatilisés.
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L'affaire allemande n'avait, historiquement, été qu'un épisode de l'interminable aventure juive. Les descriptions, mille fois ressassées, des avatars, souvent indébrouillables, des Juifs de la Deuxième Guerre mondiale, ne sont que la suite de plus de deux mille ans d'autres avatars, subis successivement par les Israélites, que ce fût dans l'Égypte des Pharaons, la Grèce de Périclès ou la Rome glorieuse des Césars. C'est l'empereur Tibère - mais oui ! parfaitement ! - qui fut, voilà deux mille ans, l'inventeur des camps de concentration, déportant les Juifs de Rome par milliers en Sardaigne ! Ensuite, ce fut à la France de les expulser, la France de Saint Louis ! Puis l'Espagne prit la relève, l'Espagne des rois catholiques ! Vint - quelle horreur ! - le tour de la noble Angleterre, pour trois siècles. Et celui de la Russie ! Et, bien avant Hitler, celui de l'Empire germanique. Bref, le balai antisémite n'attendit nulle part la création du Marché commun ! Sans oublier les ghettos de la Papauté ! Avec les insignes jaunes imposés aux mâles ! Et leurs femmes courant, sur la place Saint-Pierre, dans des sacs de jute ! A la grande joie de leurs Éminences ! C'est ainsi. Les tout derniers ghettos qui aient fleuri dans l'Europe du XIXe siècle furent, à Rome, sans discussion possible, les ghettos fort peu apostoliques de Sa Sainteté ! Le passé pose des tatouages indélébiles.
Les vendeurs de bobards d'épouvante de l'Hollywood-capitale cinématographique du sémitisme eussent pu rendre leur jeunesse à ces deux mille ans de souvenirs à multiples épisodes. Mais leur plan était autre. Il visait - avant tout - à escamoter la geste du Grand Gêneur de notre époque, celui-là même qui fut, selon la conclusion d'un des plus grands historiens des États-Unis, John Toland, « la plus forte personnalité du XXe siècle ».
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Après la chute d'Hitler, les « démocraties » européennes, éclatantes de vanité, n'ont été capables, en cinquante ans, que de créer de l'incohérence. Conglomérats de politiciens de fortune, incompétents, souvent fortement corrompus, se culbutant dans des imbroglios de gouvernements hétéroclites (cinquante crises ministérielles rien qu'en Italie !), n'offrant aux foules d'autre idéal que des jouissances hâtives, le tapage, la drogue, la hargne sociale, elles ont été incapables même d'engendrer, en nombre décent, des enfants. Elles se sont - c'était couru à l'avance - vu envahir anarchiquement par des millions d'Africains et d'Asiates. Au siècle prochain, elles ne constitueront plus que 6 ou 7 % de la population de l'univers. Leur « Marché commun » - tout ce qu'il y a de commun ! - en est toujours, après quarante ans, à des balbutiements. Avec seulement des gros sous - et encore, ils n'en ont pas ! - on ne construit rien !
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Quant à son rôle dans la politique de l'univers, l'Europe a sombré sans gloire dans la glu du pétrole arabe lors de la Guerre du Golfe, en 1990, où elle n'a servi les Américains que comme valet d'écurie. De 1918 à nos jours, elle ne fit jamais un pas pour aider les peuples - les Pays Baltes aussi bien que la Russie, la Géorgie ou l'Ukraine - à sortir de la détresse où les avait plongés le communisme soviétique. Lorsqu'enfin, en 1991, livrée à la domination serbe par le Traité aberrant de Versailles de 1919, la Croatie se libéra, par décision populaire (le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes »), elle fut envahie, bombardée, ensanglantée, par l'armée yougoslave. L'Europe, au bout d'un mois, n'avait encore, pour la « libérer », pu que multiplier les parlottes entre Serbes, Bataves et Grands Ducaux ! Elle avait tout juste accouché de montagnes de paperasses et de mirobolants « cessez-le-feu » sarcastiquement ridicules, violés, chacun, à l'heure même où on les signait !
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Pendant qu'elle s'adonnait ainsi à l'impuissance, voire au grotesque, l'Europe dite « démocratique » s'était gardée, durant trois quarts de siècle, d'importuner jamais Lénine, Staline et consorts, exterminateurs implacables de dizaines de millions de malheureux, entre le Bug et Vladivostok. Avec des courbettes, elle avait laissé le tyran de toutes les Russies s'emparer, en 1945, de cent millions d'habitants de l'Europe de l'Est et les réduire en esclavage. Il put, par la suite, écraser impunément Budapest et Prague. C'était parfait. Pas un régime « démocratique » du vieux continent, pas un président des États-Unis ne tenta de mettre fin à ces abominations. On parlait, vaguement, de « guerre froide », histoire de passer de grosses commandes aux marchands de canons internationaux. Mais on laissait M. Khrouchtchev menacer l'univers à grands coups de savates, martelant de ses menaces la tribune même de l'ONU. Si, après quarante-cinq ans de servitude, les cent millions d'habitants de l'Europe ont pu enfin échapper à l'esclavage, c'est parce qu'ils ont eux-mêmes brisé leurs chaînes. L'Europe de l'Ouest ne fut absolument pour rien dans cette libération du désespoir. S'il n'y avait eu que les « démocraties » pour les retirer du gouffre, ils seraient encore tous au fond de leur cul-de-basse-fosse soviétique.
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Encore, si Staline avait été, comme Hitler, l'élu libre de ses peuples ! Si, comme l'Hitler de 1933-1939, il leur avait apporté la plus grande et la plus féconde révolution sociale de tous les temps ! Mais, tout au contraire, le système communiste de Lénine et de Staline avait été un immense raté économique, social, moral. Ils avaient été des tyrans, c'était tout. Ils avaient étouffé jusqu'à l'ombre d'une liberté. Ils n'avaient abouti qu'à une catastrophe sans cesse accrue. La faillite absolue ! Ce qui n'empêcha pas que Lénine - et ses 70 % de ministres juifs -, ni que Staline, ni que leurs successeurs poussifs fussent supportés inlassablement, voire allégrement, par les « démocraties ». En 1945, les Américains leur firent gagner leur guerre et s'empiffrer scandaleusement. Ils demeurèrent de bois pendant les quarante-cinq ans où dix peuples européens, esclavagisés avec leur appui, aspirèrent, désespérés, à la liberté. Idem pour les populations mêmes de l'URSS. Les Russes, tout comme les Européens de l'Est, ne sont redevenus libres que par leur propre effort, face à l'impassibilité souverainement hypocrite des « démocraties », d'Europe et des États-Unis, les supporters internationaux du « Droit » sans cesse bafoué par eux.
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Ce fut le cas spécialement des Pays Baltes, vieilles terres d'Europe. Elles arrachèrent en 1989 leur indépendance sans qu'intervînt un seul gouvernement en Europe ou en Amérique. Au contraire, pendant un an, les chefs de ces trois pays, suppliant qu'on les aidât, furent repoussés de New York comme de Paris, abandonnés aux violences des chars soviétiques et des troupes du KGB qui venaient à l'assaut de leurs parlements et de leurs stations de télévision, semant le sol de victimes. Ils résistèrent seuls avec héroïsme. Ils ne seraient, tout à la fin, admis dans la Communauté internationale qu'après que M. Gorbatchev, rescapé du coup d'État d'août 1991, eut dit, lui-même, amen à la sécession. Alors seulement, le président Bush abandonna son attirail de golf pour tendre son regard glacé vers les Pays Baltes sortant, hagards, du cauchemar de l'oppression. Cinquante ans de « démocratie », cinquante ans de capitulations ! de faux-fuyants ! de trahisons multiples ! Est-ce pour arriver à ces cacaces humiliantes qu'il fallait culbuter Hitler ?
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Les « démocraties » n'eurent de nerfs pendant ce demi-siècle que pour ensevelir - définitivement, croyaient-ils - cet Hitler sous les monceaux d'ordures de leur propagande, pavée de mensonges gros comme les Pyramides, traînant derrière leurs brouettes de longues odeurs de poubelles. Pour que des millions d'intoxiqués de l'après-guerre arrivent enfin à se faire une petite idée de ce qu'avait pu être l'extraordinaire épanouissement politique et social du IIIe Reich, il aura fallu que, le 20 novembre 1988 - après un demi-siècle - le président du Bundestag, M. Philipp Jenninger, dans un étonnant éclair de lucidité politique, brossât devant le Parlement de l'Allemagne fédérale et, en fait, devant l'univers entier, la fresque des années « fascinantes » d'un Hitler, hissé le plus démocratiquement du monde, le 30 janvier 1933, à la tête du Reich, un Reich ruiné, accablé de six millions de chômeurs qu'il remettrait au travail dans la paix sociale. Il rétablirait puissamment l'économie de son pays. Il doublerait la croissance de la population. Il donnerait une foi, un idéal, à la jeunesse magnétisée. Si près des neuf dixièmes des Allemands votèrent pour lui tout au long de ces années, c'est parce qu'il les avait sauvés, réunis et régénérés. Nous allons suivre mot à mot ce texte officiel de réhabilitation du président allemand, texte qui provoqua en novembre 1988, du pôle Nord au pôle Sud, un scandale époustouflant. On a, depuis lors, essayé de l'ensevelir à son tour, mais en vain, car, prononcé par un des plus notables porte-parole de l'anti-hitlérisme en Allemagne contemporaine, il a tracé sur le grand livre de l'histoire universelle les premières pages de réparation et de glorification dues à celui qui aura été le titan bienfaisant de notre siècle. Au président Jenninger la parole !
LE TEXTE HITLÉRIEN
DU
D'où la stupeur épouvantée des « démocrates » et des philosémites brevetés, à voir, le 10 novembre 1988, M. Jenninger se tromper de statue et entonner un vibrant Magnificat au pied de l'ex-monstre du IIIe Reich. Si qui que ce soit, en France ou en Allemagne, avait dit le dixième de ce qu'a proclamé, ce jour-là, la deuxième autorité politique de l'Allemagne fédérale, il eût été, comme Savonarole, excommunié, brûlé vif, ses restes lacérés et jetés dans les eaux du Rhin.
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Chaque politicien de l'actuel Parlement allemand retomba d'un bloc sur son fauteuil, assommé net, après avoir vu Jenninger décrire le Führer tel qu'il avait été aux grandes années de la construction hitlérienne. Et cela, avant qu'on ne l'acculât à la Deuxième Guerre mondiale en août 1939 et qu'on ne mît ainsi un cran d'arrêt à la plus formidable transformation sociale qu'ait connue le monde germanique. Cette réhabilitation d'Hitler se fit, au Bundestag, non seulement devant les députés cramoisis, mais aussi devant les plus redondants dignitaires de la toute-puissance rabbinique, invités d'honneur à la commémoration du fameux soir du 10 novembre 1938, où les carreaux des Juifs avaient été abondamment mis en pièces à travers un Reich exacerbé, à la suite de l'assassinat, à Paris, du diplomate allemand von Rath par le Juif Herschel Grynzspan.
Et voilà que le président Jenninger choisissait précisément ce jour-là pour rappeler les bienfaits du national-socialisme ! Comment ! pouvait se dire chacun, Hitler, pendant des années, avait donc fait quelque chose d'intéressant ? Eh bien, oui ! Le président de l'Allemagne fédérale proclama l'ampleur de l'œuvre politique et sociale d'Hitler dans des termes si incroyablement louangeurs - « les années fascinantes » - que chacun dut relire le texte dix fois avant d'admettre vraiment que, dans le Reich peinturluré de démocratie en 1945, occupé par ses ennemis depuis plus de quarante ans et soumis au pilonnage incessant de la propagande juive, quelqu'un avait pu lancer, du haut de la tribune la plus retentissante de l'Allemagne, une réhabilitation à ce point éclatante de celui qui fut le « Führer » !
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Pour que chacun puisse s'en faire une idée exacte, voici le texte analytique de la partie du discours qui fut consacrée, par le président du Bundestag, aux années « fascinantes » de l'hitlérisme, tel qu'il apparut, le 11 novembre 1988, à la page 6 de la Frankfurter Allgemeine Zeitung :
Les années 1933 à 1938, vues à une distance rétrospective et en connaissant les conséquences, sont aujourd'hui encore une fascination, dans une telle mesure qu'il n'existe pas dans l'Histoire un parallèle à la carrière triomphale d'Hitler au cours de ses premières années. Réincorporation de la Sarre, implantation des devoirs militaires généraux. Réarmement massif. Signature de l'accord naval allemand-britannique. Occupation de la région du Rhin, Jeux olympiques d'été à Berlin. Grand Empire allemand. Et, finalement, à peine quelques semaines avant le pogrom de novembre, l'accord de Munich, la division de la Tchécoslovaquie. Le Traité de Versailles n'était devenu en réalité rien d'autre qu'un morceau de papier, tandis que l'Empire allemand se hissait à l'hégémonie du pouvoir du vieux Continent. Pour les Allemands qui avaient considéré la République de Weimar comme la conséquence principale d'une humiliante politique extérieure, tout cela devait paraître un miracle. Et tout cela ne suffit pas. D'une masse ouvrière en chômage, on était passé à un emploi total, d'une misère massive à un état de prospérité qui atteignait les plus amples couches sociales. Au lieu de la désolation et du désespoir régnaient l'optimisme et la confiance en soi-même. Hitler ne convertit-il pas en réalité ce que seul Guillaume II avait promis, à savoir introduire le peuple dans les temps heureux ? Ne fut-elle pas une élection de la Providence, un Führer, un cadeau à un peuple, comme il n'en arrive qu'une fois en mille ans ! En toute certitude, au cours d'élections libres, Hitler n'avait-il pas été épaulé par la majorité des Allemands ? Mais qui pourrait douter de ce que, en 1938, une grande majorité des Allemands de toutes les couches sociales purent être convaincus en 1938 de voir en Hitler le plus Grand Homme d'État de notre Histoire !
Vous avez bien retenu chaque mot ?…
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Certes, le président Jenninger paya cher sa sincérité ; il fut couvert d'outrages par la presse entière du monde « démocratique ». On le relégua, la semaine suivante, à un poste mineur de l'administration. Mais n'importe, l'essentiel avait été proclamé ! Déjà, le grand historien américain, John Toland, avait remis Hitler sur son socle. Cette fois, c'est le président du Bundestag en personne qui glorifiait Hitler « le plus grand homme d'État de notre Histoire » !
Après, on pourrait l'insulter tant qu'on voudrait. La vérité
« fascinante » avait été dite. Jusqu'à la fin des temps, en lettres
de soleil et de feu, elle le resterait. CHAPITRE XII L'AVIS DU PUBLIC
Le personnage d'Hitler vous inspire-t-il : de la haine, de l'indifférence, de la fascination ?
Réponse de plus de 3 000 auditeurs :
De la haine : 37 % De l'indifférence : 16 % De la fascination : 47 %
Soit la majorité, presque absolue !
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Pendant cinquante ans, on a écrasé les cerveaux sous des bobards pachydermiques. On a gavé les foules d'histoires de croquemitaines. On a plongé des troupeaux de braves gens dans des marais de mensonges. Une grenouille, instantanément, devenait un bœuf. Mille journaux, mille réseaux de télévision se sont relayés sans répit pour malaxer et tournebouler le public. A prendre connaissance du constat de La Cinq, on voit que le résultat n'a pas été spécialement brillant ! Il y a peu, la plus grande créatrice du cinéma allemand au XXe siècle, Leni Riefenstahl, âgée à présent de près de quatre-vingt-dix ans et qui connut de très près Hitler, vint à Barcelone à l'occasion de la publication de ses mémoires. Le grand journal espagnol El Pais évoqua, au long de quatre colonnes, les réflexions de la diva : « La cinéaste continue à conserver un souvenir nullement négatif de la personnalité d'Hitler ». El Pais cite spécialement cette réflexion de la grande actrice :
Il est très difficile de le dépeindre aujourd'hui parce que quiconque émet des affirmations distinctes de celles qu'écrivent les historiens est proclamé fasciste ou nazi. Mais la vérité est toute différente : je n'ai jamais été affiliée au parti mais je peux dire qu'Hitler, à tout le moins avant la guerre, aux temps où je l'ai traité plus familièrement, était une personnalité extrêmement sympathique, qui fascinait ceux qui l'écoutaient. Beaucoup de ceux qui, après la guerre, se sont déclarés ennemis acharnés du Führer, avant l'adoraient ! Il avait une personnalité fascinante.
Leni Riefenstahl, on le voit, parle exactement comme le président du Bundestag Jenninger et comme en décida la majorité des auditeurs de la Cinquième chaîne de la télévision française : « Hitler fascinait » ! « Hitler avait une personnalité fascinante » ! Témoins antipathiques ou témoins sympathiques concordent déjà. C'est dire que l'Histoire, demain, n'acceptera plus comme des dogmes, couverts par les sentences des tribunaux, le ramassis de racontars servis au public béat par les « historiens » d'aujourd'hui !
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Déjà, lors de la première guerre mondiale (1914-1918), on avait épouvanté les foules avec d'horribles histoires de mains coupées par les Allemands à des quantités d'enfants belges. Une fois le Kaiser vaincu, on eut beau faire des recherches partout : jamais, où que ce fût, on ne put dénicher un seul de ces petits faux martyrs ! Mais, pendant toute la guerre, cette escroquerie à l'horreur avait fait son effet ! Dans mon gros livre La pseudo-guerre du droit (11), j'ai démasqué dix supercheries similaires, mensonges systématiques destinés à maintenir une haine incandescente parmi les foules ingénues, tout au long des hostilités d'alors.
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Avant, pendant et après la Deuxième Guerre mondiale, on a remis en action cette machine à égarer et à escroquer. Avec la même et superbe audace. Souvenez-vous du journal parisien L'Éclair, qui, le 4 décembre 1945, affirmait de manière olympienne que, dans les « chambres à gaz » allemandes, on enfournait les Juifs à 111 par m2 ! Et encore ! L'Éclair parlait, non de mètres carrés, mais de mètres cubes, ce qui eût dû, obligatoirement, ramener chacun de ces Juifs à une hauteur maximum d'un mètre ! Bref, bourrage de crânes à la folie !
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L'Histoire est plus sérieuse. Les grands hommes sont les grands hommes, qu'ils eussent plu ou non. César eut ses faiblesses, soumit durement les vaincus, mais son souvenir - le guerrier et l'homme d'État - nimbe encore la Rome éternelle de sa gloire. Napoléon avait commis des crimes éclatants ; il fit fusiller des milliers de prisonniers ; il ordonna qu'on raptât et qu'on abattît dans les fossés de Vincennes le duc d'Enghien ; mais, sans l'éclat solaire de son génie, il manquerait quelque chose au rayonnement de la France. Même de Lénine et de Staline, aujourd'hui le nez dans la neige, on reparlera avec plus de sérénité avant vingt-cinq ans. Quant à Hitler, on peut le détester furieusement, mais il fut - seuls les imbéciles le contesteront - l'homme le plus important du XXe siècle. Il est d'ailleurs étonnant que ce soit un Américain du Nord, l'historien John Toland, qui, le premier, eut le courage intellectuel de le proclamer. Lorsque se fera la récapitulation des dirigeants qui occupèrent des postes de responsabilité au cours de la première moitié du XXe siècle, que restera-t-il, dans la mémoire des hommes, de fantoches français comme un Daladier alcoolique et comme un rat fouinard à la Reynaud, ou de marionnettes empesées à la Brüning et à la von Papen en Allemagne, ou de lourds bourgeois belges comme Pierlot, funèbre croque-mort, ou comme Spaak, aux vestes rebondies cent fois retournées ?…
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A l'étage supérieur, la momie de Churchill ne laisse déjà plus d'autre souvenir que celui du bradeur inconscient du plus bel Empire qui fut jamais au monde : l'Empire britannique. De Gaulle, idole passagère d'une France qui, pendant des siècles, posséda à foison des grands hommes et qui doit aujourd'hui se contenter de déficients pétaradeurs, fut, certes, un vélléitaire de la grandeur, mais il n'alla jamais au-delà des velléités. Sa science militaire ne dépassa pas l'usage massif de chars, inventés par les Anglais dès 1917, et que, d'ailleurs, il n'utilisa jamais que pendant une demi-journée de sa vie de guerrier de bureau, à Montcornet, à la mi-mai de 1940. Politiquement, il avait compris que seul un État français fort pourrait encore marquer l'avenir mais, à la première déconvenue plébiscitaire, il prit ses cliques et ses claques pour retrouver son trou de Colombey-les-deux-Églises. Quand on fait le bilan de sa vie, qu'a-t-il laissé ? : un Empire français en mille miettes, avec, à ses portes, une Algérie oblitérée, une France interne plus anarchique que jamais, internationalement humiliée et qui, à cette heure, n'est même plus, racialement, qu'une demi-France, en attendant d'être un quart de France, submergée par ses anciens colonisés. Aux États-Unis, Roosevelt, l'homme de la guerre, de la guerre hypocrite (Japon), de la guerre terroriste (le Reich), a, pour finir, fait tout juste le lit de Staline. Quant à Truman, qui lui succéda en 1945, le peuple doit gratter tout au fond de sa mémoire pour savoir ce qu'il fut jadis : un marchand de cravates failli ? le médiocre pianiste qui, à Potsdam, livra cent millions d'Européens comme esclaves aux Soviets ? le massacreur qui, en août 1945, à l'instigation de savants juifs, broya, à titre d'essai, deux cent mille civils japonais sous les deux premières bombes atomiques qui inaugureraient le terrorisme nucléaire à portée universelle ?…
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Au-dessus d'eux, et au-dessus de la poussière qui recouvre déjà toutes ces tombes, l'Hitler de la défaite de 1945 retrouvera de plus en plus l'éclat du seul vrai génie qui illustra le XXe siècle. Qui opéra jamais, en si peu de temps, une révolution sociale et morale de l'ampleur de la sienne ? L'Empire romain avait mis cinq siècles pour atteindre sa plénitude. Napoléon, moins chanceux, disposa d'une quinzaine d'années. Hitler, lui, en six ans, de 1933 à 1939, ramena de l'abîme son pays anéanti, rendit - cas unique au monde - un travail digne et rémunérateur à six millions de chômeurs en détresse, réconcilia, dans le respect et la justice, les classes sociales, rivales mortelles la veille encore, refit du peuple paysan un peuple solide et honoré, glorifia la famille, apporta à la jeunesse un idéal de feu, fomenta une révolution scientifique multiforme allant de la création massive de l'essence synthétique à la découverte décisive, dès 1939, de la réalité atomique. En quelques années, il avait fait de l'Allemagne prostrée un pays totalement rénové.
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Une fois le IIIe Reich en plein épanouissement, Hitler avait ramené à la Grande Allemagne les débris épars de la défaite de 1918 : d'abord la Rhénanie, retrouvant son honneur de contrefort du vieux Reich ; puis la Sarre regagnant, la tête haute, le giron natal ; puis l'Autriche, rentrant en fanfare, avec un plébiscite de 99 %, dans l'unité millénaire des peuples germaniques ; puis les trois millions d'habitants des Sudètes, libérés de l'esclavage tchèque, disposant eux-mêmes de leur destin lors de la signature des accords de Munich le 30 septembre 1938. Le 15 mars 1939, enfin, deux jours après que la Slovaquie et la Ruthénie subcarpatique eurent fait sécession, laissant isolée une Bohême inviable, Hitler, à la demande instante et deux fois répétée du président Hacha, ramena le Reich dans les vieux murs de Prague, ancienne et glorieuse capitale du Saint Empire Romain Germanique, porte ouverte à tous les rayonnements de son économie, en énorme croissance, vers l'Europe centrale, vers les pétroles roumains, vers la Mer Noire, vers les Balkans. Tout cela en six ans ! Œuvre prodigieuse, d'une ampleur dont nul autre chef de peuple n'eût jamais pu rêver ! Près de cent millions d'hommes étaient là, forts, ordonnés, convaincus, dynamiques, formidable pôle d'avenir. Et un homme était à leur tête qui, par le plus prodigieux des efforts personnels, avait forgé, en quelques années, des millions d'êtres nouveaux, prêts à créer un monde nouveau. Même un ennemi comme le président du Bundestag Jenninger a bien dû reconnaître, confus, que cette éclatante renaissance était unique dans l'histoire des grandes nations.
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C'est alors qu'Hitler venait de bâtir cette œuvre géante, assurant pour des siècles la stabilité et le rayonnement de tout l'Occident, qu'on lui flanqua la guerre dans les jambes, une guerre qui ne l'intéressait qu'à l'Est, où le bolchevisme annihilait tout, pourrissait tout, alors que ces terres et ces peuples étaient le complément indispensable qui donnerait à l'Europe son unité définitive, sa vraie puissance biologique et assurerait à travers le monde l'épanouissement d'une civilisation vieille de vingt-cinq siècles. On ameuta le monde entier contre l'œuvre d'Hitler. Mais avec quel génie Hitler fit face à l'assaut ! L'Histoire, aussi, le dira. La Deuxième Guerre mondiale fut le plus fabuleux conflit qui opposa jamais les hommes. On jeta d'abord contre Hitler les « démocraties » de l'Occident. Puis la guerre gagna toutes les mers, envahit tous les cieux. Après l'Occident, ce furent les Balkans, le Danube, la Grèce, la Crète, la totalité de la Méditerranée. Déjà Rommel avait dû foncer avec ses chars dans les sables africains. Sur ce, croyant Hitler enlisé dans cette guerre s'étendant de Narvick aux portes d'Alexandrie, avec un Churchill qui ne cherchait qu'à prolonger, de n'importe quelle façon, l'infernale bagarre, Staline prépara son grand coup sur l'Europe. Il fallut, in extremis, le 21 juin 1941, le contrer. Alors, quelles campagnes prodigieuses ! jusqu'au fond du Golfe de Finlande, jusqu'au seuil de Moscou ! jusqu'au bout de l'Ukraine, au Dniepr, au Dniestr, à la Crimée ! Puis, en 1942, au-delà du Don, jusqu'à la Volga, jusqu'au Kouban, jusqu'aux pics miroitants du Caucase, jusqu'aux portes de l'Asie ! Entreprises inouïes ! A côté de ce gigantesque front russe de cinq mille kilomètres de largeur, tenu pendant des années, qu'était le simple aller et retour Varsovie-Moscou de l'été et de l'automne de 1812 de Napoléon ? Qu'étaient les batailles d'un jour, ou d'un demi-jour, à Marengo, à Wagram, à Waterloo, à côté de ces campagnes gigantesques qu'il fallait nourrir sans cesse en hommes, en vivres, en munitions ? Un seul homme devait, à force d'imagination et d'astuce, tout concevoir, tout inspirer, tout commander, en même temps qu'il lui fallait ordonner le déploiement de meutes de sous-marins rôdant sur toutes les mers et de milliers d'avions surgissant à travers des espaces de plus en plus accrus ! Et faire face, en outre, aux innombrables problèmes que posait la survivance des quatre cents millions d'êtres humains dont il portait, du Pôle Nord à Tobrouk, la responsabilité ! Mission immense ! Jamais, sur la terre, un homme n'eut à faire face à de tels déploiements !
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Hitler fut, pendant quatre ans, le chef inébranlable, l'œil scrutant tout, la volonté imposant l'impossible, sans orgueil à l'heure des triomphes, sans regrets vains à l'heure des revers. Je l'ai vu, de tout près, en des heures spécialement tragiques : son calme simple, son sang-froid, sa sérénité étaient immuables. Même alors que les désastres s'abattaient, il était capable de discuter paisiblement de l'avenir du libéralisme, ou des philosophes grecs, ou d'un chapitre de Schopenhauer. Ou même il nous expliquait, plans en mains, comment, après la guerre, il réaliserait la reconversion de Berlin. Il nous dépeignait ses monuments futurs, ses avenues modernisées, ses quartiers populaires remis à neuf. Premier écologue de l'Europe, ayant le culte de la nature, des bois, des fleurs, il avait déjà imaginé la cité nouvelle qu'il réserverait aux ministères et au corps diplomatique, dont l'entièreté des toits eût été couverte d'une forêt créée dans les airs ! Il était le génie complet. S'il eût gagné la guerre, un monde grandiose eût été bâti, de la mer du Nord à l'océan Pacifique, ouvert prodigieusement au dynamisme de la jeunesse, frère idéologique du monde asiatique, Japon en tête, ainsi que du monde arabe, revivifié grâce à l'apport puissant de nos dizaines de milliers de camarades musulmans de la Waffen SS. Hitler était l'aigle survolant, dominant les immensités terrestres. Pauvres idiots, ceux-là qui n'ont rien compris à l'immensité de cette épopée ! Tout cela, je l'explique dans trois gros livres, entièrement terminés à cette heure, Hitler démocrate, Hitler unificateur des Allemands, Hitler et le Grand Reich, prêts à paraître aux États-Unis et en Europe, et qui remettront sur les rails la vérité. Les suivra, l'histoire d'Hitler le Guerrier.
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Alors, les polémiques sans fin sur les granulés de Zyklon B et les trompettages grotesques des faux résistants qui composaient 80 % des camps de concentration, que sont-ils à côté de l'œuvre grandiose, d'une ampleur jamais atteinte par personne au monde, qu'Hitler réalisa en Allemagne et qu'il fut tout près de donner à un univers régénéré ? Il était indispensable, toutefois, pour dégager Hitler des immondices dont on a tenté de le souiller, de prendre à l'abordage les petitesses haineuses déversées sur lui par les ratés et par les têtes folles d'après 1945. C'est ce que nous avons fait. Nous avons voulu remettre un peu d'ordre dans le fatras des exagérations et les mensonges de la deuxième après-guerre. Nous l'avons fait sans haine. Avec humour, quand c'était vraiment trop drôle. Et avec cœur, pensant aux millions de gens droits, qui cherchent le vrai.
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Mais, au-delà de tout, était l'essentiel, l'homme Hitler, le génie Hitler. Déjà ceux qui voulurent étouffer son œuvre ne sont plus que de vagues noms dont nos petits-enfants estropieront les syllabes en consultant les dictionnaires. Dans mille ans, le XXe siècle se jugera à travers la personnalité géante de ce forgeron des peuples. Heil Hitler ?… Eh oui ! A César ce qui est dû à César. Heil Hitler !
12 septembre 1991 NOTES (1) Au procès d'Ernst Zündel à Toronto (Canada), le professeur Raul Hilberg, auteur d'un volumineux travail intitulé The Destruction of the European Jews, reconnut que telle était bien la conclusion de son collègue Martin Broszat (Transcription sténographique du procès, 7 janvier 1985, p. 1223). (2) Cet article fut suivi, le 16 janvier 1979, d'une lettre de réponse au formidable tir de barrage déclenché par son retentissant article. (3) C'est sur un ragot du « témoin » Wilhelm Höttl que le tribunal osa, dans son jugement, avancer le chiffre des Six Millions de victimes juives (Débats et documents, tome I, p. 266 et 311). Le 14 décembre 1945, l'avocat de Kaltenbrunner avait demandé, mais en vain, au tribunal la comparution du « témoin » pour interrogatoire et contre-interrogatoire sur le contenu de sa stupéfiante déclaration écrite. W. Höttl était à portée de main dans la prison même de Nuremberg où il travaillait pour le compte des procureurs américains (il devait par la suite révéler que, même pendant la guerre, il avait travaillé pour le compte des Américains). Le tribunal éluda la demande et se permit plus tard, dans son jugement du 1er octobre 1946, d'attribuer à Eichmann en personne un chiffre qu'en réalité W. Höttl disait avoir recueilli de la bouche d'Eichmann, à Budapest, en… août 1944 ! En 1961, lors de l'instruction de son procès à Jérusalem, Eichmann se vit soumettre par le capitaine israélien Less la déclaration de W. Höttl ; Eichmann protesta vivement contre ce qu'il décrivit comme « un salmigondis de chiffres que ce type s'était fourrés dans la tête ». W. Höttl vit encore aujourd'hui en Autriche. Interrogé sur sa déposition écrite, il cherche à en minimiser la valeur et prétend qu'Eichmann était ivre le jour où il lui avait fait cette déclaration qu'il n'aurait pas fallu prendre trop au sérieux. (4) La loi Fabius/Gayssot date du 13 juillet 1990. Elle a été publiée le lendemain au Journal officiel sous la signature de François Mitterrand, Michel Rocard étant premier ministre. Elle prévoit une peine de prison d'un mois à un an et/ou une amende de 2 000 à 300 000 F (indépendamment d'autres lourdes peines financières) pour quiconque « conteste » (et non pas : nie) l'existence des « crimes contre l'humanité », tels que définis et condamnés par le tribunal militaire international de Nuremberg et par le tribunal de Lyon ayant eu à juger Klaus Barbie. (5) Commission générale d'enquête sur les crimes hitlériens en Pologne, Le Camp de concentration d'Oswiecim-Brzezinka (Auschwitz-Birkenau), par Jan Sehn, docteur en droit, Varsovie, Wydawnictwo Prawnicze, 1961, p. 148. Jan Sehn, juge d'instruction, instruisit notamment le cas de Rudolf Höss, l'un des trois commandants successifs du camp d'Auschwitz. Dans le même ouvrage, il ne craignit pas d'écrire que « le “rendement” des chambres à gaz de Birkenau était à peu près de 60 000 personnes par 24 heures » (p. 132). (6) Un four moderne, fonctionnant au gaz, brûle un maximum de cinq corps par jour bien que chaque crémation ne dure elle-même qu'un peu plus d'une heure. Il faut, en effet, chaque matin une durée de préchauffage d'environ une heure et demie. De plus, avant chaque nouvelle intromission d'un nouveau cercueil, il faut une période de temps où on laisse retomber la température. Aucun four crématoire ne peut fonctionner jour et nuit. A Auchwitz-Birkenau, les fours fonctionnaient au coke à raison de 12 heures par jour et nécessitaient un important travail de « dégrillage ». Les pannes étaient fréquentes. (7) En particulier dans les Annales d'histoire révisionniste (B.P. 9805, 75224 Paris Cedex 5), la Revue d'histoire révisionniste (B.P. 122, 92704 Colombes Cedex), The Journal of historical review (P.O. Box 1306, Torrance, Californie 90505, USA). (8) Il s'agit de l'Institute for historical review, P.O. Box 1306, Torrance, California 90505, USA. (9) Par exemple, en janvier 1945, au moment de l'évacuation du camp d'Auschwitz, Elie Wiesel et son père eurent le choix d'attendre leurs libérateurs soviétiques ou de partir vers l'Ouest avec leurs gardiens allemands. Ils choisirent la seconde solution (voy. R. Faurisson, « Un grand faux témoin : Elie Wiesel », Annales d'histoire révisionniste, n° 4, printemps 1988, p. 163-168). (10) Compte tenu des périodes pour lesquelles on n'a pas encore retrouvé les registres mortuaires (Totenbücher ou Sterbebücher), il paraît raisonnable de multiplier par deux le chiffre de 74 000 morts ; on obtiendrait ainsi un maximum de 150 000 morts de mai 1940 à janvier 1945. (11) Éditions Art et Histoire d'Europe, 1987, 460 pages. |
Qu´importe de souffrir si on a eu dans sa vie quelques heures immortelles. Au moins, on a vécu!