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La Chronique de Maxime Pale
8


Révisionnismes, populismes et sionismes

Révisons la France !



Le révisionnisme, en France, c'est une bonne question, ça. On connaît la ferveur médiatique à ce sujet, quand les colonnes du Monde dégoulinent d'entretiens lancinants avec des défenseurs de l'histoire officielle. Le révisionnisme en France, c'est aussi le point de vue rabâché de mecs à moitié politologues, à moitié journalistes à sensations. Des types qui écrivent sur l'extrême droite, la droite radicale ou je ne sais quoi, et dressent des listes et des listes d'individus et de journaux suspects. Il y a toujours là-dedans une petite rubrique sur les prétendus négationnistes, ça ne rate pas.
Leur truc, c'est de dire, regardez, voici les noms et adresses des révisionnistes. Allez leur casser la gueule. Je caricature à peine. Prenez un ouvrage récent, un truc marrant écrit par un organisme nommé le CRIDA. C'est un sigle qui signifie Centre de Recherche, d'Information et de Documentation Antiraciste. Je trouve que ça sonne pas mal, ça fait sérieux et tout. C'est pas du bidon. Le tout est présenté comme un document annuel a peu prés exhaustif, sorte d'index de l'extrême droite européenne.
Bien sûr, ça ne choque personne, c'est un machin informatif.
Mais si vous jetez un oeil à la fin dudit livre, c'est un autre problème. Parce que les dernières pages, c'est de la bonne vieille pub. Pour des journaux qui se sont auto-proclamés d'extrême gauche, laissez-moi me marrer doucement, émanations de SCALP, de Ras l'Front si je ne m'abuse. Il y a la revue Reflexes, bien connue, le truc de No Pasaran, aussi. Des associations de lutte contre l'extrême droite, pour ceux qui ne sont pas au courant. Des faux gauchistes à la solde du système et aux méthodes violentes, quelque peu éloignées de la "citoyenneté" ou de la tolérance dont ils se revendiquent.
Ils se disent anarchistes. Mais ce sont des petits branleurs à la solde de la République. Des SA républicains rien d'autre. Ils s'attaquent à des présumés cadres du Front National ou de l'extrême droite en général. En clair, ils se mettent à dix pour casser la gueule à des mecs trois fois plus agés qu'eux, c'est des durs, des courageux, vitriol dans la poche.
Et ils remercient le CRIDA.
Parce qu'ils bossent main dans la main. Et tandis que le premier fait le repérage idéologique, et désigne les révisionnistes, les nationaux-révolutionnaires, les néo-... (au choix), les intégristes et le reste, les seconds se chargent d'aller "casser du facho" en piochant dans le bouquin en question. Soyons clairs, ça fait partie de ça, l'anti-révisionnisme en France, du n'importe quoi. Des mecs qui bossent en toute impunité à repérer les futures victimes des milices du système. Ils éditent des gros livres avec des listes. Des listes de violence, de vindicte populaire, des listes de mort, qui n'ont aucun autre but que celui d'offrir la tête des ennemis de la République à ses chiens de garde pseudo-gauchistes.
On connaît mon avis sur la question de l'extrême gauche en France.
Et ça m'amène à un problème plus important. Parce que, si du point de vue des associations totalitaristes pré-citées, le révisionnisme est une sorte de grosse nébuleuse floue accrochée aux basques de l'extrême droite, la réalité de cette école en France prend des aspects beaucoup plus subtils et moins manichéens.
En effet, l'analyse de la place du révisionnisme en France me parait plus pertinente à effectuer du côté des véritables ennemis du système, de gauche ou de droite. Et j'aimerai bien évacuer ces deux derniers termes, gauche et droite.
On le sait bien, la République est un concept qui ne souffre pas les oppositions partisanes. Gauche et droite, en son sein, ne sont que des nuances légères. Leur seule utilité est la récupération progressive des partis opposés à l'origine à son idéologie prosélyte. Le PCF, par exemple, devenu aujourd'hui une sorte de cloaque ridicule simplement autorisé à se frotter à la jambe de la gauche républicaine, de bas en haut. De même pour les écologistes, si délicieusement subversifs dans leur incarnation ultra-radicale, et si mal représentés par les Verts de la Voynet, odieux de compromissions.
Tous ces mecs, c'est le système.
* * *
La République et le reste
Gauche ou droite, alors, ce n'est pas grand chose. C'est bancal. L'extrême gauche française s'est faite absorbée par le système de la même façon. Dans la contestation du régime républicain, je suis navré, mais il n'y a ni gauche ni droite. Ces termes creux sont un pur produit de la propagande oligarchique. Un moyen de créer des clivages au sein des adversaires de la République, au point de leur faire croire que l'ennemi n'est pas tant le système en place que les cibles désignées par la pseudo-démocratie française.
Notre vision est déformée, je pense.
Nous ne pouvons nous empêcher de raisonner en terme d'échiquier politique, en imaginant que les deux extrêmes sont voués à lutter l'un contre l'autre. C'est une ânerie, les mecs. Zéro pointé, à la limite. Je me souviens d'un cours que j'ai eu à la fac, il y a un moment déjà. On m'a parlé d'un gars appelé Jean-Pierre Faye. Il a écrit quelque chose du genre "Les langages totalitaires". Un bouquin épais, un peu obscur.
Mais il en ressort des choses biens. D'abord, la similitude du discours entre l'extrême gauche et l'extrême droite, et puis des affinités, plus qu'on ne le croit. Et encore des postures intellectuelles très semblables sur le fond, une même démarche idéologique, une même attitude militante, et tout ça. Il en ressort une belle théorie, celle dite du fer à cheval. L'auteur nous fait même un beau dessin, dans son ouvrage. L'idée, c'est que les deux bouts du fer sont les extrêmes, et qu'il est à la fois plus rapide et plus facile de passer de l'un à l'autre que de bouger vers ou par le centre.
Bon, d'accord, lui, il a écrit ça pour dénoncer le fascisme et le communisme comme des idéologies d'une même nature, totalitaires, on l'avait compris. Mais n'empêche, c'était un bon début, en ce qui nous concerne, je trouve. Ce que la République taxe d'extrême droite ou d'extrême gauche, c'est en fait une même opposition au système oligarchique. Un même ensemble traversé d'idéologies différentes, mais qui est uniformément rejeté par la République au nom d'une démocratie factice.
Regardez du côté de l'anti-républicanisme, entre les deux guerres.
Des gars qui avaient commencé leur carrière à l'extrême gauche selon les termes de la République, ont fini par se rallier au régime de Pétain, soi-disant à l'extrême droite. Cette évolution n'a rien de contre nature, comme on voudrait nous le faire croire. Elle procède d'une même opposition totale au système républicain et à son intolérance idéologique. La République française représente l'une des plus parfaites incarnations du totalitarisme européen. Et sa destruction devrait avoir la primauté sur tout autre conflit militant ou intellectuel.
Attention, que l'on me comprenne bien. Je ne dis pas, loin de là, que l'opposition à la République est représentée par une seule et même doctrine. Mais tant que l'oligarchie est en place, toute querelle entre les mouvements extra-parlementaires est une connerie. Chacun devrait y mettre du sien. Il faut que les mecs arrêtent de flipper. Et quand la République tombera, alors seulement on pourra imaginer de faire le tri là dedans.
Ce sera le plus fort qui emportera la part du gâteau.
Les anar' français sont paralysés à la seule idée d'une alliance avec les nationaux-révolutionnaires ou d'autres mouvances subversives européennes. C'est qu'ils sont déjà totalement corrompus, intellectuellement et moralement, par les sermons aguicheurs de la République. Ces mecs ne combattent plus rien, ils ne représentent plus aucune contestation politique. Pourtant, de leur côté des groupes qui ne craignent pas de s'opposer au système, et sont généralement catalogués à l'extrême droite, n'ont pas peur de se revendiquer du marxisme ou du national-bolchevisme. La lutte contre le système demande l'union de toutes les forces subversives d'Europe.
Le reste n'est que querelle de frileux ou de vendus.
* * *
Douce France
(là où est le mal)
Je l'ai dit et redit. Le révisionnisme est la pierre angulaire de cette vision de cette libération européenne. Et c'est le seul moyen efficace pour parvenir à regarder la situation politique française sans passer par le filtre doctrinal de la République. Le ciment principal du système est l'interdit moral qu'il parvient à jeter sur ses adversaires. C'est sa façon de les discréditer en faisant passer le modèle républicain comme la seul forme de gouvernement moralement correcte.
Ses alliés principaux sont les Etats-Unis et Israël. L'Etat hébreux, parce que ses dirigeants, comme les oligarchies européennes, s'appuient sur les souvenirs faussés de la Seconde Guerre Mondiale pour faire chialer le monde entier et se construire une légitimité toute neuve. Utile, surtout quand on cherche à coloniser des peuples entiers et dans une région du monde. Et les Etats-Unis, qui sont le symbole, et aussi les meilleurs profiteurs de l'ordre économico-moral international instauré après la chute des alternatives idéologiques fascistes et communistes.
Le révisionnisme, c'est la fin de tout ça.
C'est la fin d'Israël en tant que nation théocrate fasciste et arrogante, la fin des Etats-Unis, charognards de guerre, privés de leurs sous-fifres au Moyen-Orient, seul obstacle à une union entre une Europe et un monde arabe débarrassé du capitalisme. Et, le meilleur, la fin des oligarchies européennes et de la République Française en manque de légitimité mythologique. Tout cela à la fois, et un grand bol d'air international pour les victimes, en Occident ou dans le Sud, d'un ordre mondial pseudo-démocratique et droit-de-l'hommesque.
Alors qu'on ne vienne pas me dire que le révisionnisme n'est pas une idéologie, ou plutôt une posture intellectuelle nécessairement commune à chacun des groupes militants et doctrinaux.
Mais la France dans tout ça?
La France, pour pas mal des petits scribes journaleux improvisés politistes que j'ai déjà cité, est l'un des pays les plus sensibles aux sirènes malsaines du révisionnisme. Et ce n'est pas faux que notre doux pays a engendré quelques figures imposantes de la révision des tabous de l'histoire. Je ne vais pas m'en plaindre. Pourtant, malgré cette vivacité intellectuelle, le révisionnisme est loin d'avoir acquis sa dimension révolutionnaire et anti-oligarchique. Il s'agit toujours d'une école un peu marginale, non structurée au niveau européen.
Comprenons-nous bien, qui sont les révisionnistes?
Souvent, ce sont des gars isolés, qui travaillent un peu de leur côté et mènent leur propre barque tranquille. Il existe, au niveau international, une solidarité révisionniste, et même des structures stables comme l'Institute for Historical Review (IHR) basée aux Etats-Unis. En France ou en même Europe, le révisionnisme n'est cependant constitué que d'individus se revendiquant de mouvements politiques distincts, solidaires entre eux mais ne participant pas d'une même structure politique commune.
Parce que c'est bien joli, de tous se soutenir les uns les autres et de faire des congrès, c'est même essentiel, attention, je critique pas. Mais je crois qu'il ne s'agit que d'un stade précurseur de ce que le révisionnisme peut réellement représenter au niveau politique en Europe, dans le monde arabe et les pays du Sud. Mais les réseaux inter-personnels ne rendent pas entièrement justice aux travaux révisionnistes. Ces derniers sont pour l'instant une base sur laquelle de nombreuses idéologies sont érigées et légitimées. La maturité du révisionnisme est peut-être encore au-delà.
Non plus à la base d'autres idéologies, mais comme une doctrine à part entière.
Or, en France comme en Europe, les partis subversifs et contestaires ne considèrent souvent le révisionnisme que comme un outil de justification idéologique, ou alors un mode de pensée qu'il convient de dissimuler au grand public. Et non pas une revendication principale pleinement exploitée dans son potentiel révolutionnaire.
* * *
La danse des hypocrites
Ce n'est pas du Front National que viendra la révolution révisionniste. Je ne sais même pas si ce parti possède encore le moindre potentiel révolutionnaire. On me dit que l'idéologie nationale-révolutionnaire y a gagné des voix, et que les jeunes frontistes sont prêts si nécessaire à prendre le pouvoir par la force. Bof... je n'y crois pas trop, à ces salades. On dirait plutôt une démagogie sélective à l'égard du FNJ, une récupération de la mode européenne pour les nationaux-révolutionnaires, à l'image de l'absorption de Nouvelle-Résistance.
La grande question posée par les médias et les politologues est de savoir si les dirigeants du parti de Jean-Marie Lepen sont révisionnistes. Et on cite ses dérapages verbaux comme preuve. Mais nul ne sait où commence le populisme et où s'arrête la conviction. Qu'il y ait des révisionnistes au Front National, je n'en doute pas. Que Bruno Megret fasse tout pour que ce mouvement politique soit absorbé par l'oligarchie parlementaire, je n'en doute pas non plus. Si cela venait à se produire, il y a fort à parier que les révisionnistes seraient sommés de la fermer pour ne pas faire mauvais genre.
S'ils ne sont pas épurés.
Le problème du national-populisme, en France et en Europe, c'est surtout sa tentation parlementaire. Les mecs prennent-ils exemple sur l'ascension de Hitler à l'époque? C'est là un argument digne de Ras l'Front. Je doute que les français soient prêts à accueillir Jean-Marie Lepen avec autant d'ardeur, quand bien même il deviendrait premier ministre. De plus, le national-socialisme s'appuyait sur une cohérence idéologique et économique qui fait défaut au Front National.
Et c'est ça, le problème. Des gars qui auraient pu se distinguer en tant que révisionnistes à part entière se sont engouffrés dans la porte ouverte par le national-populisme français. Des individus sincèrement anti-républicains se sont retrouvés emmurés à l'extrême droite sans pouvoir franchir le pas, dans leurs raisonnements, vers le révisionnisme. Mais dans un mouvement comme le FN, le révisionnisme n'a pas de dimension publique. Il est caché, dissimulé, tel un petit secret honteux. Ceux qui s'en revendiquent doivent se faire discrets, pas seulement par peur de la justice, mais parce que leur parti politique a choisi la voie de la respectabilité démocratique.
Le Front National est un cimetière pour le révisionnisme révolutionnaire.
Et c'est presque un lieu commun que de le dire. Ne me regardez pas comme ça, les mecs! Ce n'est pas parce que Lepen prétend que son parti est le principal mouvement contestaire d'Europe que je vais le croire et que je vais le respecter à tout prix. La République, et elle seule, a catalogué les membres du FN à l'extrême droite. Et ce n'est pas faux de constater que certains d'entre eux sont de sacrés réac'. Et comme elle a aussi catalogué le révisionnisme à l'extrême droite, il faudrait que les deux aillent ensembles, main dans la main. Je vous le dis pourtant, les deux ne peuvent coexister sans que l'un soit déprécié.
Il n'y a pas de passage obligé au Front pour les révisionnistes. Que des gars frontistes soient tout aussi critiques que Faurisson ou Garaudy vis-à-vis du souvenir officiel du Génocide, je veux bien le croire, c'est même un fait établi. Delcroix est là-dedans, si je ne m'abuse. Mais je ne crois pas que la place réservée dans ce parti aux révisionnistes, aux contre-révolutionnaires et aux ennemis de la République puisse survivre aux prétentions électorales de ses dirigeants. Le livre de Garaudy, si l'on en croit Le Monde du 6 septembre dernier, figure en bonne place dans la bibliothèque du militant frontiste.
Mais le révisionnisme n'est pas qu'un passe-temps littéraire.
Ce n'est pas un ajout idéologique à une pyramide militante, ni même un terroir pour la gestation de la Réaction. Je parlerais plus de mode de pensée, de contestation radicale du système qui se suffit presque à elle-même en tant que mot d'ordre politique et ne doit pas être vouée à l'instrumentalisation au service d'autres doctrines.
Alors, tant que la ligne du Front National n'aura pas acquis plus de clarté en la matière, je refuserais à ce parti toute légitimité à représenter le révisionnisme et à prétendre en être le principal vecteur en France. Et il en va de même pour tous les mouvements nationaux-populistes si friands de respectabilité républicaine en Europe. Car ces partis n'ont nullement le monopole du révisionnisme. Et ce dernier procède de trajectoires partisanes et intellectuelles parfois en contradiction totale avec la stratégie réactionnaire et populiste.
Au hasard, l'extrême gauche.
* * *
Sionismes...
Une chose que les spécialistes proclamés de l'extrême droite n'ont pu avaler, c'est que le révisionnisme français soit né et se soit développé à l'extrême gauche, avec Rassinier et la Vieille Taupe de Pierre Guillaume. Ouvrez le bouquin d'un de ces analystes politiques qui prennent leur pied en décrivant inlassablement la moindre trace d'extrémisme dans la société française. Prenez le chapitre sur le "négationnisme", perle de la phraséologie républicaine totalitaire. Les mecs d'extrême gauche qui ont bossé dans le révisionniste y sont passés au crible de la suspicion.
Ils ne sont plus à gauche, clame t'on dans ces pages! Ils font juste mine d'avoir quelques frêles attaches à gauche alors que leur coeur est dans la droite la plus sombre. Evidemment. Les petits républicains bien-pensants ne pourraient supporter que la Bête Immonde, le révisionnisme, puisse posséder un quelconque rapport avec le bord de l'échiquier politique pour lequel ils ont le plus de sympathies, non affichées, bien sûr.
Les arguments les plus mauvais se succèdent.
Les révisionnistes de gauche seraient des fachos qui s'ignorent ou qui se planquent. Ils auraient perdu tout contact avec leur ancienne famille politique, l'extrême gauche "respectable". C'est à dire soumise au système, et qui ne posséda jamais en fait aucun point commun avec l'idéologie libertaire ou anarchiste. Les révisionnistes ne sont pas considérés comme des hommes d'extrême gauche, car cette gauche-là, celle de la république, qu'elle soit radicale ou non, n'est jamais qu'une émanation de la doctrine de domination développée par la République française.
Les républicains veulent nous faire croire que la lutte contre le système est aujourd'hui l'exclusivité de la droite radicale. Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu'ils ont su soumettre le communisme français, et que les petits gauchistes anar' se font régulièrement avoir par la démagogie démocratique. Mais si nous sortons de la logique gauche-droite typique de la propagande républicaine, ces différences s'estompent rapidement. Il n'y a plus que des opposants au système, qu'ils se revendiquent du marxisme, du néo-fascisme, ou d'idéologies comme le péronisme, le néo-maoïsme et tout ce que vous voudrez.
Et le révisionnisme ne connaît alors plus de frontière idéologique.
L'arme républicaine, pour contrer le révisionnisme, c'est l'accusation de racisme et d'antisémitisme. L'outil idéal pour rameuter la jeunesse française contre l'opposition au système. Le moyen de reconnaître les vrais gauchistes, les mecs sympas, et les faux, ceux qui sont en fait à l'extrême droite. Passons sur le racisme, cet argument vide de toute réalité. En effet, il n'y a pas de couleur révisionniste, et les premières victimes de l'exterminationnisme sont les peuples arabes obligés de supporter la présence israélienne sur leurs terres. Le révisionnisme ne porte pas en lui l'idée de conflit entre les races. A moins que la lutte contre l'impérialisme politique et économique ne soit aussi intrinsèquement raciste.
Reste l'accusation d'antisémitisme.
C'est le petit détour facile de la propagande républicaine. Confondre avec joie l'antisémitisme et la lutte contre le sionisme. Car le révisionnisme est avant tout un moyen d'affronter la politique autoritaire et colonisatrice de l'Etat hébreux. Il ne s'agit pas de cracher gratuitement sur les juifs, non. Mais de contrer sur le terrain idéologique et militant les bases de la doctrine sioniste de certains d'entre eux. Jetez un oeil dans Le Monde du 9 septembre. Une israélienne dont le père a oeuvré pour le processus de paix accuse le gouvernement de Nétanyahou d'être le seul responsable de la mort de sa fille de quatorze ans dans un attentat suicide mené par un commando palestinien.
Elle n'accuse pas les "terroristes" palestiniens. Elle accuse le gouvernement d'Israël. Elle explique qu'elle n'a rien contre ceux qui se vengent du sionisme par la violence. Elle affirme les comprendre, et explique que seule la politique sioniste a entraîné leur apparition. Qu'est-ce que cela signifie? Que des juifs peuvent, eux-aussi, haïr de toutes leurs forces le sionisme et approuver l'action des palestiniens, même quand la violence en vient à toucher leur propre famille, leur propre sang.
L'antisionisme n'est pas la haine du juif.
Au contraire. L'antisémitisme et le sionisme ont toujours fait bon ménage. Car le but des antisémites a toujours été la formation d'un Etat juif capable de rappeler à lui les juifs indésirables des nations occidentales. Pour l'antisémite, le sionisme est un moyen de se débarrasser des juifs, de les écarter, et les envoyer au loin. Il est difficile, voire impossible de concilier à la fois la lutte contre le sionisme et l'antisémitisme. Les accusations républicaines sont creuses, vides, néantes.
L'argumentation qui fait des révisionnistes des odieux antisémites propagateurs d'une idéologie atroce, ne tient pas debout, elle se casse la gueule, toute bancale. Et la haine du sionisme est le fédérateur de la contestation anti-républicaine. Le point de jonction entre les prétendues gauches et droites radicales, qui ne sont en fait que les adversaires de la République unis dans une même lutte contre l'impérialisme. Il y a les serviteurs du système, les petits animaux domestiques de l'oligarchie. Et les autres, en dehors, les révisionnistes pour qui les clivages entre les idéologies subversives ne devraient être que des aberrations intellectuelles, ou du moins des différences peu importantes à court terme.
Ni gauche et ni droite, les mecs, révisionniste.


Maxime Pale



 




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"Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal; nous avons pris leur pays. [...] Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ?"

- David Ben-Gourion, premier ministre israélien, cité par Nahum Goldmann dans "Le Paradoxe Juif", page 121.


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