Les Maîtres du Monde
Nouveau gouvernement français - Le lobby juif fait l'éloge de Manuel Valls
« Bras diplomatique du peuple juif » comme il se surnomme, le Congrès juif mondial, fondé en 1936 et basé à New-York, s'est réuni à Paris, le 31 mars et le 1er avril 2014, sans la moindre couverture médiatique hexagonale.
Il fallait lire le Jerusalem Post ou le Buenos Aires Herald pour apprendre incidemment que cette influente organisation était présente ces jours-ci dans la capitale française. Au lendemain du second tour des élections municipales -jour des tractations secrètes pour l'avenir de Matignon-, la presse française traditionnelle n'a visiblement pas jugé pertinent de couvrir l'événement rapporté jusqu'en Israël et en Argentine.
Une regrettable lacune journalistique : la plupart des citoyens qui s'informent auraient ainsi pu apprendre que les dirigeants du Congrès juif mondial (parmi lesquels figurent les Français David de Rothschild et Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), ont fait savoir, dans un communiqué de presse, qu'ils avaient « fait l'éloge du nouveau Premier ministre Manuel Valls pour avoir agi avec détermination contre le comédien antisémite Dieudonné » et soutenu la « pleine légitimité des mesures qui restreignent la liberté de parole ».
François Hollande s'est vu également accorder une « grande appréciation », ce qui ne devrait pas déplaire à son ancien mentor politique Jacques Attali, présent à la réunion en tant qu'intervenant. Ce double statisfecit délivré par le Congrès juif mondial -justement réuni, heureuse coïncidence, à Paris- au nouveau tandem au pouvoir dans l'Hexagone, ne manquera pas de faire sourire -ou de mettre en colère- ceux qui connaissent la proximité, conjuguée et inédite, du président de la République et du nouveau Premier ministre avec les représentants de ce qu'il convient de dénommer pour ce qu'il est factuellement : le lobby sioniste international.
En septembre 2013, Panamza avait publié un dossier spécial sur Manuel Valls et la diversité de son réseau politico-communautaire : Conseil représentatif des institutions juives de France bien sûr, mais aussi le Comité juif américain (dont l'homme de Matignon suit officiellement -depuis trois ans- un « programme éducatif » consacré à Israël), le Centre Simon Wisenthal sans oublier le dernier venu -ELNET (1). Sur ce point, notons que Rue 89 et Le Monde ont tous deux édulcoré, depuis 24 heures, l'intensité et la profondeur de cet engagement ultra-sioniste de Manuel Valls, suggérant, à la manière du journaliste Claude Askolovitch (ami personnel de l'intéressé), qu'il s'agirait là d'une représentation justifiée uniquement par son lien conjugal avec Anne Gravoin, juive originaire de Moldavie (ce double aspect biographique de la violoniste a été mis en avant par Manuel Valls lui-même, à deux reprises).
Soulignons également qu'aucun grand média n'a évoqué, depuis un mois, la rencontre (divulguée par Panamza) de l'ex-patron de l'Intérieur avec Avigdor Lieberman, ministre israélien issu de l'extrême droite. Une omerta régulière dès lors qu'il s'agit d'évoquer la face obscure d'Israël, comme l'illustrèrent récemment France 2 et Mediapart qui n'ont absolument pas abordé la question avec Manuel Valls, en dépit des deux longues heures d'interview accordées par le futur Premier ministre. Quant à François Hollande, son indulgence systématique et zélée envers le régime de Tel Aviv s'est encore confirmée lors de sa dernière rencontre avec Benyamin Netanyahou envers lequel il était prêt à entonner un « chant d 'amour » comme le dévoila Panamza.
Directeur de la communication de François Hollande lors de la campagne présidentielle, Manuel Valls incarne probablement le relais futur de l'actuel chef de l'État aux yeux de la mouvance sioniste internationale. Comme l'avait -de nouveau- révélé Panamza, le futur président de la République avait alors bénéficié de l'aide financière et occulte d'un discret lobby américano-européen qui œuvre au rapprochement de l'Union européenne avec Israël. Les dirigeants de l'antenne française de ce lobby (dénommé ELNET) ont d'ailleurs accompagné Manuel Valls lors de sa participation au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France de Toulouse organisé le 27 février 2014.
Un dernier point mériterait d'être creusé : la personnalité de Ronald Lauder, président ultra-sioniste du Congrès juif mondial depuis 2007 et farouche opposant à la reconnaissance de la Palestine par l'ONU. Contrairement à ce que pourrait laisser penser son titre, la réputation de l'homme - dont l'organisme dénonce la critique d'Israël issue de la « diaspora musulmane en Occident » - ne s'est pas forgée sur une quelconque œuvre religieuse.
Ancien haut-fonctionaire issu du Pentagone (en charge de l'OTAN) sous l'Administration Reagan et ex-candidat malheureux à la mairie de New York, ce milliardaire (héritier des cosmétiques Lauder) est l'incarnation par excellence de l'axe Washington-Tel Aviv depuis les années 1980. Il a également joué un rôle -dont l'ampleur reste à éclaircir- dans l'édification de l'opération israélo-américaine sous fausse bannière du 11 septembre 2001 : Ronald Lauder fut l'homme qui favorisa la privatisation des tours du World Center (qui seront ainsi acquises par un ami personnel d'Ariel Sharon et Benyamin Netanyahou avant d'être soumises à une démolition contrôlée le jour des évènements). Il est également celui qui oeuvra à la privatisation éphèmère de l'aéroport américain Stewart Air Force Base (au-dessus duquel les deux premiers avions détournés ont vu mystérieusement leur transpondeur interrompu avant de repartir, en même temps et du même lieu, en direction des tours jumelles du World Trade Center).
Ces éléments d'information sont étayés et développés dans une enquête rédigée (et rééditée) par l'auteur de ces lignes (2). Mécène des services secrets israéliens et décoré de la Légion d'Honneur par François Hollande (en présence de Manuel Valls), gageons que le puissant Ronald Lauder (que l'on peut entendre ici (3) lors de sa réception, en 2013, par le Conseil représentatif des institutions juives de France de Marseille) continuera de trouver une écoute favorable à l'Élysée comme -désormais- à Matignon. Un pronostic confortable : jusqu'à maintenant, le nouveau Premier ministre a brillamment démontré sa loyauté envers les faucons de Tel Aviv.
Notes
(1) http://www.panamza.com/280214-elnet-hollande
(2) http://hichamhamza.wordpress.com/2013/12/17/israel-et-le-11-septembre-la-bande-annonce/
(3) http://www.youtube.com/watch ?v=xWcNznzY0cY&feature=youtu.be&t=27m34s
Les Juifs de François Hollande
5 mai 2012
Les juifs de France et d’Israël ont axé leurs attaques sur l’influence néfaste des pro-palestiniens parmi les socialistes et leurs amis et ont ainsi donné la majorité de leurs voix à Nicolas Sarkozy. Cependant la garde rapprochée de François Hollande comporte de nombreux juifs qui ne rejettent pas leur identité et qui resteront juifs à vie selon la Halakha, la loi juive.
Juifs actifs
Bien que les juifs arrivés au pouvoir ne montrent jamais beaucoup de zèle quand il faut défendre Israël, par crainte de se voir reprocher une position communautaire non objective, ils sont cependant en mesure d’infléchir la politique du gouvernement. Certes, des personnages célèbres, comme l’américain Henri Kissinger ou le chancelier autrichien Bruno Kreisky, ont prouvé dans le passé qu’ils avaient un positionnement politique indépendant de tout sentiment de solidarité communautaire et parfois même volontairement anti israélien.
De nombreux juifs sont actifs dans le comité de campagne de François Hollande et parmi eux, quelques uns se verront gratifiés d’un poste ministériel en cas de victoire socialiste. Leur identité juive n’est aucune garantie pour Israël.
Famille en Israël
Pierre Moscovici n’a jamais caché ses origines juives. Il avait même annoncé, à une émission de télévision, que la moitié de sa famille vivait actuellement en Israël, après avoir quitté la Roumanie. Cela n’en fait pas bien sûr un sioniste. Mais il pourrait instiller une dose d’équilibre dans la politique pro-arabe du Quai d’Orsay. On le voit aussi bien comme premier ministre que comme secrétaire général de l’Elysée où il aurait la main sur toutes les questions politiques.
Julien Dray a lui aussi une grande famille en Israël, dont son frère qui vit dans une implantation. Il avait été clair à propos de la guerre de Gaza : «Dans cette situation il y a d’abord un agresseur, évidemment le Hezbollah qui a pris la responsabilité d’ouvrir les hostilités en tirant des roquettes sur les populations israéliennes. Israël a répondu. Nous pensons que sa réaction est légitime au regard de l’agression». Il avait soutenu Ségolène Royal en 2007, ce qui pourrait lui valoir un coup de pouce de sa part pour entrer au gouvernement. Mais ses ennuis judiciaires et la suspicion d’avoir reçu une proposition d’être ministre d’ouverture de Nicolas Sarkozy, risquent de le plomber. Sa proximité avec DSK pourrait le disqualifier vis-à-vis du nouveau président.
Coming out
Vincent Peillon a fait son «coming out» juif il n’y a pas longtemps, à l’occasion de «l’appel à la raison» Jcall, qu’il avait signé avec Daniel Cohn-Bendit, Elie Barnavi, Bernard Henri-Levy, Zeev Sternhell et Avi Primor. Sa grand-mère maternelle est juive. Sa mère, sœur du médecin Etienne-Emile Baulieu et de l’économiste Suzanne de Brunhoff, est chercheuse. En 2009, il avait célébré la Bar-Mitsva de son fils Elie à la synagogue de la Place des Vosges à Paris. Pour la circonstance, Vincent PEILLON, qui a épousé en seconde noces la journaliste Nathalie Bensahel, avait mis les tefillins et était monté à la Torah. Agrégé de philosophie, il serait nommé ministre de l’Éducation Nationale.
François Rebsamen, dont l’origine est d’Alsace-Lorraine, est juif et franc-maçon. Il est responsable des problèmes sécuritaires auprès du candidat socialiste. Il avait été chef de cabinet du ministre de l’intérieur Pierre Joxe. Il aspire à être ministre de la sécurité intérieure, sinon ministre de l’intérieur.
Les militants
Harlem Désir a tenu quelques mois l’intérim du secrétariat général du parti socialiste et souhaite remplacer Martine Aubry qui ne rempile pas. Son père est martiniquais tandis que sa mère est juive alsacienne. Licencié de philosophie, il a dirigé l’UNEF et présidé SOS Racisme. Député européen, il est vice-président du groupe socialiste européen depuis 2004.
Chef des Verts et proche des sociaux démocrates en Allemagne, Daniel Cohn-Bendit, qui avait pris position dès avant le premier tour pour la candidature unique socialiste, pourrait créer la surprise. Au soir du premier tour, il avait damé le pion à Éva Joly en annonçant, avant elle, son soutien à François Hollande. Connaissant à fond les arcannes de la politique à laquelle il a été nourri dès son adolescence, bénéficiant d’une aura depuis 1968 et parlant parfaitement l’allemand, il pourrait faire un excellent ministre des affaires européennes, capable de peser sur les décisions d’Angela Merkel. Il serait en mesure de lui exposer la position française dans le cadre d’entretiens qui ne souffriraient pas de la lourdeur des interprètes.
Les femmes et les amis
Deux femmes entourent François Hollande. Adeline Hazan, d’origine égyptienne, quinqua du PS, députée européenne depuis 1999 est maire de Reims et a été présidente du Syndicat de la Magistrature de 1986 à 1989. Dans le cadre de la parité imposée par le futur président, elle pourrait bien hériter du poste de ministre de la Justice.
Michèle Sabban, vice-présidente du Conseil d’Ile-de-France est née en Tunisie. Diplômée des Beaux Arts, elle siège depuis près de vingt ans au Conseil Régional comme vice-présidente.
Enfin, sur le plan des amis non juifs d’Israël, le nom de Jean-Michel Casa, directeur de l’Union européenne au Quai d’Orsay, est avancé pour occuper le poste de sherpa, conseiller diplomatique à l’Élysée. Il avait été remplacé en 2009 par Christophe Bigot au poste d’ambassadeur de France en Israël qu’il occupait depuis 2006.Tous les noms qui ont été cités dans l’article figure dans l’organigramme de l’équipe de campagne de François Hollande.
Pierre Moscovici nouveau ministre de l'économie a dit:
« Si j’ai adhéré au Parti socialiste, en tant que Juif, Français et socialiste, c’est aussi en pensant à Léon Blum. Il faut réfléchir et essayer de savoir pourquoi il se serait battu aujourd’hui. Or, cet homme s’est battu pour la République, pour la gauche et le socialisme, ainsi que, sur la fin de sa vie, pour le sionisme, porteur à son sens d’une paix pour le Proche Orient ».Léon Blum:
Il fut l'un des dirigeants de la section française de l'Internationale ouvrière (SFIO, parti socialiste), et président du Conseil des ministres, c'est-à-dire chef du gouvernement français, à deux reprises, de 1936 à 1937, puis de mars à avril 1938.
Léon Blum a été, tout au long de sa vie politique, un sympathisant actif du sionisme, n'y voyant " aucun heurt possible dans sa triple qualité de Socialiste, de Français et de Juif"[16]. Léon Blum lui-même a prononcé ce vibrant acte de foi: "Juif français, né en France d’une longue suite d’aïeux français, ne parlant que la langue de mon pays, nourri principalement de sa culture, m’étant refusé à le quitter à l’heure même où j’y courais le plus de dangers, je participe cependant à l’effort admirable miraculeusement transporté du plan du rêve au plan de la réalité historique, qui assure désormais une patrie digne, également libre à tous les Juifs qui n’ont pas eu comme moi la bonne fortune de la trouver dans leur pays natal [...]. Je m’en suis toujours senti fier et j’en suis plus que jamais solidaire"[17].
Dès 1919, il intervient pour infléchir la position diplomatique française sur le "Foyer National Juif" autorisé en Palestine par les autorités anglaises[17]. En 1928, en coopération avec de grands dirigeants inspirés comme Arthur Rubinstein et Edouard Bernstein, il a créé le "Comité Socialiste pour la Palestine"[17]. En 1929, il entre à l'Agence Juive pour la Palestine, comme représentant de la Gauche non-sioniste[18] et exalte, devant le congrès de Zurich de cette organisation, l'esprit de peuple juif[19]. En hommage à sa contribution à la cause sioniste, un kibboutz de Galilée est, en 1937, baptisé “Kfar Blum” (le village de Blum)[20].
Après 1945, il est, dans ses fonctions politiques et gouvernementales, un artisan actif de la reconnaissance d'Israël sur le plan international. Proche de Haïm Weizmann[21], premier président d'Israël, il participe à la construction de l'étroite alliance diplomatique, économique, militaire et technologique qui unit la France de la IVe République et l'État hébreu.
Le gouvernement « Ayrault 1 » a de quoi satisfaire les Français d’Israël
André Cohen – JSSNews
http://jssnews.com/2012/05/16/ayrault1/
Publié le : 16 mai 2012
Ils étaient 92% au soir du second tour à voter en faveur de Nicolas Sarkozy. Les analystes ont montré que les raisons de ce score digne d’une république bananière représentaient davantage un rejet des amis de François Hollande plutôt que d’un soutien à Nicolas Sarkozy. Ce soir, après la publication officielle des noms des nouveaux gouvernants de la France, les français d’Israël se doivent de faire un mea-culpa.
Bien entendu, tout n’est pas parfait et la politique de la France vis-à-vis du Proche-Orient ne changera pas : la France a ses intérêts dans la vente d’armes aux pays arabes et dans le pétrole ; mais une chose est certaine, le premier gouvernement Hollande-Ayrault n’aurait pu être plus amical envers les français d’Israël, les juifs de France et ceux qui partagent les valeurs humanistes d’auto-détermination du sionisme.
Depuis sa nomination en tant que Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault est déjà insulté sur un certain nombre de forum arabophones : la raison est simple, Ayrault est membre du Cercle Léon Blum. Ce cercle est un regroupement de socialistes se reconnaissants dans les valeurs du leader historique socialiste Léon Blum. C’est aussi, écrivent les forum arabophones « la pierre angulaire du travail de prise de pouvoir des sionistes au sein du Parti Socialiste. » S’il est encore difficile de savoir ce que pense réellement Jean-Marc Ayrault d’Israël, cette information n’en demeure pas moins intéressante : au moins, ce n’est pas Martine Aubry qui a été placée ici.
D’ailleurs le fait que Martine Aubry ne soit pas dans le gouvernement est le meilleur gage de qualité que François Hollande a donné à ses électeurs juifs, franco-israéliens et sionistes. Ni Aubry, ni Glavany, ni Guigou ne font parti du gouvernement, ce qui signifie que les condamnations systématiques et aveugles d’Israël ne seront peut-être pas au goût du jour avec Hollande.
Autre poste important, celui des Affaires Etrangères. Mais là, ne nous voilons pas la face : le ministre de cette fonction n’a que très peu de pouvoir. C’est le Président qui décide des grandes lignes internationales et ce sont les diplomates du Quai d’Orsay qui acceptent de jouer le jeu ou non. Le seul rôle de Laurent Fabius sera donc de représenter l’image officielle de la France à l’étranger et de donner des interviews. C’est dans ce deuxième cas que les choses pourraient se compliquer : Laurent Fabius, juif converti au christianisme, s’est dit être un « ami d’Israël » à plusieurs reprises… Mais dans les faits, les choses semblent de temps en temps moins cordiales (on se souvient du : « Nous romprons avec l’indulgence excessive du gouvernement français envers le pouvoir israélien à qui nous dirons qu’il devra quitter rapidement les territoires colonisés… »).
Reste que Laurent Fabius à ce poste est une bien meilleure nouvelle qu’un Hubert Védrine ou qu’un Alain Juppé. Enfin, le fait qu’il ait voté non au Référundum européen et qui soit nommé à ce poste est un choix judicieux malgré ce que pensent les commentateurs : les français n’étaient-ils pas majoritairement contre le traité (voté en catimini et en force par le gouvernement Sarkozy).
A l’intérieur, Ayrault a placé la personnalité socialiste préférée des juifs et des sionistes, Manuel Valls. Homme de courage, qui n’a pas sa langue dans la poche, Valls est l’un de seuls représentants du Parti Socialiste qui s’est battu contre la création unilatérale d’un Etat Palestinien en 2011 à l’ONU. Téméraire, il avait prit tribune officielle dans Le Monde pour donner sa vision des choses, une vision équitable et intelligente qui veut qu’un « Etat Palestinien ne doit voit le jour qu’après des négociations de paix avec Israël. »
Sur le plan « intérieur », Valls est considéré comme un « dur » du PS. Il est fort à parier qu’il saura lutter contre l’antisémitisme, les discriminations et autres problèmes du quotidien.
Autre excellente nouvelle pour les juifs de France, la nomination de Vincent Peillon à l’éducation Nationale. Peillon, lui-même non juif (une de ses grand-mère était juive), marié avec Nathalie Bensahel (journaliste au Nouvel Obs), a célébré la bar-mitzva d’un de ses enfants il y a peu. Avec un pareil héritage, on peut être certain que l’apprentissage de la Shoah demeurera important pour ce gouvernement.
Pierre Moscovici a été nommé aux Finances. On l’aurait préféré aux Affaires Etrangères mais on s’en contentera. Moscovici est une personnalité appréciée de ses interlocuteurs israéliens et du monde de l’économie. Imaginons un instant qu’Arnaud Montebourg ait eu ce poste, il en aurait été autrement… Avec ce méticuleux aux affaires, la France se dote d’un « pinailleur », ces personnalités qui calculent absolument tout au sou prêt, pour ne pas mettre plus en péril l’avenir économique de la Nation. Moscovici a dit une fois:Rien que pour avoir eu le courage de dire cela, il mérite la légion d’honneur !
« Si j’ai adhéré au Parti socialiste, en tant que Juif, Français et socialiste, c’est aussi en pensant à Léon Blum. Il faut réfléchir et essayer de savoir pourquoi il se serait battu aujourd’hui. Or, cet homme s’est battu pour la République, pour la gauche et le socialisme, ainsi que, sur la fin de sa vie, pour le sionisme, porteur à son sens d’une paix pour le Proche-Orient. »
Michel Sapin est lui au Travail. Peu connu (bien qu’ancien ministre), les israéliens le connaissent un peu et l’apprécient beaucoup. Michel Sapin a visité plusieurs fois l’Etat Juif est et devenu son plus bel ambassadeur. Dans sa région, il aurait démontré à plusieurs de ses collègues que la politique anti-terroriste d’Israël est justifiée. Par ailleurs Michel Sapin a souvent redit, en privé, son admiration pour « le miracle économique israélien ». Le fait que l’Etat Juif soit en situation de plein-emploi où l’innovation est constante ne peut-être qu’un facteur de plus qui lui donne raison. Espérons pour la France qu’il puisse tirer les leçons de l’économie et de l’emploi israélien pour les appliquer aux français.
Et puis, bien que « verte », il faut reconnaître à Aurélie Filippetti, nouvelle ministre de la culture, une vision qui lui a valu quelques problèmes au sein de son parti :Pour le reste, il y a forcément des personnalités non-aimées des juifs de France. Cécile Duflot en est l’exemple même. Son point de vue sur Israël est complètement déraisonné, surtout du fait que Duflot est une écologiste et que l’Etat Juif est à la pointe du combat écologique ! Israël n’est-il pas le seul pays au monde a avoir chaque année plus d’arbres que l’année précédente ? L’Etat Juif n’est-il pas le créateur à grande échelle de la voiture électrique ? L’Etat Juif n’est-il pas un leader incontesté des technologies de goutte-à-goutte (agriculture) et de panneaux photo-voltaïques ? Peu importe pour elle et son mouvement : l’écologie d’Israël ne mérite même pas que l’on s’y arrête puisque seuls les palestiniens souffrent au Proche-Orient. Pathétique. Mais vrai. A ses yeux en tout cas.
Aurélie Filippetti a dénoncé les dérives anti-sionistes et antisémites qui gangrènent les mouvements de gauche et d’extrême gauche. Se déclarant ouvertement «sioniste et pro-palestinienne» pour signifier son attachement à une résolution pacifiste et équitable du conflit et marquer son aversion pour l’anti-sionisme, elle soutient une position nuancée et soucieuse de la légitimité de l’existence d’Israël qui lui a valu les foudres de la direction des Verts.
Le poste donné à Montebourg est lui ridicule ! « Redressement productif » disent-ils ! Seul Montebourg pouvait trouver un nom aussi « ronflant. » Est-ce que « Ministère de l’Industrie » ne suffisait pas ? Avec ce changement de nom, reste à savoir combien coûtera tous les changements (papiers à en-tête, carte de visite des fonctionnaires, changements de plaques, etc…). Autre interrogation : donner l’industrie à un anti-capitaliste, ce ne serait pas comme faire manger Jean-Pierre Coffe au Mc Donalds ? Les amoureux du Drucker du dimanche se souviendront peut-être que Coffe avait un jour mangé Mc Do et qu’il avait trouvé ça « moins dégueulasse » qu’il ne l’avait imaginé. Peut-être Montebourg prendra t-il goût au capitalisme raisonné, allez-savoir !
Pour ce qui est de Christiane Taubira, celle qui a permis (entre autre), de faire accéder Jean-Marie Le Pen au second tour face à Chirac, n’est pas franchement l’ami des israéliens. Mais peu importe. La justice est un poste essentiel et je doute qu’elle n’ait les connaissances pour mener de main de maitre ce ministère si important et compliqué. Mais ça, seul l’avenir nous le dira.
Quant à la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud Belkacem, reconnaissons qu’elle est agréable à regarder et assez compétente en la matière. Le ministère du Droit des Femmes est inutile (le droit des femmes est essentiel mais de là à créer un ministère !) et l’on se demande pourquoi ne pas avoir plutôt créé un ministère pour le Handicap. Voilà qui aurait été une vraie révolution pour une minorité de français discriminés au quotidien et dont les gouvernements ignorent souvent les dures réalités de la vie (malgré toutes les belles paroles données aux associations). Une seule question demeure : va t-elle démissionner de son poste du Conseil Consultatif des Marocains de l’Etranger où elle a été nommée personnellement par le Roi du Maroc en 2007 ?
Pour ce qui est du reste des ministre et de leurs délégués, il est encore trop tôt pour en parler. Mais objectivement, sur le papier, je doute que Sarkozy ait pu faire mieux. D’ailleurs, les juifs de France, les français d’Israël et les sionistes ne regretteront pas le moins du monde le départ de Guano et de Juppé qui eux, étaient à des postes clefs ! Par ailleurs, il me semble que ce soir, les juifs de France réalisent que le gouvernement aurait pu être bien pire… Mais difficilement meilleur.
En conclusion, c’est un beau gouvernement que vient de créer Jean-Marc Ayrault. Il ne reste plus qu’a espérer une seule chose : qu’après les législatives aucune retouche importante ne soit effectuée. Pour cela il faut que le PS écrase ses ennemis de la gauche extrême. Mais de là à inciter les français d’Israël à voter pour le PS, il y a un monde !
Les allégeances du nouveau gouvernementLe 17 mai 2012
La classe politique est souvent accusée d’incompétence dans l’exercice du pouvoir.
Jugés incapables, les politiques sont ainsi, en quelques sortes, « exonérés » de leurs trahisons et des dévoiement de leurs mandats. C’est là une erreur d’appréciation fondamentale : les échecs des gouvernements successifs dans la réalisation des programmes qu’ils proposèrent à leurs électeurs ne proviennent que rarement d’une incompétence, parfois profonde il est vrai, de tel ou tel ministre.
La réalité est donc autre. Le décalage entre les promesses électorales, les projets présidentiels, et les réalisations effectives du gouvernement au cours du quinquennat s’explique avant tout par les allégeances respectives des membres de ce gouvernement. Les dirigeants politiques le savent : pour gravir les échelons, il faut prêter serment. Non au Peuple et à la Nation, mais à ceux qui détiennent les clés de la réussite de leurs carrières. Les lobbys, les groupes de pression financiers, militaro-industriels, européiste et atlantiste, la communauté sioniste, et bien sur la Franc-Maçonnerie sont ainsi les véritables décideurs. L’intensification de la crise et l’absence de véritable réponse politique pour y remédier relève donc non d’une incompétence fantasmée mais bien d’une collaboration avérée des gouvernants avec ces structures de l’ombre.
Leurs échecs politiques si éprouvants pour notre Peuple sont des réussites aux yeux de ceux dont la devise est « Ordo ab chao ». Ce n’est en effet pas un hasard si, de façon systématique, les gouvernements successifs laissent la France dans un état pire que celui qu’ils trouvèrent à leurs arrivée. L’oligarchie a établi des axes directeurs auxquels doivent se soumettre les gouvernements. De « droite » ou de « gauche », ils s’y soumettent, et précipitent ainsi la France dans l’abîme d’un mondialisme qui dissout les nations et les peuples dans un magma a-culturel, reniant ainsi des identités millénaires. Le règne du capitalisme financier et des quelques centaines d’oligarques dont il émane, trouvent dans ces gouvernements des relais serviles qui leur doivent tout.
Il est donc fondamental de sortir du prêt-à-penser matraqué par la propagande médiatique (dont les mensonges et omissions systématiques s’expliquent en fait simplement), et de comprendre les allégeances des principaux ministres du nouveau gouvernement. Comprendre ainsi pourquoi Hollande ne relèvera pas la France, et trahira – comme les autres – la confiance que lui accordèrent naïvement les Français…
Le ver est dans le fruit.
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Manuel Valls – Ministre de l’Intérieur : Né à Barcelone en 1962. N’a acquis la nationalité française que par naturalisation en 1982. Ami avec Alain Bauer – qui est le parrain de l’un de ses fils – Grand Maitre du Grand Orient de France de 2000 à 2003. Le 4 Février 2008, il vote pour la réforme de la Constitution permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Se définit comme « blairiste » et « clintonien ». Favorable à l’instauration de la TVA Sociale ; favorable à l’allongement de la durée de cotisation pour le droit à une retraite à taux plein ; favorable à l’alignement des régimes spéciaux de retraites avec le régime général. En 2010, il se déclare favorable au contrôle par la Commission Européenne des budgets nationaux. Participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Il se prétend « lié de manière éternelle à Israël », et s’est opposé à la demande palestinienne d’adhésion à l’ONU. Intervenant au CRIF, notamment lors du « congrès des amis d’Israël en France » de 2012. Membre du club Le Siècle.
Pierre Moscovici – Ministre de l’Economie : Issu d’une famille juive. Soutien historique de Dominique Strauss-Kahn. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Directeur de campagne de François Hollande durant la campagne de 2012, il est Vice-Président du Cercle de l’Industrie (Lobby patronal européen, en lien avec le MEDEF), dont Strauss-Kahn fut également Vice-Président et initiateur avec Raymond H.Lévy (PDG de Renault), et Maurice Lévy (président du directoire de Publicis, participant aux réunions du Groupe Bilderberg). Les principales entreprises représentées au sein de ce lobby sont celles du CAC40 (PDF). Participe à la rencontre entre Manuel Valls, François Hollande et Richard Prasquier, président du CRIF, lors d’une entrevue où Hollande s’engagea à « combattre fermement l’antisémitisme et l’antisionisme ». Membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).
Michel Sapin – Ministre du Travail : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Durant la campagne de François Hollande, il est chargé du programme présidentielle de François Hollande. A propos du Traité de Maastricht, qui préfigure le Traité de Lisbonne, il déclare : « Maastricht apporte aux dernières années de ce siècle une touche d’humanisme et de Lumière qui contraste singulièrement avec les épreuves cruelles du passé ». Lors du Congrès de Versailles en 2008, il vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne.Lors du vote qui permit la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Il participe aux diners du CRIF, en particulier en 2003 où il est présent aux « 12 heures pour l’amitié France-Israël » avec François Hollande, Dominique Strauss-Kahn, Nicolas Sarkozy, Pierre Lellouche et Benyamin Netanyahou (1er ministre de l’entité sioniste). Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg, notamment en 1992 aux côtés de Jacques Toubon, Ernest-Antoine Seillière, Philippe Villin, André Levy-Lang ou encore Bernard Arnault.
Vincent Peillon – Ministre de l’Education Nationale : Issu d’une famille juive par sa mère (lui-même nomme ses quatre enfants Salomé, Maya, Elie et Izaak), son père fut banquier (directeur général de la Banque Commerciale d’Europe du Nord). Marié à la journaliste Nathalie Bensahel. Militant trotskyste à ses débuts. Soutien de Dominique Strauss-Kahn en 2011, il se rallie ensuite à François Hollande. Sioniste, il est Franc-Maçon membre du Grand Orient de France. Il prône une « république spirituelle », considérant « la Franc-Maçonnerie et la laïcité » comme « religions de la république ». Il soutient la ratification du Traité de Lisbonne par la France, et milite pour le fédéralisme européen, et « une harmonisation politique, économique et fiscale au sein de l’Europe ». Au Parlement Européen, il défend les intérêts sionistes et collabore activement au projet de déstabilisation de la Syrie (lien).
Jean-Yves Le Drian – Ministre de la Défense : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Européiste, il se prononce en 2005 pour la ratification du Traité Constitutionnel Européen. En 2008, il avait menacé de quitter le PS si ses « camarades » ne ratifiaient pas le Traité de Lisbonne. Milite pour une « harmonisation européenne des politiques de défense », donc pour la perte de la souveraineté militaire de la France. Sioniste, il est proche du CRIF. Le piratage de la base de donnée du site du CRIF mentionna Le Drian parmi la liste des utilisateurs abonnés (lien).
Stéphane Le Foll – Ministre de l’Agriculture : Franc-Maçon, membre du Grand Orient de France. Sioniste, déclare à propos du diner du CRIF « On n’avait pas de raison de dire non, c’est le genre de dîner où tout le monde va. (…) Le CRIF, on y est allé quasiment tout le temps, c’est comme ça, il y a des choses qui s’installent ». Il participe également au groupe de liaison CRIF-PS mis en place en 2006, aux cotés notamment de Richard Prasquier (président du CRIF), François Hollande, Razzye Hammadi, Malek Boutih. Il se prononce en faveur de la ratification par la France du Traité de Lisbonne. Il est l’un des rares parlementaires socialistes à avoir oser se prononcer pour le Mécanisme Européen de Stabilité. En février 2012, il déjeuna avec l’ambassadeur des Etats-Unis, accompagnés notamment de Michel Sapin.
Laurent Fabius – Ministre des Affaires Etrangères : Issu d’une famille juive. Opère le « tournant de la rigueur » au début des années 80 en tant que 1er Ministre de Mitterrand, entrainant la rupture des communistes avec le PS. Il est mis en cause à cette époque dans l’affaire tragique du Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace dynamité par des agents de la DGSE (lien). Également mis en cause dans la sinistre affaire du sang contaminé, au cours de laquelle des poches de transfusion sanguine ont été contaminées par le virus du sida, faute de mesures préventives (lien). Il est ministre sous Jospin lors du passage à l’euro et de la création d’Areva. Lors du Congrès de Versailles de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il ne prend pas part au vote. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient comme les autres parlementaires socialistes, permettant l’adoption du MES à la majorité absolue. Au début de l’année 2012, il se rend en Israël où il rencontre le Président Shimon Peres et le Ministre de la Défense Ehud Barak. Il participe au diners organisés par le club Le Siècle. Il participe aux réunions du Groupe Bilderberg. Il prend part aux diners du CRIF. Il participe à des réunions maçonniques, son appartenance à la Franc-Maçonnerie n’est pas officielle mais évidente.
Arnaud Montebourg – Ministre du Redressement Productif : Franc-Maçon, membre de la French-American Foundation (fondation atlantiste). Il ne prend pas part au vote lors du Congrès de Versailles de 2008 qui modifia la Constitution pour permettre la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, à l’instar de la plupart des parlementaires socialistes, il s’abstient. Lié au CRIF, en particulier par sa compagne Audrey Pulvar qui en est l’auxiliaire zélée.
Marisol Touraine – Ministre de la Santé : Fille du sociologue Alain Touraine, aux accointances maçonniques de notoriété publique. Elle est membre du club Le Siècle. Européiste, elle vote en 2008 pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote pour la ratification du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient comme la majorité des parlementaires socialistes, permettant ainsi son adoption à la majorité absolue.
Aurélie Filippetti – Ministre de la Culture : Participe aux diners du CRIF. Lors du Congrès de Versailles de 2008, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Lors du vote permettant l’adoption du Mécanisme Européen de Stabilité, elle s’abstient. Elle milite contre l’antisionisme et se revendique ouvertement sioniste. Interrogée par Robert Ménard sur le voyage de Dieudonné en Iran, elle explique « qu’il existe des personnes plus légitimes que d’autres pour parler des droits de l’homme […] et que Dieudonné ne s’est pas beaucoup illustré dans le respect des droits de l’homme » (lien).
Nicole Bricq – Ministre de l’Energie et du Développement Durable : En 1991, elle soutient la Guerre du Golfe. En 2008, en tant que sénatrice PS, elle vote pour la réforme constitutionnelle permettant la ratification du Traité de Lisbonne. Elle s’est déclarée favorable à l’instauration du Mécanisme Européen de Stabilité, et s’est abstenue comme les autres parlementaires socialistes. Elle fit partie des signataires de la lettre ouverte envoyée à Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, lui demandant de ne pas reconnaître l’État Palestinien à l’ONU. Elle est membre du très sioniste (lien) Cercle Léon Blum, comme Pierre Moscovici, Aurélie Filippetti, Julien Dray… (lien).
Jérôme Cahuzac – Ex-Ministre du Budget : Probable appartenance au Grand Orient de France. Frère d’Antoine Cahuzac, qui fut président du directoire de HSBC Private Bank France (avant d’être nommé en Janvier à la tête d’une importante filiale d’EDF). Lors du vote de la réforme constitutionnelle de 2008 permettant la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote à propos du Mécanisme Européen de Stabilité, il s’abstient. Afin de « préserver la confiance des investisseurs », il se prononce pour une rigueur budgétaire, précisant que cetnbsp;objectif interdit la création de postes dans la fonction publique durant le prochain quinquennat ». Il fait de la« confiance des marchés » sa priorité.
- Jean-Marc Ayrault – Premier Ministre : Notable du PS depuis près de 4 décennies. Lors du vote pour la réforme constitutionnelle de 2008, pour la ratification du Traité de Lisbonne, il s’abstient. Lors du vote parlementaire sur le Mécanisme Européen de Stabilité (qui brade une nouvelle fois un pan de la souveraineté Française aux instances européistes), il s’abstient comme la plupart des parlementaires socialistes dont il dirige le groupe, permettant ainsi l’adoption du MES à la majorité absolue. Est mandaté durant la campagne par François Hollande pour traiter la question du vote juif et récupérer les voix, et surtout le soutien, de la communauté. En 1997, il est condamné à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour une affaire de favoritisme dans l’attribution d’un marché public, et a depuis 2007 obtenu une « réhabilitation » « exposant quiconque évoquant ces faits à des poursuites ». En 2008, maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000€ destinée à la rénovation et à l’agrandissement du local servant aux « réunions » de 7 loges maçonniques (face aux critiques de l’opposition, il dû finalement abandonner le projet). Il est membre du Cercle Léon Blum, ouvertement sioniste (lien).
François Hollande – Président de la République : Franc-Maçon du Grand Orient de France (lien), il prône l’intégration de la « laïcité » dans la Constitution. Millionnaire, il déclare une fortune d’1,17 Million d’euros, omettant la Société Civile La Sapinière, qu’il gère avec Ségolène Royal, dont le capital s’élève à plus de 900 000 € (lien). Membre du club Le Siècle. Sioniste, il participe à plusieurs reprises aux diners du CRIF, qui salue sa victoire. Il est également membre de la fondation atlantiste French-American Foundation (lien). En 2005, il fit campagne pour le « Oui » au référendum visant à ratifier le Traité Constitutionnel Européen. Lors du vote de 2008 concernant la réforme constitutionnelle permettant la ratification du traité de Lisbonne, il s’est abstenu. Lors du vote concernant le Mécanisme Européen de Stabilité, il s’est également abstenu. Il est élu Président de la République avec moins de 40% des suffrages exprimés (lien). Il est mis en cause par la plainte d’Emmanuel Verdin, qui l’accuse d’avoir couvert les agissements pédophiles qui auraient été perpétrés par Jack Lang (lien).
Vincent Vauclin – la-dissidence.org