La Chronique de Maxime
Pale
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Révisionnismes, populismes et sionismes
Révisons la France !
Le révisionnisme, en France, c'est une
bonne question, ça. On connaît la ferveur médiatique à ce sujet, quand les
colonnes du Monde dégoulinent d'entretiens lancinants avec des défenseurs de
l'histoire officielle. Le révisionnisme en France, c'est aussi le point de vue
rabâché de mecs à moitié politologues, à moitié journalistes à sensations. Des
types qui écrivent sur l'extrême droite, la droite radicale ou je ne sais quoi,
et dressent des listes et des listes d'individus et de journaux suspects. Il y a
toujours là-dedans une petite rubrique sur les prétendus négationnistes, ça ne
rate pas.
Leur truc, c'est de dire, regardez,
voici les noms et adresses des révisionnistes. Allez leur casser la gueule. Je
caricature à peine. Prenez un ouvrage récent, un truc marrant écrit par un
organisme nommé le CRIDA. C'est un sigle qui signifie Centre de Recherche,
d'Information et de Documentation Antiraciste. Je trouve que ça sonne pas mal,
ça fait sérieux et tout. C'est pas du bidon. Le tout est présenté comme un
document annuel a peu prés exhaustif, sorte d'index de l'extrême droite
européenne.
Bien sûr, ça ne choque personne, c'est
un machin informatif.
Mais si vous jetez un oeil à la fin
dudit livre, c'est un autre problème. Parce que les dernières pages, c'est de la
bonne vieille pub. Pour des journaux qui se sont auto-proclamés d'extrême
gauche, laissez-moi me marrer doucement, émanations de SCALP, de Ras l'Front si
je ne m'abuse. Il y a la revue Reflexes, bien connue, le truc de No Pasaran,
aussi. Des associations de lutte contre l'extrême droite, pour ceux qui ne sont
pas au courant. Des faux gauchistes à la solde du système et aux méthodes
violentes, quelque peu éloignées de la "citoyenneté" ou de la tolérance dont ils
se revendiquent.
Ils se disent anarchistes. Mais ce sont
des petits branleurs à la solde de la République. Des SA républicains rien
d'autre. Ils s'attaquent à des présumés cadres du Front National ou de l'extrême
droite en général. En clair, ils se mettent à dix pour casser la gueule à des
mecs trois fois plus agés qu'eux, c'est des durs, des courageux, vitriol dans la
poche.
Et ils remercient le CRIDA.
Parce qu'ils bossent main dans la main.
Et tandis que le premier fait le repérage idéologique, et désigne les
révisionnistes, les nationaux-révolutionnaires, les néo-... (au choix), les
intégristes et le reste, les seconds se chargent d'aller "casser du facho" en
piochant dans le bouquin en question. Soyons clairs, ça fait partie de ça,
l'anti-révisionnisme en France, du n'importe quoi. Des mecs qui bossent en toute
impunité à repérer les futures victimes des milices du système. Ils éditent des
gros livres avec des listes. Des listes de violence, de vindicte populaire, des
listes de mort, qui n'ont aucun autre but que celui d'offrir la tête des ennemis
de la République à ses chiens de garde pseudo-gauchistes.
On connaît mon avis sur la question de
l'extrême gauche en France.
Et ça m'amène à un problème plus
important. Parce que, si du point de vue des associations totalitaristes
pré-citées, le révisionnisme est une sorte de grosse nébuleuse floue accrochée
aux basques de l'extrême droite, la réalité de cette école en France prend des
aspects beaucoup plus subtils et moins manichéens.
En effet, l'analyse de la place du
révisionnisme en France me parait plus pertinente à effectuer du côté des
véritables ennemis du système, de gauche ou de droite. Et j'aimerai bien évacuer
ces deux derniers termes, gauche et droite.
On le sait bien, la République est un
concept qui ne souffre pas les oppositions partisanes. Gauche et droite, en son
sein, ne sont que des nuances légères. Leur seule utilité est la récupération
progressive des partis opposés à l'origine à son idéologie prosélyte. Le PCF,
par exemple, devenu aujourd'hui une sorte de cloaque ridicule simplement
autorisé à se frotter à la jambe de la gauche républicaine, de bas en haut. De
même pour les écologistes, si délicieusement subversifs dans leur incarnation
ultra-radicale, et si mal représentés par les Verts de la Voynet, odieux de
compromissions.
Tous ces mecs, c'est le système.
* * *
La République et le
reste
Gauche ou droite, alors, ce n'est pas
grand chose. C'est bancal. L'extrême gauche française s'est faite absorbée par
le système de la même façon. Dans la contestation du régime républicain, je suis
navré, mais il n'y a ni gauche ni droite. Ces termes creux sont un pur produit
de la propagande oligarchique. Un moyen de créer des clivages au sein des
adversaires de la République, au point de leur faire croire que l'ennemi n'est
pas tant le système en place que les cibles désignées par la pseudo-démocratie
française.
Notre vision est déformée, je pense.
Nous ne pouvons nous empêcher de
raisonner en terme d'échiquier politique, en imaginant que les deux extrêmes
sont voués à lutter l'un contre l'autre. C'est une ânerie, les mecs. Zéro
pointé, à la limite. Je me souviens d'un cours que j'ai eu à la fac, il y a un
moment déjà. On m'a parlé d'un gars appelé Jean-Pierre Faye. Il a écrit quelque
chose du genre "Les langages totalitaires". Un bouquin épais, un peu obscur.
Mais il en ressort des choses biens.
D'abord, la similitude du discours entre l'extrême gauche et l'extrême droite,
et puis des affinités, plus qu'on ne le croit. Et encore des postures
intellectuelles très semblables sur le fond, une même démarche idéologique, une
même attitude militante, et tout ça. Il en ressort une belle théorie, celle dite
du fer à cheval. L'auteur nous fait même un beau dessin, dans son ouvrage.
L'idée, c'est que les deux bouts du fer sont les extrêmes, et qu'il est à la
fois plus rapide et plus facile de passer de l'un à l'autre que de bouger vers
ou par le centre.
Bon, d'accord, lui, il a écrit ça pour
dénoncer le fascisme et le communisme comme des idéologies d'une même nature,
totalitaires, on l'avait compris. Mais n'empêche, c'était un bon début, en ce
qui nous concerne, je trouve. Ce que la République taxe d'extrême droite ou
d'extrême gauche, c'est en fait une même opposition au système oligarchique. Un
même ensemble traversé d'idéologies différentes, mais qui est uniformément
rejeté par la République au nom d'une démocratie factice.
Regardez du côté de
l'anti-républicanisme, entre les deux guerres.
Des gars qui avaient commencé leur
carrière à l'extrême gauche selon les termes de la République, ont fini par se
rallier au régime de Pétain, soi-disant à l'extrême droite. Cette évolution n'a
rien de contre nature, comme on voudrait nous le faire croire. Elle procède
d'une même opposition totale au système républicain et à son intolérance
idéologique. La République française représente l'une des plus parfaites
incarnations du totalitarisme européen. Et sa destruction devrait avoir la
primauté sur tout autre conflit militant ou intellectuel.
Attention, que l'on me comprenne bien.
Je ne dis pas, loin de là, que l'opposition à la République est représentée par
une seule et même doctrine. Mais tant que l'oligarchie est en place, toute
querelle entre les mouvements extra-parlementaires est une connerie. Chacun
devrait y mettre du sien. Il faut que les mecs arrêtent de flipper. Et quand la
République tombera, alors seulement on pourra imaginer de faire le tri là
dedans.
Ce sera le plus fort qui emportera la
part du gâteau.
Les anar' français sont paralysés à la
seule idée d'une alliance avec les nationaux-révolutionnaires ou d'autres
mouvances subversives européennes. C'est qu'ils sont déjà totalement corrompus,
intellectuellement et moralement, par les sermons aguicheurs de la République.
Ces mecs ne combattent plus rien, ils ne représentent plus aucune contestation
politique. Pourtant, de leur côté des groupes qui ne craignent pas de s'opposer
au système, et sont généralement catalogués à l'extrême droite, n'ont pas peur
de se revendiquer du marxisme ou du national-bolchevisme. La lutte contre le
système demande l'union de toutes les forces subversives d'Europe.
Le reste n'est que querelle de frileux
ou de vendus.
* * *
Douce France
(là où est le mal)
Je l'ai dit et redit. Le révisionnisme
est la pierre angulaire de cette vision de cette libération européenne. Et c'est
le seul moyen efficace pour parvenir à regarder la situation politique française
sans passer par le filtre doctrinal de la République. Le ciment principal du
système est l'interdit moral qu'il parvient à jeter sur ses adversaires. C'est
sa façon de les discréditer en faisant passer le modèle républicain comme la
seul forme de gouvernement moralement correcte.
Ses alliés principaux sont les
Etats-Unis et Israël. L'Etat hébreux, parce que ses dirigeants, comme les
oligarchies européennes, s'appuient sur les souvenirs faussés de la Seconde
Guerre Mondiale pour faire chialer le monde entier et se construire une
légitimité toute neuve. Utile, surtout quand on cherche à coloniser des peuples
entiers et dans une région du monde. Et les Etats-Unis, qui sont le symbole, et
aussi les meilleurs profiteurs de l'ordre économico-moral international instauré
après la chute des alternatives idéologiques fascistes et communistes.
Le révisionnisme, c'est la fin de tout
ça.
C'est la fin d'Israël en tant que
nation théocrate fasciste et arrogante, la fin des Etats-Unis, charognards de
guerre, privés de leurs sous-fifres au Moyen-Orient, seul obstacle à une union
entre une Europe et un monde arabe débarrassé du capitalisme. Et, le meilleur,
la fin des oligarchies européennes et de la République Française en manque de
légitimité mythologique. Tout cela à la fois, et un grand bol d'air
international pour les victimes, en Occident ou dans le Sud, d'un ordre mondial
pseudo-démocratique et droit-de-l'hommesque.
Alors qu'on ne vienne pas me dire que
le révisionnisme n'est pas une idéologie, ou plutôt une posture intellectuelle
nécessairement commune à chacun des groupes militants et doctrinaux.
Mais la France dans tout ça?
La France, pour pas mal des petits
scribes journaleux improvisés politistes que j'ai déjà cité, est l'un des pays
les plus sensibles aux sirènes malsaines du révisionnisme. Et ce n'est pas faux
que notre doux pays a engendré quelques figures imposantes de la révision des
tabous de l'histoire. Je ne vais pas m'en plaindre. Pourtant, malgré cette
vivacité intellectuelle, le révisionnisme est loin d'avoir acquis sa dimension
révolutionnaire et anti-oligarchique. Il s'agit toujours d'une école un peu
marginale, non structurée au niveau européen.
Comprenons-nous bien, qui sont les
révisionnistes?
Souvent, ce sont des gars isolés, qui
travaillent un peu de leur côté et mènent leur propre barque tranquille. Il
existe, au niveau international, une solidarité révisionniste, et même des
structures stables comme l'Institute for Historical Review (IHR) basée aux
Etats-Unis. En France ou en même Europe, le révisionnisme n'est cependant
constitué que d'individus se revendiquant de mouvements politiques distincts,
solidaires entre eux mais ne participant pas d'une même structure politique
commune.
Parce que c'est bien joli, de tous se
soutenir les uns les autres et de faire des congrès, c'est même essentiel,
attention, je critique pas. Mais je crois qu'il ne s'agit que d'un stade
précurseur de ce que le révisionnisme peut réellement représenter au niveau
politique en Europe, dans le monde arabe et les pays du Sud. Mais les réseaux
inter-personnels ne rendent pas entièrement justice aux travaux révisionnistes.
Ces derniers sont pour l'instant une base sur laquelle de nombreuses idéologies
sont érigées et légitimées. La maturité du révisionnisme est peut-être encore
au-delà.
Non plus à la base d'autres idéologies,
mais comme une doctrine à part entière.
Or, en France comme en Europe, les
partis subversifs et contestaires ne considèrent souvent le révisionnisme que
comme un outil de justification idéologique, ou alors un mode de pensée qu'il
convient de dissimuler au grand public. Et non pas une revendication principale
pleinement exploitée dans son potentiel révolutionnaire.
* * *
La danse des
hypocrites
Ce n'est pas du Front National que
viendra la révolution révisionniste. Je ne sais même pas si ce parti possède
encore le moindre potentiel révolutionnaire. On me dit que l'idéologie
nationale-révolutionnaire y a gagné des voix, et que les jeunes frontistes sont
prêts si nécessaire à prendre le pouvoir par la force. Bof... je n'y crois pas
trop, à ces salades. On dirait plutôt une démagogie sélective à l'égard du FNJ,
une récupération de la mode européenne pour les nationaux-révolutionnaires, à
l'image de l'absorption de Nouvelle-Résistance.
La grande question posée par les médias
et les politologues est de savoir si les dirigeants du parti de Jean-Marie Lepen
sont révisionnistes. Et on cite ses dérapages verbaux comme preuve. Mais nul ne
sait où commence le populisme et où s'arrête la conviction. Qu'il y ait des
révisionnistes au Front National, je n'en doute pas. Que Bruno Megret fasse tout
pour que ce mouvement politique soit absorbé par l'oligarchie parlementaire, je
n'en doute pas non plus. Si cela venait à se produire, il y a fort à parier que
les révisionnistes seraient sommés de la fermer pour ne pas faire mauvais genre.
S'ils ne sont pas épurés.
Le problème du national-populisme, en
France et en Europe, c'est surtout sa tentation parlementaire. Les mecs
prennent-ils exemple sur l'ascension de Hitler à l'époque? C'est là un argument
digne de Ras l'Front. Je doute que les français soient prêts à accueillir
Jean-Marie Lepen avec autant d'ardeur, quand bien même il deviendrait premier
ministre. De plus, le national-socialisme s'appuyait sur une cohérence
idéologique et économique qui fait défaut au Front National.
Et c'est ça, le problème. Des gars qui
auraient pu se distinguer en tant que révisionnistes à part entière se sont
engouffrés dans la porte ouverte par le national-populisme français. Des
individus sincèrement anti-républicains se sont retrouvés emmurés à l'extrême
droite sans pouvoir franchir le pas, dans leurs raisonnements, vers le
révisionnisme. Mais dans un mouvement comme le FN, le révisionnisme n'a pas de
dimension publique. Il est caché, dissimulé, tel un petit secret honteux. Ceux
qui s'en revendiquent doivent se faire discrets, pas seulement par peur de la
justice, mais parce que leur parti politique a choisi la voie de la
respectabilité démocratique.
Le Front National est un cimetière pour
le révisionnisme révolutionnaire.
Et c'est presque un lieu commun que de
le dire. Ne me regardez pas comme ça, les mecs! Ce n'est pas parce que Lepen
prétend que son parti est le principal mouvement contestaire d'Europe que je
vais le croire et que je vais le respecter à tout prix. La République, et elle
seule, a catalogué les membres du FN à l'extrême droite. Et ce n'est pas faux de
constater que certains d'entre eux sont de sacrés réac'. Et comme elle a aussi
catalogué le révisionnisme à l'extrême droite, il faudrait que les deux aillent
ensembles, main dans la main. Je vous le dis pourtant, les deux ne peuvent
coexister sans que l'un soit déprécié.
Il n'y a pas de passage obligé au Front
pour les révisionnistes. Que des gars frontistes soient tout aussi critiques que
Faurisson ou Garaudy vis-à-vis du souvenir officiel du Génocide, je veux bien le
croire, c'est même un fait établi. Delcroix est là-dedans, si je ne m'abuse.
Mais je ne crois pas que la place réservée dans ce parti aux révisionnistes, aux
contre-révolutionnaires et aux ennemis de la République puisse survivre aux
prétentions électorales de ses dirigeants. Le livre de Garaudy, si l'on en croit
Le Monde du 6 septembre dernier, figure en bonne place dans la bibliothèque du
militant frontiste.
Mais le révisionnisme n'est pas qu'un
passe-temps littéraire.
Ce n'est pas un ajout idéologique à une
pyramide militante, ni même un terroir pour la gestation de la Réaction. Je
parlerais plus de mode de pensée, de contestation radicale du système qui se
suffit presque à elle-même en tant que mot d'ordre politique et ne doit pas être
vouée à l'instrumentalisation au service d'autres doctrines.
Alors, tant que la ligne du Front
National n'aura pas acquis plus de clarté en la matière, je refuserais à ce
parti toute légitimité à représenter le révisionnisme et à prétendre en être le
principal vecteur en France. Et il en va de même pour tous les mouvements
nationaux-populistes si friands de respectabilité républicaine en Europe. Car
ces partis n'ont nullement le monopole du révisionnisme. Et ce dernier procède
de trajectoires partisanes et intellectuelles parfois en contradiction totale
avec la stratégie réactionnaire et populiste.
Au hasard, l'extrême gauche.
* * *
Sionismes...
Une chose que les spécialistes
proclamés de l'extrême droite n'ont pu avaler, c'est que le révisionnisme
français soit né et se soit développé à l'extrême gauche, avec Rassinier et la
Vieille Taupe de Pierre Guillaume. Ouvrez le bouquin d'un de ces analystes
politiques qui prennent leur pied en décrivant inlassablement la moindre trace
d'extrémisme dans la société française. Prenez le chapitre sur le
"négationnisme", perle de la phraséologie républicaine totalitaire. Les mecs
d'extrême gauche qui ont bossé dans le révisionniste y sont passés au crible de
la suspicion.
Ils ne sont plus à gauche, clame t'on
dans ces pages! Ils font juste mine d'avoir quelques frêles attaches à gauche
alors que leur coeur est dans la droite la plus sombre. Evidemment. Les petits
républicains bien-pensants ne pourraient supporter que la Bête Immonde, le
révisionnisme, puisse posséder un quelconque rapport avec le bord de l'échiquier
politique pour lequel ils ont le plus de sympathies, non affichées, bien sûr.
Les arguments les plus mauvais se
succèdent.
Les révisionnistes de gauche seraient
des fachos qui s'ignorent ou qui se planquent. Ils auraient perdu tout contact
avec leur ancienne famille politique, l'extrême gauche "respectable". C'est à
dire soumise au système, et qui ne posséda jamais en fait aucun point commun
avec l'idéologie libertaire ou anarchiste. Les révisionnistes ne sont pas
considérés comme des hommes d'extrême gauche, car cette gauche-là, celle de la
république, qu'elle soit radicale ou non, n'est jamais qu'une émanation de la
doctrine de domination développée par la République française.
Les républicains veulent nous faire
croire que la lutte contre le système est aujourd'hui l'exclusivité de la droite
radicale. Je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu'ils ont su soumettre le
communisme français, et que les petits gauchistes anar' se font régulièrement
avoir par la démagogie démocratique. Mais si nous sortons de la logique
gauche-droite typique de la propagande républicaine, ces différences s'estompent
rapidement. Il n'y a plus que des opposants au système, qu'ils se revendiquent
du marxisme, du néo-fascisme, ou d'idéologies comme le péronisme, le néo-maoïsme
et tout ce que vous voudrez.
Et le révisionnisme ne connaît alors
plus de frontière idéologique.
L'arme républicaine, pour contrer le
révisionnisme, c'est l'accusation de racisme et d'antisémitisme. L'outil idéal
pour rameuter la jeunesse française contre l'opposition au système. Le moyen de
reconnaître les vrais gauchistes, les mecs sympas, et les faux, ceux qui sont en
fait à l'extrême droite. Passons sur le racisme, cet argument vide de toute
réalité. En effet, il n'y a pas de couleur révisionniste, et les premières
victimes de l'exterminationnisme sont les peuples arabes obligés de supporter la
présence israélienne sur leurs terres. Le révisionnisme ne porte pas en lui
l'idée de conflit entre les races. A moins que la lutte contre l'impérialisme
politique et économique ne soit aussi intrinsèquement raciste.
Reste l'accusation d'antisémitisme.
C'est le petit détour facile de la
propagande républicaine. Confondre avec joie l'antisémitisme et la lutte contre
le sionisme. Car le révisionnisme est avant tout un moyen d'affronter la
politique autoritaire et colonisatrice de l'Etat hébreux. Il ne s'agit pas de
cracher gratuitement sur les juifs, non. Mais de contrer sur le terrain
idéologique et militant les bases de la doctrine sioniste de certains d'entre
eux. Jetez un oeil dans Le Monde du 9 septembre. Une israélienne dont le père a
oeuvré pour le processus de paix accuse le gouvernement de Nétanyahou d'être le
seul responsable de la mort de sa fille de quatorze ans dans un attentat suicide
mené par un commando palestinien.
Elle n'accuse pas les "terroristes"
palestiniens. Elle accuse le gouvernement d'Israël. Elle explique qu'elle n'a
rien contre ceux qui se vengent du sionisme par la violence. Elle affirme les
comprendre, et explique que seule la politique sioniste a entraîné leur
apparition. Qu'est-ce que cela signifie? Que des juifs peuvent, eux-aussi, haïr
de toutes leurs forces le sionisme et approuver l'action des palestiniens, même
quand la violence en vient à toucher leur propre famille, leur propre sang.
L'antisionisme n'est pas la haine du
juif.
Au contraire. L'antisémitisme et le
sionisme ont toujours fait bon ménage. Car le but des antisémites a toujours été
la formation d'un Etat juif capable de rappeler à lui les juifs indésirables des
nations occidentales. Pour l'antisémite, le sionisme est un moyen de se
débarrasser des juifs, de les écarter, et les envoyer au loin. Il est difficile,
voire impossible de concilier à la fois la lutte contre le sionisme et
l'antisémitisme. Les accusations républicaines sont creuses, vides, néantes.
L'argumentation qui fait des
révisionnistes des odieux antisémites propagateurs d'une idéologie atroce, ne
tient pas debout, elle se casse la gueule, toute bancale. Et la haine du
sionisme est le fédérateur de la contestation anti-républicaine. Le point de
jonction entre les prétendues gauches et droites radicales, qui ne sont en fait
que les adversaires de la République unis dans une même lutte contre
l'impérialisme. Il y a les serviteurs du système, les petits animaux domestiques
de l'oligarchie. Et les autres, en dehors, les révisionnistes pour qui les
clivages entre les idéologies subversives ne devraient être que des aberrations
intellectuelles, ou du moins des différences peu importantes à court terme.
Ni gauche et ni droite, les mecs,
révisionniste.
Les Chroniques de Maxime
Pale
1.
La "démocratie"
totalitaire
2.
Sur les
bancs de la République
3.
Les mythes
fondateurs...
4.
La pensée
unique!
5.
La révolution
idéologique
6.
La rafle de la mémoire
7.
L´"Holocauste": un commerce lucratif!
8.
Révisionnismes, populismes et sionismes
9.
Honte et péché de la République française
10. Qu'est-ce qui succédera au
mensonge?
11. Le révisionnisme face à la répression
Elie Wiesel: Un grand faux témoin
Par Robert Faurisson
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Liste des Juifs qui dominent la France
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The Jews behind Google, Facebook, Wikipedia,
Yahoo!, MySpace, eBay...
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