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L'HOLOCAUSTE AU SCANNER
témoignages oculaires ou lois naturelles
Jürgen Graf
Et si tous les autres acceptaient le mensonge imposé par le Parti -- si tous les rapports racontaient la même chose -- le mensonge passait dans l'histoire et devenait vérité.George Orwell, 1984
A Robert Faurisson et Wilhelm Stäglich, en souvenir de notre rencontre des 20 et 21 septembre 1992 à Badenweiler
(Traduit et adapté de l'allemand)
GUIDEON BURG VERLAG
2e édition revue et corrigée (septembre 1993)
1re édition : juin 1993.
L'édition originale en allemand, parue sous le titre Der Holocaust auf dem Prüfstand, peut être obtenue auprès de Guideon Burg Verlag, Postfach 52, CH-4009 Bâle (Suisse).
Pour toute commande de l'édition française : J. Colson, Oude Baan 33, B-1653 Dworp (Belgique).
Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation réservés pour tous pays.
Du même auteur et chez le même éditeur : Der Holocaust Schwindel.
Préface
Ce livre est le condensé d'un ouvrage beaucoup plus vaste du même auteur. Il traite des crimes nationaux-socialistes et de leurs séquelles.
De tous les crimes du nazisme, c'est le génocide des juifs, l' << Holocauste >>, qui a engendré dans la conscience de l'humanité le bouleversement le plus profond. La génération actuelle ne comprend pas qu'à l'époque le monde se soit comporté en spectateur silencieux, se rendant ainsi coupable de complicité.
Ce sont les procès des criminels de guerre qui, les premiers, ont mis en lumière la dimension véritable de ces crimes atroces.
Les déclarations des témoins et les aveux des coupables ont dévoilé un scénario de l'horreur qui a choqué l'humanité. Les faits constatés grâce aux enquêtes judiciaires et à l'administration des preuves ont été si explicites que les tribunaux allemands actuels rejettent catégoriquement toute proposition de prouver la non-existence des chambres à gaz au motif que << les faits sont de notoriété publique >>.
L'Holocauste a marqué l'après-guerre sur le plan moral et sur le plan politique ; tous les manuels sco--laires le présentent comme un fait avéré. Des millions de gens se rendent en pèlerinage sur ses hauts lieux (Auschwitz, Dachau, etc.) pour manifester leur consternation.
Pourtant, il ne cesse de s'élever des voix qui expriment des doutes quant à la présentation officielle de l'histoire et mettent en cause la fiabilité des sources utilisées.
Se pourrait-il que, en ce qui concerne l'Holocauste, des éléments aient été négligés ? Serait-il possible que ceux qui se sont penchés sur le sujet jusqu'ici se soient laissé influencer par la prétendue notoriété des faits au point de renoncer à vérifier une chose que les livres d'histoire ont déjà fixée comme incontestable et intangible à jamais ?
Tout bien considéré, des doutes sont-ils encore possibles ? Offenseraient-ils par hasard le sens commun ?
Compte tenu des << innombrables preuves >> à disposition, il devrait être facile de réfuter les arguments des sceptiques.
Pourquoi craint-on un débat public avec les révisionnistes sur l'Holocauste comme le diable craint l'eau bénite ?
Certains États ont promulgué des lois spéciales limitant la liberté d'expression -- dans le seul domaine de l'Holocauste. La [loi] muselière doit-elle par hasard suppléer à la carence des arguments ? Qui peut avoir intérêt à ce que l'Holocauste -- et lui seul en tant qu'événement historique -- devienne tabou et soit soustrait à la recherche historique critique ?
Ne savons-nous pas que les processus historiques ne peuvent être appréciés avec le recul émotionnel nécessaire et l'exactitude scientifique convenable qu'après des décennies, parfois même des siècles ? Les exemples ne manquent pas. Ce n'est qu'au cours de la dernière décennie que l'aspect romantique de la fondation de la Confédération [helvétique], qui nous raconte la conquête des citadelles et l'éviction des tyrans, a été relégué au royaume de la légende. Nous savons aujourd'hui que cette présentation des faits avait pour but de créer un mythe national au moyen d'un << endoctrinement d'intérêt public >>.
De même, l'histoire la plus récente est apparue sous un jour nouveau, grâce à une étude minutieuse des sources.
Des généraux comme le général Guisan et le générale Wille, des conseillers fédéraux comme M. Pilet-Golaz ont été rejugés. La recherche historique nécessite une mise à jour (une << révision >>) constante de l'image qu'on se fait de l'histoire. Depuis la publication du journal de Goebbels, nous savons que Van der Lubbe a mis seul le feu au Reichstag. La responsabilité du massacre de 4 000 officiers polonais à Katyn (1940) fut imputée autrefois aux nazis ; il est aujourd'hui démontré que ce fut Staline qui en donna l'ordre.
Il n'est pas un sujet d'histoire qui ne puisse être discuté publiquement -- excepté l'Holocauste !
Qu'adviendrait-il si toute recherche ultérieure et toute discussion publique sur les personnes et événements historiques évoqués plus haut étaient interdites sous peine d'une punition sévère ? Avec quel sérieux peut-on écrire l'histoire si des << travaux d'historiens >> de la première heure, bâclés ou tendancieux, sont repris sans réflexion par les générations d'historiens postérieures et si l'on se contente de se copier et de se citer mutuellement ! Que faut-il penser d'historiens qui voudraient priver le public de nouvelles connaissances sûres, pour des << raisons de pédagogie populaire >>, parce que la version présentée jusqu'ici, et qui ne correspond pas à la vérité, permet d'étayer mieux la construction branlante de l'édifice idéologique ? Peut-on trafiquer l'histoire pour conserver une conception politique du monde ?
L'auteur de ce livre n'est pas un historien professionnel ; il a simplement rassemblé les sources disponibles -- en particulier les déclarations des témoins oculaires --, ce qui l'a conduit à des conclusions irréfutables.
Les déclarations absurdes des témoins contredisent les lois de la nature et la logique humaine. Pour ajouter foi aux descriptions des témoins oculaires, il faut admettre que l'Holocauste constitue un MIRACLE, car il est incompatible avec les lois de la physique, de la chimie et de la technique. Ce << miracle >> doit-il donc être érigé en dogme et soustrait à toute critique ?
Le projet de << loi antiraciste >> que le Conseil fédéral a soumis au Parlement prévoit que toute critique de la croyance en l'Holocauste sera punie d'amende ou de prison !
Nos idées doivent-elles être censurées et les non conformistes poursuivis pour << délit d'opinion >> ? Voulons-nous instaurer une Inquisition chargée de traquer les hérétiques ? Bonjour Orwell !
Livrez-vous à une lecture critique de ce livre bien documenté, afin de pouvoir forger votre propre jugement.
Écrivez à l'auteur si vous avez des questions ou des remarques à formuler ; il sera heureux d'entamer avec vous un dialogue constructif.
Artur Karl Vogt
1
L'UNIQUE TABOU
Dans une société pluraliste, l'historiographie n'est pas assujettie à la politique ; la libre recherche est garantie tout comme la liberté d'opinion. Il s'ensuit que notre perception des époques passées ne cesse de se transformer. De nouvelles connaissances historiques nous contraignent régulièrement à réviser nos opinions. Il est aussi parfaitement licite de s'attaquer aux erreurs historiques en recourant aux méthodes des sciences exactes.
Il n'y a pas si longtemps encore, il était entendu en Suisse que c'était à la suite du serment du Grütli de 1291 qu'avait été entreprise la << destruction des châteaux >>, à savoir la prise d'assaut des citadelles habsbourgeoises. Toutefois, des fouilles ont montré que nombre de ces châteaux ne furent abandonnés que bien après 1291 ou l'avaient été bien avant. La << destruction des châteaux >> est donc, au moins partiellement, un mythe. Nous n'avons jamais entendu dire que les historiens qui ont dirigé les fouilles aient été traduits en justice pour << outrage à nos ancêtres >>.
La mise en doute par certains chercheurs de l'authenticité du << saint suaire du Christ >> a soulevé une vive émotion parmi les catholiques. Pourtant, là aussi, il y a recherche et débat.
Une seule période échappe au principe de la liberté de recherche dans la société démocratique occidentale. Quiconque met en cause la conception traditionnelle de cette période risque des sanctions légales, la mise au ban de la société et la mort professionnelle. Pour cette période-là, on substitue à la pensée critique et à la libre recherche un dogme imposé par l'État ; l'utilisation des méthodes scientifiques est un péché : il s'agit des années 1941 à 1944 (voy. << Dernière minute -- fin septembre 1993 >>, ci-dessous, p. 135).
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LES RÉVISIONNISTES
Les victimes de la répression et de l'exclusion sociale mentionnées plus haut sont ces chercheurs que l'on appelle << révisionnistes >>. Pour ce qui touche à la seconde guerre mondiale, cette expression, prise dans son sens large, désigne les historiens qui contestent l'opinion courante selon laquelle l'Allemagne et le Japon porteraient seuls, ou principalement, la responsabilité de cette guerre ; dans son sens étroit, elle s'applique à ceux qui mettent en cause l' << Holocauste >>, c'est-à-dire l'extermination systématique des juifs sous Hitler et l'existence des chambres à gaz dans les camps de concentration nazis.
(N.B. : le mot << Holocauste >> dérive d'un mot grec signifiant << brûlé tout entier >> et évoque, dans le vocabulaire religieux juif, le sacrifice où la victime était entièrement consumée par le feu ; il s'est imposé dans le langage courant à la suite de la diffusion du long métrage américain du même nom. -- Dans la suite, nous entendons toujours par << chambres à gaz >> les chambres à gaz homicides et non les chambres à gaz de désinfection dont l'existence est incontestée. -- Dans le présent ouvrage, qui ne revient en aucune façon sur la question des responsabilités de la seconde guerre mondiale, l'expression << révisionnisme >> revêt toujours le sens étroit de << révisionnisme de l'Holocauste >>.)
Le fondateur du révisionnisme fut le Français Paul Rassinier, socialiste, résistant et ancien détenu des camps de concentration de Buchenwald et de Dora-Mittelbau. Après sa libération, Rassinier écrivit Le Mensonge d'Ulysse, livre dans lequel il porte un regard critique sur les récits des anciens détenus des camps de concentration. Le titre se réfère au pieux menteur Ulysse qui, en plus des cent tourments qu'il avait effectivement endurés, en inventa mille autres, et fait allusion à la tendance humaine à l'affabulation.
Si, dans Le Mensonge d'Ulysse, Rassinier était encore d'avis que les chambres à gaz avaient vraisemblablement existé -- il n'y a pas de fumée sans feu --, il s'est progressivement convaincu, au cours de ses vastes recherches, qu'il n'y avait pas eu de gazages ou que, s'il y en avait eu, ils avaient été des cas isolés dus à l'initiative d'une poignée de fous. Rassinier est mort en 1967. Onze ans plus tard, en France, Robert Faurisson, professeur d'université spécialiste de critique de textes, est le premier des révisionnistes à démontrer les impossibilités physiques et chimiques des chambres à gaz homicides ; c'est alors qu'éclate l' << Affaire Faurisson >>.
Les révisionnistes ne sont encore actuellement qu'une petite minorité, mais leurs rangs se renforcent et comptent, depuis 1988, le Britannique David Irving, meilleur connaisseur d'Hitler et du IIIe Reich.
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EST-IL CONCEVABLE QU'ON PUISSE DOUTER DE L'HOLOCAUSTE ?
Presque tout le monde croit à l'assassinat de millions de juifs sous Hitler et aux chambres à gaz nazies. Des milliers de livres et des centaines de milliers d'articles de journaux traitent de l'Holocauste, ainsi que d'innombrables films. Et ce n'est pas tout : un certain nombre d'accusés ont avoué l'existence des chambres à gaz à l'occasion de leurs procès ! Comment peut-on donc persister à nourrir des doutes face à ces preuves écrasantes ?
Permettez : on peut aussi, de cette manière, prouver qu'il existe des sorcières. Durant des siècles, toute l'Europe a cru aux sorcières. De gros livres, rédigés par des érudits, ont cloué au pilori les pratiques impies des sorcières. Enfin, de nombreuses sorcières ont avoué devant leurs juges que, dans la nuit de Walpurgis, elles traversaient les airs à cheval sur leur balai et qu'elles s'accouplaient avec le diable sur le Blocksberg. Par conséquent, il existe des sorcières.
Est-il vraiment certain que, en quelques siècles, l'homme soit devenu plus intelligent ? Tout un chacun, ou presque, aujourd'hui encore, ne croirait-il pas aux sorcières s'il avait entendu dès sa prime enfance d'épouvantables histoires sur leur compte et si les médias évoquaient journellement leur conduite dissolue ?
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LES << HISTORIENS >> FACE AU RÉVISIONNISME
Celui qui ne s'est pas penché spécialement sur le destin des juifs sous le IIIe Reich et sur les camps de concentration allemands souhaiterait peut-être assister à un débat entre un révisionniste et un exterminationniste (c'est ainsi que les révisionnistes appellent les tenants de la théorie de l'extermination). Ce n'est malheureusement pas possible, parce que les exterminationnistes ne sont pas ouverts à un tel débat. Alors que les révisionnistes consacrent une grande partie de leur temps à lire les livres de leurs adversaires et à examiner leurs thèses, les historiens officiels se satisfont de phrases toutes faites et d'anathèmes.
Voici quelques-uns de leurs arguments :
- << L'Holocauste est un fait indiscutable. >> -- Pendant des millénaires, on a considéré comme indiscutablement établi que le Soleil tournait autour de la Terre.
- << Celui qui doute des chambres à gaz insulte les victimes de la dictature brune. >> -- Faisons-nous vraiment honneur aux 32 000 personnes qui ont péri au camp de concentration de Dachau en portant leur nombre à 238 000 comme ce fut le cas dans les premières années de l'après-guerre ?
<< Les révisionnistes sont des antisémites et des nazis. >> -- Le socialiste et ancien déporté Paul Rassinier était-il un nazi ? Certes, il est vrai qu'il y a aussi quelques révisionnistes qui se réclament du national-socialisme. Mais deux et deux font quatre, même si c'est un national-socialiste qui le dit.
<< Les révisionnistes sont comparables à ces gens qui prétendent que la Terre est plate. Avec eux, pas de discussion possible. >> -- Il existe, en effet, des gens qui croient que la Terre est plate. Mais, bizarrement, personne ne s'en émeut ; personne n'aurait l'idée de les poursuivre devant les tribunaux. Personne ne les prend au sérieux ; on les considère comme des toqués inoffensifs. Pourtant, les révisionnistes ne sont pas considérés comme des toqués inoffensifs ; on les prend même mortellement au sérieux. Sinon, pourquoi promulguerait-on contre eux des lois spéciales ?
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LA RÉPRESSION SE SUBSTITUE AU DIALOGUE
L'année 1990 a vu l'adoption en France de la << loi Gayssot >> qui menace en pratique ceux qui contestent l'extermination des juifs d'une peine pouvant aller jusqu'à un an d'emprisonnement et jusqu'à 300 000 francs français d'amende. Une loi analogue, promulguée en Autriche en 1992, prévoit l'incarcération jusqu'à dix ans pour les négateurs de l'Holocauste. Dans d'autres pays, le pouvoir s'appuie sur des notions élastiques comme l' << incitation à la haine raciale >> ou l' << atteinte à la mémoire des morts >>. Un texte de ce genre doit être introduit en Suisse aussi, de par la volonté du Conseil fédéral et du Parlement.
Les livres et les journaux révisionnistes sont interdits dans plusieurs États. Le politologue allemand Udo Walendy, éditeur de la revueHistorische Tatsachen, se heurte constamment à une censure dépourvue de base constitutionnelle en RFA. On a réduit la pension du juge Wilhelm Stäglich, auteur du livre Le Mythe d'Auschwitz, et on lui a retiré son titre de docteur ; pour ce faire, on s'est appuyé sur une loi de 1939 concernant la dépossession des grades universitaires, loi signée par Hitler en personne. Robert Faurisson, qui est avec l'Américain Arthur Butz le chef de file des révisionnistes, subit depuis 1979 d'incessantes tracasseries. Il a perdu son poste de professeur de littérature française et de critique de textes à l'Université de Lyon-II, parce que l'université prétendait ne pas pouvoir assurer sa sécurité ; les médias le traînent dans la boue et refusent de publier ses mises au point ; les tribunaux le condamnent à de lourdes amendes qui finiront par le ruiner ; sa famille vit constamment dans la crainte. En 1989, les << antifascistes >> ont montré qu'ils disposaient d'arguments frappants : trois hommes musclés, membres du groupe des << Fils de la mémoire juive >>, ont agressé Faurisson au cours d'une promenade et l'ont battu au point de le laisser à moitié mort. Il a toutefois survécu -- contrairement au révisiionniste français François Duprat, professeur d'histoire, victime, en 1978, d'un attentat à la bombe dans une voiture piégée.
Répression et terreur physique, pouvant aller jusqu'à l'assassinat, se substituent au dialogue. Toute discussion ouverte est interdite par l'État -- cela doit éveiller notre méfiance.
Pourquoi les chambres à gaz sont-elles défendues par l'Établissement du << monde libre >> avec une frénésie meurtrière ? Feraient-elles partie de l'héritage culturel de l'humanité comme les Pyramides ou la Basilique Saint Pierre ? Le monde serait-il moins beau s'il n'y avait pas eu à Auschwitz des chambres à gaz dans lesquelles un million d'hommes, de femmes et d'enfants juifs sans défense auraient été gazés à l'acide cyanhydrique comme de la vermine ?
Qu'est-ce donc que cette vérité historique qui nécessite la protection de la loi pénale ?
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POURQUOI LES EXTERMINATIONNISTES REDOUTENT LE DIALOGUE ?
La raison pour laquelle le débat n'a pas lieu est facile à concevoir. Depuis que l'Allemand Wolfgang Scheffler, qui se veut spécialiste de la question de l'Holocauste, a consenti, en 1979, à discuter avec Faurisson à la télévision tessinoise et que la discussion a tourné à sa confusion, aucun exterminationniste renommé ne veut prendre pareil risque, car la thèse généralement admise, selon laquelle les Allemands auraient gazé des millions de juifs, s'avère à l'examen impossible à défendre face à un adversaire renseigné sur les faits.
On se demandera alors pourquoi la légende est maintenue et pourquoi rares sont ceux qui connaissent les révisionnistes et leurs arguments.
En voici la raison : la diffusion des découvertes révisionnistes est entravée par la censure la plus parfaite qui ait jamais existé dans l'histoire, une censure dont personne, pour ainsi dire, n'a connaissance. A qui profite cette censure ? Pour qui est-il nécessaire qu'elle existe ? Comment est-elle manipulée ? Pourquoi y a-t il, dans notre société prétendument libérée des tabous, un grand tabou, à savoir l'Holocauste, au nom duquel on peut aujourd'hui douter de tout, même du Père céleste, de son Fils Jésus-Christ et du Saint-Esprit, mais pas des chambres à gaz d'Auschwitz et de Treblinka ?
Nous examinerons toutes ces questions plus loin.
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LES RÉVISIONNISTES CONTESTENT-ILS LA PERSÉCUTION DES JUIFS SOUS HITLER ?
En aucune façon. A partir de 1933, les juifs ont été de plus en plus fortement opprimés et privés de leurs droits ; ils ont été poussés à l'exil ; ceux qui, en 1941 et plus tard, se trouvaient encore sous domination allemande ont été en grande partie envoyés dans des camps de travail, parqués dans des ghettos, déportés vers la Pologne et la Russie, et, simultanément, privés de leurs biens. Pendant la campagne de Russie, des troupes allemandes, en particulier les << groupes d'intervention >>, ont fusillé un grand nombre de juifs -- il est impossible d'énoncer des chiffres exacts, mais on peut estimer qu'il s'agit de dizaines de milliers de personnes.
Ces persécutions sont des faits historiquement démontrés. En revanche, les allégations suivantes sont contraires à la réalité :
a)Il y avait un plan d'extermination physique des juifs.
b)Il existait dans certains camps de concentration des chambres à gaz destinées à la destruction d'êtres humains.
c)Cinq à six millions de juifs ont trouvé la mort sous la domination d'Hitler.
Il est actuellement tout à fait impossible de déterminer exactement combien de juifs ont succombé à la guerre et à la persécution puisque la recherche n'est pas libre et qu'aucun historien indépendant ne peut accéder aux archives allemandes, polonaises, russes et israéliennes. En conséquence, on doit se contenter d'estimations. Rassinier était d'avis que le nombre des juifs victimes des mesures de guerre et de persécution dans la sphère d'influence d'Hitler avait été de l'ordre d'un million. D'autres révisionnistes, comme Walter Sanning, dont l'originale étude démographique The Dissolution of Eastern European Jewry (Institute for historical Review, 1983) s'appuie presque uniquement sur des sources alliées et juives, aboutissent dans une mesure variable à des chiffres plus bas.
Plusieurs centaines de milliers, voire un million de juifs sont morts dans les ghettos et les camps, principalement d'épidémies et d'épuisement, sont tombés victimes d'actes de guerre et de crimes de guerre, comme la destruction du ghetto de Varsovie et les massacres perpétrés par les groupes d'intervention, ou ont péri dans des pogromes. Tout cela est déjà bien assez tragique et il n'existe pas la moindre raison moralement défendable de mutiplier le nombre des victimes par six ou par douze et d'inventer des chambres à gaz.
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QU'ENTENDAIENT LES NAZIS PAR << SOLUTION FINALE DE LA QUESTION JUIVE >> ?
Quand Hitler arriva au pouvoir en 1933, chacun savait qu'un farouche antisémite avait pris la barre. Les tirades haineuses contre les juifs constituent une part considérable du livre d'Hitler, Mein Kampf, et, selon le programme du NSDAP, aucun juif ne pouvait prétendre à la qualité de citoyen.
Les multiples tracasseries auxquelles furent exposés les juifs après 1933 avaient pour but de les pousser à l'exil. Pour favoriser l'émigration des juifs, les nationaux-socialistes travaillaient en étroite collaboration avec les milieux sionistes, qui avaient intérêt à ce que le plus grand nombre possible de juifs s'établissent en Palestine (on trouve, dans l'important ouvrage de Heinz Höhne sur la SS, L'Ordre noir, Castermann, 1972, des informations sur cette collaboration aujourd'hui le plus souvent occultée -- voy. aussi le livre de Maurice Rajsfus, Des Juifs dans la collaboration (II) / Une Terre promise ? (1941 1944), L'Harmattan, 1989).
Avant même qu'Hitler eût promulgué une seule loi antijuive, les organisations juives des États-Unis, d'Angleterre et d'ailleurs déclenchèrent une violente campagne de boycottage qui causa à l'Allemagne un préjudice économique considérable (elles publièrent notamment, en première page du Daily Express du 24 mars 1933, une véritable déclaration de guerre économique sous le titre << Judea declares War on Germany >>). Comme les nazis ne pouvaient atteindre les instigateurs de cette campagne, ils reportèrent leur fureur sur les juifs allemands considérés par eux comme membres d'une puissance ouvertement belligérante. L'intention des sionistes était d'inciter Hitler à des mesures de répression antijuives de plus en plus dures, afin d'activer l'émigration des juifs allemands vers la Palestine (voy. Höhne, op. cit., et Edwin Black, The Transfer Agreement, New York, Londres, 1984).
En 1941, date à laquelle l'émigration fut interdite, les Allemands craignant que les juifs ne se mettent au service des Alliés (l'interdiction ne fut d'ailleurs pas appliquée systématiquement), deux tiers des juifs allemands avaient pris le chemin de l'exil ; ceux qui restaient étaient en majorité des gens d'un certain âge. De même, une grande partie des juifs autrichiens émigrèrent après l'Anschluss, ainsi qu'une proportion considérable des juifs tchèques après l'effondrement de la République tchécoslovaque en 1939.
Après le début de la seconde guerre mondiale, le plan Madagascar, qui prévoyait la formation d'un État juif à Madagascar, parut entrer dans le domaine du possible. Mais Pétain refusa de céder l'île et les Britanniques contrôlaient les voies maritimes. C'est pourquoi Hitler décida de reporter à la fin de la guerre le règlement de la question juive et, en attendant, d'évacuer tous les juifs européens vers les territoires de l'Est.
C'est en 1941 que commencèrent les déportations massives ; des centaines de milliers de juifs furent envoyés dans des camps de travail ou expédiés en Russie -- la Pologne servait de station intermédiaire. Cette politique s'appuyait sur les raisons suivantes :
- Étant donné que presque tous les hommes en état de porter les armes se trouvaient au front, les Allemands avaient un besoin urgent de main-d'oeuvre ;
- Les juifs qui, cela va de soi, étaient unanimement du côté des Alliés représentaient un risque ;
- La guerre offrait aux nazis une occasion favorable de procéder à la << solution finale de la question juive >>.
Il ressort clairement de leurs documents que les nationaux-socialistes n'entendaient pas par << solution finale >> l'extermination physique des juifs mais leur installation à l'Est. C'est ainsi que Göring écrivait à Heydrich le 31 juillet 1941 :
Complétant les dispositions de l'arrêté du 24 janvier 1939 vous chargeant d'apporter à la question juive la solution la plus favorable selon les circonstances, par l'émigration ou l'évacuation, je vous donne mission par la présente de prendre toutes les mesures préparatoires nécessaires, qu'il s'agisse de l'organisation, de la mise en oeuvre, des moyens matériels, pour obtenir une solution totale de la question juive dans la zone d'influence allemande en Europe.
Tous les autres organes gouvernementaux doivent coopérer avec vous à cet effet.
Je vous charge, en outre, de m'adresser sous peu un plan d'ensemble sur les mesures préparatoires à prendre concernant l'organisation, la mise en oeuvre et les moyens matériels nécessaires pour réaliser la solution finale désirée de la question juive (cité d'après Raul Hilberg, La Destruction des juifs d'Europe, Fayard, 1988, p. 345.)
A la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942, lors de laquelle, selon la thèse officielle, fut décidée l'extermination des juifs, on parla en réalité de leur évacuation, ainsi que le montre à l'évidence le procès-verbal (l'authenticité du document est d'ailleurs contestée par certains révisionnistes dont Stäglich et Walendy). Et l'un des participants à la conférence, Martin Luther, du ministère des Affaires étrangères, écrivait le 21 août 1942 dans un mémorandum :
Le principe de la politique allemande à l'égard des juifs après la prise du pouvoir consistait à encourager l'émigration juive par tous les moyens (...) La présente guerre donne à l'Allemagne la possibilité et même le devoir de résoudre la question juive en Europe (...) Sur la base de l'ordre du Führer mentionné (...), on a commencé à évacuer les juifs hors d'Allemagne. Il était logique d'inclure [dans l'évacuation] les ressortissants juifs des pays qui avaient également pris des mesures à l'encontre des juifs (...) Le nombre des juifs repoussés vers l'Est de cette façon ne suffisait pas à couvrir là-bas les besoins en main-d'oeuvre (document de Nuremberg NG-2586).
Les historiens officiels recourent à l'explication selon laquelle les termes d' << évacuation >> et d' << émigration >> n'auraient été que des mots de code désignant le << gazage >>. En réalité, il est vraisemblable qu'un nombre de juifs dépassant largement le million furent envoyés en Russie, conformément à ce qu'indiquaient les documents allemands. En l'absence de toute documentation écrite sur l'extermination des juifs et les chambres à gaz, les exterminationnistes sont contraints d'interpréter les documents relatifs à la déportation.
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LES CAMPS DE CONCENTRATION
Le premier camp de concentration fut créé à Dachau deux mois à peine après la prise du pouvoir par Hitler ; d'autres suivirent. Avant la guerre, les camps n'avaient pas d'importance économique. Ils servaient à isoler des gens que le gouvernement national socialiste jugeait dangereux pour l'État. On distinguait différentes catégories de détenus : les politiques (<< rouges >>), les criminels (<< verts >>), puis les << asociaux >> ou << noirs >> (mendiants, vagabonds, prostituées), les << lecteurs de Bible >> (c'est-à-dire les membres de sectes réfractaires au service militaire) et les homosexuels (<< roses >>). Jusqu'en 1938, on n'envoya des juifs dans les camps que s'ils appartenaient à l'un de ces groupes. C'est en novembre 1938, après le meurtre à Paris d'un diplomate allemand et la sinistre << Nuit de cristal >>, que, pour la première fois, des juifs furent internés massivement pour la seule raison qu'ils étaient juifs. En outre, presque tous ces prisonniers, dont le nombre dépassait 30 000, furent très vite libérés. Le nombre total des détenus (y compris les criminels !) oscillait avant la guerre entre quelques milliers et quelques dizaines de milliers.
Après l'entrée en guerre, de nouveaux camps poussèrent comme des champignons dans l'Europe dominée par l'Allemagne, du Struthof-Natzweiler en Alsace à Majdanek dans la Pologne occupée ou << Gouvernement général >>. Finalement, il y eut en tout 14 grands camps de concentration et quelques camps plus petits. Il faut y ajouter environ 500 camps dits << camps de travail >> comportant chacun de quelques centaines à plus d'un millier de prisonniers. Ces << camps de travail >> étaient rattachés à des exploitations industrielles ; les travailleurs forcés étaient fournis à ces dernières par les camps de concentration. Les détenus morts dans les << camps de travail >> figurent dans les statistiques des camps de concentration qui les avaient mis à disposition.
Les camps ont donc joué un rôle essentiel dans l'industrie de guerre. A Auschwitz, le plus grand des camps de concentration, on poursuivait des recherches en vue de fabriquer du << Buna >>, c'est-à-dire du caoutchouc synthétique, produit nécessaire à la production des pneus et par conséquent d'une grande importance stratégique. Au camp de Dora-Mittelbau, particulièrement redouté en raison de conditions de travail d'une dureté inhumaine, on construisait les fusées sur lesquelles Hitler comptait, encore en 1944, pour modifier le cours de la guerre.
Les mauvais traitements subis par les prisonniers ne relevaient pas d'une politique d'État, car le régime avait tout intérêt à disposer d'une main-d'oeuvre aussi valide que possible. Vexations et actes de cruauté n'en étaient pas moins monnaie courante. Tout règlement est à la mesure des individus qui sont chargés de l'appliquer et ce n'était certes pas l'élite de la société qui s'annonçait pour servir dans les camps de concentration. Dans beaucoup de camps, les pires brutalités n'étaient aucunement le fait de la SS, mais bien des criminels, qui s'appliquaient à terroriser les politiques. Des records d'inhumanité ont été atteints au camp autrichien de Mauthausen.
Il est arrivé que des chefs SS pris en faute fassent l'objet de mesures énergiques. Karl Koch, commandant de Buchenwald, fut collé au mur pour corruption et meurtre ; Hermann Florstedt, commandant de Majdanek de sinistre mémoire, fut pendu devant les détenus rassemblés.
Selon une statistique établie par le général de la Waffen-SS Oswald Pohl à l'intention d'Himmler, 110 812 prisonniers des camps de concentration périrent entre le 1er juillet 1942 et le 30 juin 1943. Si les camps ne se vidaient pas, c'est que les << départs >> étaient constamment compensés par des << arrivées >>. En août 1943, le nombre total des déportés se montait à 224 000, un an plus tard --sans tenir compte des camps de transit -- à 524 000.
La plupart des décès étaient imputables aux épidémies. Le typhus exanthématique, variété de typhus transmise par les poux, était particulièrement redouté. On utilisait entre autres, pour combattre la vermine, un insecticide du nom de Zyklon B, que les exterminationnistes ont plus tard transformé en moyen d'extermination d'êtres humains.
Abstraction faite des derniers mois chaotiques de la guerre, la pire période des camps fut l'été et l'automne 1942. Pendant ces mois-là, à Auschwitz, le typhus tua parfois plus de 300 personnes par jour. L'épidémie fit aussi des victimes parmi les hommes de la SS. A l'intérieur du complexe d'Auschwitz, la plupart des décès furent enregistrés à Birkenau, qui se trouvait à trois kilomètres à l'ouest du camp initial et assurait la fonction de camp des malades. A certaines époques, il mourut à Birkenau plus de personnes que dans tous les autres camps réunis. La légende a fait ensuite de ce << camp de la mort >> de Birkenau, où périrent vraisemblablement 80 000 à 100 000 détenus, pour la plupart de maladie -- il y avait aussi les exécutions et les meurtres ! --, un << camp d'extermination >> où furent assassinés, selon les historiens officiels, entre un et quatre millions de personnes. Pour incinérer les victimes des épidémies, il fallut construire des crématoires et, pour entreposer les cadavres, des morgues dont les exterminationnistes ont fait plus tard des << chambres à gaz >>. De même, les douches sont devenues, du moins partiellement, des << chambres à gaz >>. Et les sélections des détenus aptes et inaptes au travail se sont transformées en << sélections pour la chambre à gaz >>. C'est ainsi qu'est née la légende du siècle, le mythe d'Auschwitz.
La catastrophe absolue survint dans les affreux derniers mois de la guerre où la nourriture, les médicaments, l'eau même, dans certains cas, manquaient. Lorsque les Britanniques et les Américains libérèrent les camps les uns après les autres, ils trouvèrent des milliers de cadavres non enterrés et des dizaines de milliers de détenus à demi morts de faim. Les photos, preuves de massacres sans précédent, firent le tour du monde. En réalité, ces morts n'avaient rien à voir avec une politique d'extermination délibérée.
On peut s'en convaincre facilement en examinant le nombre des décès dans les différents camps. Nous présentons ici les chiffres relatifs à Dachau (Source : Paul Berben, Dachau 1933-1945. L'Histoire officielle, Bruxelles, 1968) :
1940:1 515 morts
1941:2 576 morts
1942:2 470 morts
1943:1 100 morts
1944:4 794 morts
1945:15 384 morts
Il mourut donc plus de prisonniers durant les quatre derniers mois d'existence du camp que pendant l'ensemble des années de guerre antérieures ! Après la libération du camp par les Américains, 2 000 détenus environ périrent encore d'épuisement ; 1 588 personnes succombèrent dans les 17 premiers jours de mai.
Les raisons de ces hécatombes sont les suivantes :
1.Au lieu d'abandonner simplement les prisonniers des camps de l'Est aux troupes russes qui avançaient, les nazis les évacuèrent vers l'Ouest. Comme les lignes de chemin de fer avaient été pour la plupart détruites par les bombes, des dizaines de milliers de personnes furent conduites vers l'intérieur de l'Allemagne, marchant pendant des semaines à travers la neige et la glace ; une grande partie d'entre elles ne vit pas la fin de la guerre. Et dans les camps qui reçurent les évacués survivants, on manquait de baraques, de latrines, de nourriture, de médicaments, bref de tout. La raison de cette politique d'évacuation extravagante était qu'on ne voulait laisser tomber aux mains des Soviétiques ni main-d'oeuvre, ni soldats. Les malades, à Auschwitz par exemple, purent rester en arrière et furent libérés par l'Armée rouge.
2.A partir de l'automne 1944, des millions de réfugiés affluèrent à l'Ouest, fuyant les territoires allemands de l'Est conquis par les Soviétiques. Simultanément, les bombardiers anglo américains réduisaient l'une après l'autre les villes à l'état de ruines et anéantissaient l'infrastructure. Dans ces conditions, d'innombrables personnes restées libres moururent aussi d'épuisement et d'épidémies.
Chuck Yeager, premier pilote ayant franchi le mur du son, écrit dans son autobiographie (Yeager, An Autobiography, New York, Bantam Books, 1985, p. 79-80) que son escadre avait reçu mission de bombarder tout ce qui bougeait dans une zone de 50 km2 : << Il n'était pas si simple de subdiviser l'Allemagne en civils innocents et en militaires. Le paysan dans son champ de pommes de terre nourrissait bien des troupes allemandes. >> Les Alliés provoquèrent donc délibérément la famine par leurs bombardements et reprochèrent ensuite aux vaincus de ne plus avoir été en mesure de nourrir suffisamment les détenus des camps de concentration !
En dépit de tout cela, les libérateurs trouvèrent encore, dans des camps comme Bergen-Belsen, Buchenwald et Dachau, outre des monceaux de cadavres et des squelettes ambulants, des dizaines de milliers de prisonniers relativement sains.
En ce qui concerne la mort due aux épidémies dans les camps de concentration nazis, on peut établir un parallèle historique avec, notamment, l'époque de la guerre civile américaine. Dans les camps de prisonniers des États du Nord, à Camp Douglas et à Rock Island, le taux de mortalité mensuel était de 2 à 4 % et, plus au sud, à Andersonville, 13 000 des 52 000 soldats des États du Nord moururent. Pendant la guerre des Boers, les Britanniques internèrent quelque 120 000 civils boers et des dizaines de milliers d'Africains noirs dont un sur six à peu près mourut. Ni les prisonniers de la guerre civile américaine, ni ceux de la guerre des Boers ne furent exterminés délibérément ; presque tous succombèrent à des épidémies qu'on ne parvenait pas à maîtriser. Le nombre des morts est tout à fait comparable à ceux de Dachau (84 % de survivants, 16 % de morts) et de Buchenwald (86 % de survivants, 14 % de morts).
Le Service international de recherches d'Arolsen (RFA) enregistre les cas attestés de décès dans les camps de concentration. En voici le bilan à fin 1990 :
Mauthausen 78 851 morts
Auschwitz 57 353 morts
Buchenwald 20 686 morts
Dachau1 8 455 morts
Flossenbürg 18 334 morts
Stutthof 12 628 morts
Gross-Rosen1 0 950 morts
Majdanek 8 826 morts
Dora-Mittelbau 7 467 morts
Bergen-Belsen 6 853 morts
Neuengamme 5 780 morts
Sachsenhausen-Oranienburg 5 013 morts
Struthof-Natzweiler 4 431 morts
Ravensbrück 3 640 morts
Les statistiques du SIR d'Arolsen mentionnent également, avec 29 339 morts, le camp de Theresienstadt, qui n'était pas cependant un véritable camp de concentration, mais un ghetto réservé principalement à des juifs âgés et privilégiés.
Le SIR d'Arolsen indique que les statistiques sont incomplètes. Les décès déjà enregistrés par d'autres bureaux d'état civil ne sont pas repris en compte et une partie des dossiers de certains camps fait défaut.
Si on voulait calculer à quelques milliers près le nombre de personnes qui ont perdu la vie dans les camps de concentration, nul ne serait davantage qualifié pour le faire que le SIR d'Arolsen qui dispose de plus de documents que n'importe quel service officiel du monde. Mais force est de constater qu'il n'ouvre ses archives à aucun chercheur indépendant et propage dans ses brochures des affirmations inexactes, telle celle qui consiste à prétendre qu'il ne subsiste aucun document << provenant des camps d'extermination >>.
A notre connaissance, le nombre des morts de Dachau et de Buchenwald (respectivement 32 000 et 33 000) n'est pas contesté. En 1990, les Russes ont remis au CICR [Comité international de la Croix-Rouge] les registres mortuaires d'Auschwitz qu'ils avaient gardés sous clé jusqu'alors. Ces registres couvrent, sous réserve de quelques lacunes, la période qui s'étend d'août 1941 à décembre 1943 et contiennent 66 000 noms. Personne ne sait, semble-t-il, où se trouvent les registres mortuaires restants. Le nombre des victimes d'Auschwitz devrait donc avoisiner 100 000 à 150 000.
Nous tirons de ce qui précède les conclusions suivantes :
1.Il est vraisemblable que 600 000 à 800 000 personnes sont mortes dans les camps de concentration nationaux-socialistes de 1933 à 1945 ;
2.Moins de la moitié des victimes étaient des juifs, vu que ces derniers ne constituaient, dans beaucoup de camps, qu'une petite minorité (à Auschwitz, sur la fin, la proportion de prisonniers juifs se montait toutefois à presque 80 %) ;
3.Selon toute vraisemblance, les juifs ont trouvé la mort en plus grand nombre hors des camps que dans les camps.
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LES MASSACRES DU FRONT DE L'EST
Le 22 juin 1941, la Wehrmacht pénétrait en Union soviétique, devançant d'une quinzaine de jours une attaque soviétique (le Russe Victor Suvorov apporte la preuve, dans son étude Le Brise-Glace. Juin 1941 : le plan secret de Staline pour conquérir l'Europe, O. Orban, 1989, que cette guerre fut une opération préventive ; preuve confirmée récemment par le colonel Valery Danilov, spécialiste d'histoire militaire, dans le périodique autrichien d'histoire militaire Österreichische Militärische Zeitschrift de janvier 1993 cité par la Frankfurter Allgemeine Zeitung du 4 mars 1993, p. 14).
La guerre fut conduite dès le départ avec une brutalité inouïe. Les Soviétiques déclenchèrent derrière les lignes allemandes une guérilla -- contraire au droit international -- à laquelle les Allemands réagirent exactement comme allaient le faire plus tard les Français en Algérie, les Américains au Vietnam et les Russes en Afghanistan, à savoir en semant impitoyablement la terreur, y compris parmi les innocents. De tels crimes sont l'inévitable résultat de la guerre.
Des commissaires, c'est-à-dire des officiers politiques communistes, furent souvent liquidés aussitôt capturés. Des partisans furent également fusillés ou pendus sur-le-champ. Enfin, l'exécution d'otages en guise de représailles pour des attentats perpétrés sur la personne de soldats allemands était monnaie courante.
La plupart des commissaires étaient des juifs. Ces derniers étaient aussi fortement représentés au sein du mouvement de résistance, ainsi que le montrent des sources soviétiques. Et les officiers chargés de l'exécution des otages auront préféré, le plus souvent, choisir pour le peloton d'exécution des victimes juives plutôt que non juives.
Il ne fait aucun doute que beaucoup de juifs qui n'étaient ni commissaires ni partisans furent fusillés à titre en quelque sorte << préventif >>, étant a priori << suspects de bolchevisme >>. C'est ici que la limite entre la lutte contre la guérilla et le meurtre racial devient floue.
Les << rapports d'engagement >>, selon lesquels deux millions de juifs soviétiques furent liquidés par les groupes d'intervention durant la seule première année de la guerre, sont manifestement de grossières falsifications (même l'Américain Raul Hilberg, qui se veut expert en matière d'Holocauste, ne les prend pas au sérieux), mais les faits sont suffisamment sinistres : des dizaines de milliers de juifs, dont des femmes et des enfants, et de très nombreux non juifs furent assassinés.
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POURQUOI LES PUISSANCES VICTORIEUSES ONT-ELLES AJOUTÉ L'HOLOCAUSTE ET LES CHAMBRES À GAZ AUX ATROCITÉS ALLEMANDES RÉELLES ?
Après avoir été confrontés aux Allemands au cours de deux guerres mondiales, les Alliés ont voulu isoler l'Allemagne sur le plan international pour des décennies et démoraliser le peuple allemand au point de lui ôter toute velléité de mener une politique autonome dans un proche avenir. Mais les crimes effectivement commis par les Allemands n'y suffisaient pas, car les vaincus pouvaient renvoyer la balle aux vainqueurs d'un << Tu quoque ! >> récalcitrant. A l'expulsion des juifs de 1933 à 1941, ils pouvaient opposer l'expulsion incomparablement plus brutale des Allemands de l'Est et des Sudètes à partir de 1944 ; aux camps de concentration nationaux-socialistes les camps soviétiques de l'Archipel du Goulag dans lesquels ont péri un bien plus grand nombre de personnes ; à la destruction barbare et militairement absurde de Varsovie la destruction de Dresde, non moins barbare et tout aussi absurde sur le plan militaire.
Les puissances victorieuses ont donc inventé un crime unique dans l'histoire de l'humanité : l'Holocauste, anéantissement systématique de tout un peuple, du nouveau-né à l'arrière-grand-mère centenaire, dans des chambres à gaz.
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L'IMAGE OFFICIELLE DE L'HOLOCAUSTE
Selon la version officielle de l'histoire, le massacre des juifs commença dès 1941, mais c'est en 1942, lors de la Conférence de Wannsee, que fut décidée la disparition des juifs d'Europe. Cinq à six millions de juifs auraient trouvé la mort sous Hitler. Une minorité de victimes serait morte de faim et de maladie dans des ghettos et des camps, mais le plus grand nombre aurait été assassiné : en Union soviétique, par le recours à des fusillades massives et au moyen de camions à gaz dans lesquels on introduisait des gaz d'échappement ; dans six << camps d'extermination >>, on aurait utilisé le gaz.
Selon les historiens officiels, ces six camps se trouvaient respectivement en territoire polonais et dans l'ex-territoire polonais annexé par l'Allemagne en 1939. Il s'agissait des camps d'Auschwitz, de Majdanek, de Belzec, de Sobibor, de Treblinka et de Chelmno. A Chelmno, les massacres étaient perpétrés dans des camions à gaz ; dans les cinq autres fabriques de mort, dans des chambres à gaz fixes.
Auschwitz et Majdanek étaient des << camps mixtes >> où les juifs aptes au travail étaient envoyés à la corvée et les inaptes gazés après la sélection. En revanche, les quatre autres camps étaient de purs centres de mise à mort. Les seuls juifs qu'on laissait survivre quelque temps étaient les << juifs du travail >> dont on avait besoin comme hommes de peine. Pour des raisons de sécurité, on gazait ces << juifs du travail >> eux-mêmes à intervalles réguliers et on les remplaçait par d'autres. C'est pourquoi, sur les 600 000 juifs envoyés à Belzec, un seul a survécu (Kogon/Rückerl/Langbein, Les Chambres à gaz, secret d'État, Éd. de Minuit, 1984, p. 167).
On ne fait la distinction entre << camps de concentration normaux >> et << camps d'extermination >> que depuis1960 environ. Auparavant, il était tenu pour acquis que presque tous les camps de concentration étaient dotés d'une chambre à gaz et se trouvaient être, par conséquent, des camps d'extermination, grands ou petits. Pendant des années, à Dachau, une plaque commémorative a rappelé les 238 000 morts de ce camp et quiconque mettait en doute l'existence de la chambre à gaz de Dachau risquait, dans la RFA des années cinquante, une peine de prison. Depuis lors, il y a longtemps qu'une conception révisionniste s'est imposée à propos de Dachau : le nombre des victimes ne se montait pas à 238 000 mais à 32 000 personnes et aucun prisonnier de Dachau n'a été gazé (une pancarte est là pour l'attester). En ce qui concerne Auschwitz, les révisionnistes n'ont pas d'autre objectif que d'obtenir pour ce camp une même approche de la réalité que celle obtenue pour Dachau : ils estiment que le nombre des victimes doit être réduit à environ un septième (le chiffre d'un million devant être ramené à 150 000 victimes au maximum) et déclarent que les chambres à gaz d'Auschwitz sont le fruit d'un mensonge, tout comme l'était celle de Dachau.
Dans son livre Judenverfolgung im Dritten Reich. 1933 1945 (Berlin, Colloquium Verlag, 1960, p. 40), Wolfgang Scheffler propose, pour les << camps d'extermination >>, les << prudentes estimations minimales >> suivantes :
Auschwitz: << bien plus d'un million de morts >>
Treblinka: 750 000 morts
Belzec: 600 000 morts
Chelmno: 300 000 morts
Sobibor: 250 000 morts
Majdanek: 250 000 morts
L'écrasante majorité des victimes assassinées auraient été des juifs, de sorte que, suivant cette statistique, plus de 3 millions de juifs auraient été gazés.
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L'ABSENCE DE TOUT DOCUMENT SUR L'HOLOCAUSTE ET LES CHAMBRES À GAZ
Les nazis ont poussé jusqu'à l'extrême la fameuse minutie allemande ; tout était enregistré, absolument tout. C'est ainsi qu'on a conservé presque 3 000 tonnes de documents du IIIe Reich. Quelques-unes des actions homicides ordonnées par Hitler en personne sont irrécusablement attestées, notamment l' << opération Euthanasie >> ou mise à mort des malades incurables. Comme une opération aussi colossale que l'assassinat de plusieurs millions de personnes dans des chambres à gaz devait nécessairement s'accompagner d'un énorme appareil administratif, on serait porté à croire qu'il existe une masse de documents sur l'Holocauste. En réalité, on ne dispose pas d'un seul document allemand concernant un plan d'extermination des juifs ou la construction de chambres à gaz, à l'exception de celles qui étaient destinées à l'extermination des poux. Les exterminationnistes le reconnaissent. Léon Poliakov écrit dans son Bréviaire de la haine (Éd. Complexe, 1986, p. 124) :
Les archives éventrées du IIIe Reich, les dépositions et récits de ses chefs, nous permettent de reconstituer dans leurs moindres détails la naissance et le développement de ses plans d'agression, de ses campagnes militaires et de toute la gamme des procédés par lesquels les Nazis entendaient recréer le monde à leur façon. Seule la campagne d'extermination des juifs reste, en ce qui concerne sa conception, ainsi que sous bien d'autres aspects essentiels, plongée dans le brouillard. Des inférences et considérations psychologiques, des récits de troisième ou de quatrième main, nous permettent d'en reconstituer le développement avec une vraisemblance considérable. Certains détails, cependant, resteront inconnus à tout jamais. En ce qui concerne la conception proprement dite du plan d'une extermination totale, les trois ou quatre principaux acteurs sont morts. Aucun document n'est resté, n'a peut-être jamais existé. (...)
En comparant le nombre des morts selon Wolfgang Scheffler et selon les statistiques du SIR d'Arolsen, nous constatons que, pour Auschwitz et Majdanek, seule une fraction des victimes supposées est enregistrée, alors que les quatre << véritables camps de la mort >> de Belzec, Sobibor, Treblinka et Chelmno sont totalement absents des statistiques du SIR d'Arolsen (en fait, ils figurent sous la rubrique << Divers >>, avec 4 704 décès établis). Par conséquent, alors qu'on enregistre sans conteste, dans un camp relativement petit comme le Struthof-Natzweiler, 4 431 décès, on ne trouve pas la moindre trace du 1,9 million de victimes assassinées dans les quatre << véritables camps de la mort >>. Le 1,9 million de cadavres a disparu et n'a pas laissé de cendres ; des chambres à gaz il n'est pas resté l'ombre d'un caillou. Comment les exterminationnistes expliquent-ils cette étrangeté ?
Les nazis, disent-ils, auraient voulu cacher l'assassinat des juifs au peuple allemand et au monde. C'est pourquoi ils auraient donné les ordres de gazage uniquement oralement ou auraient détruit en temps opportun les documents écrits, pour les cas où on n'aurait pas pu s'en passer totalement. Ils auraient brûlé les cadavres des gazés, dispersé les cendres, détruit les chambres à gaz (sauf celles de Majdanek et celle du camp initial d'Auschwitz, faute de temps). Ils auraient encore fait sauter les quatre chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau mais n'auraient pas pu en éliminer les ruines.
Faisons ici une petite expérience intellectuelle. Admettons que le gouvernement suisse décide d'assassiner tous les étrangers vivant en Suisse, soit environ 1,4 million de personnes. Pour dissimuler ce forfait, il ne donnerait ses ordres de meurtre qu'oralement et ordonnerait l'élimination immédiate des cadavres. Ce massacre gigantesque n'apparaîtrait-il pas au grand jour ? Personne ne remarquerait-il vraiment que, tout à coup, plus un seul étranger ne vit en Suisse ?
L'exemple suffit. Que l'Allemagne gagne ou perde la guerre, le génocide devait être découvert. A quoi bon alors toute cette comédie du secret ?
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LE TALON D'ACHILLE DES EXTERMINATIONNISTES
A de rares exceptions près, tout individu élevé dans la société occidentale croit aux chambres à gaz. Personne, ou presque, n'est conscient des réalités suivantes :
- Lors de n'importe quel procès portant sur un meurtre, on fait établir une expertise de l'arme du crime, qu'il s'agisse d'un revolver ou d'un couteau, d'un marteau ou d'une hache. Pourtant, jamais une telle expertise n'a été ordonnée lors d'un seul procès de nazi, alors que des millions de victimes assassinées étaient en cause ;
- Pas un seul chimiste, pas un seul ingénieur n'a jamais examiné les chambres à gaz de Majdanek ni d'Auschwitz I, pas plus que les ruines des chambres à gaz de Birkenau, avant que l'ingénieur américain Fred Leuchter, spécialiste des chambres à gaz d'exécution des États-Unis, ne se rende en Pologne avec une petite équipe, en février 1988, et ne place les chambres à gaz sous la loupe. Mais Leuchter agissait à la demande des révisionnistes ;
- Jamais une autopsie permettant d'attribuer la mort au gazage n'a été pratiquée sur les cadavres découverts à la libération d'un camp.
Qu'on lise les classiques de la littérature de l'Holocauste : La Destruction des juifs d'Europe de Hilberg, The Final Solution de Reitlinger, Bréviaire de la haine de Poliakov, The War against the Jews de Lucy Dawidowicz, Hommes et femmes à Auschwitz de Langbein, L'État SS de Kogon ou Dimension des Völkermords, recueil publié par Wolfgang Benz en 1991. Pas un seul de ces classiques ne nous présente le dessin d'une chambre à gaz nazie, pas un ne nous explique, même à demi-mot, comment ces effroyables instruments de mise à mort pouvaient bien fonctionner. Même Georges Wellers (Les Chambres à gaz ont existé) et Jean-Claude Pressac (Auschwitz : Technique and Operation of the Gas Chambers) ne peuvent nous présenter la moindre image de ces chambres de la mort. Après avoir étudié à fond les livres mentionnés, qu'on lise dix, vingt, cinquante ou cent autres monuments sur l'Holocauste, qu'on lise des douzaines ou des centaines de << témoignages de survivants >>, on ne trouvera nulle part une description technique des chambres à gaz ! Les seuls qui se soient préoccupés des conditions techniques de fonctionnement d'une chambre à gaz sont les révisionnistes.
Ditlib Felderer, Suédois d'origine autrichienne, a commencé à s'occuper des camps de concentration allemands en faisant, comme Témoin de Jéhova, des recherches sur le destin de 60 000 de ses coreligionnaires prétendument assassinés par les nazis. Au cours d'années de recherches, Felderer a découvert que les nazis n'avaient pas assassiné 60 000 Témoins de Jéhova, mais exactement 203. Il a réalisé 30 000 photos sur l'emplacement des << camps d'extermination >> et a soumis les crématoires et les << chambres à gaz >> à un examen minutieux. Felderer est arrivé à la conclusion que les << chambres à gaz >> n'auraient jamais pu fonctionner, que les << rapports des témoins oculaires >> sur les gazages constituent une suite ininterrompue d'impossibilités et que les crématoires n'auraient en aucun cas pu venir à bout de leur tâche, même approximativement. Pour le punir de ses recherches, on l'a mis sous les verrous et on l'a soumis à un examen psychiatrique.
Le Français Robert Faurisson, professeur de littérature et de critique de textes, est parti de la conviction que toute étude sérieuse sur le problème des chambres à gaz devait commencer par une étude des techniques de gazage et de l'insecticide Zyklon B prétendument utilisé pour le massacre :
J'ai voulu savoir comment on gazait les visons d'élevage, comment on gazait les terriers de renard, comment; aux États-Unis, on exécutait par le gaz un condamné à mort. J'ai constaté que dans la très grande majorité des cas on employait pour cela l'acide cyanhydrique (entretien de Faurisson avec la revue italienne Storia illustrata, citée in Vérité historique ou vérité politique ? de Serge Thion, La Vieille Taupe, 1980, p. 174).
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LES CHAMBRES À GAZ DES ÉTATS-UNIS
Robert Faurisson a été le premier chercheur à se convaincre qu'un travail sur les prétendues chambres à gaz d'exécution allemandes devait commencer par une étude des chambres à gaz américaines.
La première exécution d'un assassin par le gaz a eu lieu dans le Nevada en 1924. Par la suite, d'autres États américains ont adopté cette méthode d'exécution qui est, paraît-il, la plus humaine. L'agent de mise à mort utilisé est l'acide cyanhydrique. Une exécution par le gaz constitue un processus hautement compliqué. La préparation de l'exécution, l'exécution proprement dite et le nettoyage consécutif de la chambre de mort durent plusieurs heures. Au pénitencier de Baltimore (Maryland), par exemple, l'ensemble de l'opération ne comprend pas moins de 47 phases dont certaines sont très complexes. La chambre à gaz doit être absolument étanche, sinon l'exécution mettrait en danger de mort le personnel de la prison et les témoins.
On attache le condamné sur un siège. Ensuite, on fait tomber des boulettes de cyanure de sodium dans une cuve contenant de l'acide sulfurique dilué. Les boulettes se dissolvent en libérant un gaz mortel, l'acide cyanhydrique. Le condamné respire le gaz et sombre dans l'inconscience au bout de 45 secondes environ ; la mort survient trois minutes plus tard. Le gaz est neutralisé par un épurateur d'air et évacué par une haute cheminée. La chambre doit être ventilée soigneusement durant vingt minutes avant qu'un médecin et deux assistants portant des masques à gaz, des tabliers et des gants de protection puissent y pénétrer pour s'occuper du cadavre. Comme on ne peut exclure une fuite, les personnes se trouvant à l'extérieur disposent en tout temps d'un équipement de premiers secours (S. Thion, op. cit.).
Il n'y a donc pas lieu de s'étonner qu'un nombre croissant d'États américains abandonnent ce mode d'exécution coûteux, compliqué et dangereux, pour le remplacer par un autre, l'injection létale.
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LE ZYKLON B ET LES CHAMBRES DE DÉSINFECTION ALLEMANDES
L'insecticide Zyklon B a été breveté en 1924. Il est utilisé actuellement encore pour désinfecter les silos, les bateaux, etc., mais aussi pour gazer les terriers des renards (dans le cadre de la lutte contre la rage). Pendant la seconde guerre mondiale, il a été utilisé dans beaucoup de camps de concentration, y compris dans des camps où plus aucun historien ne situe de chambres à gaz. On estime que les vêtements de quelque 25 millions de personnes ont été désinfectés au Zyklon B. Cette mesure sanitaire a certainement préservé des centaines de milliers de gens, dont un nombre non négligeable de juifs prisonniers des camps de concentration, de la mort par le typhus.
Le Zyklon était livré dans un emballage étanche, sous forme de disques ou de pastilles ou de granulés. De la pulpe de bois ou une terre à diatomées, masse granuleuse et brune, lui servait de support. Le gaz se libère au contact de l'air. La durée de ce processus chimique dépend de la température de l'air. Lorsque le point d'ébullition, soit 25,7deg.C, est atteint, il faut environ une demi-heure pour que la plus grand partie du gaz se volatilise. En cas de température inférieure, il y faut beaucoup plus de temps.
Examinons maintenant, sur la base de deux documents allemands datant de la guerre, comment le Zyklon B était utilisé pratiquement.
Pour l'épouillage des vêtements, on utilisait largement les chambres de désinfection construites par DEGESCH (Deutsche Gesellschaft für Schädlingsbekämpfung). Ces chambres avaient un volume standard de 10 m3 et pouvaient être fermées hermétiquement.
Les vêtements à épouiller étaient soit suspendus à des tringles, soit déposés dans un chariot mobile.
La chambre était chauffée à une température de 25 à 35deg.C. Le gaz qui s'échappait des granulés de Zyklon B était propagé par un système de ventilation. Le même système servait à aérer rapidement la chambre au moyen d'air préchauffé.
La boîte de Zyklon B s'ouvrait automatiquement lors de la mise en marche du système de ventilation et son contenu se déversait dans un récipient ; on entendait éviter ainsi que des granulés reposant sur le sol ne fussent oubliés au moment du nettoyage de la chambre, car ils pouvaient dégager du gaz pendant des heures et menacer les humains.
Le gazage durait au moins une heure, l'aération 15 minutes. Ensuite, on plaçait les vêtements désinfectés en plein air. Les chambres n'étaient desservies que par du personnel entraîné (voy. F. Puntigam/H. Breymesser/ E. Bernfus, Blausaüregaskammern zur Fleckfieberabwehr [littéralement : Chambres à gaz à l'acide cyanhydrique pour la lutte contre le typhus], publication spéciale du Reichsarbeitsblatt, Berlin 1943).
La désinfection de locaux non chauffables et non étanches comme les maisons d'habitation, les bateaux, etc., dépourvus de système de ventilation, se faisait naturellement dans d'autres conditions. Une consigne d'utilisation, publiée en 1942 par le Service de la santé du Protectorat de Bohême-Moravie sous le titre de Richtlinien für die Anwendung von Blausäure (Zyklon) zur Ungeziefervertilgung [Directives d'utilisation du cyanure (Zyklon) pour la destruction de la vermine], décrit comment devait s'effectuer pratiquement le gazage d'un bâtiment. D'après ce texte, la désinfection ne devait être entreprise que par une équipe d'au moins deux hommes formés à cette tâche. Tous les spécialistes de la désinfection étaient dotés d'un masque à gaz, de deux filtres spéciaux contre l'acide cyanhydrique, d'un détecteur de gaz résiduel, d'une seringue de contrepoison et d'une autorisation écrite. Avant le début de l'opération, un panneau de signalisation spécial marqué d'une tête de mort et rédigé si nécessaire en plusieurs langues devait être collé sur la porte du bâtiment à désinfecter. Un garde tenait éloignées les personnes non autorisées. Selon le texte susmentionné, la partie la plus dangereuse de l'opération était l'aération, qui devait durer au moins 20 heures.
Cette consigne d'utilisation a été présentée à Nuremberg comme document de l'accusation sous la cote NI-9912, alors même que tout observateur attentif aurait dû remarquer que les indications qu'elle donnait sur les particularités du Zyklon B contredisaient les témoignages sur les gazages massifs d'êtres humains.
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TROIS TÉMOINS CLÉS D'aUSCHWITZ
Nous allons citer maintenant les déclarations des trois principaux témoins oculaires qui prétendent avoir assisté aux gazages d'Auschwitz.
* Rudolf Höss fut commandant du camp de mai 1940 à fin novembre 1943. Il disparut après la guerre mais fut découvert par les Britanniques en mars 1946 et, au bout de trois jours d'interrogatoire, confessa le gazage de 2,5 millions de personnes à Auschwitz, aveu qui a constitué jusqu'à ce jour la pierre angulaire de l'histoire de l'Holocauste. Plus tard, Höss fut livré à la Pologne ; avant d'être exécuté en avril 1947, il fut autorisé à rédiger dans sa prison de Cracovie ses << notes autobiographiques >>. Dans sa confession, Höss déclarait :
(...) Lorsque j'ai fait construire le bâtiment d'extermination d'Auschwitz, j'ai utilisé le Zyklon B, acide cyanhydrique cristallisé, que nous jetions dans la chambre de mort par une petite ouverture. Il fallait 3 à 15 minutes, selon les conditions climatiques, pour tuer les gens enfermés dans la chambre à gaz. Nous savions quand les gens étaient morts parce qu'ils cessaient de crier. Nous attendions habituellement une demi-heure avant d'ouvrir les portes et de retirer les cadavres. Après que les cadavres avaient été enlevés, nos commandos spéciaux ôtaient les bagues et extrayaient les dents en or sur les corps. Une autre amélioration par rapport à Treblinka était que nous construisions des chambres à gaz qui pouvaient contenir 2 000 personnes à la fois, alors que chacune des 10 chambres à gaz de Treblinka ne contenait que 200 personnes (document de Nuremberg PS-3868).
(N.B. : d'après sa confession, Höss a visité Treblinka en juin 1941 ; or, le camp fut ouvert le 23 juillet 1942. Höss mentionne aussi dans sa confession un camp d'extermination de << Wolzek >> dont on n'a jamais plus entendu parler depuis lors.)
Selon Höss, les << commandos spéciaux >> étaient composés de juifs qui desservaient les chambres à gaz et étaient périodiquement gazés à leur tour pour être remplacés par d'autres. Il décrit dans ses notes autobiographiques l'effroyable activité de ces commandos (Rudolf Höss, Le Commandant d'Auschwitz parle, Julliard,1959, p. 180) :
(...) Ils retiraient les corps de la chambre à gaz, arrachaient les dents en or, coupaient les cheveux sur les cadavres et les traînaient vers la fosse commune ou vers les fours crématoires. Ils entretenaient le feu dans les charniers ; ils remplissaient les récipients de la graisse extraite des cadavres ; ils remuaient des montagnes de corps brûlants pour faciliter l'arrivée d'air.
Ils exécutaient tous ces travaux avec un air d'indifférence totale, comme s'il s'agissait d'une tâche absolument normale. Ils mangeaient ou fumaient tout en traînant les cadavres.
* Le juif slovaque Filip Müller, membre des commandos spéciaux, a survécu pas moins de cinq fois à des actions de liquidation. Müller décrit son premier engagement dans son livre Trois ans dans une chambre à gaz d'Auschwitz (Pygmalion/G. Watelet, 1980) :
Il y avait devant moi le corps d'une femme. Il fallait d'abord lui retirer ses souliers ; mes mains tremblaient et je frémis lorsque je dus lui retirer ses bas (...) Les six fours étaient déjà allumés ; Stark donna l'ordre d'y traîner les corps nus. De son côté, Fischl allait d'un mort à l'autre et fourrageait dans les bouches avec une tige de fer pour rechercher les dentiers en or. Lorsqu'il en trouvait, il les arrachait avec une pince et les jetait dans une boîte en fer blanc (p. 38 et 40).
A la page 215 de l'édition allemande (F. Müller, Sonderbehandlung, Steinhausen Verlag, 1979), Müller nous indique la durée qui séparait le gazage de la profanation des cadavres :
Après que les cris, les gémissements et les râles s'étaient tus, les chambres à gaz étaient aérées durant quelques minutes. Puis les SS introduisaient les commandos de prisonniers pour qu'ils évacuent les cadavres.
Pour des raisons faciles à comprendre, ce passage a été supprimé dans l'édition française.
* Rudolf Vrba est le troisième témoin clé des gazages massifs d'Auschwitz que nous voulons citer. Vrba, de son vrai nom Rosenberg, juif slovaque, était jeune homme lorsqu'il fut emprisonné au camp. Il réussit à s'évader en avril 1944. Ses déclarations sur les événements d'Auschwitz furent publiées en novembre 1944, avec d'autres témoignages, par le << War Refugee Board >>, organisation fondée sous le patronage du ministre des Finances américain Henry Morgenthau. C'est sur ce rapport du WRB que se sont appuyés les accusateurs de Nuremberg ; c'est sur lui que repose l'image que nous nous faisons actuellement d'Auschwitz.
Dans le paragraphe cité ci-dessous de son livre (Rudolph Vrba & Alain Bestic, Je me suis évadé d'Auschwitz, éd. Ramsay, 1988), Vrba fait état d'une visite d'Himmler à Auschwitz en janvier 1943 ; c'est à cette occasion qu'on aurait gazé 3 000 juifs pour inaugurer à Birkenau un nouveau crématoire (N.B. : le dernier passage d'Himmler à Auschwitz date de juillet 1942 et le premier crématoire d'Auschwitz est entré en activité en mars 1943). Laissons la parole à Vrba :
En janvier 1943, Heinrich Himmler revint à Auschwitz.(...) Le but principal de sa visite était de voir par lui-même (...) la mise en marche de la première usine à tuer à la chaîne, la seule au monde ; l'inauguration du jouet flambant neuf du commandant Hoess, ses fours crématoires. Une bien belle chose : cent vingt mètres de long, soixante mètres de large, contenant quinze fours pouvant brûler chacun trois corps à la fois en vingt minutes, un monument en béton à la gloire de son constructeur Herr Walter Dejaco.
(...)
Il (Himmler) assista à une impressionnante démonstration gâchée seulement par un horaire qui aurait causé bien du souci dans plus d'une petite gare allemande. Le commandant Hoess, impatient de faire admirer le fonctionnement parfait de son nouveau jouet, avait prévu l'arrivée ce jour-là d'un transport spécial de trois mille juifs polonais et leur massacre à la dernière mode nazie.
Himmler arriva à huit heures, le spctacle devait commencer une heure plus tard. A neuf heures moins le quart, les nouvelles chambres à gaz avec leurs pommes de douches factices et leurs écriteaux << SOYEZ PROPRES >>, << RESTEZ CALMES >>, étaient pleines à craquer. En effet, les gardes SS s'étaient assurés, en tirant des coups de feu à l'entrée, que pas un millimètre carré ne serait perdu. Cela encouragea ceux qui étaient déjà à l'intérieur à s'éloigner des portes et on fit entrer ainsi encore plus de victimes. Puis, des bébés et des petits enfants furent jetés par-dessus les têtes des gens et les portes furent fermées et hermétiquement scellées.
Un SS portant un masque à gaz réglementaire se tenait sur le toit de la chambre à gaz, prêt à verser les granulés de cyclon B qui dégagerait de l'acide cyanhydrique. C'était ce jour-là un poste d'honneur, il aurait rarement l'occasion d'avoir des spectateurs si << distingués >> et il était sûrement aussi contracté que s'il avait eu à donner le départ du derby d'Epsom.
A 8 h 55, la tension était devenue presque insupportable. L'homme au masque à gaz ne cessait de remuer ses boîtes de granulés ; au-dessous de lui se tenait un public très attentif.
Aucun signe du Reichsführer, qui était parti déjeuner avec le commandant Hoess. Quelque part, un téléphone sonna. Toutes les têtes se tournèrent dans cette direction. (...) Le message était le suivant : << Le Reichsführer n'a pas encore fini son petit déjeuner. >>
(...) A l'intérieur de la chambre à gaz, des hommes et des femmes, fous de détresse, ayant enfin compris ce qu'était une douche à Auschwitz, se mirent à crier, à hurler, à frapper faiblement dans les portes ; à l'extérieur personne ne les entendit. Les nouvelles chambres à gaz étaient insonores aussi bien qu'étanches au gaz.
(...)
A 11 heures, avec exactement deux heures de retard, une voiture s'arrêta. Himmler et Hoess en sortirent et s'entretinrent un moment avec les officiers supérieurs présents. Himmler écouta attentivement leurs explications détaillées concernant le processus en cours. Il alla d'un pas tranquille vers la porte scellée et par le judas profond jeta un regard rapide aux êtres que l'on allait supplicier.
Il retourna poser de nouvelles questions à ses subalternes. Finalement, tout était prêt, on pouvait commencer.
D'une voix cinglante, un ordre fut donné au SS sur le toit. Il souleva une plaque ronde, jeta rapidement dans l'ouverture les granulés sur la tête de ceux qui se trouvaient au-dessous de lui. Il savait, tout le monde savait, que la chaleur dégagée par les corps entassés permettrait aux granulés de se gazéifier en quelques minutes aussi ferma-t-il la plaque rapidement.
Le gazage avait commencé.
Après avoir attendu le temps nécessaire pour s'assurer de la bonne circulation du poison, Hoess invita courtoisement son hôte à jeter encore un coup d'oeil par le judas. Himmler regarda ce qui se passait dans la chambre de la mort, manifestement impressionné, puis il se tourna vers le commandant pour poser une nouvelle série de questions.
Ce qu'il avait vu semblait l'avoir satisfait et mis de bonne humeur. Bien que fumeur occasionnel, il accepta une cigarette d'un officier et tandis qu'il en tirait quelques bouffées maladroites, il riait, plaisantait. Cet intermède de détente ne voulait pas dire que l'on allait s'éloigner de l'essentiel. Il les quitta plusieurs fois pour observer le cycle mortel à travers le judas, et quand, à l'intérieur, tous les suppliciés furent morts, il prit un vif intérêt à la suite de l'opération.
Des élévateurs emportèrent les corps vers les fours crématoires mais la crémation ne commença pas immédiatement. On arrachait les dents en or, on coupait les cheveux des femmes, qui allaient assurer l'étanchéité des ogives des torpilles. Les corps des juifs riches, remarqués auparavant par leur apparence, allaient être disséqués. Quelques rusés n'auraient-ils pas trouvé le moyen de cacher à l'intérieur d'eux mêmes des bijoux, des diamants peut-être !
Comme on peut en juger, ce n'était pas une affaire simple et pourtant la nouvelle machine se révéla tout à fait performante entre les mains d'un personnel qualifié. Himmler attendit jusqu'à ce que la fumée s'épaissît au-dessus des cheminées, puis il regarda sa montre.
Il était une heure, l'heure de déjeuner. (...)
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LES LOIS DE LA NATURE ONT-ELLES ÉTÉ ABOLIES DE 1941 À 1945 ?
Au camp initial d'Auschwitz, le visiteur trouve un crématoire intact, prétendument en état d'origine et comportant une << chambre à gaz >>, à Birkenau les ruines de quatre crématoires plus ou moins démolis. On désigne par Krema I le crématoire du camp initial, par Kremas II à V les quatre crématoires de Birkenau. Le mieux conservé parmi ces derniers est le Krema II. Devant ses ruines, un écriteau indique comment les massacres sont censés s'être déroulés : on entassait jusqu'à 2 000 personnes dans la chambre à gaz et on les tuait au moyen de Zyklon B, puis on transportait les cadavres au crématoire situé au-dessus de la chambre à gaz et on les incinérait.
Si les lois de la nature sont restées en vigueur pendant la seconde guerre mondiale, cette description constitue, tout comme les déclarations des trois témoins clés Höss, Müller et Vrba, un tissu d'impossibilités. Voyons les plus patentes :
* Impossibilité ndeg. 1 : aucun architecte doué de tout son bon sens ne construirait un crématoire dans le même bâtiment qu'une chambre dans laquelle sont perpétrés des massacres au moyen d'un gaz explosif. Le Zyklon B n'est certes pas très explosif, mais ne serait-ce qu'en raison du danger latent d'explosion, qui aurait également résulté des cadavres intoxiqués par le Zyklon B, une telle manière de faire aurait témoigné d'une folie suicidaire, d'autant que, pour tuer 2 000 personnes en trois minutes (Höss), il fallait utiliser d'énormes quantités de gaz. Au Krema I, le crématoire ne se situe pas au-dessus de la << chambre à gaz >>, mais tout à côté ; ce bâtiment aurait été le premier à sauter et aurait gazé tout le camp, SS compris !
* Impossibilité ndeg. 2 : la température des chambres d'épouillage devait, ainsi qu'on l'a déjà mentionné, être portée à 25deg.C pour que la plus grande partie du Zyklon B pût se volatiliser en l'espace d'une demi-heure. Un tel système de chauffage n'existe pas dans la << chambre à gaz >> : en hiver, il aurait fallu des heures pour que le gaz se libérât. En outre, dans une chambre pleine à craquer (2 000 personnes sur une surface de 210 m2), le gaz n'aurait absolument pas pu se répandre.
* Impossibilité ndeg. 3 : les portes de toutes les << chambres à gaz >> s'ouvrent vers l'intérieur. Par conséquent, les membres des commandos spéciaux n'auraient pas pu pénétrer dans ces locaux bourrés de cadavres jusqu'au dernier centimètre carré.
* Impossibilité ndeg. 4 : selon Höss, les commandos spéciaux entraient dans la chambre à gaz une demi-heure -- quelques minutes seulement, selon Müller -- après le massacre et se précipitaient sur les cadavres : ils leur ôtaient leurs bagues (Höss), les déshabillaient (Müller) et leur coupaient les cheveux (Vrba). Une telle entreprise aurait été un pur suicide ; pas un seul membre des commandos spéciaux n'aurait survécu à cette action-Harakiri (n'oublions pas que, après l'exécution d'un seul condamné, les chambres à gaz américaines doivent être soigneusement ventilées avant qu'un médecin muni d'un tablier et de gants de protection ainsi que d'un masque à gaz puisse y pénétrer). Les << chambres à gaz >> d'Auschwitz ne sont équipées que d'un système d'aération rudimentaire, de sorte que des masques à gaz n'auraient pas suffi à protéger les membres des commandos spéciaux, d'autant que le poison adhérait aussi aux cadavres des victimes dont les commandos spéciaux étaient censés s'occuper, ce qui aurait également entraîné des effets mortels puisqu'il pénètre dans la peau. De plus, les commandos spéciaux ne portaient pas de masque à gaz : selon Höss, ils fumaient en accomplissant leur horrible besogne !
* Impossibilité ndeg. 5 : ainsi que le montrent les plans de construction conservés, le seul moyen d'accéder de la << chambre à gaz >> au crématoire était un monte-charge de 2,1 m x 1,35 m qui pouvait contenir tout au plus quatre cadavres en plus des utilisateurs. Le transport des morts vers le crématoire devait s'effectuer en toute hâte, car les condamnés suivants attendaient déjà devant la << douche >> (au début de l'été 1944, jusqu'à 12 000 personnes furent gazées chaque jour, jusqu'à 24 000 selon d'autres sources). Ils ne remarquaient pas que la douche n'en était pas une, car on leur avait remis du savon (selon d'autres << témoins oculaires >>, du savon factice) et des serviettes de toilette. Pendant qu'ils attendaient patiemment, le garçon d'ascenseur faisait cinq cents fois la navette entre la chambre à gaz et le crématoire et s'affairait sans relâche sur des cadavres imprégnés de Zyklon B, dans un local saturé de poison, sans que sa santé en fût affectée !
* Impossibilité ndeg. 6 : les Kremas II et III comportaient chacun 15 moufles, les autres crématoires 8 chacun. Même dans la plupart des crématoires utilisés aujourd'hui, l'incinération d'un cadavre dure environ une heure et demie (et ne peut en aucun cas être inférieure à une heure un quart) et l'opération n'allait certainement pas plus vite en 1944. Prenons le cas, par exemple, du Krema II : quand, au bout de six heures, 60 cadavres avaient été brûlés dans les 15 moufles, il restait encore 1 940 victimes dans la << douche >>, ce qui devait nécessairement empêcher les 2 000 condamnés à mort suivants d'y pénétrer à leur tour !
A propos des crématoires : dans l'ouvrage de référence de Raul Hilberg, La Destruction des juifs d'Europe (Fayard, 1988, p 766), nous trouvons pour chacun des quatre crématoires de Birkenau des données précises quant à leur durée d'exploitation. La plupart des crématoires actuels ne peuvent pas incinérer plus de cinq cadavres par jour et par moufle, car ils doivent être régulièrement refroidis. En admettant que les crématoires de Birkenau possédaient une puissance identique (ce qui est hautement improbable) le nombre des incinérations réalisées pendant toute la durée d'existence du camp s'élèverait à quelque 120 000 à 150 000 cadavres. Or, selon les historiens exterminationnistes, un million de personnes environ ont été assassinées à Birkenau (on parlait naguère de trois à quatre millions).
[Lorsque nous écrivons que la plupart des crématoires actuels ne peuvent pas incinérer plus de 5 cadavres par moufle et par jour, nous nous appuyons sur des informations obtenues auprès des crématoires de Clermont-Ferrand (France) et Calgary (Canada). Nous aurions pu indiquer que, par exemple, la plupart des crématoires allemands et suisses travaillent 24 heures sur 24 et pourraient brûler jusqu'à 23 cadavres par jour et par moufle, si l'on en croit un spécialiste suisse de la crémation ; mais il s'agit de fours alimentés par gaz. Il en allait autrement, bien sûr, avec les crématoires de Birkenau, qui, eux, fonctionnaient au coke. Ivan Lagacé, directeur du crématoire de Calgary, voulut en avoir le coeur net et savoir quelle quantité maximum de cadavres pouvait être incinérée en une journée dans un four fonctionnant au coke ; il se livra à l'expérience et dut constater qu'au sixième cadavre... le four éclata ! I. Lagacé évalue la capacité de crémation d'un tel four à un maximum de 4 cadavres par jour et par moufle, car l'installation doit être régulièrement refroidie si l'on veut éviter de graves avaries. Les données que nous avons prises en compte sont par conséquent plutôt surestimées que sous estimées ; de plus, nous n'avons jamais réussi à obtenir de réponses vraiment précises de la part des crématoires << ultramodernes >>.]
Où a-t-on brûlé les autres corps ?
Selon les exterminationnistes, dans des fosses !
Cette affirmation constitue une autre impossibilité physique, car une incinération dans des fosses nécessite à tout le moins, en raison du manque d'oxygène, un temps infini et l'utilisation d'un combustible.
Une autre raison s'opposait à l'incinération dans les fosses : la présence d'une nappe phréatique à 0,60 m de la surface du sol. Avant la construction des crématoires, les cadavres des victimes des épidémies étaient brûlés sur des bûchers.
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LE RAPPORT LEUCHTER
L'impossibilité technique constituée par les prétendus gazages et incinérations massifs avait frappé des chercheurs comme Felderer et Faurisson dès les années soixante-dix. Mais, pour donner le coup de grâce à la légende, il fallait un spécialiste des chambres à gaz.
En 1988 eut lieu à Toronto, au Canada, le procès en révision du Canadien d'origine allemande Ernst Zündel. Zündel avait diffusé la version originale de la brochure Six millions de morts le sont-ils réellement ? de l'Anglais Richard Harwood, brochure dans laquelle l'Holocauste est contesté. Zündel avait été de ce fait traduit en justice à l'instigation d'une organisation juive du nom de << Holocaust Remembrance Association >>. La plainte se fondait sur une loi réprimant la << diffusion de fausses nouvelles >> qui n'était pour ainsi dire jamais appliquée ; c'est une survivance d'une loi anglaise datant de 1275, par laquelle les chevaliers interdisaient à la populace de se moquer d'eux en composant des vers satiriques. Le premier procès Zündel, instruit en 1985, se termina par la condamnation de l'accusé à 15 mois de prison. Le jugement fut cassé en raison de nombreux vices de forme. En 1988, Robert Faurisson suggéra à Zündel de faire appel à l'ingénieur américain Fred Leuchter, responsable de la construction des chambres à gaz qui servent à l'exécution des criminels dans plusieurs États américains. Après accord de Zündel, Faurisson prit contact avec cet ingénieur. Leuchter partit pour la Pologne en février 1988 en compagnie de sa femme Carolyn, du cameraman Jürgen Neumann, du dessinateur Howard Miller et de l'interprète polonais Tjudar Rudolph, pour soumettre à un examen minutieux les prétendues chambres à gaz d'Auschwitz I, d'Auschwitz-Birkenau et de Majdanek. L'ingénieur rédigea ensuite un rapport d'expertise.
Les conclusions de Leuchter étaient sans équivoque : dans aucun des trois camps il n'y avait eu de chambres à gaz destinées à l'extermination d'êtres humains. Les seules chambres à gaz qui y avaient existé étaient des chambres de désinfection destinées à l'extermination de la vermine.
La démonstration de Leuchter reposait sur trois points :
1.Les << chambres à gaz >> n'ont pas été construites comme telles et n'auraient jamais pu fonctionner. Elles ne sont pas étanches, si bien que le gaz mortel n'aurait cessé de se répandre à l'extérieur. C'eût été pure folie que de construire des chambres à gaz immédiatement à côté ou au-dessous de crématoires. Il manque des mécanismes de diffusion du gaz de même que des dispositifs permettant de réchauffer les chambres. Enfin, les installations d'aération que l'on y trouve sont insuffisantes. La ventilation de la << chambre à gaz >> du Krema I, par exemple, n'était assurée que par une lucarne ; le gaz se serait immédiatement répandu dans l'hôpital SS situé en face de la << chambre à gaz >> et aurait tué patients et médecins. On peut supposer qu'il aurait subsisté dans les chambres, une semaine encore après chaque gazage, une quantité de Zyklon B suffisante pour expédier dans l'autre monde toute personne qui y aurait pénétré. Les masques à gaz n'auraient sans doute pas offert une protection suffisante. Les << chambres à gaz >> étaient en réalité des morgues. Celle du Krema I fut transformée plus tard en abri antiaérien.
2.Les crématoires n'auraient pu venir à bout que d'une fraction des prétendues victimes et les << fosses d'incinération >> sont un pur produit de l'imagination.
3.Leuchter et son équipe ont prélevé des échantillons de mortier aussi bien dans les << chambres à gaz >> que dans une chambre de désinfection. Il faut savoir que le cyanure se maintient dans le mortier et la pierre durant des siècles. Alors que l'échantillon prélevé dans la chambre de désinfection présentait encore, au bout de 44 ans, une teneur en cyanure très élevée, les traces de cyanure présentes dans les échantillons prélevés dans les << chambres à gaz >> étaient infimes, voire nulles. Qu'on ait trouvé de tels résidus dans quelques échantillons s'explique, d'après Leuchter, par le fait que ces locaux ont été désinfectés une ou plusieurs fois. Il faut dire cependant que Germar Rudolf, dans un ouvrage récent (Gutachten über die Bildung und Nachweisbarkeit von Cyanidverbindungen in den >>Gaskammern<< von Auschwitz, directement auprès de l'auteur, Kernerplatz 2, D-7000 Stuttgart 1) propose une autre explication : il s'agit d'un phénomène chimique naturel ; c'est ainsi qu'on a trouvé dans une ferme de Bavière des résidus de cyanure plus importants que dans les prétendues chambres à gaz de Birkenau (G. Rudolf, op. cit., p. 85 et 93).
Le test du cyanure n'a pas été effectué par Leuchter lui-même, mais par un docteur en chimie du nom de James Roth qui n'avait aucune idée de la provenance des échantillons.
Si le Rapport Leuchter était réfutable, les exterminationnistes auraient immédiatement engagé les meilleurs chimistes et ingénieurs avec mission de réaliser une contre-expertise. Mais aucun chimiste ni aucun ingénieur n'a été missionné pour effectuer pareille contre-expertise. Il existe bien deux tentatives de réfutation, l'une du Français Jean-Claude Pressac (Auschwitz : Technique and Operation of the Gas Chambers , Beate Klarsfeld Foundation, 515 Madison Avenue, New York, 1989 ; l'ouvrage, imprimé à mille exemplaires seulement, ne se trouve pas en librairie et ne contient malgré son titre aucune donnée sur le fonctionnement des chambres à gaz) et l'autre de l'Allemand Werner Wegner (elle figure dans l'anthologie Die Schatten der Vergangenheit, de Backes/Jesse/Zitelmann, Propyläen, 1990). Ces deux tentatives n'ont aucun sens. Udo Walendy les dissèque point par point dans le numéro 50 de la revue Historische Tatsachen. Faurisson a exposé en détail dans le numéro 3 de la Revue d'histoire révisionniste (B.P. 122, 92704 Colombes Cedex) -- qui a entretemps cessé provisoirement de paraître en raison de la répression en France -- comment Pressac, dans son oeuvre monumentale, apporte de l'eau au moulin des révisionnistes.
Deux fois déjà, le test du cyanure a été renouvelé ; la première fois par l'Institut d'expertises médico-légales de Cracovie, à la requête du Musée d'Auschwitz, et la seconde, par le chimiste allemand Germar Rudolf. Ce dernier aboutit, dans son étude très fouillée, aux mêmes conclusions que Leuchter, qu'il critique sur quelques points mineurs.
Les chimistes polonais ont découvert dans les échantillons provenant des << chambres à gaz >> des résidus de cyanure encore plus insignifiants que le Dr. Roth ; pour s'éviter des constatations par trop embarrassantes, ils ont prélevé les échantillons de comparaison dans des chambres de désinfection dont les murs avaient été badigeonnés, mais ont trouvé néanmoins des restes de cyanure bien supérieurs à ceux qu'ils avaient relevés dans les échantillons des << chambres à gaz >>.
Dans une étude (non publiée), Walter Lüftl, président de la Chambre fédérale autrichienne des ingénieurs et expert judiciaire assermenté, a qualifié de techniquement impossibles les prétendus gazages massifs d'Auschwitz. De ce fait, il a dû démissionner de son poste de président de la Chambre des ingénieurs en mars 1992. Il fait l'objet d'une procédure pénale pour violation de la loi visant à empêcher la résurgence du national-socialisme.
Toutes les études relatives au fonctionnement des chambres à gaz et à la capacité des crématoires peuvent être renouvelées à n'importe quel moment. Il suffit d'envoyer en Pologne une équipe composée de chimistes, d'ingénieurs et de spécialistes de la crémation, de filmer ses recherches et de présenter celles-ci à l'opinion publique mondiale.
(N.B. : en 1988, lors de son procès en révision, Ernst Zündel a été condamné à 9 mois de prison ; il a été laissé en liberté à la condition de ne plus s'exprimer sur l'Holocauste. Zündel a fait appel de ce jugement auprès de la Supreme Court, la plus haute juridiction du Canada, qui l'a acquitté en août 1992, quatre ans et demi plus tard).
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L'INVISIBLE ÉLÉPHANT
Les révisionnistes ayant réglé la question des chambres à gaz, force est de constater que les histoires de chambres à gaz sont en fait des atrocités inventées, qui ont été colportées après la guerre par les vainqueurs, puis par leurs alliés allemands, pour des raisons de propagande politique.
Comment le monde a-t-il appris pour la première fois l'existence des chambres à gaz et comment a-t-il réagi ?
L'historien judéo-britannique Walter Laqueur s'attaque à cette question dans son livre The Terrible Secret paru en 1980 (Londres, Weidenfeld & Nicolson). Laqueur part du fait que les Alliés disposaient d'un réseau d'informateurs efficace aussi bien dans les pays occupés par l'Allemagne qu'en Allemagne même. Il en conclut qu'un crime aussi monstrueux que l'assassinat de millions de gens dans des chambres à gaz ne pouvait en aucun cas leur rester caché pendant des années, d'autant que les organisations juives ne cessaient, à partir de 1942, de rapporter ces atrocités.
Pourtant, écrit Laqueur, Washington, Londres et Moscou se contentèrent de faibles protestations alibis et ne firent rien pour sauver les juifs. Ils ne prévinrent pas ces derniers de l'extermination qui les menaçait, pas plus qu'ils n'attirèrent l'attention du peuple allemand sur le génocide perpétré par son gouvernement.
Selon lui, le pape fut au courant de bonne heure de ce qui se passait dans la Pologne catholique, mais il ne s'en émut pas autrement, les victimes n'étant pas catholiques. Même la Croix-Rouge resta les bras croisés et garda le silence sur le génocide jusqu'à la fin de la guerre.
Dans Auschwitz and the Allies, Martin Gilbert se penche sur le plus grand des camps de concentration. Celui-ci se trouvait dans une zone industrielle. Il comprenait, outre le camp principal d'Auschwitz I et le camp de Birkenau (Auschwitz II), le complexe industriel de Monowitz (Auschwitz III) -- qui devait attirer l'attention des Alliés par le simple fait de son importance économique et stratégique --, ainsi qu'une quarantaine de sous-camps. Les détenus étaient continuellement en contact avec des ouvriers libres et rétribués de diverses nationalités. De plus, il arrivait constamment que des prisonniers d'Auschwitz fussent transférés dans d'autres camps. Enfin, il y eut aussi un nombre non négligeable de libérations (selon Laqueur, il y en eut 978 en 1942, quelques-unes l'année suivante, et, en 1944, de nombreuses juives furent libérées sur intervention d'un industriel allemand).
Toujours selon M. Gilbert, s'il y avait un endroit d'Europe où il était totalement impossible de dissimuler un massacre industriel, c'était bien Auschwitz ; pourtant, durant deux années complètes, le monde ignora tout de la chose inconcevable qui s'y déroulait : les massacres commencèrent en été 1942 et ce n'est qu'en été 1944 que les premiers comptes rendus parurent dans la presse.
Pour Laqueur et Gilbert, l'incompréhensible silence qui entoura l'Holocauste est un casse-tête. Manifestement, aucun des deux n'a abouti à la solution la plus simple : << Je ne vois pas d'éléphant dans ma cave. S'il y avait un éléphant dans ma cave, je le verrais très certainement. Donc il n'y a pas d'éléphant dans ma cave >>.
Nous devons cette sentence à l'ingénieur en électronique et informaticien américain Arthur Butz. Son livre The Hoax of the Twentieth Century (L'imposture du XXe siècle) est considéré à ce jour comme le plus grand classique du révisionnisme.
Dès lors, il est possible de répondre à quelques questions qui se posent constamment :
- << Pourquoi les juifs se sont ils laissé déporter vers les camps d'extermination et conduire à l'abattoir comme des moutons, sans opposer de résistance ? >> Les juifs se sont laissé déporter vers des camps de travail et des camps de transit parce qu'ils savaient que par camps de travail et camps de transit les Allemands entendaient camps de travail et camps de transit.
<< Pourquoi les Alliés n'ont-ils pas bombardé les chambres à gaz ? Ils auraient peut être tué beaucoup de détenus, mais il en auraient sauvés incomparablement plus. >> Les Alliés n'ont pas bombardé les chambres à gaz parce qu'il n'y avait pas de chambres à gaz.
- << Pourquoi les dirigeants nazis qui avaient survécu à la guerre ont-ils commencé par nier impudemment l'extermination des juifs ? >> Les dirigeants nazis ont nié l'extermination des juifs parce qu'il n'y a pas eu d'extermination des juifs. Quand, au cours du procès de Nuremberg, des personnalités marquantes du IIIe Reich, comme Albert Speer et Hans Frank, tournèrent casaque et admirent avoir été moralement complices du génocide, ils le firent parce que, comme des centaines de millions d'autres gens, ils s'étaient laissé tromper par la confession de Höss et les preuves forgées par les vainqueurs.
- << Pourquoi le Vatican et la Croix Rouge ont-ils trahi leurs principes humanitaires en gardant le silence sur le plus grand crime de l'histoire de l'humanité ? >> C'est que le Vatican et la Croix Rouge n'ont eu connaissance qu'après la fin de la guerre de ce << plus grand crime de l'histoire de l'humanité >>, qui a été en vérité la plus grande imposture de l'histoire de l'humanité.
21
AUTRES PREUVES
Dès 1942, le service de renseignements britannique réussit à intercepter les communications radio entre le Quartier général SS à Berlin et les camps de concentration, et à en déchiffrer le code. Tous les décès étaient annoncés dans les rapports quotidiens. La plupart étaient dus à la maladie, mais il était aussi fait mention d'exécutions par balles ou par pendaison. De gazages, en revanche, pas un mot, pas même à Auschwitz !
Le professeur Hinsley, actuellement maître de conférences à Cambridge, spécialiste pendant la guerre du déchiffrement des codes ennemis, confirme la chose dans son livre British Intelligence during the Second World War ( Cambridge University Press, New York, 1981, p. 673) : les messages radio allemands ne contenaient pas de références à des gazages, << no references to gassings >> !
A partir de 1943, les avions de reconnaissance alliés photographièrent régulièrement Auschwitz. Au cours de 32 missions au total, ils prirent des centaines de photos jusqu'à la libération du camp par l'Armée rouge en janvier 1945. Sur aucune de ces photos on ne peut voir des files de gens devant la << chambre à gaz >> aisément reconnaissable ! Quelques-unes de ces photos aériennes ont été mises à la disposition du public en 1979 et peuvent être examinées aux Archives nationales de Washington.
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L'HOLOCAUSTE -- PROPAGANDE DE GUERRE
En mars 1916, le Daily Telegraph annonçait que les Autrichiens et les Bulgares avaient gazé 700 000 Serbes. Nous ne savons pas si les lecteurs du journal britannique se sont laissé circonvenir, mais en tout état de cause, peu après la guerre, plus personne ne croyait aux 700 000 Serbes gazés.
Le 2 août 1990, les troupes irakiennes envahissaient le Koweit. Les USA tentèrent de convaincre l'ONU d'intervenir militairement pour libérer l'émirat, mais se heurtèrent dans un premier temps à la résistance de l'organisation. Toutefois, l'humeur changea quand, en octobre, une jeune fille koweitienne et un chirurgien de la ville de Koweit, en larmes, décrivirent devant une commission des droits de l'homme comment les barbares irakiens s'étaient déchaînés à l'hôpital de la capitale occupée : ils avaient fracassé les couveuses, jeté les bébés sur le sol où ils les avaient laissés mourir misérablement ! Ce récit souleva l'indignation du monde entier et contribua largement au succès des partisans de la solution militaire. Puis, en mars 1992, l'imposture vola en éclats : l'histoire des couveuses avait été concoctée par une agence de publicité new-yorkaise à qui l'Emir du Koweit en exil avait versé 10 millions de dollars. Le chirurgien n'en était pas un et la jeune réfugiée était la fille d'un diplomate koweitien en poste aux États-Unis. Tous deux avaient répété leur << témoignage oculaire >> pendant des jours et des cours d'anglais leur avaient été dispensés tout exprès.
Contrairement aux contes épouvantables nés de la première guerre mondiale et de la guerre du Golfe, ceux qu'a produits la seconde guerre mondiale se racontent toujours, parce que d'immenses intérêts politiques et financiers y sont liés.
Les premiers rapports sur l'extermination des juifs apparurent en 1942 dans des journaux contrôlés par les sionistes, comme le New York Times, et étaient dus, selon toute vraisemblance, au Congrès juif mondial (voy. A. Butz, op. cit.). L'objectif principal de cette propagande de l'horreur était sans doute de faire voir aux gouvernements et à la population des États alliés la nécessité d'un foyer national pour le peuple juif.
Arthur Butz, dans The Hoax of the Twentieth Century, retrace la genèse de la légende du siècle. Outre les chambres à gaz, toutes les méthodes d'assassinat imaginables hantèrent les colonnes du New York Times. Le 30 juin 1942, il y fut question d'un << bâtiment d'exécution >> où 1 000 juifs auraient été fusillés chaque jour, le 7 février 1943 de << stations d'empoisonnement du sang >> en Pologne occupée. Alors que le bâtiment d'exécution et les stations d'empoisonnement du sang disparaissaient avant même la fin de la guerre, les cellules d'exécution à la vapeur connurent un succès plus grand. Elles firent encore une apparition au procès de Nuremberg. Le 14 décembre 1945, à Nuremberg, il fut porté au procès-verbal ce qui suit :
Toutes les victimes devaient retirer leurs vêtements et leurs chaussures qui étaient ensuite recueillis, sur quoi les victimes au complet, femmes et enfants en tête, étaient poussées dans les chambres de mort (...) Dès que les chambres étaient bourrées, elles étaient fermées hermétiquement et on y introduisait de la vapeur (...). Les rapports reçus permettent d'estimer que plusieurs centaines de milliers de juifs ont été exterminés à Treblinka (document de Nuremberg PS 3311).
Soixante-quinze jours plus tard, exactement, le Tribunal avait oublié à son tour les chambres à vapeur ; il était question tout à coup des chambres à gaz de Treblinka. Ce n'est donc qu'après la fin de la guerre qu'on s'est mis d'accord sur la forme définitive de la légende !
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Les fosses incandescentes d'Élie Wiesel
Dans Legends of Our Time (New York, Avon Books, 1968, p. 177-178), Élie Wiesel écrivait ceci :
Tout juif, quelque part en lui, devrait se ménager une zone de haine -- une haine saine et virile - pour ce que l'Allemand personnifie et pour ce qui persiste dans l'Allemand. Agir autrement serait trahir les morts.
En 1986, Élie Wiesel s'est vu décerner le Prix Nobel de la Paix sur proposition, notamment, de 83 députés du Bundestag. L'attribution de ce prix, estimaient les parlementaires, constituerait un grand encouragement pour tous ceux qui s'engagent activement en faveur du processus de réconciliation.
Né en 1928, Élie Wiesel fut interné à Auschwitz d'avril 1944 à janvier 1945 (voy., ci-dessous, p. 110-111). Dans La Nuit, son << témoignage >> paru en 1958, il ne souffle mot des chambres à gaz (attention : les chambres à gaz apparaissent soudain dans la version allemande, Die Nacht zu begraben, Elischa, traduction de Curt Meyer-Clason, publiée par les éditions Ullstein ; chaque fois que << crématoire >> apparaît dans l'original, Meyer-Clason traduit par << chambre à gaz >>). Wiesel n'a donc pas vu les chambres à gaz, pas plus qu'il n'en a entendu parler, sans quoi il les aurait mentionnées.
A défaut de chambres à gaz, Wiesel a vu ce qu'à part lui personne n'a vu :
Non loin de nous, des flammes montaient d'une fosse, des flammes gigantesques. On y brûlait quelque chose. Un camion s'approcha du trou et y déversa sa charge : c'étaient des petits enfants. Des bébés ! Oui, je l'avais vu, de mes yeux vu... Des enfants dans les flammes. (Est-ce donc étonnant si depuis ce temps là le sommeil fuit mes yeux ?)
Voilà donc où nous allions. Un peu plus loin se trouvait une autre fosse, plus grande, pour des adultes.
(...)
<< Père >>, lui dis-je, << s'il en est ainsi, je ne veux plus attendre. J'irai vers les barbelés électrifiés. Cela vaut mieux qu'agoniser durant des heures dans les flammes. >>
Mais l'interminable agonie dans les flammes fut épargnée à Élie Wiesel sans qu'il eût à recourir aux barbelés électrifiés, car :
Notre colonne n'avait plus à franchir qu'une quinzaine de pas. Je me mordais les lèvres pour que mon père n'entende pas le tremblement de mes mâchoires. Dix pas encore. Huit, sept. Nous marchions lentement, comme après un corbillard, suivant notre enterrement. Plus que quatre pas. Trois pas. Elle était là maintenant, tout près de nous, la fosse et ses flammes. Je rassemblais tout ce qui me restait de forces afin de sauter hors du rang et me jeter sur les barbelés. Au fond de mon coeur, je faisais mes adieux à mon père, à l'univers tout entier et, malgré moi, des mots se formaient et se présentaient dans un murmure à mes lèvres : Ytgadal veyitkadhach, chmé raba... Que Son nom soit élevé et sanctifié... Mon coeur allait éclater. Voilà. Je me trouvais en face de l'Ange de la mort. (...)
Non. A deux pas de la fosse, on nous ordonna de tourner à gauche et on nous fit entrer dans une baraque (La Nuit, Éditions de Minuit, 1958, p. 57-60).
Nous avons vu que, même après la fin de la guerre, outre les chambres à gaz, toutes sortes d'autres méthodes de mise à mort étaient véhiculées par la propagande. L'une d'entre elles consistait à brûler les gens vivants. Cette variante du mythe de l'extermination s'est maintenue dans les milieux juifs jusque vers 1960. Comme le dit R. Faurisson, Élie Wiesel devait choisir entre deux mensonges de la propagande alliée et s'empressa de choisir le mauvais.
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BELZEC OU LE CAMP D'EXTERMINATION FANTÔME
Situé en Pologne orientale, le camp de Belzec (à ne pas confondre avec Bergen-Belsen) fut, selon l'historiographie officielle, au troisième rang des camps d'extermination ; 600 000 juifs y auraient été gazés.
L'histoire de Belzec est une version en miniature de l'ensemble de la légende de l'Holocauste, ce qui lui vaut d'être présentée ci-après de manière relativement détaillée.
Belzec fut ouvert en mars 1942. Il servait de camp de transit pour les juifs déportés en Russie. Peu après l'ouverture du camp, il courut des rumeurs sur des massacres qu'on y aurait perpétrés. Le révisionniste italien Carlo Mattogno se penche sur ces rumeurs dans son étude sur le mythe de l'extermination des juifs (<< Le Mythe de l'extermination des juifs >>, Annales d'histoire révisionniste ndeg. 1, printemps 1987, p. 15-107).
* Première variante : les juifs étaient poussés dans une baraque où ils devaient se tenir debout sur une plaque métallique à travers laquelle on faisait passer un courant électrique mortel (rapporté en décembre 1942 par le journal du Gouvernement polonais en exil Polish Fortnightly Review).
* Deuxième variante : les juifs étaient fusillés et ceux qui ne l'étaient pas étaient gazés ou électrocutés (déclaration faite par le Comité d'information inter-allié le 19 décembre 1942).
* Troisième variante : les juifs étaient tués par la chaleur dans un four électrique. C'est ce qu'affirme Abraham Silberschein (Die Judenausrottung in Polen, Genève, août1944)
* Quatrième variante, décrite par Stefan Szende, docteur en philosophie, dans son livre Der letzte Jude aus Polen (Europa-Verlag Zurich/New York, 1945, p. 290 sqq.) :
Le moulin à hommes comprend un espace d'environ 7 kilomètres de diamètre. Cette zone est protégée par du fil de fer barbelé et toutes sortes de dispositifs de sécurité. Personne n'a le droit de s'approcher de cette zone. Personne n'a le droit de quitter cette zone (...) Les trains remplis de juifs entraient par un tunnel dans les locaux souterrains du lieu d'exécution (...) On leur prenait tout (...) Les objets étaient soigneusement classés, inventoriés et naturellement mis au service de la race des seigneurs. Pour échapper à ce travail compliqué et long, tous les convois furent plus tard livrés nus. Les juifs nus étaient conduits dans des salles gigantesques. Ces salles pouvaient contenir plusieurs milliers de personnes à la fois. Elles n'avaient pas de fenêtres, étaient en métal et leur sol était escamotable.
Le sol de ces salles avec les milliers de juifs descendait dans un bassin plein d'eau situé au-dessous, d'une façon telle cependant que les gens debout sur la plaque métallique n'étaient pas complètement immergés. Lorsque tous les juifs debout sur la plaque métallique avaient déjà de l'eau jusqu'aux hanches, on faisait passer dans l'eau un courant à haute tension. Après quelques instants, tous les juifs, des milliers à la fois, étaient morts.
Puis le sol de métal s'élevait hors de l'eau. Les cadavres des suppliciés y gisaient. Une autre ligne électrique était branchée et la plaque métallique se transformait en un cercueil crématoire, chauffé à blanc, jusqu'à ce que tous les cadavres fussent réduits en cendres.
De puissantes grues soulevaient alors le gigantesque cercueil crématoire et évacuaient la cendre. De grandes cheminées d'usine évacuaient la fumée. La procédure était accomplie.
Le train suivant attendait déjà avec les nouveaux juifs devant l'entrée du tunnel. Chaque train amenait trois à cinq mille juifs, parfois même plus. Il y avait des jours où la ligne de Belzec avait acheminé vingt de ces trains ou plus. La technique moderne triomphait dans la régie nazie. Le problème de l'exécution de millions d'hommes était résolu.
* Cinquième variante : les juifs étaient électrocutés dans des douches électriques puis transformés en savon. Cette version émane de Simon Wiesenthal :
Les gens, pressés les uns contre les autres, poursuivis par les SS, les Lettons et les Ukrainiens, entraient en courant, par la porte ouverte, dans la << salle de bains >>. Elle pouvait contenir 500 personnes à la fois. Le sol de la << salle de bains >> était en métal et des pommes de douche pendaient du plafond.. Quand la salle était pleine, la SS envoyait du courant à haute tension, 5 000 volts, dans la plaque métallique. Simultanément, les pommes de douche crachaient de l'eau. Un cri bref et l'exécution était terminée. Un médecin-chef SS, le Dr. Schmidt, constatait la mort des victimes par le judas, on ouvrait la deuxième porte, le << commando des cadavres >> entrait et enlevait rapidement les morts. Il y avait de nouveau de la place pour les 500 suivants (Der neue Weg, Vienne, ndeg. 19/20, 1946).
Selon Simon Wiesenthal, les cadavres des victimes n'étaient pas << réduits en cendres dans un cercueil crématoire chauffé à blanc >> comme le déclare Stefan Szende ; les bourreaux en faisaient du savon de la marque RIF, << Rein jüdisches Fett >>, en français << pure graisse juive >> (N.B. : RIF signifiait << Reichstelle für industrielle Fettversorgung >> ; en français : << Service d'approvisionnement industriel en matières grasses du Reich >>) :
La dernière semaine de mars (1946), la presse roumaine a annoncé une nouvelle extraordinaire : dans la petite ville roumaine de Folticeni, on a solennellement porté en terre au cimetière juif, lors d'une cérémonie d'inhumation conforme aux règles, 20 caisses de savon (...) Les caisses portaient la marque RIF -- << Rein jüdisches Fett >> (...) C'est à fin 1942 que fut prononcée pour la première fois l'horrible expression << transport de savon ! >> C'était dans le Gouvernement général et la fabrique était en Galicie, à Belzec. 900 000 juifs furent utilisés comme matière première dans cette fabrique d'avril 1942 à mai 1943 (...) Le monde culturel ne peut peut-être pas concevoir le plaisir avec lequel les Nazis et leurs femmes contemplaient ce savon dans le Gouvernement général. Ils voyaient dans chaque morceau de savon un juif qu'on y avait fait disparaître par enchantement et qu'on avait ainsi empêché d'élever un deuxième Freud, Ehrlich ou Einstein (...) L'inhumation du savon dans une petite ville roumaine a quelque chose de surnaturel. La douleur ensorcelée qui gît dans ce petit objet d'usage quotidien brise le coeur déjà pétrifié de l'homme du XXe siècle. A l'ère atomique, le retour dans la sombre cuisine moyenâgeuse des sorcières fait l'effet d'un spectre ! Et pourtant c'est la vérité ! (Der neue Weg, Vienne, ndeg. 17/18, 1946).
* Sixième variante : les juifs étaient assassinés à la chaux vive. Cette version est due au Polonais, non juif, Jan Karski, auteur du livre Story of a Secret State paru en 1944 (Houghton Miffling Co, Boston, The Riverside Press, Cambridge), publié en français en 1948 sous le titre de Mon témoignage devant le monde (éditions S.E.L.F., Paris) et dont nous extrayons le passage suivant (cité d'après R. Faurisson, Réponse à Pierre Vidal-Naquet, 1982, p. 44) :
Le plancher du train [contenant les juifs] avait été recouvert d'une épaisse couche de poudre blanche, de la chaux vive. Tout le monde sait ce qui arrive quand on verse de l'eau sur la chaux (...) La chair moite mise au contact avec la chaux se déshydrate rapidement et brûle. Ceux qui se trouveraient dans le train seraient brûlés lentement jusqu'aux os (...) Le crépuscule tombait lorsque les 45 wagons (je les avais comptés) furent pleins. Le train, avec son chargement de chair torturée, vibrait et hurlait comme s'il était ensorcelé.
* Septième variante : les juifs étaient tués au moyen de Zyklon B qui était introduit dans les locaux de douches grâce à une tuyauterie. C'est pour cette version que se décida un tribunal allemand en 1965, lors du procès de Belzec, suivi en cela par Adalbert Rückerl, ancien directeur de l'Office central de Ludwigsbourg chargé de l'information sur les crimes nazis, dans son livre Nationalsozialistische Vernichtungslager im Spiegel deutscher Strafprozesse (Deutscher Tachenbuchverlag, 1977, p. 133). Le tribunal et M. Rückerl précisent qu'on a passé aux gaz d'échappement au bout de quelques semaines. Manifestement, il a fallu quelques semaines à ces pauvres SS pour s'apercevoir que les granulés de Zyklon B refusaient de passer par les tuyaux. -- D'ailleurs, si l'on en croit les exterminationnistes, les SS ont suivi dans d'autres camps le chemin inverse, passant des gaz d'échappement au Zyklon B.
* Huitième variante : les juifs étaient assassinés par les gaz d'échappement de moteurs Diesel. Nous citons ici un passage du Rapport Gerstein, rapport qui passe, avec la confession de Höss, pour la preuve la plus importante de l'Holocauste. L'officier SS du Service de santé Kurt Gerstein se rendit aux troupes de la 1re Armée française qui occupaient le Wurtemberg en avril 1945 et, avant de se suicider dans sa prison en juillet de la même année, il déposa sa confession, plus exactement ses six confessions puisque, comme le Français Henri Roques l'a brillamment démontré dans sa thèse de doctorat, il n'existe du Rapport Gerstein pas moins de six versions qui divergent parfois considérablement. Selon ses six confessions, Gerstein visita Belzec et Treblinka en août 1942. A son avis, d'après l'une des versions de sa confession, 25 000 000 de personnes furent gazées. A Belzec, 700 à 800 personnes s'entassaient dans une chambre à gaz de 25 m2, soit 28 à 32 personnes par mètre carré ! -- et c'est un ingénieur qui le dit ! L'évocation d'un tas de chaussures de détenus assassinés pouvant atteindre, selon certaines versions, une hauteur de 35 à 40 mètres couronne ce témoignage qui figure pourtant dans presque tous les manuels scolaires et livres d'histoire. Voici donc un extrait tiré de l'une des six confessions (André Chelain, Faut-il fusiller Henri Roques ?, Polémiques, Ogmios Diffusion, 1986, p. 90-91 ; le livre de Chelain contient le texte complet de la thèse Roques Les << confessions >> de Kurt Gerstein. Étude comparative des différentes versions. Édition critique) :
Les chambres se remplissent. << Chargez bien >>, a ordonné le capitaine Wirth. Ils se marchent sur les pieds les uns les autres. De 700 à 800 êtres humains sur 25 m2, sur 45 m3 (...) Les portes se ferment.
Pendant ce temps, les autres attendent dehors nus (...) Mais la machine Diesel ne fonctionne pas (...).
Wirth arrive. On voit qu'il lui est pénible que cela se passe juste aujourd'hui où je suis là. Oui, je vois tout et j'entends tout ! Ma montre a tout bien enregistré, 50 minutes, 70 minutes -- le Diesel ne démarre pas ; l'humanité attend dans ces chambres en vain. On les entend pleurer et sangloter << comme à la synagogue >> remarque le professeur Pfannenstiel qui a collé l'oreille contre la porte en bois (...).
Après 2 heures 49 minutes -- mon chronomètre l'a bien enregistré -, le Diesel démarre. Jusqu'à cet instant, ces êtres humains vivent dans les chambres déjà remplies : 4 fois 750 êtres dans 4 fois 45 mètres-cubes.
A nouveau 25 minutes passent. Il est vrai que beaucoup sont déjà morts ; on voit cela à travers la petite fenêtre éclairant un instant la chambre de lumière électrique (...).
28 minutes plus tard, rares sont ceux qui vivent encore. Enfin, après 32 minutes tout est mort ; (...)
Pour des raisons inexpliquées, l'histoire a retenu le Rapport Gerstein, soit la huitième variante évoquée plus haut.
Les gaz d'échappement des moteurs Diesel ne contiennent que peu de CO toxique (voy. Friedrich Paul Berg, << The Diesel Gas Chambers : Myth Within A Myth >>, Journal of Historical Review, vol. 5, ndeg. 1, printemps 1984, p. 15-46). Les prisonniers de la chambre à gaz bondée seraient morts asphyxiés bien avant que le CO n'ait exercé ses effets. N'importe quel moteur à essence aurait fait un instrument meurtrier bien meilleur qu'un moteur Diesel. En réalité, s'ils avaient voulu gazer massivement des gens, les Allemands n'auraient évidemment pas utilisé un moteur, mais un des nombreux gaz hautement toxiques que produisait leur industrie. On se trouve donc en face d'une contradiction flagrante : le génie technique qu'on attribue aux Allemands et qui devait leur permettre de tuer des millions de personnes à l'insu du monde et sans laisser la moindre trace est incompatible avec la sottise dont ils auraient fait preuve dans la mise en oeuvre des massacres en choisissant, de toutes les armes possibles, la moins efficace.
Quelles preuves avons-nous de l'assassinat de 600 000 juifs à Belzec ?
Une inspection de l'emplacement de l'ancien camp de Belzec n'est d'aucun secours, car on n'y trouve qu'un champ et rien d'autre.
Nous ne possédons pas un seul document à ce sujet -- les nazis ont toujours donné oralement leurs ordres concernant les assassinats.
On n'a pas retrouvé de fosses communes -- les nazis ont brûlé les cadavres.
Même les cendres des 600 000 victimes ont disparu -- les nazis ont dispersé les cendres (on ne nous explique pas ce que sont devenus les ossements ; la plupart des gens ignorent que les os ne brûlent que partiellement et qu'ils doivent être broyés).
Des chambres à gaz, il n'est pas resté l'ombre d'un caillou -- les nazis ont fait sauter les chambres à gaz et en ont évacué les décombres.
Belzec est totalement absent des statistiques du SIR d'Arolsen dans lesquelles le camp de concentration de Neuengamme, par exemple, figure avec exactement 5 780 décès incontestables -- les morts de Belzec n'ont été enregistrés nulle part.
Il n'y a pas non plus de témoins oculaires ayant survécu -- un seul des 600 000 juifs déportés à Belzec, un certain Rudolf Reder, a survécu au camp, et il est décédé dans les années soixante.
Quelle preuve avons-nous alors de l'assassinat de 600 000 juifs à Belzec ?
Aucune ! Pas la moindre preuve !
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TREBLINKA, UNE OFFENSE À LA RAISON
Le deuxième camp d'extermination fut, selon les exterminationnistes, Treblinka, situé à 80 km à l'est de Varsovie. Là bas non plus, il n'est pas resté trace des victimes (800 000 dans l'état actuel de la recherche historique officielle ; en 1946, on était allé jusqu'à trois millions).
En fait et en vérité, Treblinka était, comme Sobibor et Belzec, un camp de transit. Après la sanglante répression du soulèvement du ghetto de Varsovie au printemps 1943, les survivants furent envoyés, via Treblinka, soit dans des ghettos, soit dans des camps de travail.
D'après le livre d'Adalbert Rückerl sur les << camps d'extermination >>, il y avait en tout à Treblinka 35 à 40 SS. Comment ces 35 à 40 hommes pouvaient-ils gazer quotidiennement plusieurs milliers de juifs ? Parce qu'ils étaient aidés de 500 à 1 000 travailleurs juifs (Rückerl, p. 212) ! Ces travailleurs juifs étaient équipés de fouets qui renforçaient leur autorité. Ils savaient qu'ils seraient tôt ou tard gazés à leur tour, mais il ne leur vint jamais à l'idée de tourner leurs fouets contre les 35 à 40 SS qu'ils aidaient, au contraire, à massacrer chaque jour jusqu'à 10 000 de leurs coreligionnaires ! Ces derniers eux-mêmes se montraient coopératifs : l'accusé Suchomel a affirmé au cours du procès de Treblinka à Düsseldorf qu'ils << entraient dans la chambre à gaz nus et en bon ordre >> (Frankfurter Allgemeine Zeitung, 2 avril 1965).
Le film de Claude Lanzmann,Shoah -- neuf heures et demie de projection --, est, selon la préface du livre du même nom qui contient l'ensemble des dialogues du film, un document capital puisque, écrit Simone de Beauvoir, << (...) Nous avons lu, après la guerre, des quantités de témoignages sur les ghettos, sur les camps d'extermination ; nous étions bouleversés. Mais, en voyant aujourd'hui l'extraordinaire film de Claude Lanzmann, nous nous apercevons que nous n'avons rien su. Malgré toutes nos connaissances, l'affreuse expérience restait à distance de nous. Pour la première fois, nous la vivons dans notre tête, notre coeur, notre chair. Elle devient la nôtre (...) >>. De son côté, Pierre Vidal Naquet considère Shoa comme un << grandiose film historique >> et comme une << grande oeuvre d'histoire >> (Les Assassins de la mémoire, éditions La Découverte, Paris, 1987, p. 143 et 149). Nous citons ici un bref extrait de la conversation qui se déroule entre le réalisateur et le coiffeur de Treblinka Abraham Bomba (Shoah, éditions Fayard, 1985, p. 143 sqq.) :
Lanzmann:Et la chambre à gaz ?
Bomba:Ce n'était pas grand, c'était une pièce de quatre mètres sur quatre environ (...) Soudain, un kapo survint : << Coiffeurs, vous devez faire en sorte que toutes ces femmes qui entrent ici croient qu'elles vont simplement avoir une coupe de cheveux, prendre une douche, et qu'ensuite elles sortiront. >> Mais nous savions déjà qu'on ne sortait pas de cet endroit (...)
Lanzmann:Et soudain elles arrivaient ?
Bomba:Oui, elles entraient.
Lanzmann:Comment étaient-elles ?
Bomba:Elles étaient dévêtues, toutes nues, sans habits, sans rien (...).
Lanzmann:Il y avait des miroirs ?
Bomba:Non, pas de miroirs, des bancs, pas de chaises, seulement des bancs et seize ou dix sept coiffeurs... (...)
Lanzamnn:Combien de femmes traitiez-vous en une fournée ?
Bomba:En une fournée ... à peu près... soixante à soixante-dix femmes.
Lanzmann:Et ensuite, on fermait les portes ?
Bomba:Non. Quand on en avait fini avec le premier groupe, le suivant entrait (...).
Il se trouvait donc, dans une chambre à gaz de quatre mètres sur quatre, 16 ou 17 coiffeurs, 60 à 70 femmes nues et des bancs !
S'il s'agit là d'un << document capital sur l'extermination des juifs >>, d'un << grandiose film historique >> et d'une << grande oeuvre d'histoire >>, n'est-on pas en droit de s'interroger sur la qualité des autres preuves ?
En août 1992, la Polish Historical Society (91 Strawberry Hill Avenue, Suite 1038, Stamford, CT 06902, USA), société groupant des citoyens américains, historiens amateurs, pour la plupart d'origine polonaise, a réuni une documentation des plus volumineuses qui démonte radicalement l'image du << camp d'extermination >> de Treblinka. Arrêtons-nous aux points suivants :
a.La propagande au sujet de l'extermination commença peu après la construction du camp de transit de Treblinka 2 en juillet 1942 (le camp de travail de Treblinka 1 avait été ouvert fin 1941 à 3 km de là). Les méthodes de mise à mort suivantes apparurent dans la propagande, pendant la guerre et même après, à côté des massacres aux gaz d'échappement de moteurs Diesel : gazage au Zyklon B ; ébouillantage à la vapeur brûlante ; asphyxie dans des chambres de décompression ; électrocution ; exécution au fusil ; exécution à la mitrailleuse.
b.Les massacres aux gaz d'échappement de moteurs Diesel, sur lesquels les << historiens >> se sont finalement mis d'accord, sont pour ainsi dire impossibles. La Society renvoie au fait qu'en 1988, à Washington, un train fonctionnant au Diesel resta bloqué dans un tunnel ; celui-ci se remplit immédiatement de vapeur et il s'écoula 40 minutes jusqu'à la délivrance, sans qu'un seul des 420 passagers n'en subît de préjudice.
c.Treblinka 2 se trouvait à 240 m d'une importante ligne de chemin de fer, à 270 m d'une grande route et à 800 m du village le plus proche. On n'aurait pas pu y dissimuler les massacres l'espace d'une semaine... En avril 1943, le Gouvernement polonais en exil situait le << camp d'extermination >> 40 km plus au nord, au coeur d'une zone boisée, à un emplacement appelé << Treblinka 3 >>, mais, par la suite, il renonça tacitement à cette version.
d.D'anciens détenus de Treblinka ont dessiné du camp une quarantaine de plans qui se contredisent grossièrement en tous points. Les << chambres à gaz >> changent de place selon les plans.
e.Ainsi qu'Udo Walendy l'a lui-même mentionné dans le remarquable numéro 44 de la revue Historische Tatsachen, l'Armée rouge a complètement écrasé Treblinka 2 sous les bombes et les projectiles d'artillerie, pour pouvoir prétendre ensuite que les nazis avaient effacé toutes les traces de leurs abominations.
f.Même après des siècles, on peut reconnaître sur de bonnes photos aériennes des endroits où des fouilles ont été pratiquées dans le passé, ce qui a permis de précieuses découvertes archéologiques. Tout comme Auschwitz, Treblinka a été photographié par les avions de reconnaissance alliés. Les photos de Treblinka 2 montrent une seule fosse commune de 66 x 5 m (et profonde de 3 m, d'après des photographies réalisées en 1944 par une commission judéo-soviétique) qui pouvait contenir au maximum 4 000 cadavres. Comme près d'un million de juifs ont passé par Treblinka et que les conditions de transport étaient souvent très inhumaines, le chiffre de 4 000 victimes entre dans le domaine du possible. A partir d'avril 1943, les Allemands ont exhumé et brûlé les cadavres, car une crue du Bug aurait provoqué un danger d'épidémie.
Cette documentation -- cent pour cent révisionniste -- a été réunie par des Américains de souche polonaise dont le pays d'origine a terriblement souffert sous le national socialisme. Ces hommes-là font passer, tout comme un nombre croissant de chercheurs en Pologne même, la vérité historique avant la poursuite de la propagande de guerre contre l'ennemi d'hier. Sont-ils pour autant des nazis ?
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MAJDANEK : ZÉRO, TROIS OU SEPT CHAMBRES À GAZ ?
Majdanek fut l'un des six camps d'extermination. Plus exactement, ce fut d'un côté un camp d'extermination, mais d'un autre côté ce n'en fut pas un, et pourtant, en fin de compte, c'en fut un malgré tout, vraisemblablement, pour ne pas dire assurément.
Combien y a-t-il eu de morts à Majdanek ?
- 1,5 million selon une commission soviéto-polonaise (1944) ;
- 1,38 million selon Lucy Dawidowicz (The War against the Jews, Penguin Books, 1987, p. 191) ;
- 360 000 selon Lea Rosh et Eberhard Jäckel (Der Tod ist ein Meister aus Deutschland, Hoffmann und Campe, 1991, p. 217) ;
- 250 000 selon Wolfgang Scheffler (Judenverfolgung im Dritten Reich, Colloquium Verlag, 1964, p. 40) ;
- 50 000 selon Raul Hilberg (La Destruction des juifs d'Europe ; il est vrai que Hilberg ne parle que des victimes juives ; chiffre fourni en 1961 et répété en 1985).
Combien y avait-il de chambres à gaz à Majdanek ?
- Zéro selon la célèbre lettre de Martin Broszat publiée le 19 août 1960 par Die Zeit : Majdanek ne figure pas dans l'énumération des camps dotés de chambres à gaz ;
- Sept selon la Deutsche Volkszeitung du 22 juillet 1976 ;
- Sept aussi selon le journal télévisé de l'ARD du 5 octobre 1977 : << Il ressort des documents de la SS qu'ici, dans les sept chambres à gaz (...) >> ;
<< Au moins trois >> selon le jugement du procès de Majdanek à Düsseldorf.
D'après le rapport de la commission soviéto-polonaise de 1944, 18 000 personnes furent gazées à Majdanek le 3 novembre 1943 au son d'une valse de Strauss. Lorsque l'impossibilité technique de ce récit est devenue par trop évidente, on a troqué le massacre par le gaz contre un massacre par balles.
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LES CHAMBRES À GAZ DES CAMPS DE L'oUEST
Dans les premières années de l'après-guerre, il était tenu pour acquis que presque tous les camps de concentration avaient possédé une ou plusieurs chambres à gaz. Nous citons ici un << témoignage oculaire >> sur la chambre à gaz de Buchenwald (Abbé Georges Hénocque, Les Antres de la Bête, G. Durassie et Cie, Paris, 1947, cité d'après R. Faurisson, Mémoire en défense, 1980, p. 192 sqq.) :
(...) A l'intérieur, les murs étaient lisses, sans fissures et comme vernissés. A l'extérieur, on apercevait, à côté du linteau de la porte, quatre boutons, placés l'un au-dessus de l'autre : un rouge, un jaune, un vert, un blanc.
Cependant, un détail me préoccupait : je ne comprenais pas comment le gaz pouvait descendre des bouches d'arrosoir jusqu'en bas. La pièce où je me trouvai était longée par un corridor. J'y pénétrai et là, j'aperçus un énorme tuyau, que mes deux bras n'arrivèrent pas à entourer complètement, et qui était recouvert d'une épaisseur d'un centimètre environ, de caoutchouc.
A côté, une manivelle, que l'on tournait de gauche à droite, déclenchait l'arrivée du gaz. Par une forte pression, il descendait ainsi jusqu'au sol, de sorte qu'aucune des victimes ne pouvait échapper à ce que les Allemands appelaient << la mort lente et douce >>.
Au-dessous de l'endroit où le tuyau formait coude pour pénétrer dans la pièce d'asphyxie, étaient placés les mêmes boutons qu'à la porte extérieure : rouge, vert, jaune et blanc, qui servaient évidemment à mesurer la descente des gaz. Tout était vraiment combiné et organisé selon la science. Le Génie du mal n'aurait pas pu mieux trouver. Je rentrai de nouveau dans la chambre à gaz pour essayer de découvrir celle du crématoire.
Ce qui, dès l'abord, frappa mon regard, fut une sorte de civière roulante en fer. Cet appareil perfectionné se manoeuvrait sans fatigue et affrontait le contact brûlant des fours. On y entassait les cadavres ramassés dans la pièce voisine et il les amenait devant la fournaise.
Quand je fis cette inoubliable et troublante visite, les appareils étaient en plein fonctionnement, avec leur charge complète (...).
Après avoir examiné une fois encore cet enfer et poursuivant, dans un épais et lourd silence, ma lugubre promenade, j'ouvris la porte d'une troisième pièce. C'était la chambre des... réserves.
Là, étaient amassés les cadavres que l'on n'avait pu brûler le jour même et qu'on réservait pour le lendemain. Personne ne peut imaginer, s'il ne l'a vue, l'horreur de ce troisième tableau. Dans un coin de la pièce, à droite, les morts, nus, dépouillés, jetés pêle-mêle, sans aucun respect, s'entassaient avec des positions bizarres. Les mâchoires avaient été brisées pour en arracher les prothèses en or, sans parler des << perquisitions >> odieuses pratiquées sur ces corps pour s'assurer qu'ils ne dissimulaient aucun bijou capable de grossir le trésor des monstres nazis (...)
***
Jetant un dernier regard sur ce lieu de scandale et d'épouvante, je lus, à la lueur des flammes qui s'échappaient de la fournaise, à huit ou dix mètres de hauteur, le quatrain cynique peint sur les bâtiments du crématoire. En voici la traduction :
Le ver dégoûtant ne doit pas se nourrir de mon corps.
La flamme pure, c'est elle qui doit le dévorer.
J'ai toujours aimé la chaleur et la lumière.
Pour cela, brûle-moi et ne m'enterre pas.
Il me restait, enfin, à contempler ce spectacle dont devait s'enorgueillir la science allemande : sur plus d'un kilomètre de longueur et une hauteur d'environ un mètre cinquante, les cendres soigneusement recueillies dans les fours et utilisées pour fumer les champs de carottes et de choux !
C'est ainsi que des centaines de milliers d'êtres, entrés vivants dans cette géhenne, ressortaient à l'état d'engrais...
Maintenant, grâce à mon imprudente intrusion, j'avais vu tout ce que je voulais voir.
Outre les << témoignages oculaires >> de ce genre, il y a eu aussi des preuves aveuglantes de l'existence des chambres à gaz sous forme d'aveux des coupables. Suhren, commandant de Ravensbrück, son remplaçant Schwarzhuber, Treite, médecin du camp, ont été exécutés ou se sont suicidés après avoir avoué l'existence de la chambre à gaz de Ravensbrück et avoir vaguement décrit son fonctionnement. Et Franz Ziereis, commandant de Mauthausen, a révélé sur son lit de mort (il avait été blessé de trois coups de feu), la chose inconcevable qui s'était produite au château de Hartheim, non loin de Linz : entre 1 et 1,5 million de personnes avaient été gazées dans ce château.
Une installation de gazage camouflée en salle de bains fut construite au camp de Mauthausen sur l'ordre du Dr. Kresbach, Hauptsturmführer SS (...) Le Gruppenführer Glücks a donné l'ordre de faire passer les prisonniers chétifs pour des aliénés et de les assassiner dans une grande installation à gaz. 1 à 1,5 million de personnes environ y ont été assassinées. Cet endroit s'appelle Hartheim et se trouve à 10 kilomètres de Linz en direction de Passau (Simon Wiesenthal, KZ-Mauthausen, Ibis-Verlag 1946, p. 7-8).
Or, bien que la croyance aux chambres à gaz des camps de l'Ouest soit encore largement répandue dans le public, il n'y a plus d'historiens sérieux pour croire aux gazages du château de Hartheim, de Ravensbrück, de Buchenwald et de Dachau, et cela depuis des décennies. La lettre adressée à Die Zeit le 19 août 1960 par Martin Broszat, alors collaborateur de l'Institut d'histoire contemporaine de Munich dont il allait devenir le directeur, a sonné le glas de toutes ces chambres à gaz :
Ni à Dachau, ni à Bergen-Belsen, ni à Buchenwald des juifs ou d'autres détenus n'ont été gazés. (...) L'anéantissement massif des juifs par le gaz commença en 1941/1942 et il prit place uniquement en de rares points choisis à cet effet et pourvus d'installations techniques adéquates, avant tout en territoire polonais occupé (mais nulle part dans l'Ancien Reich) : à Auschwitz-Birkenau, à Sobibor-sur-Bug, à Treblinka, Chelmno et Belzec. (...) (cité d'après R. Faurisson, Mémoire en défense, p. 183).
En quelques mots, Broszat admettait que tout ce qui avait été dit sur les chambres à gaz du Reich allemand depuis 1945 était mensonge (par << Reich allemand >>, on désigne le territoire de l'Allemagne dans ses frontières de 1937). Ni dans cette lettre, ni plus tard, Broszat n'a produit la moindre preuve de ses allégations ; il n'a pas dévoilé non plus pourquoi les déclarations de témoins relatives aux gazages d'Auschwitz et de Sobibor devaient être plus dignes de foi que celles qui portaient sur les gazages de Dachau et de Buchenwald.
Dès 1948, une commission d'enquête américaine dirigée par les juges Simpson et Van Roden avait constaté que les aveux sur les chambres à gaz du Reich allemand avaient été obtenus par la torture : coups, testicules écrasés, dents cassées, etc. Beaucoup d'accusés ont été exécutés à la suite de ces aveux extorqués (The Progressive, février 1949, p. 21-22).
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LA GENÈSE DU MYTHE D'AUSCHWITZ
Dans le New York Times du 27 août 1943, on pouvait lire à propos d'Auschwitz :
Les conditions de vie sont particulièrement dures au camp d'Oswiecim (Auschwitz). Selon des estimations, 58 000 personnes y ont péri.
L'étonnant, c'est que le nombre de victimes avancé était plutôt en deçà de la réalité, et Dieu sait combien la mention des dures conditions de travail était elle aussi exacte. Pour les raisons déjà énoncées plus haut, il est impossible que les Alliés aient ignoré pendant deux ans ce qui se passait dans le plus grand des camps de concentration allemands. Ce n'est qu'au cours de l'avant-dernière année de la guerre que la légende prit forme concrètement.
Arthur Butz a magistralement démontré, dans son ouvrage The Hoax of the Twentieth Century, comment la propagande d'Auschwitz a commencé au début de l'été 1944 par des récits sur le gazage de 400 000 juifs hongrois à Birkenau et comment ce massacre a été << prouvé >> par la suite grâce à des documents falsifiés.
Il était logique que les instigateurs du mythe des chambres à gaz fissent d'Auschwitz le centre de leur propagande. Il était le camp le plus important, enregistrait par moments, du fait des épidémies de typhus, des taux de décès énormes et était équipé de crématoires. En outre, Birkenau faisait fonction de camp de transit pour les juifs transférés à l'Est. Un immense complexe concentrationnaire, un taux de mortalité élevé, un poison à base d'acide cyanhydrique utilisé en masse (le Zyklon B était aussi livré aux quelque quarante sous-camps), des milliers de déportés juifs qui arrivaient à Birkenau et avaient disparu quelque temps plus tard, apparemment sans laisser de traces, sans compter les sélections au cours desquelles on séparait les détenus aptes au travail des inaptes au travail -- on ne pouvait rêver conditions plus favorables à la naissance d'un mythe.
Auschwitz fut libéré le 27 janvier 1945. Dès le 2 février paraissait dans la Pravda un long récit des abominations qui y avaient été perpétrées, récit dans lequel on pouvait lire notamment ceci :
Les chambres à gaz fixes de la partie orientale du camp avaient été transformées. On les avait même pourvues de tourelles et d'ornements architectoniques, si bien qu'elles avaient l'aspect d'inoffensifs garages (...) Ils [les Allemands] nivelèrent les << anciennes fosses >> garnies de monticules, ôtèrent et anéantirent les traces du système de chaîne de montage où des centaines de gens avaient été tués à la fois par courant électrique (...) (cité d'après le ndeg. 31 de la revue Historische Tatsachen. Robert Faurisson a été le premier à prêter attention à l'article de la Pravda).
Aucun historien n'a jamais prétendu qu'il y avait des chambres à gaz dans la partie orientale du camp (soit à Monowitz) et, depuis lors, on n'a jamais plus entendu parler du système de chaîne de montage permettant d'électrocuter les gens. Quant aux chambres à gaz de Birkenau situées dans la partie occidentale du complexe d'Auschwitz, la Pravda ne les mentionnait même pas ! -- ce qui prouve qu'à l'époque les Alliés ne s'étaient pas encore mis d'accord sur la vérité officielle.
Après la libération, le camp fut fermé. Ensuite, seuls quelques observateurs occidentaux triés sur le volet y furent admis jusqu'à l'ouverture du musée d'Auschwitz.
Une fois la guerre terminée, les Britanniques cherchèrent fiévreusement Rudolf Höss qui devait devenir le témoin clé du plus grand crime de tous les temps. Mais Höss avait plongé dans la clandestinité et vivait sous le nom de Franz Lang dans une ferme du Schleswig-Holstein. Un détachement britannique finit par le dénicher en mars 1946. Dans son livre Legions of Death (Arrow Books Limited, 1983, p. 235 sqq.), l'écrivain anglais Rupert Butler décrit comment les aveux de Höss ont été obtenus.
Butler s'appuie sur les déclarations du sergent judéo-britannique Bernard Clarke qui a dirigé l'arrestation et l'interrogatoire du premier commandant d'Auschwitz :
Höss poussa un cri à la simple vue des uniformes britanniques. Clarke hurla : << Ton nom ? >>
A chaque fois que la réponse était << Franz Lang >>, Clarke écrasait de son poing la face du prisonnier. Au quatrième coup, Höss craqua et reconnut qui il était. (...)
Tout là-haut le prisonnier fut arraché de sa couchette et on lui arracha son pyjama. Il fut ensuite traîné nu vers une des tables d'abattage et là Clarke crut que coups et cris n'auraient pas de fin. (...)
On jeta sur Höss une couverture et il fut traîné vers la voiture de Clarke où ce dernier lui déversa dans la gorge une bonne rasade de whisky. Höss essayant alors de s'endormir, Clarke lui plongea son stick de commandement sous les paupières et en allemand lui ordonna : << Tiens tes yeux de cochon ouverts, espèce de porc ! >> (...)
Il y fallut trois jours pour obtenir [de Höss] une déclaration cohérente (traduction empruntée aux Annales d'histoire révisionniste ndeg. 1, printemps 1987, p. 145-146).
Depuis maintenant presque un demi-siècle, le peuple allemand est sous le coup de l'accusation monstrueuse d'avoir prononcé contre les juifs une condamnation à mort collective et, dans la mesure où ils pouvaient mettre la main sur eux, de les avoir anéantis par un massacre commis de sang-froid. Ce sont des aveux extorqués sous la torture qui servent de base à cette accusation.
A la vérité, les tortionnaires ont involontairement commis quelques erreurs embarrassantes. Ils ont inventé un camp d'extermination de << Wolzek >>, ou ont laissé Höss en inventer un, et ils ont contraint Höss à avouer qu'il avait visité dès juin 1941 le camp de Treblinka, lequel fut construit treize mois plus tard.
Après avoir témoigné à Nuremberg, Höss fut remis à la Pologne. A la prison de Cracovie il rédigea son autobiographie, dont on peut supposer qu'elle est exacte en grande partie, ainsi que ses notes sur l'extermination des juifs à Auschwitz. Nous ne saurons jamais si les choses incroyables que Höss a racontées dans sa description des processus de gazage et de crémation sont nées dans l'imagination de son gardien ou s'il a eu l'intelligence de décrire, par calcul, des impossibilités techniques qui ne pouvaient manquer d'attirer l'attention un jour ou l'autre.
Bien qu'Auschwitz ait été désigné, dès Nuremberg, comme le centre de l'extermination des juifs, on a, jusqu'en 1960, parlé bien davantage de Dachau et de sa ou ses chambre(s) à gaz. Mais le mythe des chambres à gaz du Reich allemand a fini par céder, car les preuves qu'on lui opposait étaient trop accablantes. D'où la transplantation des chambres à gaz derrière le Rideau de fer.
Le Musée d'Auschwitz a prétendu jusqu'en 1990 que 4 millions de personnes avaient été assassinées dans ce camp. Tout à coup, sans fournir de raisons, il a récemment réduit ce chiffre à << un peu plus d'un million >>, reconnaissant ainsi qu'il s'était fourvoyé pendant un demi-siècle. Mais le nouveau chiffre n'est pas plus prouvé que l'ancien.
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HITLER N'AVAIT-IL PAS << ANNONCÉ >> L'HOLOCAUSTE ?
Faute d'autres preuves de l'assassinat de millions de juifs, les exterminationnistes produisent des citations d'Hitler et d'autres dignitaires nazis, qui menacent les juifs d'extermination. Dans le dernier chapitre du deuxième tome de Mein Kampf, on peut lire ceci :
Si l'on avait, au début et au cours de la guerre, soumis une seule fois douze ou quinze mille de ces Hébreux corrupteurs du peuple aux gaz toxiques que des centaines de milliers de nos meilleurs travailleurs allemands de toutes origines et de toutes professions ont dû subir en campagne, le sacrifice de millions d'hommes sur le front n'aurait pas été vain.
Le contexte dans lequel se situe le passage montre, tout comme le nombre de douze à quinze mille personnes à éliminer, qu'Hitler n'appelait pas de ses voeux l'extermination des juifs dans leur totalité, mais seulement la liquidation des dirigeants marxistes -- à vrai dire souvent juifs -- qu'il rendait responsables de la défaite de l'Allemagne dans la première guerre mondiale.
Rares sont les livres d'histoire qui ne mentionnent pas le discours d'Hitler du 30 juin 1939, dans lequel le dictateur déclarait :
Si les milieux juifs internationaux de la finance à l'intérieur et à l'extérieur de l'Europe devaient réussir à précipiter les peuples dans une nouvelle guerre mondiale, le résultat n'en serait pas la bolchévisation de la terre et par conséquent la victoire du judaïsme, mais l'anéantissement de la race juive en Europe.
Ces propos constituent sans doute une claire menace d'extermination. Mais il ne faut pas perdre de vue que l'emploi d'un langage guerrier était depuis toujours typique du mouvement nazi qui avait dû se montrer ferme, dès le début, dans les combats de rue ou en salle qui l'avaient opposé à l'extrême gauche. Les nationaux-socialistes étaient prompts à utiliser des mots comme << détruire >> ou << anéantir >>. Il existe aussi du côté des Alliés des quantités de citations de la même veine ; c'est ainsi que Churchill a dit, le jour où l'Angleterre a déclaré la guerre à l'Allemagne, que le but de la guerre était << la destruction de l'Allemagne >>. Personne n'a eu l'idée d'imputer à Churchill l'intention d'exterminer physiquement le peuple allemand. En temps de guerre, les propos sanguinaires de ce type sont monnaie courante.
En donnant à de telles citations valeur de preuve de l'Holocauste, les exterminationnistes s'enferment dans une contradiction insoluble : quand on leur demande pourquoi il n'existe pas de documents sur le génocide ni de fosses communes remplies de victimes de l'Holocauste, ils répondent que les Allemands ont voulu dissimuler leur crime aux yeux du monde et que, par conséquent, ils se sont abstenus, d'une part, de rédiger des documents et ont fait, d'autre part, disparaître tous les cadavres des victimes ; selon les mêmes exterminationnistes, les dirigeants nazis n'auraient éprouvé aucune gêne à étaler leurs plans de génocide à la face du monde !
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LE PROCÈS DE NUREMBERG
Comme il n'existe pas de preuves de l'Holocauste -- pas de documents, pas de cadavres, pas d'armes du crime -- et que les paroles d'Hitler à elles seules constituent une base vraiment trop maigre pour une accusation aussi grave, les tribunaux furent chargés après la guerre, par les vainqueurs, puis par les gouvernements allemands successifs, de faire apparaître les preuves d'un génocide perpétré sur des millions de personnes dans des chambres à gaz, sans qu'il en soit resté la moindre trace.
L'objectif du procès de Nuremberg a été d'ériger en fait historique les crimes, uniques dans l'histoire universelle, prétendument commis par les Allemands.
Certes, les puissances occidentales n'ont pas reculé, à l'occasion, devant les tortures physiques -- qu'on pense à Rudolf Höss et aux gardiens de Dachau --, mais ils ont généralement utilisé une tactique plus subtile : l'Holocauste étant considéré commme un fait définitivement établi, les accusateurs ont fait preuve d'une grande souplesse quant à la culpabilité individuelle de tel ou tel accusé.
C'est ainsi qu'une figure aussi importante que le ministre de l'armement Albert Speer a pu échapper à la potence en admettant l'Holocauste et en reconnaissant sa complicité morale. Lors des procès ultérieurs contre des nazis de seconde zone, les accusés ont recouru, souvent avec succès, à la tactique consistant à rejeter toute la faute sur des supérieurs morts ou disparus.
L'article 19 du statut du Tribunal Militaire International (TMI) issu de l'Accord de Londres signé par les Alliés le 8 août 1945, et base du procès de Nuremberg, prévoyait que << Le Tribunal ne sera[it] pas lié par les règles techniques relatives à l'administration des preuves (...) >> : toute pièce que le tribunal estimait avoir valeur de preuve était admise. Le tribunal pouvait accepter des pièces à conviction sans s'assurer de leur fiabilité et rejeter des preuves à décharge sans donner de raisons. Cela signifie en clair qu'on pouvait à volonté forger des pièces à conviction et ignorer des preuves à décharge.
En outre, l'article 21 du statut stipulait que << Le Tribunal n'exigera[it] pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété publique, mais les tiendra[it] pour acquis (...) >>. C'est le tribunal lui-même qui décidait ce qu'était << un fait de notoriété publique >>. Ainsi, la culpabilité des accusés était établie d'entrée de cause, puisque l'Holocauste et les autres charges qui pesaient sur eux étaient des faits de notoriété publique.
Celui qui n'a pas lu lui-même les documents de Nuremberg ne peut pas concevoir le caractère abracadabrant des accusations que les vainqueurs ont portées contre les vaincus. Nous donnons ici deux exemples des choses étonnantes qui ont été reprochées aux Allemands à Nuremberg. Le premier nous vient des Américains, le second des Soviétiques.
Contrairement à une opinion largement répandue, les Allemands auraient disposé sous Hitler de la bombe atomique. Ils ne l'auraient toutefois pas utilisée pour combattre les Alliés, mais uniquement pour assassiner des juifs, comme le montre le dialogue suivant entre le procureur américain Jackson et Albert Speer :
Jackson : Et certaines expériences et recherches ont aussi été réalisées en matière d'énergie atomique, n'est-ce pas ?
Speer : Nous n'en étions malheureusement pas si loin, car du fait que les meilleures forces que nous avions en matière de recherche atomique avaient émigré en Amérique, nous étions très en retard dans le domaine de la recherche atomique et il s'en fallait en soi de deux à trois ans encore pour que nous puissions peut-être obtenir une fission de l'atome.
Jackson : On m'a remis certain rapport sur une expérience réalisée à proximité d'Auschwitz et j'aimerais bien savoir si vous en avez entendu parler et si vous en saviez quelque chose. Le but de cette expérience était de découvrir un moyen efficace permettant d'anéantir des gens de la manière la plus rapide, sans devoir s'astreindre -- comme on l'avait fait jusqu'ici -- à fusiller, gazer et brûler. A ce qu'on m'a communiqué, l'expérience a été réalisée de la manière suivante : on logea 20 000 juifs dans un petit village provisoire construit temporairement dans ce but. Ces 20 000 juifs furent anéantis presque instantanément à l'aide de la substance de destruction nouvellement inventée, et, de fait, de manière telle qu'il n'en resta pas la moindre trace. L'explosion provoqua une température de 400 à 500 degrés Celsius et détruisit les gens de telle sorte qu'ils ne laissèrent aucune trace du tout (Procès des grands criminels de guerre devant le Tribunal militaire international, Nuremberg, 14 novembre 1945-1er octobre 1946, volume XVI, débats du 21 juin 1946).
Selon les accusateurs soviétiques, les Allemands ont assassiné au camp de concentration de Sachsenhausen pas moins de 840 000 prisonniers de guerre russes, en procédant comme suit :
Il y avait dans le petit local une ouverture d'une grandeur de 50 cm. Le prisonnier de guerre se plaçait l'arrière de la tête à hauteur du trou et un tireur qui se trouvait derrière le trou lui tirait dessus. Mais ce dispositif était pratiquement insuffisant, car, souvent, le tireur ne touchait pas le prisonnier. Au bout de huit jours, on créa un nouveau dispositif. Le prisonnier était également, comme auparavant, placé contre la paroi ; ensuite on faisait descendre lentement une plaque de fer sur sa tête. Le prisonnier de guerre avait l'impression qu'on voulait mesurer sa taille. Il y avait dans la plaque de fer une cheville qui se détachait et frappait l'arrière de la tête du prisonnier. Celui-ci s'écroulait mort sur le sol. La plaque de fer était actionnée au moyen d'un levier à pédale qui se trouvait dans un coin de ce local (op. cit., volume VII, séance du 13 février 1946).
Selon l'accusation, les cadavres des 840 000 prisonniers de guerre assassinés de la sorte avaient été incinérés dans quatre crématoires mobiles montés sur la remorque d'un camion. Ni l'assommoir à pédale, ni les crématoires mobiles capables d'incinérer chacun 210 000 cadavres en un temps record, ni les innombrables autres prodiges techniques décrits à Nuremberg n'ont été présentés au tribunal. Mais l'absence de corpus delicti a été largement contrebalancée par les déclarations écrites de témoins déposant sous serment.
31
LES PROCÈS DES CAMPS DE CONCENTRATION EN ALLEMAGNE DE L'OUEST
On a peine à comprendre au premier abord que le gouvernement allemand instruise encore aujourd'hui des procès contre de prétendus criminels nazis. Les raisons en sont les suivantes :
De même que les structures politiques de la RDA ont été créées par l'occupant soviétique, celles de la RFA se sont formées sous le contrôle des occupants occidentaux, des États-Unis au premier chef. Les Américains ont naturellement veillé à ce qu'aucun dirigeant de l'État allemand amputé qu'ils avaient tenu sur les fonts baptismaux ne s'écarte de leur ligne sur des points importants. Par la suite, l'Établissement politique s'est reproduit spontanément. Il s'agit là d'une tendance inhérente aux structures hiérarchiques -- aucun athée ou libre-penseur déclaré ne devient cardinal de l'Église romaine.
Nous partons du principe que les chanceliers ouest-allemands, d'Adenauer à Schmidt, ont cru à l'Holocauste, du moins dans ses grandes lignes. D'ailleurs, même si cela n'avait pas été le cas, ils se seraient gardés de révéler leurs doutes. Pendant la guerre froide, la RFA avait besoin de la protection des États-Unis contre la menace soviétique. Si les dirigeants de Bonn avaient mis l'Holocauste en doute ou renoncé à instruire des << procès de criminels de guerre >>, la presse américaine, en grande partie sous contrôle sioniste, aurait réagi par un feu roulant d'attaques antiallemandes, ce qui aurait empoisonné les relations entre Bonn et Washington (on se rappelle que les sionistes ont calomnié Kurt Waldheim pendant des années pour des crimes de guerre purement inventés ; de crainte d'être taxé d'antisémitisme, plus aucun homme politique occidental n'a osé rencontrer Waldheim jusqu'à ce que le Tchèque Vaclav Havel, homme courageux et honnête, vienne rompre le charme).
D'une part, la RFA voulait donc, grâce à ces procès, donner aux États Unis l'image d'un allié modèle et apporter la preuve de son orthodoxie démocratique, d'autre part, ces procès jouaient un rôle important dans la politique intérieure. En mettant sans cesse en évidence la brutalité unique du régime nazi, on justifiait du même coup le système démocratico-parlementaire qui était entaché du défaut de n'avoir dû son introduction qu'à la victoire des Alliés. Et en faisant assister à chaque procès d'innombrables écoliers, on se proposait d'effacer dans la jeune génération toute trace d'esprit national et d'amour-propre, pour assurer son adhésion à la politique de Bonn qui prévoyait une subordination totale aux intérêts des États-Unis. Ainsi, les procès ont joué un rôle essentiel dans la << rééducation >> du peuple allemand ; ils ont contribué à consolider l'ordre d'après-guerre, auquel Bonn apportait aussi son soutien, et qui reposait sur deux dogmes : la culpabilité exclusive de l'Allemagne dans le déclenchement de la guerre et la cruauté sans exemple dans l'histoire universelle du régime nazi, cruauté qui avait trouvé son expression parfaite dans l'Holocauste.
Tout cela indique que le but de ces procès ne consistait pas à tirer au clair des cas de culpabilité individuelle, mais était de nature purement politique.
Il ne faut pas en inférer, bien sûr, que les accusés étaient tous innocents ; certains d'entre eux étaient certainement des assassins et des tortionnaires. Mais la question de savoir lesquels étaient vraiment coupables et lesquels ne l'étaient pas jouait un rôle tout à fait secondaire. Au fond, personne ne s'intéressait aux personnages assis au banc des accusés : ils étaient interchangeables.
Le simple fait qu'une expertise de l'arme du crime, à savoir les chambres à gaz, n'ait été réclamée à aucun de ces procès montre qu'ils n'ont pas été conduits selon les principes d'un État de droit. Une telle expertise aurait révélé l'impossibilité technique des gazages massifs et la légende de l'Holocauste se serait effondrée comme château de cartes.
Les seules pièces justificatives étaient les témoignages. Anciens déportés, les témoins haïssaient tout naturellement les accusés, car les conditions de vie dans les camps de concentration avaient été souvent extrêmement mauvaises, même sans chambres à gaz et sans massacres systématiques. Dans ces conditions, les témoins étaient soumis à la tentation irrésistible de reprocher aux accusés, outre des méfaits peut-être réels, des crimes autrement plus graves. Ils n'avaient strictement rien à craindre, car aucun témoin n'a jamais été poursuivi pour faux témoignage dans un procès de criminels de guerre allemands, pas même Filip Müller, qui déclara au procès d'Auschwitz à Francfort qu'un SS avait jeté un enfant dans la graisse bouillante qui s'écoulait des gazés en cours d'incinération, ou cet autre témoin qui raconta que les kapos -- qui étaient, rappelons-le, eux mêmes des détenus -- organisaient des courses cyclistes dans la chambre à gaz entre deux exécutions, le local se prêtant fort bien à de telles manifestations sportives, vu qu'il était en pente pour que le sang des gazés puisse s'écouler (Nürnberger Nachrichten du 11 septembre 1978).
Pourquoi la plupart des accusés ont-ils reconnu l'existence des chambres à gaz ou ne l'ont-ils à tout le moins pas contestée ?
Comme au procès de Nuremberg, l'Holocauste a été considéré, lors des autres procès de criminels de guerre, comme un fait de notoriété publique sur lequel il n'y avait pas à discuter. La discussion portait uniquement sur la participation individuelle de l'accusé à l'assassinat. Tout accusé qui contestait l'existence des chambres à gaz et l'extermination des juifs se mettait dans une situation totalement désespérée et son << entêtement >> l'exposait à une peine particulièrement sévère. Aussi les accusés choisissaient-ils le plus souvent, avec l'accord de leurs avocats, la tactique consistant à ne pas contester l'existence des chambres à gaz, mais seulement leur propre participation aux gazages, ou, lorsque les témoignages étaient par trop accablants, à se prévaloir du fait qu'ils avaient agi sur ordre.
Les accusés coopératifs pouvaient espérer des peines légères, si abominables qu'aient pu être les crimes qu'on leur reprochait. Au procès de Belzec, en 1965, le seul accusé, Josef Oberhauser, a été condamné pour avoir participé à 300 000 assassinats, mais il s'en est sorti avec une peine de quatre ans et six mois de réclusion. Motif de cette clémence : au moment des débats, Oberhauser s'est refusé à toute déclaration. Cela voulait dire qu'il ne contestait pas l'accusation, de sorte que la justice ouest-allemande pouvait constater une nouvelle fois que les coupables n'avaient jamais nié les massacres (Rückerl, op. cit., p. 83-84). Au procès d'Auschwitz, à Francfort, l'accusé Robert Mulka, présumé coupable de turpitudes particulièrement bestiales, a été condamné à 14 ans de prison, peine critiquée comme trop modérée. Quatre mois plus tard pourtant, il était mis en liberté pour << raisons de santé >> -- il avait joué le jeu de l'accusation et admis l'existence des chambres à gaz. Ceux qui ont agi autrement n'ont pas eu droit à l'indulgence. Kurt Franz, accusé du procès de Treblinka, se trouve derrière les barreaux depuis 1959, car il n'a cessé de contester l'image officielle de Treblinka. Son co-accusé, Suchomel, selon qui les juifs << entraient dans la chambre à gaz nus et en bon ordre >>, n'a purgé que quatre ans.
C'est ainsi qu'on a rendu et qu'on rend la justice en Allemagne.
Un juge ou un procureur qui, dans ces conditions, émettrait un doute sur l'Holocauste et les chambres à gaz s'exposerait en toute connaissance de cause à ce que sa carrière soit irrémédiablement ruinée. Les avocats eux-mêmes n'ont jamais mis en cause l'existence des chambres à gaz, mais seulement la participation de leurs mandants aux assassinats.
Le thème des procès de criminels de guerre est brillamment exposé au chapitre 4 du Mythe d'Auschwitz de Wilhelm Stäglich ; ce chapitre est le sommet d'un livre en tous points remarquable. A la fin de son ouvrage, Stäglich commente en ces termes les résultats du procès d'Auschwitz (p. 382-383) :
(...) Cette manière de déterminer le verdict rappelle de la façon la plus pénible la procédure utilisée dans les procès de sorcellerie d'autrefois. A cette époque aussi, comme chacun sait, le << crime >> proprement dit n'était que << présumé >>, parce qu'il était au fond impossible à prouver. Même les juristes les plus éminents de ce temps-là (...) soutenaient que, dans le cas de << crimes difficiles à prouver >>, on pouvait renoncer à établir la matérialité objective du fait si la << présomption >> plaidait en faveur de son existence. Quand il s'agissait de prouver qu'il y avait eu commerce charnel avec le diable ou que tel emplacement était un lieu de sabbat et autres sornettes, les juges de cette époque se trouvaient exactement dans la même situation que nos magistrats << éclairés >> du vingtième siècle face aux << chambres à gaz >>. Ils étaient obligés d'y croire, sous peine de finir eux-mêmes sur le bûcher ; ce fut le même dilemme, bien que transposé, pour les juges de la cour d'assises de Francfort appelés à se prononcer sur Auschwitz.
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FRANK WALUS ET JOHN DEMJANJUK
En 1974, Simon Wiesenthal découvrit que le citoyen américain d'origine polonaise Frank Walus était un ancien valet des bourreaux allemands et avait à ce titre commis pendant la guerre des crimes inouïs contre des juifs.
Walus fut donc traduit en justice.
Pas moins de 11 témoins juifs déclarèrent sous serment que Walus avait assassiné bestialement une dame âgée, une jeune femme, plusieurs enfants et un invalide. Walus, ouvrier d'usine à la retraite, dut emprunter 60 000 dollars pour financer sa défense. Il réussit finalement à faire venir d'Allemagne des documents prouvant qu'il n'avait jamais mis les pieds en Pologne pendant toute la durée de la guerre, mais qu'il travaillait dans un domaine bavarois où on se souvenait de lui sous le nom de << Franzl >>. C'est ainsi que l'accusation s'effondra. Grâce à Wiesenthal, Walus a été ruiné, mais il est, au moins, resté un homme libre (Mark Weber, << Simon Wiesenthal : Bogus Nazi Hunter >> in Journal of Historical Review, traduction française in Revue d'histoire révisionniste ndeg. 5, novembre 1991).
En violation d'à peu près tous les principes d'un État de droit, John Demjanjuk, citoyen américain d'origine ukrainienne, a été livré par les autorités américaines à Israël qui l'a traduit en justice au titre de << monstre de Treblinka >>.
Des légions de témoins ont décrit sous serment les ravages causés par << Ivan le Terrible >> à Treblinka. Il avait assassiné de sa propre main 800 000 juifs au moyen de gaz d'échappement émis par un char russe hors d'usage. Il coupait les oreilles des juifs pour les leur rendre, il est vrai, dans la chambre à gaz. Il prélevait sur leurs corps des morceaux de chair à l'aide de sa baïonnette. Il éventrait les femmes enceintes de son sabre avant le gazage. Il coupait les seins des femmes juives avec son épée avant qu'elles n'entrent dans la chambre à gaz. Il abattait les juifs, les assommait, les poignardait, les étranglait, les fouettait à mort ou les laissait lentement mourir de faim. Demjanjuk a donc été condamné à mort.
Sur ces entrefaites, les autorités judiciaires israéliennes reconnaissent que l'Ukrainien n'a probablement jamais mis les pieds à Treblinka. Elles songent maintenant à l'inculper pour des massacres commis à Sobibor (la seule pièce à conviction contre Demjanjuk était une carte de service de Sobibor falsifiée par le KGB ; il ressort d'une analyse effectuée aux États-Unis qu'un des composants du papier est une substance utilisée depuis les années soixante seulement en photochimie -- voy. Rullmann, op. cit.).
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LES RÉCITS DES JUIFS << SURVIVANTS DE L'HOLOCAUSTE >>
Dans Evas Geschichte (Wilhelm Heyne Verlag, 1991), Eva Schloss, belle-fille d'Otto Frank, raconte comment sa mère échappa à la chambre à gaz grâce à une intervention merveilleuse de la Providence. Le paragraphe se termine ainsi :
Des heures durant, les fours du crématoire brûlèrent cette nuit-là et des flammes orange jaillirent des cheminées vers le ciel noir comme la nuit (p. 113).
On trouve des passages de ce genre dans d'innombrables témoignages ; les flammes jaillissant des cheminées des crématoires et s'élevant haut dans le ciel font partie de l'Holocauste. Il faudrait pourtant faire comprendre aux survivants-de-l'Holocauste que des flammes ne peuvent pas jaillir de la cheminée d'un crématoire !
Il apparaît, dans beaucoup de ces récits, une légende particulièrement répugnante, celle de la graisse humaine qui s'écoulait des cadavres au cours de l'incinération et qu'on utilisait comme combustible d'appoint. Filip Müller écrit dans Trois ans dans une chambre à gaz d'Auschwitz :
Accompagné de son adjoint Eckard, l'ingénieur des travaux de la mort descendit dans le fond de l'une des fosses où il traça deux raies avec un espace de 25 à 30 cm entre elles qu'il prolongea dans le sens longitudinal. Il fallait maintenant creuser à cet emplacement, en suivant son tracé, un caniveau, en pente depuis le milieu de la fosse, vers les deux côtés opposés, pour l'écoulement de la graisse des cadavres au moment de leur combustion ; deux réservoirs placés à l'extrémité des rigoles devaient recueillir cette graisse (p. 178).
Ce que nous raconte Filip Müller est impossible : n'importe qui pourra le vérifier auprès d'un spécialiste de l'incinération ! Pourtant, cette histoire horrible a trouvé place même dans un livre réputé sérieux comme celui d'Hilberg (p. 1046). De tels exemples permettent de comprendre comment ces témoignages prennent naissance : un << survivant de l'Holocauste >> raconte une histoire, après quoi tous les autres << survivants >> reprennent cette dernière à leur compte.
Bien entendu, le livre d'une Eva Schloss ou d'un Filip Müller peut aussi contenir des choses vraies. Quand des auteurs de cette sorte parlent de dures conditions de travail, de conditions d'hygiène effrayantes, de faim, de sévices occasionnels ou d'exécutions, on peut admettre qu'ils disent la vérité. Ancien déporté, le révisionniste Paul Rassinier confirme ces faits dans son propre récit (Le Mensonge d'Ulysse, La Vieille Taupe, première partie). Il ne s'ensuit pas pour autant que les passages consacrés à des chambres à gaz et à des actions d'extermination délibérées soient authentiques.
Voici maintenant quelques extraits de témoignages relatifs à l'Holocauste.
Élie Wiesel à propos du massacre de Babi Yar près de Kiev (attesté uniquement par des témoins oculaires produits par le NKVD soviétique ; cf. l'article très documenté de Marek Wolski in Revue d'histoire révisionniste ndeg. 6, mai 1992) :
Plus tard, j'appris par un témoin que, pendant des mois et des mois, le sol n'avait cessé de trembler, et que, de temps en temps, des geysers de sang en avaient giclé (Paroles d'Étranger, Éditions du Seuil, 1982, p. 86).
Kitty Hart dansI am alive à propos des massacres d'Auschwitz :
J'ai été de mes propres yeux témoin d'un meurtre, non pas de l'assassinat d'un homme, mais du meurtre d'êtres humains par centaines, de malheureux innocents qui, pour la plupart, ne se doutaient de rien et qu'on avait conduits dans une vaste salle. C'est une vision qu'il est impossible d'oublier. Dehors, une échelle était appuyée contre le mur de cet édifice qui était assez bas ; elle permettait de parvenir jusqu'à une petite lucarne. Une silhouette vêtue de l'uniforme SS en gravit rapidement les degrés ; arrivé en haut, l'homme mit un masque à gaz et des gants. Puis, tenant d'une main la lucarne ouverte, il tira de sa poche un petit sac dont il versa en hâte le contenu à l'intérieur du bâtiment ; c'était une poudre blanche. Après quoi, il referma immédiatement la lucarne. Puis il redescendit, rapide comme l'éclair, jeta l'échelle sur le gazon et s'enfuit en courant, comme s'il se savait poursuivi par de mauvais esprits.
Au même instant se firent entendre les cris désepérés des malheureux qui étouffaient... Au bout de cinq minutes, de huit minutes peut être, tous étaient morts... (traduction empruntée au Mythe d'Auschwitz, La Vieille Taupe, Paris, 1986, p. 207 208).
La poudre blanche -- inconnue de la chimie à ce jour -- semble avoir manqué parfois à Auschwitz, de sorte que la SS se vit obligée de recourir à d'autres méthodes d'assassinat. Eugène Aroneanu décrit ces méthodes dans son << récit des faits >> :
A 800/900 mètres de l'endroit où se trouvent les fours, les détenus montent dans les wagonnets qui circulent sur les rails. Ils sont à Auschwitz de dimensions différentes, contenant de 10 à 15 personnes. Une fois chargé, le wagonnet est mis en mouvement sur un plan incliné et s'engage à toute allure dans une galerie. Au bout de la galerie se trouve une paroi ; derrière, c'est l'accès dans le four.
Lorsque le wagonnet vient cogner contre la paroi, elle s'ouvre automatiquement, le wagonnet se renverse en jetant dans le four sa cargaison d'hommes vivants. (...) (Aroneanu, Camps de concentration, Office français d'édition, 1945, p. 182).
Au contraire de cette << expérience vécue >>, le témoignage de Zofia Kossak (Du fond de l'abîme, Seigneur, Albin Michel, 1951) s'en tient à la description de chambres à gaz, mais, selon elle, le Zyklon B n'était pas << déversé >> ; il montait de trous percés dans le sol :
(...) Une sonnerie stridente, et tout de suite, par des ouvertures du plancher, le gaz commençait à monter.
Sur un balcon extérieur qui dominait la porte, les SS observaient curieusement l'agonie, l'épouvante, les spasmes des condamnés. C'était pour eux un spectacle dont ces sadiques ne se lassaient jamais (...) L'agonie durait de dix à quinze minutes (...).
(...)
Des ventilateurs puissants chassaient le gaz. Masqué, le << Sonderkommando >> apparaissait, ouvrait la porte qui se trouvait en face de l'entrée ; il y avait là une rampe, des wagonnets. L'équipe y chargeait les corps, vite, vite. D'autres attendaient. Et puis les morts pouvaient ressusciter. Le gaz ainsi dosé étourdit, ne tue pas. Il arrivait maintes fois que les victimes chargées au dernier tour revinssent à elles sur le wagonnet... Les wagonnets dévalaient la rampe et se déversaient directement dans le four (p. 127-128).
A Auschwitz, il se passait des choses étranges même à l'extérieur des chambres à gaz :
De temps en temps, des médecins SS se rendaient au crématoire, en particulier les officiers supérieurs Kitt et Weber. Ces jours là, on se serait cru dans un abattoir. Avant les exécutions, ces deux médecins palpaient les cuisses et les parties génitales des hommes et des femmes encore en vie, comme font les marchands de bestiaux pour sélectionner les meilleurs spécimens. Après l'exécution, les victimes étaient étendues sur une table. Les médecins disséquaient alors les corps, prélevant des organes qu'ils jetaient dans un récipient [la version allemande originale, op. cit., p. 74, précisait : les récipients étaient pris de mouvements saccadés sous l'effet de la convulsion des muscles] (Filip Müller, Trois ans dans une chambre à gaz d'Auschwitz, p. 83).
Le survivant de l'Holocauste Yankel Wiernik stigmatise le comportement inacceptable des Ukrainiens à Treblinka :
Les Ukrainiens étaient constamment ivres et vendaient tout ce qu'ils avaient pu voler dans les camps pour avoir plus d'argent pour de l'eau de vie (...) Quand ils s'étaient bourré l'estomac et étaient ivres morts, ils se mettaient en quête d'autres distractions. Souvent, ils choisissaient les plus jolies filles juives parmi les femmes nues qui défilaient, les traînaient dans leurs baraques, les violaient et les livraient ensuite à la chambre à gaz (A. Donat, The Death Camp of Treblinka, Holocaust Library, 1979, p. 165).
Plusieurs auteurs décrivent comment les quelque 800 000 cadavres de Treblinka ont été éliminés sans laisser de traces. Citons pour commencer un passage du livre de Jean François Steiner Treblinka :
Blond et maigre, le visage doux, l'air effacé, il arriva un beau matin avec sa petite valise devant les portes du royaume de la mort. Il s'appelait Herbert Floss, il était spécialiste en crémation de cadavres.
(...)
Le premier bûcher fut préparé le lendemain. Herbert Floss livra son secret : la composition du bûcher-type. Comme il l'expliqua, tous les cadavres ne brûlaient pas de la même manière, il y avait de bons cadavres et de mauvais cadavres, des cadavres réfractaires et des cadavres inflammables. L'art consistait à se servir des bons pour consumer les mauvais. D'après ses recherches -- et si l'on en juge par les résultats, elles furent très poussées --, les vieux cadavres brûlaient mieux que les nouveaux, les gras que les maigres, les femmes que les hommes et les enfants moins bien que les femmes mais mieux que les hommes. Il en ressortait que le cadavre idéal était un vieux cadavre de grosse femme. Herbert Floss les fit mettre de côté, puis il fit, de même, trier les hommes et les enfants. Quand un millier de cadavres fut ainsi déterré et trié, on procéda au chargement, le bon combustible en-dessous et le mauvais au-dessus. Il refusa les bidons d'essence et se fit apporter du bois. Sa démonstration devait être parfaite. Le bois fut disposé sous la grille du bûcher en petits foyers qui ressemblaient à des feux de camp. La minute de vérité avait sonné. On lui apporta solennellement une boîte d'allumettes, il se pencha, alluma le premier foyer, puis les autres, et, tandis que le bois commençait à s'enflammer, il rejoignit, de sa drôle de démarche, le groupe des officiels qui attendait à quelque distance.
Des flammes de plus en plus hautes commencèrent à lécher les cadavres, mollement d'abord, puis d'un élan continu comme la flamme d'une lampe à souder. Chacun retenait son souffle, les Allemands anxieux et impatients, les prisonniers bouleversés, effrayés, terrorisés. Seul Herbert Floss semblait détendu, il marmonnait d'un air détaché, très sûr de lui : << Tadellos, tadello... >> Le bûcher s'embrasa d'un coup. Soudain les flammes s'élancèrent, libérant un nuage de fumée, un ronflement profond s'éleva, les visages des morts se tordirent de douleur et les chairs éclatèrent. Le spectacle avait quelque chose d'infernal et les SS eux-mêmes restèrent quelques instants pétrifiés, à contempler le prodige. Herbert Floss rayonnait. Ce bûcher était le plus beau jour de sa vie.
(...)
Un tel événement devait se fêter dignement. On fit apporter des tables que l'on dressa face au bûcher, recouvertes de bouteilles d'alcool, de vin et de bière.
La journée s'achevait, renvoyant les hautes flammes du bûcher, le ciel s'embrasait au bout de la plaine où le soleil disparaissait dans un faste d'incendie.
Sur un signe de << Lalka >>, les bouchons sautèrent. Une extraordinaire fête commençait. Le premier toast fut porté au Führer. Les conducteurs des excavatrices avaient regagné leur machine. Lorsque les SS levèrent leur verre en hurlant, les excavatrices semblèrent s'animer et lancèrent soudain leur long bras articulé vers le ciel, en un salut hitlérien vibrant et saccadé. Ce fut comme un signal ; dix fois les hommes dressèrent leur bras, faisant retentir à chaque fois le salut hitlérien. Les machines animées rendaient le salut aux hommes-machines et l'air vibrait de cris de gloire au Führer. La fête dura jusqu'à ce que le bûcher fût entièrement consumé. Après les toasts vinrent les chants, sauvages et cruels, chants de haine, chants de fureur, chants de gloire à l'Allemagne éternelle. (...) (Jean François Steiner,Treblinka, Librairie Arthème Fayard, 1966, p. 332-335).
Wassilij Grossmann décrit également les étonnantes capacités pyrotechniques des nazis dans Die Hölle von Treblinka (cité d'après Historische Tatsachen, ndeg. 44) :
On travaillait jour et nuit. Des gens qui ont participé à la crémation des cadavres racontent que ces fours ressemblaient à de gigantesques volcans dont l'horrible chaleur roussissait les visages des ouvriers, et que les flammes atteignaient 8 à 10 m de hauteur (...) Fin juillet, la chaleur devint étouffante. Quand on ouvrait les fosses, la vapeur bouillonnait comme au sortir de gigantesques chaudrons. L'affreuse puanteur et la chaleur des fours tuaient les gens exténués. Ils s'écroulaient eux-mêmes morts en tirant les morts à eux et tombaient sur les grilles des fours.
Yankel Wiernik nous propose d'autres détails surprenants :
On imbibait les cadavres d'essence. Cela occasionnait des frais considérables et le résultat était insatisfaisant ; les cadavres masculins ne voulaient simplement pas brûler. Chaque fois qu'un avion apparaissait dans le ciel, tout le travail était arrêté et les cadavres étaient couverts de feuillage pour les protéger de la reconnaissance aérienne. C'était un spectacle atroce, le plus épouvantable qu'un oeil humain ait jamais vu. Quand on incinérait les cadavres de femmes enceintes, leurs ventres éclataient et on pouvait voir les embryons flamber dans le corps de leur mère (...)
Les gangsters se tiennent près de la cendre et sont secoués par des spasmes de rire. Leurs visages rayonnent d'une joie vraiment diabolique. Ils trinquent sur les lieux avec de l'eau de vie et les spiritueux les plus choisis, mangent, batifolent et se mettent à l'aise en se chauffant au feu (Donat, The Death Camp of Treblinka , p. 170-171).
Pour surmonter plus facilement la tension qui régnait à Treblinka, les Allemands et les Ukrainiens cherchaient la détente dans la musique. Voici ce que raconte l'experte en Holocauste Rachel Auerbach :
Pour embellir la monotonie du meurtre, les Allemands fondèrent à Treblinka un orchestre juif (...). Celui-ci remplissait un double but : premièrement, ses sons couvraient les cris et les gémissemsnts des gens poussés vers les chambres à gaz et deuxièmement il se chargeait du divertissement de la troupe du camp qui représentait deux nations mélomanes : les Allemands et les Ukrainiens (Donat, p. 4).
Alexander Pechersky décrit dans Die Revolte von Sobibor la manière dont se déroulaient les massacres dans ce camp :
A première vue, on a tout à fait l'impression d'entrer dans une salle de bains comme les autres : robinets d'eau chaude et froide, bassin pour se laver (...). Dès que tout le monde est entré, les portes se ferment lourdement. Une substance noire et lourde sort en volutes de trous pratiqués dans le plafond. (...) (cité d'après Carlo Mattogno, << Le Mythe de l'extermination des juifs >> in Annales d'histoire révisionniste ndeg. 1, printemps 1987, p. 81).
Selon les << historiens >> actuels, toutefois, les 250 000 assassinats commis à Sobibor ne l'ont pas été au moyen d'une substance noire et lourde, mais au moyen de gaz d'échappement.
Qu'on ne nous reproche pas d'avoir été tendancieux et de n'avoir cité que des passages incroyables. Ou alors, qu'on nous cite sur les gazages un seul témoignage digne de foi, un seul !
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OÙ SONT LES MILLIONS DE << DISPARUS >> ?
Les révisionnistes doivent naturellement se poser la question de savoir ce qui a bien pu arriver aux juifs disparus s'ils n'ont pas été gazés, et à combien il convient d'estimer le nombre des victimes juives de la guerre et de la persécution dans la sphère d'influence d'Hitler.
Celui qui s'attend à trouver ici des chiffres exacts sera déçu ; il est impossible d'être précis. Indépendamment du fait que la libre recherche est entravée, toute étude statistique de la population juive se heurte à d'innombrables obstacles : la question de savoir qui est juif -- la différence entre juifs et non juifs est souvent difficile à faire actuellement, en ce temps d'assimilation et de mariages interraciaux ; le fait que les États-Unis ne recensent pas leur population juive ; le manque de fiabilité notoire des statistiques soviétiques et sionistes. On doit donc se contenter d'estimations.
C'est à l'Américain d'origine allemande Walter Sanning qu'on doit l'étude démographique de loin la plus importante sur le destin des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Dans son oeuvre novatrice, The Dissolution of Eastern European Jewry (Costa Mesa, 1990), Sanning procède comme suit : il s'appuie presque exclusivement sur des sources juives et alliées et n'accepte des documents allemands que s'il est prouvé qu'ils émanent de source antinazie. Nous résumons brièvement ici les enquêtes de Sanning sur les pays clés que sont la Pologne et l'Union soviétique ; ceux qui s'intéressent aux détails et aux statistiques concernant les autres pays se procureront eux-mêmes le livre.
On parle souvent de quelque 3,5 millions de juifs vivant en Pologne en 1939. On arrive à ce chiffre en prenant pour base, pour les années postérieures à 1931 -- date du dernier recensement qui avait dénombré 3,1 millions de juifs--, un taux de croissance maximum et en ne tenant pas compte de l'émigration massive des juifs. Entre 1931 et 1939, des centaines de milliers de juifs ont émigré en raison des difficultés économiques et de l'antisémitisme toujours plus agressif des Polonais. L'Institut d'histoire contemporaine de Munich lui-même évalue à environ 100 000 par année les émigrants juifs des années trente. Il s'ensuit qu'il n'a pas pu se trouver plus de 2,7 millions de juifs en Pologne en 1939 (2,633 millions d'après Sanning).
Une partie importante de ces juifs vivait dans les territoires occupés par l'Union soviétique en septembre 1939. En outre, lorsque Hitler et Staline partagèrent la Pologne, des centaines de milliers de juifs se réfugièrent de l'Ouest à l'Est. Il ne resta dans la Pologne occidentale annexée par l'Allemagne et en Pologne centrale, également passée sous domination allemande sous le nom de << Gouvernement général >>, qu'un million de juifs au plus (800 000 selon Sanning). Les juifs demeurés sous contrôle allemand furent concentrés dans des ghettos et devaient s'attendre constamment à être astreints au travail obligatoire ; leur destin était donc de toute façon funeste, avec ou sans chambres à gaz. Les épidémies et la faim ont fait des dizaines de milliers de victimes dans les ghettos.
Lorsque les troupes allemandes pénétrèrent en Union soviétique en juin 1941, la plus grande partie des juifs, 80 % selon des informations soviétiques officielles (par exemple David Bergelson, président du Comité antifasciste judéo soviétique), furent évacués et disséminés dans tout le territoire de l'immense empire. Il en alla de même pour les juifs polonais passés sous le contrôle de Staline depuis 1939. Les juifs soviétiques qui se retrouvèrent sous domination allemande n'étaient guère plus de 750 000. La guerre, les massacres dus aux groupes d'intervention et les pogromes déclenchés par la population indigène furent extrêmement sanglants, mais la grande majorité des juifs survécurent.
A partir de 1942, les Allemands commencèrent à envoyer dans les régions conquises à l'Est des juifs de tous les pays soumis à leur contrôle. Ce fut la << solution finale de la question juive >>. Les juifs transplantés furent cantonnés dans des ghettos. Le destin de ces déportés a été très peu étudié jusqu'ici ; comme ces opérations de transfert contredisaient le Mythe, les vainqueurs ont sans aucun doute détruit ou fait disparaître dans les enfers des bibliothèques les documents relatifs à cette question (les archives du ministère allemand des Affaires étrangères confisquées par les fonctionnaires américains représentaient quelque 485 tonnes de papier -- voy. W. Shirer, The Rise and Fall of the Third Reich, New York, 1960, p. IX, X -- dont une partie seulement a été publiée à ce jour) et les << témoignages de survivants >> des déportés revenus tombaient fort mal, puisqu'ils allaient à l'encontre de la thèse de la disparition des juifs européens dans les camps d'extermination. Il n'en reste pas moins que les exterminationnistes eux-mêmes admettent les déportations massives de juifs vers la Russie ; Gerald Reitlinger, par exemple, traite le sujet de manière relativement détaillée dans The Final Solution (éd. Valentine, Mitchell & Co., 1953). Pour lui, le fait que les nazis aient fait passer des masses de juifs à proximité de six camps d'extermination fonctionnant à plein régime pour les envoyer en Russie et les y établir, à un moment où ils avaient, paraît-il, décidé depuis longtemps la destruction physique intégrale du judaïsme, constitue un mystère.
On ne peut pas fixer le nombre de ces déportés. Le statisticien SS Richard Korherr pense qu'au mois de mars 1943 le chiffre se montait à 1,873 million. Mais il faut dire que le rapport Korherr n'est pas absolument fiable.
Steffen Werner traite de l'établissement de juifs en Russie blanche dans son livre Die zweite babylonische Gefangenschaft. Bien qu'il faille le lire avec prudence, ce livre accumule les indices tendant à montrer qu'un nombre très important de juifs furent envoyés dans la partie orientale de la Russie blanche et qu'ils y restèrent après la fin de la guerre. Un grand nombre des juifs polonais réfugiés ou déportés en Union soviétique y sont certainement restés volontairement, car ils avaient perdu en Pologne tous les biens qu'ils possédaient et auraient dû repartir à zéro. En outre, le gouvernement soviétique menait encore à ce moment-là une politique ostensiblement philosémite qui ne changea que peu avant la mort de Staline.
Il paraît invraisemblable qu'un nombre appréciable de juifs d'Europe occidentale et d'Europe centrale soient restés volontairement en Union soviétique. Certains ont-ils été retenus contre leur gré ? Combien ont trouvé la mort, sont rentrés chez eux ou ont émigré plus loin ? Qu'est-il advenu, par exemple, des milliers de juifs hollandais qui ont été déportés en Russie via Birkenau et Sobibor ? Toutes ces questions restent sans réponse. Le moment est venu, presque un demi-siècle après la guerre, d'ouvrir les archives et de favoriser la recherche historique sérieuse au lieu de traduire en justice des chercheurs de valeur comme Faurisson, d'interdire des études fondées sur les principes de la recherche scientifique comme le Rapport Leuchter et de mettre à l'index un livre comme Le Mythe d'Auschwitz de Stäglich.
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LA DISPERSION
Après la guerre, des centaines de milliers de juifs ont émigré en Palestine, aux États-Unis et dans divers autres pays (il existe 70 communautés juives réparties à travers le monde et regroupées au sein du Congrès juif mondial). La description de ces vagues d'émigration constitue l'un des aspects les plus fascinants du livre de Sanning. Sanning montre par quelles voies fantastiques beaucoup de juifs ont gagné leur nouvelle patrie. Certains échouèrent à Chypre ou en Perse avant d'atteindre leur véritable destination ; d'autres s'attardèrent au Maroc ou en Tunisie. Toutes ces informations sont confirmées par des statistiques démographiques officielles et par des citations tirées des oeuvres d'auteurs juifs.
D'après les calculs de Sanning, les pertes juives des territoires d'Union soviétique occupés par les Allemands se montent à 130 000 et celles des États européens à un peu plus de 300 000. Il indique que le nombre réel des victimes pourrait être sensiblement inférieur ou au contraire plus élevé de quelques centaines de milliers. La deuxième possibilité nous paraît de loin la plus vraisemblable. Il est, certes, hautement improbable mais pas tout à fait exclu, compte tenu du nombre des facteurs d'incertitude, que les pertes humaines du peuple juif de la sphère d'influence allemande se soient montées à un million environ -- c'est de ce chiffre qu'est parti naguère le pionnier révisionniste Rassinier.
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LE CHIFFRE DE SIX MILLIONS
Le chiffre mythique de six millions de juifs assassinés est apparu dès 1942 dans la propagande sioniste. Nahum Goldmann, futur président du Congrès juif mondial, annonçait le 9 mai 1942 que, des huit millions de juifs qui se trouvaient au pouvoir d'Hitler, deux à trois millions seulement survivraient à la guerre. Par la suite, les statistiques démographiques ont été manipulées jusqu'à ce que le chiffre souhaité soit atteint, au moins approximativement. Pour ce faire, les exterminationnistes procèdent comme suit :
- La plupart du temps, ils ne tiennent compte de l'énorme émigration d'avant-guerre que dans les cas de l'Allemagne et de l'Autriche ;
- Ils ignorent l'émigration non négligeable des juifs pendant la guerre ;
- Ils s'appuient sur les résultats des premiers recensements de l'après-guerre, qui datent de 1946 ou de 1947 et sont donc postérieurs à l'émigration de centaines de milliers de juifs dans des territoires extra européens ;
- Ils négligent l'évacuation massive, attestée par des sources soviétiques irrécusables, des juifs soviétiques après l'entrée des Allemands en Union soviétique et passent sous silence la fuite d'une grande partie des juifs polonais vers l'Union soviétique ;
- Tous les juifs transférés en Russie par les Allemands et restés là-bas sont déclarés assassinés. Sont également considérés comme victimes de l'Holocauste tous les juifs morts dans les camps de travail soviétiques à la suite des déportations staliniennes et tous les soldats juifs alliés tombés au combat ;
- Les exterminationnistes ne prennent pas en compte des facteurs comme les taux de croissance démographique négatifs consécutifs à l'émigration massive des jeunes.
Nous proposons deux exemples des méthodes de travail des exterminationnistes.
Premier exemple : un juif polonais émigre en France dans les années trente, comme des dizaines de milliers de ses coreligionnaires. Il y est arrêté en 1942 et envoyé dans un camp de concentration. Selon les calculs de l'avocat sioniste Serge Klarsfeld, 75 721 juifs de France ont été déportés sous l'occupation allemande. Plus de deux tiers d'entre eux étaient détenteurs de passeports étrangers, Pétain voyant d'un mauvais oeil la déportation de citoyens français. Afin de gonfler au maximum le nombre des victimes, Klarsfeld, dans son Mémorial de la déportation des juifs de France, déclare morts tous les juifs déportés qui, fin 1945, n'avaient pas déclaré leur retour au ministère des Anciens Combattants. Pourtant, une telle déclaration n'était nullement obligatoire ! De plus, beaucoup des rescapés juifs de nationalité étrangère ont émigré immédiatement en Palestine, en Amérique ou ailleurs.
Admettons que le juif mentionné dans notre exemple ait émigré en Amérique du Sud après son retour d'un camp de travail en 1945. Il figure alors à deux titres dans les statistiques de l'Holocauste : premièrement, il fait partie des juifs qui vivaient encore en Pologne lors du dernier recensement de 1931 mais n'y étaient plus après la guerre et avaient par conséquent été gazés ; deuxièmement, il n'a pas déclaré son retour au ministère des Anciens Combattants avant fin décembre 1945 et a par conséquent été l'un des juifs de France gazés. Il est donc mort deux fois.
Deuxième exemple : une famille juive, appelons-la Süssmann, est arrêtée par les nazis en 1942. Le mari est envoyé dans un camp de travail, la femme et ses deux enfants sont placés dans un ghetto où se crée une nouvelle communauté familiale. La guerre terminée, la femme émigre en Israël avec ses enfants et son nouveau partenaire, qu'elle épouse là-bas. Elle fait porter son premier mari disparu et celui-ci entre dans les statistiques de l'Holocauste. En réalité, en 1945, il a émigré aux États-Unis où il a fait enregistrer le décès de sa femme et de ses enfants. Mais si quelqu'un avait par la suite l'idée de chercher aux États-Unis un certain Jakob Süssmann, il en serait pour ses frais, car Jakob Süssmann n'existe plus. Avis de décès paru dans Aufbau, journal juif germanophone new-yorkais : << Le 14 mars 1982 est décédé subitement notre cher père, beau-père et grand-père James Sweetman (Süssmann -- NdlA), anciennement Danzig (...) >>.
La revue Historische Tatsachen (ndeg. 52) donne d'autres exemples, tirés de Aufbau, de semblables changements de noms : Königsberger devient King, Oppenheimer Oppen, Malsch Maier, Heilberg Hilburn, Mohrenwitz Moore, Günzburger Gunby. -- La famille Süssmann a donc fourni quatre noms aux statistiques de l'Holocauste, bien que tous ses membres aient survécu à la guerre.
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LA CLÉ DE LA QUESTION DÉMOGRAPHIQUE SE TROUVE EN UNION SOVIÉTIQUE
Selon le recensement de 1939, il y avait à l'époque en Union soviétique un peu plus de trois millions de juifs. C'est tout juste si, à ce moment-là déjà, compte tenu du taux de natalité extrêmement bas de la minorité juive et d'une tendance croissante à l'assimilation, on pouvait encore parler d'un accroissement naturel de cette catégorie de la population. Le premier recensement d'après-guerre (1959) n'a dénombré, il est vrai, que 2,267 millions de juifs soviétiques, mais tous les sionistes s'accordent à dire que ce chiffre ne correspond à aucune réalité ; il régnait déjà à l'époque en Union soviétique un climat empreint d'antisionisme et quiconque s'avouait juif devait s'attendre à des ennuis. De plus, beaucoup de juifs se sentaient et se déclaraient russes, ukrainiens, etc. plutôt que juifs et chacun pouvait donner, lors des recensements soviétiques, la nationalité qu'il estimait être la sienne.
Même après le début de l'émigration massive des juifs soviétiques en Israël et aux États-Unis, qui commença à la fin des années soixante, des sources juives et israéliennes estimaient à plus de quatre millions le nombre des juifs soviétiques, et le New York Post écrivait le 1er juillet 1990 :
On estimait naguère qu'il vivait en Union soviétique deux à trois millions de juifs. Cependant, des émissaires israéliens qui, grâce à l'amélioration des relations diplomatiques, peuvent se rendre librement en Union soviétique annoncent que le nombre véritable se monte à plus de 5 millions.
Selon des sources officielles, le nombre des émigrés qui ont quitté l'Union soviétique à partir des années soixante se monterait à 1 million environ. En admettant un léger accroissement de population dû à la natalité, et pour autant que les chiffres du New York Post soient exacts, il a dû vivre en Union soviétique avant le début de la vague d'émigration près de 6 millions de juifs -- au moins trois millions << de trop >> du point de vue de la statistique de 1959 --, ce qui prouve qu'une grande partie des juifs polonais prétendument gazés, de même que beaucoup de juifs d'autres pays européens -- de Roumanie et des Balkans principalement -- ont été absorbés par l'Union soviétique.
On aura une idée de la manière dont les exterminationnistes utilisent les mathématiques en lisant l'anthologie publiée en 1991 par Wolfgang Benz sous le titre de Dimension des Völkermordes, dans laquelle figure une contribution d'un certain Gert Robel. Selon Robel, il y avait en Union soviétique, au début de la guerre germano-soviétique, plus de 5 millions de juifs, ce qui correspond dans une large mesure au nombre calculé par Sanning. Robel prétend que 2,8 millions de juifs soviétiques ont été massacrés par les Allemands.
12 % au moins de la population soviétique ont trouvé la mort pendant la guerre, principalement en raison des évacuations massives ordonnées par Staline et de sa politique de la terre brûlée. Il n'y a aucune raison pour que le pourcentage des victimes juives de la guerre ait été inférieur. Donc, des quelque 2,2 millions de juifs qui, selon Robel, ont survécu aux massacres allemands, 264 000 au minimum ont péri pour d'autres causes liées à la guerre. Par conséquent, si nous suivons M. Robel, il ne pouvait rester en Union soviétique, en 1945, que 1,9 million de juifs au grand maximum - probablement beaucoup moins. Comment ce nombre a-t-il pu tripler, compte tenu du faible taux de natalité des juifs soviétiques et de leur tendance à s'assimiler ?
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QUELQUES CAS CÉLÈBRES
Beaucoup de cas particuliers montrent que, si les épidémies et les privations provoquèrent d'innombrables décès dans les camps de concentration, il n'y eut pas d'extermination systématique.
Après l'occupation de l'Italie par les Allemands, Primo Levi se joignit aux résistants. Il fut fait prisonnier et on l'envoya travailler à Auschwitz. Il a survécu et a écrit après sa libération son livre Si c'est un homme (Julliard, 1987).
Le juif autrichien et socialiste de gauche Benedikt Kautsky aurait dû trouver cent fois la mort. Il passa sept ans dans les camps : Dachau, Buchenwald, Auschwitz et Buchenwald encore. Il a écrit après la guerre son ouvrage Teufel und Verdammte (<< Démons et damnés >>, Zurich, 1946). Sa mère octogénaire mourut à Birkenau en décembre 1944. Enfermer de si vieilles gens est une honte, mais ne démontre pas une volonté d'extermination. Mme Kautsky reçut des soins médicaux ; il n'est pas certain qu'en liberté elle aurait vécu plus longtemps dans les affreuses conditions du dernier hiver de la guerre.
Otto Frank et ses filles Anne et Margot ont survécu à Auschwitz. Anne et Margot furent déportées à Belsen où elles moururent au début de l'année 1945, vraisemblablement du typhus. Otto Frank est mort en Suisse à un âge avancé.
Dans Le Paradoxe juif (Stock, 1976), Nahum Goldmann, qui fut pendant des années président du Congrès juif mondial, écrit ceci :
Mais en 1945, il y avait quelque 600 000 survivants juifs des camps de concentration qu'aucun pays ne voulait accueillir.
Si les nazis avaient voulu exterminer les juifs, comment 600 000 juifs auraient-ils pu survivre aux camps allemands ? Entre la Conférence de Wannsee et la fin de la guerre, les Allemands avaient eu trois ans et trois mois pour accomplir leur oeuvre d'extermination !
Jetons un coup d'oeil à la longue liste de noms de juifs éminents qui ont survécu à Auschwitz ou à d'autres camps et prisons allemands. Nous y trouvons, parmi beaucoup d'autres :
- Léon Blum, chef du gouvernement du Front populaire de la France d'avant guerre ;
- Simone Veil, qui deviendra plus tard présidente du Parlement européen ;
- Henri Krasucki, qui deviendra plus tard le numéro 2 du syndicat français CGT ;
- Marie-Claude Vaillant-Couturier, qui deviendra plus tard membre du comité central du Parti communiste de France ;
- Gilbert Salomon, actuel PDG de SOCOPA (viandes et bétail) et des Boucheries Bernard ;
Jozef Cyrankiewicz, qui deviendra plus tard chef du gouvernement polonais ;
- Dov Shilanski et Sheevach Weiss, ancien et actuel présidents de la Knesseth ;
- Georges Charpak, prix Nobel de physique 1992 ;
- Roman Polanski, cinéaste (Rosemary's Baby) ;
- Leo Baeck, considéré par beaucoup comme le plus grand rabbin du siècle ;
- Jean Améry, philosophe ;
- Samuel Pisar, écrivain français ;
Erik Blumenfeld, homme politique, membre de la CDU ;
Hermann Axen, homme politique, membre du SED ;
Paul Celan, poète (<< Der Tod ist ein Meister aus Deutschland >> ) ;
- Simon Wiesenthal, le fameux << chasseur de nazis >> ;
Ephraim Kishon, auteur satirique ;
- Heinz Galinski et Ignatz Bubis, ancien et actuel présidents du Conseil central des juifs allemands ;
- Georges Wellers et Schmuel Krakowski, tous deux co-auteurs de l'anthologie Les Chambres à gaz, secret d'État (Éditions de Minuit, 1984) ;
- Et Élie Wiesel.
En janvier 1945, Élie Wiesel, détenu d'Auschwitz, souffrit d'une infection à un pied. Il cessa donc d'être apte au travail. Il fut admis à l'hôpital et subit une petite intervention chirurgicale. Pendant ce temps, l'Armée rouge approchait. Les détenus furent informés que les gens en bonne santé seraient évacués et que les malades pourraient rester s'ils le voulaient. Élie et son père faisaient partie des malades. Que choisirent-ils ? De rester et d'attendre leurs libérateurs ? Non, ils se joignirent volontairement aux Allemands -- à ces Allemands qui avaient, devant les yeux d'Élie Wiesel, jeté des bébés dans les flammes d'une fosse et poussé des juifs adultes dans le feu d'une autre fosse plus grande, où les victimes avaient << agonisé durant des heures dans les flammes >>, ainsi qu'on peut le lire dans La Nuit.
On enseigne aux enfants des écoles que l'objectif d'Hitler était l'extermination des juifs et que l'anéantissement des juifs fut décidé le 20 janvier 1942 à la Conférence de Wannsee. Si les professeurs d'histoire et les livres d'histoire avaient raison, ce ne sont pas 600 000 anciens détenus juifs des camps de concentration qui auraient survécu, mais 600 dans le meilleur des cas. N'oublions pas que le IIIe Reich était un État policier extrêmement efficace.
Dans son brillant exposé sur les perspectives historiques de la légende de l'Holocauste, Arthur Butz émettait l'avis que les historiens à venir reprocheraient aux révisionnistes l'étrange aveuglement qui les a conduits à permettre aux arbres de leur cacher la forêt. En d'autres termes, à force de se concentrer sur des détails, les révisionnistes ont négligé cette évidence : à la fin de la guerre, les juifs étaient toujours là.
On peut s'en convaincre en lisant les notices biographiques reproduites ci-dessous et que Martin Gilbert consacre aux personnes mentionnées dans son livre Auschwitz and the Allies. Gilbert cite les personnalités juives suivantes :
- Sarah Cender, qui fut déportée à Auschwitz en 1944 et émigra en Amérique après la guerre ;
- Wilhelm Fildermann, qui survécut à la guerre en Roumanie fasciste ;
- Arie Hassenberg, qui fut envoyé à Auschwitz en 1943 et s'en échappa en janvier 1945 ;
- Erich Kulka, qui survécut à Dachau, Neuengamme et Auschwitz, et coucha sur le papier, en 1975, ses expériences dans les camps ;
- Schalom Lindenbaum, qui s' << échappa de la colonne en marche >> après l'évacuation d'Auschwitz ;
- Czeslaw Mordowicz, qui s'enfuit d'Auschwitz en mai 1944 et émigra en Israël en 1966 ;
- Arnost Rosin, qui fut détenu à Auschwitz de 1942 à 1944 et qui, en 1968, devint fonctionnaire au service de la communauté juive de Düsseldorf ;
Katherina Singerova, qui fut déportée à Auschwitz au printemps 1942 et devint, après la guerre, directrice du Fonds national tchécoslovaque en faveur des créateurs artistiques ;
- Dov Weissmandel, qui fut envoyé à Auschwitz et qui << s'échappa en pratiquant une lucarne dans le wagon à l'aide d'une scie introduite clandestinement dans le train à l'intérieur d'une miche de pain >> ;
- Alfred Wetzler, co-auteur du War Refugee Board Report et auteur de la brochure Auschwitz : Grab von vier Millionen Menschen, qui s'enfuit d'Auschwitz en mai 1944, en compagnie du fameux Rudolf Vrba.
D'autres juifs mentionnés par Gilbert ne furent pas déportés par les nazis mais choisis -- ce fut le cas de Rudolf Kastner -- comme interlocuteurs ou utilisés comme espions -- ce fut le cas d'Andor Gross. Dans son épais ouvrage, Martin Gilbert ne cesse de parler de gazages, mais il ne donne pas le nom d'un seul gazé ! Au contraire, comme nous venons de le voir, il énumère quantité de gens non gazés. Les millions de gazés sont, pour reprendre une expression d'Orwell, des << non existing people >>.
L'article << Dann bin ich weg über Nacht >>, paru dans le Spiegel (ndeg. 51/1992) évoque les juifs suivants :
Rachel Naor, 20 ans, dont le grand-père << a survécu aux camps d'extermination des nazis >> (pourquoi n'a-t-il pas été exterminé ?) ;
- Ralph Giordano, qui vécut la guerre en Allemagne en liberté, au vu et au su de la Gestapo ;
- Leo Baeck, qui prophétisa, après sa libération de Theresienstadt, que l'époque des juifs d'Allemagne était définitivement terminée ;
- Yohanan Zarai, qui a survécu à la période nazie au ghetto de Budapest ;
Inge Deutschkron, qui a décrit, dans son autobiographie Ich trug den gelben Stern, sa jeunesse en Allemagne ;
Theodor Goldstein, 80 ans, que les nazis déportèrent au camp de travail de Wullheide.
A la suite de cet article, le Spiegel publie un entretien avec le président du Conseil de la communauté juive allemande, Ignatz Bubis, survivant de l'Holocauste, successeur de Heinz Galinski, lui aussi survivant de l'Holocauste.
Certes, tous ces survivants prétendent en avoir réchappé par miracle, mais, justement, les miracles à la chaîne ne sont plus des miracles. Loin d'être des témoins clés de l'Holocauste, tous ces gens apportent la preuve qu'il n'y a pas eu d'Holocauste.
Alors que, selon Goldmann, 600 000 juifs ont survécu aux camps de concentration, il est vraisemblable que 200 000 à 300 000 juifs sont morts dans ces mêmes camps, principalement de maladie, mais aussi de faim durant les derniers mois chaotiques de la guerre. Le peuple juif a vécu une tragédie, même sans chambres à gaz.
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LA RÉUNION DE FAMILLE DES STEINBERG
Le State Time (Baton Rouge, Louisiane, États-Unis) du 24 novembre 1978 rapporte ce qui suit :
Los Angeles (Associated Press) -- Autrefois, les Steinberg florissaient dans un petit village juif de Pologne. C'était avant les camps de la mort d'Hitler. Voici qu'un vaste groupe de plus de deux cents survivants et leurs descendants sont ici réunis pour participer ensemble à une célébration spéciale de quatre jours qui a opportunément commencé le jour d'Action de Grâce (Thanksgiving day). Des parents sont venus jeudi du Canada, de France, d'Angleterre, d'Argentine, de Colombie, d'Israël et d'au moins treize villes des États Unis. << C'est fabuleux >>, a dit Iris Krasnow, de Chicago. << Il y a ici cinq générations qui vont de trois mois à quatre-vingt-cinq ans. Les gens pleurent de bonheur et passent un merveilleux moment. C'est presque comme une réunion de réfugiés de la seconde guerre mondiale. >> Sam Klaparda de Tel Aviv était stupéfait par un vaste arbre généalogique installé dans le salon de l'hôtel Marriott de l'aéroport international de Los Angeles. << C'est fantastique... ce que je peux avoir de parents >>, dit-il. L'idée du pèlerinage provenait de Joe et Gladys Steinberg de Los Angeles. Ils s'étaient assuré l'aide de plusieurs parents, dont une belle fille, Elaine Steinberg, pour leur recherche des membres de la famille. (...)
Pour la mère d'Iris Krasnow, Hélène, qui avait quitté la Pologne pour la France, puis pour les État-Unis, c'était un joyeux événement. << Je pleure, dit-elle, je ne peux croire que tant de personnes ont survécu à l'Holocauste. Il y a ici tant de vie -- une autre génération. C'est magnifique. >> << Si Hitler apprenait cela, il se retournerait dans sa tombe >>, dit-elle (cité d'après Serge Thion, Vérité historique ou vérité politique ?, La Vieille Taupe, 1980, p. 325-326).
Parmi les centaines de parents que les Steinberg n'ont pas réussi à découvrir -- ils avaient fait paraître une annonce -, beaucoup ont certainement perdu la vie sous la domination allemande. D'autres, comme ceux que l'on a retrouvés, sont disséminés dans tous les pays du monde occidental, d'Israël à l'Argentine en passant par les États-Unis (il existe 70 communautés juives réparties à travers le monde et regroupées au sein du Congrès juif mondial). D'autres, plus nombreux, vivent dans les immenses étendues de Russie ou y sont morts de mort naturelle.
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UN HOLOCAUSTE N'A PAS SUFFI
Au massacre de six millions de juifs, les exterminationnistes ajoutent le massacre de 500 000 Tziganes. C'est le sujet que traite Sebastian Haffner dans son livre Anmerkungen zu Hitler :
A partir de 1941, les Tziganes des territoires occupés d'Europe orientale furent exterminés aussi systématiquement que les juifs qui y vivaient. Ce massacre (...) n'a guère été étudié dans le détail, même plus tard. On n'en a pas parlé beaucoup lorsqu'il a eu lieu et même aujourd'hui on n'en sait pas beaucoup plus que le fait justement qu'il a eu lieu (Anmerkungen zu Hitler, Fischer Taschenbuch Verlag, 1981, p. 130).
Il n'y a donc aucune preuve du massacre des Tziganes, mais on sait tout de même qu'il a eu lieu ! Dans le numéro 23 de la revue Historische Tatsachen, Udo Walendy se livre à une étude approfondie du massacre supposé des Tziganes. Le numéro en question a été, comme toute une série d'autres, interdit par la censure de l'État allemand, bien que les censeurs se soient montrés incapables de déceler la moindre inexactitude dans l'étude de Walendy. -- << Aucun livre n'atteste leur martyre, aucune monographie ne décrit leur marche vers les chambres à gaz et les commandos d'exécution du IIIe Reich >>, constate le Spiegel (ndeg. 10/1979) confronté à l'absence de tout document relatif à l'assassinat de cinq cent mille Tziganes.
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LE JUGEMENT DE ROBERT FAURISSON SUR LA LÉGENDE DE L'HOLOCAUSTE
Au premier abord, il paraît incompréhensible qu'un système démocratique défende par le recours à la censure et à la terreur une légende aussi exécrable que celle du gazage de millions d'innocents. Il semble à première vue encore plus inconcevable que ceux qui se cramponnent avec le plus d'acharnement à ce mythe horrible soient précisément ceux pour qui la fin de la légende du siècle signifierait la fin d'un cauchemar, à savoir les juifs -- et les Allemands.
Si la légende est défendue par tous les moyens, c'est que la victoire de la vérité historique représenterait pour énormément de gens immensément puissants une catastrophe incommensurable, irréparable à jamais.
Robert Faurisson qui, plus que tout autre peut-être, a contribué à dévoiler le mythe (sans lui, le Rapport Leuchter n'aurait jamais vu le jour), a résumé sa thèse en une phrase de quatre-vingt-deux mots, que voici :
Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière, dont les principaux bénéficiaires sont l'État d'Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand, mais non pas ses dirigeants, le peuple palestinien tout entier et, enfin, les jeunes générations juives que la religion de l'Holocauste enferme de plus en plus dans un ghetto psychologique et moral.
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LES ENJEUX
Depuis 1952, la RFA a payé -- selon le Spiegel (ndeg. 18/1992) -- 85,4 milliards de DM à Israël et aux organisations sionistes, ainsi qu'à des particuliers juifs. Une petite partie de cette somme est allée à d'anciens prisonniers des camps de concentration ; personne ne conteste le bien-fondé moral de ces versements. Mais la plus grande partie de cet argent a été payée en guise de réparation pour des chambres à gaz mythiques à un État qui n'existait pas à l'époque du prétendu génocide. Dans son autobiographie, Le Paradoxe juif (op. cit., p. 152), Nahum Goldmann écrit ceci :
Sans les réparations allemandes, qui ont commencé à intervenir au cours des dix premières années d'existence de l'État, Israël n'aurait pas la moitié de son infrastructure actuelle : tous les trains en Israël sont allemands, les bateaux sont allemands, ainsi que l'électricité, une grande partie de l'industrie (...) sans même parler des pensions versées aux survivants.
Quelques pages plus loin (p. 160), Goldmann montre le bout de l'oreille :
Je veux maintenant vous raconter deux épisodes qui appartiennent au chapitre << Comment gagner des millions en racontant des histoires >> (...).
L'Holocauste constitue en outre pour Israël un moyen éprouvé de s'assurer l'appui inconditionnel des États-Unis. Ce sont les Palestiniens qui font les frais de cette politique. Ils sont les principales victimes du mythe de l'Holocauste et beaucoup d'entre eux vivent depuis des décennies dans des camps de réfugiés misérables, par suite de l'invention des chambres à gaz par les sionistes.
Enfin, tant l'État d'Israël que les organisations sionistes internationales se servent de l'Holocauste pour maintenir en permanence les juifs de tous les pays dans un état d'hystérie et de de psychose de la persécution qui constitue le meilleur des ciments. A y bien regarder, un seul lien unit encore tous les juifs du monde, Ashkénazes et Sépharades, religieux et athées, gens de gauche et gens de droite : l'effroyable traumatisme de l'Holocauste, la volonté farouche de ne jamais plus être les agneaux que l'on mène à la boucherie. C'est ainsi que l'Holocauste est devenu un succédané de la religion, auquel peut croire même l'agnostique juif le plus endurci ; c'est ainsi que les chambres à gaz d'Auschwitz sont devenues le reliquaire le plus sacré du monde.
Pourtant, la raison principale pour laquelle, du point de vue israélien et sioniste, la légende doit être préservée à tout prix réside encore ailleurs. Le jour où le mythe sera reconnu comme tel, l'heure de vérité sonnera en Israël et chez les juifs du monde entier. Tout comme les Allemands -- et les Autrichiens --, les juifs demanderont à leurs dirigeants : << Pourquoi nous avez-vous menti jour après jour ? >> La perte de confiance que subira l'Établissement israélien et juif -- politiciens, rabbins, écrivains, journalistes, historiens -- devrait être irrémédiable. Dans ces conditions, une terrible communauté de destin unit la caste dirigeante israélienne et juive à la caste dirigeante allemande : toutes deux se sont empêtrées dans un guêpier dont il n'est plus possible de s'échapper et elles essaient désespérément de repousser par tous les moyens l'arrivée du jour J.
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POURQUOI LES RESPONSABLES ALLEMANDS ET AUTRICHIENS CRAIGNENT-ILS LA VÉRITÉ HISTORIQUE, COMME LE DIABLE L'EAU BÉNITE ?
Le fait que les politiciens et les intellectuels allemands et autrichiens soutiennent l'histoire de l'Holocauste paraît à première vue en prouver l'authenticité. Pourquoi donc, demandera-t-on, ces gens devraient ils charger leur propre peuple d'abominations inventées ?
Nous avons déjà vu que la RFA a accepté, pour des raisons de politique intérieure comme de politique extérieure, la conception de l'histoire imposée par les vainqueurs. D'une part, les politiciens et intellectuels allemands ont voulu rééduquer leur peuple en lui mettant régulièrement sous les yeux la barbarie du national socialisme ; d'autre part, l'État ouest-allemand a voulu donner l'image d'un allié modèle des États-Unis et éviter une incessante campagne antiallemande du côté des médias américains contrôlés par le sionisme.
Les conservateurs ouest allemands se seraient bien contentés d'une propagande modérée concernant l'Holocauste et les chambres à gaz. L'évocation d'Auschwitz deux fois par mois leur aurait paru suffisante, mais la gauche, dont le but était l'extinction totale de tout sentiment national, n'allait pas tarder à s'emparer du sujet ; la presse, la télévision, les pasteurs et les pédagogues ont entrepris de servir Auschwitz au peuple trois fois par jour. Les conservateurs n'ont rien pu faire pour s'y opposer, de crainte d'être accusés de vouloir disculper Hitler. Maintenant, ils sont enfermés avec la gauche dans un piège dont il leur est impossible de sortir : les politiciens, de la CSU aux Verts, les gens des médias, les écrivains et -- ce ne sont pas les moindres -- les << historiens >>, qui ont, pendant des décennies, entretenu cette accusation contre leur propre pays et en ont parfois même vécu, seront un jour l'objet du mépris indigné de leurs compatriotes. Toute la classe dirigeante d'un État et tous ceux qui en forment l'opinion se trouvent aujourd'hui le dos au mur et tentent désespérément de repousser aussi longtemps que possible le jour de la déconfiture -- par une censure de la presse sans précédent dans l'histoire, par une propagande holocaustique toujours plus insistante (on écrit beaucoup plus sur l'Holocauste aujourd'hui qu'il y a dix ou vingt ans !) et, enfin, par une interminable série de procès au cours desquels l'unique argument qu'on oppose aux révisionnistes consiste à dire que l'assassinat de six millions de juifs est un fait prouvé.
L'Autriche se trouve dans une situation semblable et les agissements de la caste régnante y ont pris des allures extravagantes. Tout Autrichien qui prouve qu'en vertu des lois de la physique et de la chimie les chambres à gaz d'Auschwitz n'ont pas pu fonctionner risque dix ans d'emprisonnement.
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POURQUOI LES GOUVERNANTS ET LES FAISEURS D'OPINION DES DÉMOCRATIES OCCIDENTALES ONT-ILS INTÉRÊT À CE QUE LE MYTHE PERDURE ?
Pour les maîtres des démocraties occidentales autres que l'Allemagne et l'Autriche, la fin de la légende ne serait certes pas mortelle mais, et ce serait des plus désagréable, la confiance de la population dans le système démocratique serait ébranlée durablement : qu'est-ce donc qu'une démocratie qui a maintenu en vie, grâce à des moyens primitifs dignes d'un État policier, une légende de cette taille ?
La fin de la légende de l'Holocauste constituerait pour nos historiens, journalistes et intellectuels, une débâcle sans précédent. En fin de compte, ils se sont tous étendus complaisamment sur le thème de l'assassinat de six millions de juifs. Ils seront montrés du doigt quand la vérité réussira à sortir du puits ! Il n'est donc pas étonnant que la censure soit maniée avec la plus grande rigueur -- en se battant pour les chambres à gaz, les gens des médias et les historiens officiels se battent pour leur propre cause.
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LES RAISONS DE LA CROYANCE GÉNÉRALE À L'HOLOCAUSTE
Toute personne élevée dans la société occidentale a subi sans cesse, dès sa plus tendre enfance, l'évocation de l'extermination des juifs. Dans ces conditions, n'importe quel doute émis à ce sujet ne peut que paraître au premier abord aussi absurde que le serait la mise en question de la seconde guerre mondiale. Même celui qui est confronté aux preuves de la supercherie se révèle le plus souvent incapable, après tant d'années de lavage de cerveau, de modifier sa manière de penser. Bien entendu, il y a des gens qui savent, ou à tout le moins subodorent, qu'on nous ment, mais ils ne se soucient guère de le dire tout haut, car ils connaissent le prix à payer à la démocratie libérale pour une telle hérésie : des attaques incessantes de la part des médias, la terreur même à l'encontre de leur famille, l'anéantissement de leur existence professionnelle et, dans certains États, des amendes et des peines de prison.
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LA FIN DU MYTHE DE L'hOLOCAUSTE NUIT-ELLE À LA MAJORITÉ DES JUIFS ?
Pour les dirigeants de l'Etat d'Israël et des organisations sionistes, la victoire de la vérité historique représente une catastrophe.
Pour l'écrasante majorité des juifs, c'est-à-dire plus de 99 %, qui croient à l'Holocauste parce qu'on leur a menti exactement comme on a menti aux non-juifs, la révélation de la supercherie constituera, passé le premier choc, une délivrance : l'idée que six millions de leurs coreligionnaires ont été exterminés uniquement parce qu'ils étaient juifs, la peur de voir se répéter pareille tragédie ne peut qu'être pour les juifs un interminable cauchemar. Comme l'écrit Faurisson, le mythe de l'Holocauste enferme les juifs dans un ghetto invisible et les sépare du reste de l'humanité.
Que tombent les murs de ce ghetto et ce sera pour le peuple juif dans sa totalité une bénédiction.
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POURQUOI DEVONS-NOUS VENIR À BOUT DU MYTHE DE L'hOLOCAUSTE ?
Nous devons venir à bout du mythe pour lui-même, car un mythe aussi monstrueux est comme un poison qui intoxique le monde.
Nous devons en venir à bout parce qu'il constitue une falsification éhontée de l'histoire. Des hommes souffrent et meurent dans toutes les guerres et la seconde guerre mondale a causé plus de souffrances et de morts qu'aucune autre. Rien qu'à Léningrad, 640 000 civils russes environ sont morts de faim pendant le blocus ; en 1944, les Polonais ont vu réduire en cendres leur capitale et mourir dans les décombres 180 000 de leurs compatriotes ; peu avant la fin de la guerre, lors du bombardement de Dresde, 130 000 personnes au moins ont péri carbonisées, peut-être même le double. Léningrad, Varsovie et Dresde symbolisent plus de 40 millions de morts en tout. Pourtant, on parle davantage des souffrances et des sacrifices d'un seul peuple que de ceux de tous les autres peuples réunis, et on multiplie abusivement par six ou par douze les pertes humaines de ce peuple-là.
Nous devons venir à bout du mythe parce que nous ne pouvons pas construire une Europe composée de peuples égaux en droit tant que l'un des peuples européens est diffamé quotidiennement pour un crime de génocide par chambres à gaz qu'il n'a pas commis.
Enfin, nous devons en venir à bout parce qu'il nous a rendus malades et qu'il entretient en nous un complexe de culpabilité et de haine de soi qui paralyse notre volonté de nous affirmer et de défendre nos intérêts légitimes.
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LA LÉGENDE DU SIÈCLE PEUT-ELLE SURVIVRE À CE SIÈCLE ?
Vraisemblablement non, et si oui, de quelques années au plus. Jamais encore dans l'histoire les pouvoirs en place n'ont réussi à étouffer durablement une vérité par la censure ou la terreur. En 1616, par exemple, l'Index interdisait les ouvrages enseignant que la Terre tourne. Mais, dès ce moment, des voix s'élevèrent de toutes parts pour contester ce décret, si bien qu'en 1757 l'interdiction était levée et qu'en 1835 toute mention de l'affaire Galilée était effacée de l'Index.
Ainsi, la cosmologie copernicienne a fini par s'imposer malgré la défense de Rome. De même, si les mesures de répression étatiques et la censure imposée par les médias peuvent retarder la victoire du révisionnisme, elles ne pourront l'empêcher et, dans un proche avenir, les chambres à gaz prendront le chemin des oubliettes.
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CROIRE À L'HOLOCAUSTE, C'EST CROIRE AUX SORCIÈRES AUX XXe SIÈCLE.
Le mythe de l'Holocauste est obscène. Il est une offense à tout esprit réfléchi qui connaît les faits. Il ne se passe guère de jour que les journaux n'évoquent un << survivant de l'Holocauste >> -- si les Allemands avaient vraiment voulu exterminer les juifs, il n'en serait pas resté beaucoup en mai1945.
Les << historiens >> nous racontent qu'on a assassiné à Auschwitz un million de juifs au moyen de Zyklon B, à Belzec et à Treblinka un total de 1,4 million de juifs par des gaz d'échappement de moteurs Diesel. On aurait brûlé à ciel ouvert une grande partie des morts d'Auschwitz et tous ceux de Belzec, Treblinka, Chelmno et Sobibor, sans laisser trace de cendres ou d'ossements.
Cet édifice mensonger se serait effondré immédiatement si, en 1949, le premier gouvernement de RFA avait commandé, au prix de quelques milliers de marks, trois expertises : la première à un spécialiste de la lutte contre les parasites familiarisé avec les particularités du Zyklon B, la deuxième à un constructeur de moteurs Diesel, la troisième à un spécialiste de la crémation. Le premier expert aurait démontré que les << témoignages oculaires >> et les << aveux des coupables >> concernant les massacres au Zyklon B étaient en contradiction avec les lois de la nature ; le deuxième aurait montré que des massacres aux gaz d'échappement de moteurs Diesel, quoique théoriquement possibles au prix de grandes difficultés, étaient impensables dans la pratique, parce que le moteur à essence habituel est, lui, une arme beaucoup plus meurtrière que le moteur Diesel ; le troisième aurait affirmé catégoriquement que l'élimination de millions de cadavres à l'air libre et sans qu'il en subsiste la moindre trace était une stricte impossibilité matérielle. Trois expertises réalisées en 1949 auraient épargné au monde des décennies de propagande abrutissante !.
Les historiens du futur aboutiront sans aucun doute à la conclusion que la croyance à l'Holocauste du XXe siècle équivaut exactement à la croyance aux sorcières du Moyen Age.
Au Moyen Age, toute l'Europe, y compris ses plus grands esprits, croyait aux sorcières. Les sorcières, convaincues de relations luxurieuses avec le diable, avaient confessé leurs honteux agissements. On savait par leurs aveux que le pénis de Satan était couvert d'écailles et son sperme glacé. Des chercheurs avaient réussi à établir, grâce à des expériences scientifiques, que nombre de sorcières ne quittaient pas leur lit durant la nuit de Walpurgis, alors qu'au même moment elles traversaient les airs à cheval sur leur balai pour aller s'accoupler avec le prince des ténèbres. En d'autres termes, ce n'étaient pas les corps des sorcières qui chevauchaient les balais, mais leur deuxième ego, leur âme. Des milliers d'hérétiques impies finirent sur le bûcher, comme les sorcières, pour avoir contracté un pacte avec le diable ; la teneur de ce pacte avait été reconstituée avec exactitude, grâce au travail minutieux de tribunaux parfaitement légaux. Des légions de témoins dignes de foi confirmaient ces constatations scientifiques sous la foi du serment. Les livres consacrés aux sorcières, au diable, à l'enfer et à la sorcellerie remplissaient des bibliothèques entières.
A notre époque, au siècle d'Einstein, de la fission nucléaire et des vols vers Saturne, des docteurs en droit, des professeurs d'histoire, des intellectuels spécialistes de la littérature universelle aux connaissances encyclopédiques, des éditeurs de magazines d'information renommés, des journalistes vedettes, des professeurs de philosophie, des théologiens conservateurs ou modernistes et des écrivains allemands candidats au prix Nobel croient que 360 000 juifs ont été assassinés dans la salle de douches de Majdanek, au moyen de boulettes de Zyklon B introduites par les pommes des douches, sur quoi les boulettes se transformaient sans délai en un gaz qui, bien que spécifiquement plus léger que l'air, descendait immédiatement et << déchiquetait les poumons >> (Prof. Kogon) des malheureux. Ils croient que Joseph Mengele a personnellement gazé 400 000 juifs tout en sifflant des mélodies de Mozart. Ils croient que l'Ukrainien John Demjanjuk a fait entrer à coups de bâton dans la chambre à gaz de Treblinka 800 000 juifs, à qui il avait préalablement coupé les oreilles, pour les asphyxier par les gaz d'échappement du moteur Diesel d'un char russe bon pour la casse. Ils croient que la chambre à gaz de Belzec pouvait contenir 32 personnes au mètre carré. Ils croient que les commandos spéciaux d'Auschwitz entraient dans une chambre à gaz saturée d'acide cyanhydrique, une petite demi-heure après le gazage de 2 000 personnes, non seulement sans masque à gaz mais la cigarette à la bouche, tout en demeurant indemnes. Ils croient que l'on peut perpétrer des massacres au moyen d'un gaz explosif juste à côté d'un crématoire sans que le bâtiment, théâtre de l'opération, ne vole en éclats, qu'on peut brûler des milliers de cadavres sans qu'il en reste la moindre trace de cendre ou d'ossements, que la graisse s'écoulait des cadavres pendant la crémation et que les SS jetaient des nouveaux-nés dans cette graisse humaine en ébullition, que Rudolf Höss a visité en juin1941 le camp de Treblinka créé en juillet 1942, que Simon Wiesenthal a survécu à douze camps d'extermination sans être exterminé dans aucun de ces douze camps, qu'on peut par un judas percé dans la porte suivre l'agonie de 2 000 personnes enfermées dans une chambre à gaz de 210 mètres carrés, comme si la personne debout devant le judas n'allait pas boucher complètement la vue de l'observateur. Ils croient qu'Hitler avait ordonné au début de 1942 l'extermination totale des juifs, et ne sont pas le moins du monde ébranlés dans leur conviction quand ils lisent chez Nahum Goldmann qu'on a dénombré après la guerre 600 000 survivants juifs des camps de concentration. Ils croient à toutes ces choses avec un fanatisme religieux inconditionnel et quiconque en doute se rend coupable du pire péché qui se puisse commettre même dans les années quatre-vingt-dix de notre siècle. Car enfin, tout cela est prouvé par des témoignages dignes de foi et par les aveux obtenus des coupables lors de procès légaux irréprochables !.
Les livres consacrés à l'Holocauste remplissent des bibliothèques entières, des légions d'auteurs et de producteurs profitent de l'Holocauste, Claude Lanzmann est devenu une célébrité mondiale grâce à son film Shoah, dans lequel il décrit comment 16 ou 17 coiffeurs coupent les cheveux de 70 femmes nues dans une chambre à gaz de quatre mètres sur quatre, des << historiens >> comme Poliakov, Hilberg, Langbein, Jäckel, Friedländer, Scheffler et Benz doivent leurs lauriers universitaires aux chambres à gaz, et dans de nombreuses écoles américaines, les << Holocaust Studies >> sont matière obligatoire au même titre que la physique ou la géométrie.
Quand cette folie aura cessé et que l'humanité se réveillera de son cauchemar, nous éprouverons une honte immense, infinie, à la pensée que nous avons pu croire de telles choses.
Seize questions aux exterminationnistes
Quiconque croit à la réalité de l'Holocauste et des chambres à gaz doit être en mesure de répondre aux 16 questions qui suivent. Posez ces questions aux historiens, aux journalistes et aux autres personnes qui se sont penchées sur le destin des juifs du IIIe Reich et défendent la conception officielle de l'histoire.
Exigez d'eux des réponses claires à des questions claires ! Ne vous laissez pas circonvenir ! N'acceptez aucune formule du style << L'Holocauste est un fait établi >> ou << Quiconque pose de telles questions assassine les morts une deuxième fois >>. N'acceptez aucune photo de détenus des camps de concentration morts du typhus. N'acceptez aucun aveu produit dans des procès illégaux !
1) Croyez-vous que, comme le commandant de Mauthausen Franz Ziereis l'a avoué peu avant de mourir, un million à un million et demi de personnes ont été gazées au château de Hartheim près de Linz ? Si oui, pourquoi plus personne n'y croit-il ? Sinon, pourquoi croyez-vous donc alors au gazage d'un million à un million et demi de personnes à Auschwitz ? Pourquoi la confession de Höss -- dont il est prouvé qu'elle fut arrachée sous la torture -- devrait-elle être plus digne de foi que celle de Ziereis dont plus personne ne parle depuis des décennies ?
2) Croyez-vous aux gazages de Dachau -- dont une pancarte atteste qu'ils n'ont jamais eu lieu -- et de Buchenwald ? Si oui, pourquoi donc aucun historien n'y croit-il plus depuis longtemps ? Sinon, pourquoi croyez-vous donc aux chambres à gaz d'Auschwitz et de Treblinka ? Quelles preuves de l'existence de ces chambres à gaz y a-t-il qui n'ait pas également servi à prouver la réalité des chambres à gaz de Dachau et de Buchenwald ?
3) Croyez-vous que des centaines de milliers de juifs ont été assassinés à la vapeur à Treblinka, comme on l'a prétendu au procès de Nuremberg en décembre 1945 ? Croyez-vous au moulin à hommes dans lequel des millions de juifs ont été électrocutés, si l'on en croit Stefan Szende, docteur en philosophie ? Croyez-vous qu'à Belzec 900 000 juifs ont été transformés en savon de marque RIF -- << Rein jüdisches Fett >> [pure graisse juive] -- comme l'écrit Simon Wiesenthal ? Croyez-vous aux fosses incandescentes de Monsieur Élie Wiesel et aux wagons de chaux de Monsieur Jan Karski ? Si oui, pourquoi aucun historien ne partage-t il plus votre croyance sur ces points ? Sinon, pourquoi croyez-vous donc aux chambres à gaz ? Pourquoi rejetez-vous une absurdité pour en retenir une autre ?
4) Comment expliquez-vous que, pour le premier meurtre au couteau venu, on produise au procès une expertise de l'arme du crime, alors que dans aucun des procès des camps de concentration une telle expertise n'a été ordonnée, quand bien même des millions d'assassinats étaient en cause ?
5) Dessinez une chambre à gaz nazie dans laquelle des juifs ont été assassinés au Zyklon B et expliquez son fonctionnement !
6) Après l'exécution d'un condamné à mort dans une chambre à gaz américaine, cette dernière doit être soigneusement ventilée avant qu'un médecin doté d'un tablier de protection, d'un masque à gaz et de gants puisse y pénétrer. D'après la confession de Höss et des témoignages oculaires, les commandos spéciaux d'Auschwitz entraient dans la chambre à gaz saturée d'acide cyanhydrique soit immédiatement, soit une petite demi heure après le gazage de 2 000 prisonniers, non seulement sans masque à gaz mais la cigarette à la bouche, et s'attaquaient à des cadavres intoxiqués sans en être incommodés. Comment était-ce possible ?
7) Que faisaient les SS d'Auschwitz-Birkenau quand, en juin 1944, six heures après le gazage de 2 000 juifs, qui devaient être remplacés par les 2 000 condamnés suivants (on gazait à l'époque jusqu'à 12 000 voire 24 000 juifs par jour dans l'ensemble des installations !), il restait encore 1 940 cadavres dans la chambre à gaz (puisque les 15 moufles du crématoire n'avaient pu incinérer en 6 heures que 60 cadavres tout au plus) ?
8) Selon le professeur Raul Hilberg et d'autres historiographes de l'Holocauste, 400 000 juifs hongrois ont été gazés et brûlés à Birkenau en l'espace de 52 jours, de mai à juillet 1944. En admettant que les crématoires de Birkenau aient pu incinérer 5 cadavres par moufle et par jour et qu'ils aient fonctionné en permanence -- ce qui n'était pas le cas --, on aurait pu incinérer dans l'ensemble des 46 moufles 11 960 cadavres en 52 jours. Où a-t-on brûlé les 388 040 cadavres restants ? (Merci de ne pas nous resservir l'histoire des incinérations dans les fosses ; elles sont impossibles, ne serait-ce qu'en raison du manque d'oxygène.)
9) Pourquoi les nazis n'ont-ils pas commis le 1,4 million d'assassinats de Belzec et de Treblinka au moyen d'un de leurs nombreux gaz toxiques ultra-efficaces plutôt que de se servir de gaz d'échappement de moteurs Diesel, arme inefficace et inappropriée s'il en est ?
10) Pas un seul historien ne prétend qu'il y ait eu des crématoires dans les deux << purs camps d'extermination >> mentionnés ci-dessus, ni à Sobibor ni à Chelmno. Comment les nazis ont-ils pu faire disparaître les cadavres du 1,9 million de personnes assassinées dans ces quatre camps de manière telle qu'il n'en est pas resté la moindre trace ?
11) Nous n'avons pas besoin de témoignages ni d'aveux pour savoir que les Américains ont largué des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945. Comment se peut-il qu'on ne dispose d'aucune preuve quelconque, autre que des témoignages et des aveux, pour un génocide ayant fait des millions de victimes dans des chambres à gaz -- pas un seul document, pas de cadavres, pas d'armes du crime, rien ?
12) Donnez le nom d'un seul juif gazé et fournissez la preuve qu'il l'a été -- une preuve qu'accepterait un tribunal jugeant selon les principes du droit commun dans un procès criminel apolitique normal. Une preuve ! Une seule preuve !
13) Le recensement du début de 1939 dénombrait en Union soviétique un peu plus de 3 millions de juifs. Pendant la seconde guerre mondiale, le pays a perdu -- au moins -- douze pour cent de sa population et le pourcentage de pertes juives a certainement été supérieur du fait des massacres perpétrés par les Allemands. Le 1er juillet 1990, le New York Post, se référant à des experts israéliens, constatait que plus de 5 millions de juifs vivaient encore en Union soviétique alors que l'émigration massive avait commencé depuis longtemps. Comme une croissance naturelle de cette minorité n'est pas possible du fait d'un taux de natalité très bas et d'une forte tendance à l'assimilation, il a dû y avoir, statistiquement, environ 3 millions de juifs << de trop >> dans ce pays avant le début de la vague d'émigration des années soixante. Cet état de choses s'explique-t-il autrement que par le fait qu'une grande partie des juifs polonais et beaucoup de juifs d'autres États ont été absorbés par l'Union soviétique ?
14) Selon Nahum Goldmann (Le Paradoxe juif), 600 000 juifs ont survécu aux camps de concentration. Comment 600 000 juifs ont-ils pu survivre aux camps allemands alors que l'extermination intégrale des juifs avait été décidée en janvier 1942, à la Conférence de Wannsee ?
15) Êtes-vous prêt à réclamer la suspension des mesures légales dirigées contre les révisionnistes ? Êtes-vous favorable au dialogue et à l'ouverture complète des archives ? Seriez-vous prêt à discuter publiquement avec un révisionniste ? Sinon, pourquoi pas ? N'avez-vous pas confiance dans la valeur de vos arguments ?
16) Si les chambres à gaz n'ont pas existé, faut-il le dire ou le cacher ?
Bibliographie
On trouvera une bibliographie exhaustive dans Der Holocaust-Schwindel [La Fraude de l'Holocauste] du même auteur (édité chez Guideon Burg Verlag, Postfach 52, CH 4009 Bâle, Suisse). C'est pourquoi nous ne mentionnons ici que quelques ouvrages fondamentaux permettant une première approche :
- Arthur Butz
The Hoax of the Twentieth Century
Historical Review Press, 19 Madeira Place
Brighton, Angleterre, 1976
- Robert Faurisson
Mémoire en défense contre ceux qui m'accusent de falsifier l'histoire
La Vieille Taupe, B.P. 9805, 75224-Paris
Cedex 05, France, 1980
Walter Sanning
The Dissolution of Eastern European Jewry
Institute for Historical Review, P.O. Box
2739, Newport Beach, Ca. 92659, États Unis,
1983
- Wilhelm Stäglich
Le Mythe d'Auschwitz
La Vieille Taupe, Paris, 1986
(Der Auschwitz Mythos, Grabert, 1979, ouvra-
ge interdit en Allemagne))
- Serge Thion
Vérité historique ou Vérité politique ?
La Vieille Taupe, Paris, 1980.
Nous recommandons en outre la lecture des revues suivantes :
Journal of Historical Review, Institute for Historical Review, P.O. Box 2739, Newport Beach, Ca. 92659, États Unis ;
- Historische Tatsachen, Verlag für Volkstum und Zeitgeschichte, D-4973 Vlotho/Weser, Allemagne ;
- Annales d'histoire révisionniste, ndeg. 1 à 8, B.P. 9805, 75224 Paris Cedex 05, France (la publication a cessé après le huitième numéro -- Toujours disponible) ;
- Revue d'histoire révisionniste, ndeg. 1 à 6, B.P. 122, 92704 Colombes Cedex, France (la Revue d'histoire révisionniste s'est vue contrainte de plonger provisoirement dans la clandestinité au bout du sixième numéro -- Toujours disponible).
L'édition originale en anglais du RAPPORT LEUCHTER s'obtient auprès de l'Institute for Historical Review (États-Unis) ou auprès de l'Historical Review Press en Angleterre. Le rapport original comporte 192 pages dont des annexes techniques destinées aux spécialistes. Une traduction des 26 premières pages qui constituent la synthèse des recherches conduites par Fred A. Leuchter a été publiée dans les Annales d'histoire révisionniste ndeg. 5, été-automne 1988. L'abrégé en allemand publié dans le cahier ndeg. 36 des Historische Tatsachen a été interdit par le gouvernement d'Allemagne fédérale.
Note de l'éditeur
(1re édition : juin 1993)
Au moment de remettre à l'imprimeur les épreuves de cet ouvrage, nous apprenons du professeur Faurisson, de retour des États-Unis, que le monumental Holocaust Memorial Museum, inauguré à Washington le 22 avril 1993, ne comporte aucune représentation physique (photographie ou maquette) de la moindre chambre à gaz homicide hitlérienne, ni aucune notice explicative du fonctionnement de cette arme terrifiante. Seule est exposée une photographie partielle de la chambre à gaz d'épouillage de Majdanek (Pologne).
Ainsi donc, treize années de préparation -- puisque le musée fut conçu dès 1980 -- n'ont pas permis à ce fastueux musée, qui a coûté des millions de dollars au contribuable américain et à la communauté juive américaine, sans compter l'argent versé par le contribuable allemand, de montrer autre chose qu'une chambre à gaz... de désinfection, reconnue comme telle par Jean-Claude Pressac lui-même dans son ouvrage intitulé Auschwitz : Technique and Operation of the Gas Chambers, édité par la Beate Klarsfeld Foundation (p. 555 et p. 557).
Dernière minute
(fin septembre 1993)
Nous avons pu assister récemment à un simulacre de débat -- hors la présence des révisionnistes -- à l'occasion de la publication en France d'un livre du pharmacien (protégé de Serge Klarsfeld et de Pierre Vidal-Naquet) Jean-Claude Pressac, intitulé Les Crématoires d'Auschwitz. La Machinerie du meurtre de masse, CNRS éditions. Les grands médias ont présenté l'ouvrage comme fournissant pour la première fois la preuve scientifique de l'existence des chambres à gaz. Il n'en est rien. Contrairement à ce qui a été dit et écrit, ce livre n'apporte pas de découverte par rapport au précédent ouvrage publié en anglais par cet auteur en 1989, Auschwitz : Technique and Operation of the Gas Chambers, et mentionné ici à plusieurs reprises. Un point cependant mérite d'être souligné : J.C. Pressac évalue à 800 000 le nombre total des morts d'Auschwitz (NdA).
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