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Quelques
mémoires publiés sur les camps de
concentration
L'industrie de
l'édition des livres de poche et des
magazines fut le facteur le plus important de la
propagation de la légende de
l'extermination; ce sont les récits
à sensation de ces éditeurs,
produits dans un but de lucre, qui
popularisèrent le mythe des 6 millions
dont l'intention et le caractère
étaient entièrement politiques.
Ces véritables évangiles de la
haine de l'Allemagne connurent leur
apogée dans les années 50, mais
cette industrie est toujours florissante et
connaît un nouveau boom actuellement. Il
s'agit généralement de
"mémoires" se répartissant entre
deux catégories de base: les
prétendus mémoires des anciens SS,
commandants de camps, etc. etc., et les
souvenirs à vous figer le sang dans les
veines écrits prétendument par des
anciens détenus des camps de
concentration.
Origines
communistes
L'exemple le plus
notable de la première catégorie
est le livre Commandant d'Auschwitz par
Rudolf Hoess (Londres, 1960) publié
d'abord en polonais sous le titre de
Wspomnienia par le gouvernement
communiste de Pologne. Hoess était un
homme jeune qui prit le commandement du camp
d'Auschwitz en 1940. Il fut arrêté
d'abord par les Anglais et détenu a
Flensburg, mais livré bientôt aux
autorités communistes de Pologne qui le
condamnèrent à mort en 1947 et
l'exécutèrent presque
immédiatement. Les "mémoires" de
Hoess sont incontestablement un document
fabriqué par les communistes, comme nous
allons le démontrer, bien que les
communistes prétendent qu'on "ordonna
à Hoess d'écrire l'histoire de sa
vie" et qu'il existe soi disant un original
manuscrit, mais personne ne l'a jamais vu. Hoess
fut soumis a la torture et au lavage de cerveau
par les communistes pendant sa détention,
et il vint témoigner à Nuremberg
comme un automate, sur un ton monocorde, en
regardant sans voir personne, sans aucune
expression sur son visage. Même Reitlinger
rejette son témoignage parce qu'il est
irrémédiablement récusable.
En fait, il est remarquable de constater combien
il y a de "preuves" des Six Millions qui
proviennent de sources communistes; on y trouve
les documents principaux tels que la
déclaration de Wisliceny et les
"mémoires" de Hoess qui sont certainement
les deux sources les plus citées dans
tout ce qui se publie sur l'extermination. Tous
les renseignements sur les "camps de la mort"
tels qu'Auschwitz sont également
d'origine communiste: Commission Historique
Juive de Pologne, Commission Centrale
d'Investigation des Crimes de Guerre de Varsovie
et Commission Officielle des Crimes de Guerre de
Moscou.
Reitlinger
reconnaît que le témoignage de
Hoess a Nuremberg fut une
énumération d'exagérations
insensées telles que l'affirmation qu'on
tuait 16.000 personnes par jour à
Auschwitz, ce qui aurait donné un total
de plus de 13 millions pour toute la guerre. Au
lieu d'expliquer que des estimations de ce genre
sont purement et simplement des faux
d'inspiration soviétique, Reitlinger et
d'autres préfèrent penser que de
telles exagérations ridicules
étaient le fait d'une sorte de
"fierté professionnelle".
Malheureusement, cette explication ne cadre pas
du tout avec les mémoires
prétendument authentiques de Hoess qui
essaient habilement de rendre la chose plausible
en suggérant que Hoess avait ce travail
en aversion. On prétend que Hoess a
"avoué" qu'il y avait eu en tout 3
millions de détenus exterminés
à Auschwitz, bien que, lors de son
procès à Varsovie, l'accusation
eut réduit ce total à 1.135.000.
Nous avons déjà signalé
cependant que le gouvernement soviétique
avait annoncé un chiffre officiel de 4
millions après son "enquête" au
camp en 1945. Ce genre de jonglerie
désinvolte avec des millions de morts ne
semblent pas gêner les auteurs des livres
sur l'extermination des Juifs. Il serait
fastidieux de passer en revue les
"mémoires" de Hoess avec tous leurs
détails horribles. Nous pouvons nous
limiter aux aspects de la légende de
l'extermination conçus dans le but
évident de rendre impossible toute preuve
de leur fausseté. C'est le cas, par
exemple, pour la manière dont on
décrit la prétendue extermination
des Juifs. On dit qu'elle était
effectuée par un "détachement
spécial" de Juifs détenus. Ils
réceptionnaient les contingents
d'arrivants, les conduisaient dans les
énormes "chambres à gaz" et
faisaient disparaître les cadavres
ensuite. Les SS intervenaient donc très
peu dans ce processus et la majeur partie du
personnel SS du camp pouvait être
laissée dans l'ignorance complète
du "programme d'extermination". Naturellement,
on ne trouverait jamais aucun Juif qui avouerait
avoir fait partie de cet horrible
"détachement spécial", de sorte
que toute l'histoire est impossible à
prouver, ce qui est bien commode. Il faut
répéter qu'on n'a jamais
présenté aucun témoin
oculaire vivant, authentique, de ces
événements. Un lapsus incroyable
des éditeurs communistes prouve de
manière concluante que les
mémoires de Hoess sont un faux: on fait
dire à Hoess que les Témoins de
Jéhovah qui se trouvaient à
Auschwitz approuvaient l'extermination des Juifs
parce que les Juifs étaient les ennemis
du Christ. Comme chacun sait, les Témoins
de Jéhovah sont persécutés
actuellement un Union Soviétique et dans
tous les pays satellites d'Europe de l'Est,
parce que les communistes les considèrent
comme la secte religieuse la plus dangereuse au
point de vue de la doctrine communiste. Le fait
que cette secte soit diffamée
délibérément et
grossièrement dans les mémoires de
Hoess prouve sans aucun doute possible les
origines communistes du document.
"Mémoires"
en guise de pièces a
conviction
Les "mémoires"
certainement les plus faux qui aient
été publiés jusqu'à
présent sont ceux d'Adolf Eichmann. Peu
de personnes avaient entendu parler de lui avant
son enlèvement illégal par les
Israéliens en mai 1960 et tout le tam-tam
publicitaire qui se fit alors dans le monde.
Eichmann était en fait un
élément relativement peu important
dans la hiérarchie allemande: il
était le chef du service A4b du
département IV (la Gestapo) de l'Office
Supérieur de Sécurité du
Reich. Son service s'occupait du transport vers
les camps de concentration d'une
catégorie déterminée des
citoyens des pays ennemis internés en
Allemagne: les Juifs. En 1960, le monde fut
submergé par un déluge incroyable
de bêtises sur Eichmann. Citons comme
exemple le livre de Comer Clarke, Eichmann:
The Savage Truth. "Les orgies se
poursuivaient souvent jusqu'à six heures
du matin, quelques heures avant d'envoyer le lot
suivant de victimes à la mort" (dans le
chapitre "Streamlined Death & Wild Sex
Orgies", p. 124). Chose très
étrange, les prétendus
"mémoires" d'Eichmann firent soudainement
leur apparition au moment de son
enlèvement. Ils furent publiés
sans aucune réserve ni commentaires
critiques par le magazine américain
Life (28 novembres-5 décembre
1960) et Eichmann aurait, paraît-il, remis
ses mémoires à un journaliste en
Argentine peu avant d'être kidnappé
-- coïncidence vraiment stupéfiante.
D'autres sources donnèrent une version
tout à fait différente de leur
origine: c'était un document basé
sur des commentaires faits par Eichmann à
un "associé" en 1955, sans que personne
se soucie jamais d'identifier cet
"associé". Coïncidence
également extraordinaire, des
spécialistes en recherches sur les crimes
de guerre affirmèrent peu après
qu'ils venaient justement de "trouver" dans les
archives de la Bibliothèque du
Congrès des Etats-Unis, plus de 15 ans
après la guerre, le "dossier complet" du
service dirigé par Eichmann. Quant aux
"mémoires" eux-mêmes, ils ont
été arrangés pour prouver
de la façon la plus horrible possible la
culpabilité d'Eichmann, sans trop
s'égarer dans le domaine de la pure
fantaisie, et l'on y voit Eichmann parlant avec
une délectation énorme de
"l'anéantissement physique des Juifs". Le
caractère mensonger de ces
"mémoires" est prouvé aussi par
différentes erreurs dans les faits, par
exemple quand on dit que Himmler commandait
déjà l'Armée de
l'Intérieur en avril 1944, alors qu'il
reçut seulement ce commandement
après l'attentat du 20 juillet 1944
contre Hitler, fait historique qu'Eichmann ne
pouvait pas ignorer. L'apparition de ces
"mémoires" juste au bon moment montre
avec évidence que leur publication avait
pour but de présenter -- avant le
procès de Jérusalem -- la
caricature, aux fins de propagande, de
l'archétype, du "nazi
invétéré" et du monstre
à face humaine.
Les
péripéties du procès
Eichmann ne nous intéressent pas dans le
cadre de cette étude; nous avons
déjà examiné les documents
d'origine soviétique utilisés
comme preuves à conviction, tels que la
déclaration de Wisliceny. En ce qui
concerne les méthodes du
"troisième degré"
appliquées à Eichmann pendant sa
captivité pour le rendre
"coopératif ", nous renvoyons le lecteur
a la revue Jewish Chronicle de Londres du
2 septembre 1960. La lettre qu'Eichmann aurait
soi-disant écrite et qu'il aurait remise
à ses ravisseurs a Buenos Aires doit
figurer dans tout ce qu'on a écrit sur la
légende de l'extermination. Il est a
peine besoin de dire que le texte montre avec
évidence que cette lettre a
été rédigée par un
ou des Israéliens. C'est dépasser
les limites de la crédulité
humaine que faire dire à Eichmann, par
exemple: "Je remets cette déclaration en
toute liberté et sans y être
contraint", mais le passage le plus faux et le
plus révélateur de tous, c'est
quand il déclare qu'il est disposé
à comparaître devant un tribunal en
Israël "pour qu'une image conforme à
la vérité puisse être
transmise aux générations
futures."
Inventions
sur Treblinka
Les derniers
"mémoires" en date sont ceux de Franz
Stangl, ancien commandant du camp de Treblinka
en Pologne, condamné à la
détention perpétuelle en
décembre 1970. Ces "mémoires"
furent publies dans le Daily Telegraph
Magazine de Londres du 8 octobre 1971, et
seraient basés soi-disant sur une
série d'entretiens avec Stangl dans sa
prison. Stangl mourut quelques jours
après la dernière interview. Ce
sont certainement les "mémoires" les plus
dégoulinants de sang et les plus bizarres
qui aient jamais été
publiés, bien qu'on puisse se
réjouir de quelques aveux fait par
l'auteur de l'article qui écrit, par
exemple, "les documents et témoignages
présentés au procès n'ont
pas prouvé que Stangl avait commis
lui-même des crimes" et que "le compte
rendu du début de l'activité de
Stangl en Pologne était en partie de
l'invention." La description de la
première visite de Stangl à
Treblinka constitue un exemple typique de ces
inventions. Quand il arriva à la gare de
Treblinka, il aurait vu "des milliers de
cadavres" éparpillés à
côté des voies, "des centaines,
non, des milliers de cadavres partout, en train
de se putréfier..." Et "il y avait un
train plein de Juifs à la gare, certains
étaient morts, d'autres vivaient
encore... on aurait dit que ce train
était là depuis plusieurs jours".
Ce récit atteint le comble de
l'absurdité quand l'auteur prétend
que Stangl est descendu de sa voiture et qu'"il
marcha dans un tas d'argent qui lui arrivait
jusqu'aux genoux. Je ne savais pas par où
me tourner, par où aller. Je pataugeais
dans des billets de banque, dans des
pièces de monnaie, des pierres
précieuses, des bijoux et des
vêtements. Il y en avait partout,
répandus sur toute la place." Ce tableau
reçoit sa touche finale par des
"prostituées de Varsovie qui allaient et
venaient, saoules, et qui dansaient, chantaient,
jouaient de la musique" de l'autre
côté des clôtures en fil de
fer barbelé. Il faut vraiment être
disposé à tout "avaler" pour
croire à cette histoire d'un SS qui
patauge "jusqu'aux genoux" dans des billets de
banque et des pierres précieuses des
Juifs, entre des milliers de cadavres en
putréfaction et des prostituées
titubantes qui chantaient. S'il ne s'agissait
pas de la légende des Six Millions, cette
littérature d'une absurdité
inimaginable serait mise immédiatement
à la poubelle. Le passage qui
enlève certainement aux "mémoires"
de Stangl toute trace d'authenticité est
la prétendue réponse du commandant
quand on lui demande pourquoi, à son
avis, on exterminait les Juifs: "ils voulaient
l'argent des Juifs" répond-il. "Cette
histoire raciale n'était que secondaire."
La série d'interviews se termine sur une
note vraiment très douteuse. On lui
demande s'il pensait qu'il y avait eu "un sens
concevable à cette horreur", l'ancien
commandant nazi aurait soi-disant répondu
avec enthousiasme: "Oui, je suis sûr qu'il
y avait un sens. Il était peut-être
écrit que les Juifs devaient
éprouver ce choc énorme pour les
rapprocher les uns des autres, pour créer
un peuple, pour qu'ils s'identifient les uns aux
autres." Une réponse aussi parfaite (dans
l'optique de la propagande sioniste. N.d.T.), il
faut l'inventer.
Un
best-seller qui est une
mystification
Dans l'autre
catégorie de mémoires, qui
décrivent les pauvres Juifs impuissants
pris dans l'étau du nazisme, le
livre qui eut certainement le plus de
succès fut Le Journal d'Anne
Frank, et la vérité, c'est
qu'il s'agit purement et simplement d'un exemple
frappant de fabrication d'une légende aux
fins de propagande. Publié pour la
première fois en 1952, Le Journal
d'Anne Frank devint immédiatement un
best-seller puisqu'il fut
réédité depuis lors 40 fois
en livre de poche et que Hollywood en fit un
film à succès. Rien qu'en droits
d'auteur, Otto Frank, le père d'Anne, se
fit une fortune grâce à ce livre
qui prétend représenter la
tragédie de la vie réelle de sa
fille. Par leur appel direct aux sentiments, le
livre et le film influencèrent
littéralement des millions de personne,
certainement plus que n'importe quelle autre
histoire de ce genre. Et pourtant, sept ans
seulement après la sortie de la
première édition, un procès
intenté devant la Cour Suprême de
New York établissait que ce livre
était une mystification. Le Journal
d'Anne Frank fut vendu comme étant le
véritable journal intime d'une petite
fille juive d'Amsterdam âgée de 12
ans, qu'elle écrivit quand sa famille et
quatre autres Juifs se cachaient dans la
pièce arrière d'une maison pendant
l'occupation allemande. Ils furent
arrêtés ensuite et mis dans un camp
de concentration ou Anne Frank mourut,
suppose-t-on, à l'âge de 14 ans.
Après sa libération à la
fin de la guerre, Otto Frank retourna à
cette maison d'Amsterdam et y "découvrit"
le journal intime de sa fille caché dans
le chevronnage d'un comble.
La vérité
sur le Journal d'Anne Frank~fut
révélée pour la
première fois en 1959 par le journal
suédois Fria Ord. Il
établissait que c'était le
romancier juif Meyer Levin qui avait
écrit le dialogue du "journal" et qu'il
réclamait le paiement de son travail au
moyen d'une action en justice contre Otto Frank.
Un condensé des articles du journal
suédois fut publié dans la revue
américaine Economic Counci l
Letter du 15 avril 1959:
"L'Histoire
connaît plusieurs exemples de mythes qui
eurent une vie plus longue et plus riche que la
vérité toute nue et qui peuvent
devenir plus effectifs que la
vérité.
"Le monde occidental a
appris depuis quelques années l'existence
d'une petite fille juive par le canal du Journal
d'Anne Frank qui est prétendument son
histoire écrite par elle-même. Un
examen littéraire averti de ce livre
aurait montré qu'il ne pouvait pas
être l'oeuvre d'une petite fil!e de 12
ans.
"Une décision
qui mérite l'attention de la Cour
Suprême de New York confirme de point de
vue: elle stipule que le père d'Anne
Frank doit payer à Meyer Levin,
écrivain juif américain bien
connu, la somme de 50.000 dollars comme
honoraires pour le travail de Levin pour le
Journal d'Anne Frank.
"Monsieur Frank, qui se
trouve en Suisse, a promis de payer à son
frère de race, Meyer Levin, 50.000
dollars au moins, parce qu'il avait
utilisé, tel quel, le dialogue
écrit par l'auteur Levin et l'avait
"intégré" dans le journal intime
comme si c'était l'oeuvre intellectuelle
de sa fille."
D'autres recherches
aboutirent à la réponse suivante,
datée du 7 mai 1962, d'un bureau
d'avocats de New York:
"J'étais
l'avocat de Meyer Levin dans l'action qu'il
intenta contre Otto Frank et autres. Il est
exact qu'un tribunal accorda à Monsieur
Levin une somme de 50.000 dollars de dommages et
intérêts, comme vous le dites dans
votre lettre. Cette décision fit
annulée ultérieurement par le juge
de première instance Hon. Samuel C.
Coleman, invoquant que les dommages n'avaient
pas été prouvés de la
manière requise par la loi. L'action fut
réglée à l'amiable par la
suite pendant qu'un appel de la décision
du juge Coleman était en
cours.
"Je crains que la cause
ne soit pas enregistrée officiellement,
quant au jugement même, ni la
décision du juge Coleman. Certains
éléments de la procédure
figurent dans le 141 New York Supplement, Second
Series 170, et dans le 5 Second Series 181. Le
numéro exact du dossier au greffe du
comté de New York est le 2241.1956 et le
dossier est probablement
volumineux..."
Voici donc une nouvelle
tromperie dans toute la série de
tromperies commises pour soutenir la
légende l'"Holocauste" et le mythe des
Six Millions. Naturellement, le procès
concernant directement l'authenticité du
Journal d'Anne Frank n'était pas
"enregistré officiellement"!
Nous pouvons citer
aussi brièvement un autre "journal"
publié peu après celui d'Anne
Frank et intitulé: "Notes du ghetto de
Varsovie: le journal d'Emmanuel Ringelblum" (New
York, 1958). Ringelblum fur un des dirigeants de
la campagne de sabotage en Pologne et de la
révolte du ghetto de Varsovie en 1943. Il
fut arrêté et exécuté
en 1944. Le journal de Ringelblum, qui parle des
"bruits" habituels qui circulaient au sujet de
la prétendue extermination des Juifs en
Pologne, fut publié exactement sous les
mêmes auspices communistes que les
soi-disant mémoires de Hoess. Les
éditeurs américains, McGraw-Hill,
reconnaissent qu'on refusa de leur montrer le
manuscrit original non expurgé par la
censure à Varsovie et qu'ils traduisirent
donc fidèlement le livre publié en
1952 par le gouvernement communiste de
Varsovie.
Toutes les "preuves" de
l'Holocauste provenant de sources communistes de
ce genre n'ont aucune valeur comme documents
historiques.
L'accumulation
de mythes
Il y a eu depuis la
guerre une production croissante et abondante de
littérature à sensation sur les
camps de concentration, en majeur partie
d'origine juive. Dans chacun de ces livres, on
accumule les détails horribles, de plus
en plus horribles, on mélange des
fragments de vérité avec les
fantaisies et les impostures les plus
grotesques, et l'on a créé sans
rémission une mythologie qui n'a plus,
depuis longtemps, aucun rapport avec les faits
historiques. Nous avons déjà
mentionné ce type de récit -- le
livre absurde d'Olga Lengyel Five
Chimneys ("24.000 cadavres traités
chaque jour"), Doctor at Auschwitz par
Miklos Nyizli, qui est manifestement une
personne mythique et inventée, This
was Auschwitz: The Story of a Murder Camp
par Philip Friedman, et ainsi de suite,
jusqu'à en avoir la
nausée.
Le dernier de cette
veine est For Those I Loved ("Au nom de
tous les miens") par Martin Gray (Bodley Head,
1973), qui prétend être un
récit de ce que l'auteur a vécu au
camp de Treblinka en Pologne. Gray
s'était spécialisé dans la
vente de fausses antiquités
destinées aux Etats-Unis avant de se
mettre à écrire ses
mémoires sur les camps de concentration.
Cependant, les circonstances qui
entourèrent la publication de son livre
furent uniques en leur genre parce que, pour la
première fois, un doute sérieux
fut jeté sur l'authenticité de son
contenu. Même des Juifs, alarmés
par le tort qu'il pouvait causer,
dénoncèrent son livre comme une
tromperie et se demandèrent s'il avait
jamais été à Treblinka,
tandis que la BBC lui demandait avec insistance
pourquoi il avait attendu 28 ans avant
d'écrire ses mémoires .
Dans la rubrique
"Personal Opinion" du Jewish Chronicle de
Londres du 30 mars 1973, tout en condamnant
carrément le livre de Gray, on en rajoute
allégrement au mythe des Six Millions:
"Près d'un million de personnes furent
assassinées à Treblinka en un an.
On y faisait entrer 18.000 personnes par jour
dans les chambres à gaz." Il est vraiment
pénible de voir que tant de gens lisent
et acceptent ce genre d'absurdité sans
réfléchir. Si l'on assassinait
18.000 personnes par jour à Treblinka, il
n'aurait fallu que 56 jours pour atteindre le
total d'un million de victimes, et non pas un
an". Il n'y aurait plus eu alors aucune victime
pendant les 10 mois restants de l'année.
18.000 par jour, cela fait 6.480.000 "en un an".
Dans ce cas, les Six Millions auraient
été tués en 12 mois
à Treblinka? Que deviennent alors les
prétendus 3 ou 4 millions d'Auschwitz?
Ceci nous montre simplement que dès qu'on
parvint à faire admettre le chiffre
absurde de Six Millions, on pouvait faire toutes
les permutations -- impossibles en bonne
arithmétique -- qu'on voulait, et que
personne ne penserait même pas à
les discuter. Dans sa critique du livre de Gray,
le Jewish Chronicle nous donne aussi un
aperçu révélateur des
mensonges sur les chambres à gaz: "Gray
rappelle que les sols des chambres à gaz
étaient en pente, tandis qu'un autre
survivant qui participa à leur
construction maintient qu'ils étaient
plats..."
Certains livres
écrits par d'anciens détenus des
camps de concentration offrent une image
totalement différente des conditions de
vie dans les camps. C'est le cas du livre de
Margarete Buber Under Two Dictators
(Londres, 1950). Il s'agit d'une Juive allemande
qui connut pendant plusieurs années les
conditions de vie brutales et primitives des
camps soviétiques avant d'être
envoyée à Ravensbrück, le
camp allemand pour femmes, en août 1940.
Elle fait remarquer que, de tous les Juifs de
son contingent de rapatriés de l'Union
Soviétique, elle fut la seule à ne
pas être relâchée directement
par la Gestapo. On voit dans son livre le
contraste frappant entre les camps
soviétiques et les camps allemands;
comparativement à la saleté, au
désordre et à la famine des camps
soviétiques, elle trouva que
Ravensbrück était propre,
civilisé et bien administré. Les
bains réguliers et du linge propre lui
parurent un luxe, et son premier repas de pain
blanc, saucisse, gruau d'avoine sucre et fruits
secs le surprit tellement qu'elle demande a une
autre détenue si le 3 août 1940
était un jour férié ou une
festivité nationale de l'Allemagne
nationale-socialiste. Elle fait remarquer aussi
que les baraquements de Ravensbrück
étaient très spacieux en
comparaison des huttes de terre
surpeuplées des camps soviétiques.
Au cours des derniers mois de la guerre, en
1945, elle constata la
détérioration progressive des
conditions de vie du camp, dont nous examinerons
les causes plus loin.
Il existe un autre
récit pas du tout dans la ligne de la
propagande courante. C'est Die Gestapo lasst
bitten ("La Gestapo vous demande") par
Charlotte Bormann, communiste,
prisonnière politique, qui fut
internée aussi à Ravensbrück.
La révélation certainement la plus
importante contenue dans son livre est que les
bruits relatifs aux chambres à gaz furent
inventés et propagés
délibérément par les
détenus communistes. Ces communistes
refusèrent d'intégrer Margarete
Buber dans leur groupe parce qu'elle avait
été détenue en Union
Soviétique. Autre constatation frappante
concernant les procès des "criminels de
guerre": on ne permit pas à Margarete
Buber de venir témoigner au procès
des gardiens du camp de Ravensbrück
à Rastadt. C'est ce qui arrivait
normalement à ceux qui
démentissaient la légende de
l'extermination.
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