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blancs! plus de possibles critiques blancs!... Voici l'ordre majeur implicite de toute Révolution communiste. Le pouvoir ne peut demeurer aux Juifs, qu'à la condition que tous les intellectuels du parti soient ou pour le moins furieusement enjuivés... mariés à des juives, mâtinés, demi, quart de Juifs... (ceux-ci toujours plus enragés que les autres...). Pour la forme, quelques figurants aryens bien larbinisés sont tolérés pour la parade étrangère... (genre Tolstoi) tenus en soumission parfaite par la faveur et la pétoche. Tous les intellectuels non juifs, c'est-à-dire ceux qui pourraient n'être pas communistes, juifs et communistes sont pour moi synonymes, ont tous été traqués à mort... Ils vont voir au Baikal, à Sakhaline si les fraises sont mûres... Il existe évidemment quelques méchants Juifs dans le nombre, des " Radek "... quelques traîtres pour la galerie... des Serge Victor, Judas d'une variété nouvelle... On les maltraite un peu... On en fusille quelques douzaines... on les exile pour la forme... mais la farouche entente du sang subsiste, croyez-le... Litvinoff, Trotzky, Braunstein ne se haissent que devant nous... Les rares Aryens survivants, des anciens cadres officiels, les anciennes familles en place... les rares échappés aux grandes hécatombes, qui végètent encore un peu dans les bureaux... les ambassades... doivent donner les preuves quotidiennes de soumission la plus absolue, la plus rampante, la plus éperdue, à l'idéal juif, c'est-à-dire à la suprématie de la race juive dans tous les domaines : culturels, matériels, politiques... Le Juif est dictateur dans l'âme, vingt-cinq fois comme Mussolini. La démocratie partout et toujours, n'est jamais que le paravent de la dictature juive.
En U. R. S. S., il n'est même plus besoin de ces fantoches politiques " libéraux ". Staline suffit... Franchement youtre, il serait peut-être devenu la cible facile des anti-communistes ou du monde entier, des rebelles à l'impérialisme juif. Avec Staline à leur tête, les Juifs sont parés... Qu'est-ce qui tue toute la Russie ?... qui massacre ?... qui décime ?... Quel est cet abject assassin ? ce bourreau superborgiesque ? Qui est-ce qui pille ?... Mais Nom de Dieu ! Mais c'est Staline !... C'est lui le bouc pour toute la Russie !... Pour tous les Juif ! Faut pas se gêner comme touriste, on peut raconter tout ce qu'on veut à condition qu'on ne parle pas des Juifs... Flétrir le système communiste... maudire ! tonitruer... Les Juifs s'en foutent fantastiquement ! Leur conviction elle est faite ! et foutrement faite ! La Russie toute cauchemardement dégueulasse qu'on puisse la trouver, c'est quand même une mise en train et très importante pour la révolution mondiale, le prélude du grand soir tout juif ! du grand triomphe d'Israël ! Vous pouvez saler tant que ça peut, des tonnes et des tonnes de papier sur les horreurs soviétiques, vous pouvez émettre, crever, foudroyer vos pages, tellement votre plume fonce et laboure de l'indignation, ça les fera plutôt rigoler... Ils vous trouveront de plus en plus aveugles et cons... Quand vous irez clamer partout que l'U. R. S. S. c'est un enfer... c'est encore du bruit pour rien... Mais ça leur fera moins plaisir quand vous irez en plus prétendre, que c'est les Juifs qui sont les diables du nouvel enfer ! et que tous les goymes sont damnés. Mais tout se rattrape cependant, soyez-en certains par la propagande colossale... (et les mines de l'Oural sont pas encore fatiguées)... C'est un peu plus compliqué quand on vend la mèche, la mèche juive. Enfin, c'est un peu plus coûteux... Voilà tout...
" Peuples, soyez attentifs, car l'indignation du Seigneur va fondre sur toutes les nations. Sa fureur sur toutes les armées. Elles mourront de mort sanglante, et ceux qui auront été tués seront jetés là, une puanteur horrible s'élèvera de leurs corps, et les montagnes dégoutteront de sang. "
ISAÏE
Ils les connaissent eux, dans les coins, les secrets de l'opinion publique, les youtres qui dirigent l'Univers, ils ont toutes les ficelles en mains. Propagande, or, publicité, radio, presse, " petites enveloppes ", cinéma. D'Hollywood la juive à Moscou la youtre, même boutique, même téléphone, mêmes agences, mêmes youtres aux écoutes, à la caisse, aux affaires, et puis, en bas, rampant au sol, la même masse, plastique, imbécile, l'aryenne étendue de brutes bornées, crédules divisées, devant, derrière, autour, partout... L'immensité des viandes saoules, la moquette universelle râleuse et grouillante pour pieds juifs. Pourquoi se gêner ?... Comment éberluer, tenir dans les chaînes toutes ces viandes mornes ?... en plus des discours et de l'alcool ? Par la radio, le cinéma ! On leur fabrique des dieux nouveaux ! Et du même coup, s'il le faut, plus idoles nouvelles par mois ! de plus en plus niaises et plus creuses ! Mr. Fairbank, Mr. Powell, donnerez-vous l'immense joie aux multitudes qui vous adulent, de daigner un petit instant paraître en personne ? dans toute votre gloire bouleversante ? épanouissime ? quelque secondes éternelles ? sur un trône tout en or massif ? que cinquante nation du monde puissent enfin contempler dans la chair de Dieu !... Ce n'est plus aux artistes inouis, aux génies sublimissimes que s'adressent nos timides prières... nos ferveurs brûlantes... c'est aux dieux, aux dieux des veaux... les plus puissants, les plus réels de tous les dieux... Comment se fabriquent, je vous demande, les idoles dont se peuplent tous les rêves des générations d'aujourd'hui ? Comment le plus infime crétin, le canard le plus rebutant, la plus désespérante donzelle, peuvent-ils se muer en dieux ?... déesses ?... recueillir plus d'âmes en un jour que Jésus-Christ en deux mille ans ?... Publicité ! Que demande toute la foule moderne ? Elle demande à se mettre à genoux devant l'or et devant la merde !... Elle a le goût du faux, du bidon, de la farcie connerie, comme aucune foule n'eut jamais dans toutes les pires antiquités... Du coup, on la gave, elle en crève... Et plus nulle, plus insignifiante est l'idole choisie au départ, plus elle a de chances de triompher dans le coeur des foules... mieux la publicité s'accroche à sa nullité, pénètre, entraîne toute l'idolâtrie... Ce sont les surfaces les plus lisses qui prennent le mieux la peinture. On fabrique un Joseph Staline comme une Jean Crawford, même procédé, même culot, même escroquerie, mêmes Juifs effrontés aux ficelles. Entre Hollywood, Paris, New York et Moscou un circuit de bourrage continu. Charlie Chaplin travaille aussi, magnifiquement, pour la cause, c'est un grand pionnier de l'Impérialisme juif. Il est du grand secret. Vive le bon pleurnichage juif ! Vive la complainte qui réussit ! Vive l'immense lamentation ! Elle attendrit tous les bons coeurs, elle fait tomber avec l'or toutes les murailles qui se présentent. Il rend tous ces cons goymes encore plus friables, nouilles, malléables, empapaoutables, anti-prégugés ceci, anti-prégugés cela, " humanitaires " c'est tout dire, internationaux... en attendant je les connais bien ! qu'on les file en bottes ! à la juive ! arrangés aux petits obus ! Dans le fondu sentimenteux le Juif taille, découpe, ronge, effrite, empoisonne, prospère. Les malheurs du pauvre exploité, du calicot de chez Bader, du forçat de chez Citroën, Chaplin comme il peut s'en foutre, lui, plein de milliards... Vive l'excellente jérémiade ! Vivent les temps modernes ! Vivent les bons Soviets, bien youpins ! Rien ne résiste à la propagande, le tout est d'y mettre assez d'or... et les Juifs possèdent tout l'or du monde... des Monts Oural à l'Alaska ! de Californie jusqu'en Perse ! du Klondike à la Cité ! " Cité " ! " Lyonnais " ! guichets où se raccrochent, à geindre, ces sucrés de paumés d'Aryens ! le guichet des Lamentations ! L'armée des croupions surtendus ! La ruée vers l'or des emprunts mous ! Pleurer nourrit ! Pleurer fait fondre ! PIeurer c'est le triomphe des Juifs ! Réussit admirablement ! Le monde à nous par les larmes ! Vingt millions de martyrs bien entraînés c'est une force ! Les persécutés surgissent, hâves, blêmis, de la nuit des temps, des siècles de torture... L.es voici les fantômes... remords... suspendus à nos flancs... Léon Blum,... Hayes,... Zuckor.... Litvinoff,... Lévitan,... Brunschwig... Bernstein,... Bader.... Kérensky,... cent mille Lévy,... Chaplin le crucifié... Les Marx Brothers tragédiques... Nous avons fait trop de martyrs... Comment racheter tous nos crimes.... Nous les avons fait trop souffrir... Vite, faut qu'ils prennent tous nos boulots, tout notre petit pèze... Nos ultimes petits fifrelins. Il faut qu'on nous saigne encore... à fond... deux... trois... dix guerres bien atroces. Faut qu'on abatte toutes les frontières avec nos viandes de vaches aryennes... Trop justes à présent, les pogroms... pour nous, Nom de Dieu ! Tout pour nous !... Trop juste qu'ils organisent. C'est une bénédiction du Ciel ! Je me ferais tatouer le Golgotha, moi, pour me faire pardonner.
Jéhovah créa les nations pour qu'elles soient immolées comme autant de victimes humaines en expiation des péchés d'Israël.
Je monte là-haut, je vais voir Popaul, mon pote. Je l'avais pas vu depuis un moment. Il demeure au sommet de Montmartre. Popaul, c'est un vieux Montmartrois, il est pas venu de sa Corrèze, pour découvrir le maquis. Il a été préconçu dans les jardins de la Galette, un soir de 14 juillet, c'est le Montmartre " de ses moins de neuf mois ". Alors c'est un " pur de pur ". Je sais qu'il aime bien le bourgueil, je lui en monte un petit flacon, question de le mettre en bonne humeur. Je veux qu'il me cause ! Il est peintre, c'est tout vous dire, au coin de l'impasse Girardon. Il barbouille quand il pleut pas trop, quand il pleut trop, ça devient trop sombre dans son atelier. Quand il fait beau, par exemple, on est alors bien mieux dehors, sur le banc de l'avenue Junot à regarder les petits oiseaux, les petits arbres comment qu'ils poussent, qu'ils se dépêchent pour pas crever, du mazout. On prend le soleil comme des vieux piafs. Popol, il a eu du mal à trouver la bonne condition, favorable pour sa barbouille, entre trop d'ombre et trop de soleil. Popol, c'est un mutilé, un grand mutilé de la grande guerre, il a donné une jambe entière pour la défense de la Patrie.
Je lui apprends tout de suite d'emblée que je suis devenu antisémite et pas un petit peu pour de rire, mais férocement jusqu'aux rognons !... à mettre tous les youtres en l'air ! phalanges, en denses cohortes, en bataillons à les faire charger contre Hitler, reprendre la Sarre, à eux tout seuls !...
-- Merde ! qu'il me fait... T'auras du coton !... Les Juifs, ils sont tous au pouvoir... Ils peuvent pas s'absenter comme ça !... T'y penses tout de même pas !...Ça serait l'anarchie !... La pagaie !... C'est des personnes indispensables ! Ta croisade elle se présente pas bien !... T'auras du mal à les sortir... Les youtres c'est comme les punaises... Quand t'en prends une seule dans un plume, c'est qu'elles sont dix mille à l'étage ! Un million dans toute la crèche... C'est pas la peine d'insister... Tu vas te faire étendre, malheureux ! Tu sais pas où tu mets les doigts ! Tu connais pas le " mauvais café " ? Tu fais l'esprit fort ! le fendard ! tu vas te réveiller sur un marbre... Il va te tomber un de ces soirs une drôle de tuile sur la pêche quand tu reviens de ton dispensaire... qu'il pleut le long des maisons... Tu peux t'acheter une cloche en zinc, une bourguignotte... T'es con de t'agiter, vieux tordu !... C'est le retour d'âge qui te tracasse... C'est la bicyclette qui te vaut rien ! T'es pas fait pour la vitesse... ça te fait délirer... Je t'avais dit de faire bien gafe... T'as plus l'âge, en vérité... à quarante trois ans... (il est jaloux il peut plus monter en vélo à cause de sa jambe)... à moins que tu veuilles faire comme Hitler... Mais t'as pas le genre tyrolien... Tu peux pas faire trou-la-itou... Tu te feras siffler raide comme balle ! Tu veux faire ton petit Barrès ? ton Bolivar ? ta Jeanne d'Arc ? Annunzio ? Les Juifs, c'est mariole, mon pote, tu seras détruit calamiteux ver de vase Ferdinand ! avant que t'ayes dit ouf !... Ils te feront repasser... pas eux-mêmes !... mais par tes propres frères de race... Je te le prédis ! Ils ont tous les tours dans leur sac !...C'est des fakirs cent pour cent... Ils ont tout l'Orient dans leur fouille... Ils passent... ils promettent... ils jaspinent... ils avalent tout... Ils rendent jamais rien !... Ils s'en vont plus loin, ils partent avec ton auber et ton âme... Tu te retrouves plus !... C'est les juifs errants mon pote, citoyens du monde ! Escrocs de tout ! passe-partout ! Ils te vident les fouilles et la tête, ils te dépouillent, ils te sucent le sang... Et tu vas te racheter par lambeaux ! tu les rinces, les mêmes, encore ! Dans les Beaux-Arts, ils ont tout pris ! tous les primitifs ! les folklores ! sauce juive ! Les critiques, tous juifs, francs-maçons, entonnent en choeur, hurlent au génie ! C'est normal, c'est bien régulier dans un sens : de toutes les Ecoles ils sont maîtres, tyrans, propriétaires absolus, de tous les Beaux-Arts du monde, surtout en France. Tous les professeurs, tous les jurys, les galeries, les expositions sont à présent pleinement youtres C'est pas la peine de réagir... Moi si j'avais ta grande gueule, je jouerais au ballon avec eux... A ta place. je me ferais franc-maçon... C'est le baptême pour un Aryen ! ça te laverait un petit peu... Ça te ferait un petit peu nègre... Ça te ferait moins de péché... Blanchir il faut plus en France... c'est " noircir " qu'il faut... L'avenir est aux nègres ! Nom du cul !...
-- Ah ! que je sursaute, Popol ! tu me navres ! tu m'épouvantes ! Je croyais trouver un ami ! Un vrai soldat pour ma cause ! Et tu me conseilles de m'évanouir... Ça devenait trop grave pour se discuter en plein air... Rentrons, que je fais...
Je poursuivais mon raisonnement tout au fond de son atelier. Après tout, ça m'était égal, d'avoir le monde entier contre moi, dans la croisade antisémite. Mais j'aurais tenu à Popol ! un frère de guerre ça compte quand même... Je l'exhorte encore un peu...
-- Comment, toi Popol,... tu te dégonfles ?... Un vrai Médaillé militaire décoré sur les champs de bataille... tu trouves ça bien régulier ?... Que pour chaque Français du sol, crevé sous les balles ennemies des Flandres à Verdun, on se fasse à présent inonder par dix mille youtres, tous bien coucous, racistes à mort, insatiables ?... Il faudrait peut-être nous, qu'on se déguise, qu'on se fasse tolérer en carpette ? au son de l'Internationale ?... en vase de nuit... en gramophone pour silence ?...
-- Et le prolétaire qu'en fais-tu ? qu'il me répond...
-- Il sera fleur lui, comme toujours. Il est alcoolique et cocu. Le communisme c'est qu'un vocable pour réunions, une gigantesque stavisquerie ! T'as vu les choeurs rouges maintenant, ils nous donnent tout rafraîchi le " Chant du départ " à la sauce internationale... Ça te dit rien ? Demain, tous les charniers de monde débiteront de la viande " kachère " sur tous les hymnes favoris... J'entends déjà " dans la carrière " Blaoum proposer de l'Aryen, en hachis " à la carmagnole " ! N'importe quelle révolution tourne aussitôt débutée, en Topazerie fantastique. Les grands aieux de 93 furent tous cupides à qui mieux mieux... Fous délirants de bien se remplir... Tous ils ont foncé dans la caisse, " estouffarès " le patrimoine. Et tant que ça peut, ni plus ni moins que Gens de Cour... Les idées, les apostrophes les plus huppées, fringantes doctrines, ne servent, c'est prouvé, jamais, en définitive, qu'à s'arracher les esclaves, éberlués devant les baraques, transis d'avoir à choisir parmi les violentes distractions, les gueules ouvertes... Qui monte la plus belle entourloupe dans la foire du monde, prendra le plus de foule dans ses planches. Tout le monde entrera... Que tout le monde, que le trèpe fonce, se précipite ! Vous ne savez pas tous, figures, comme dehors vous êtes malheureux ! Les gonds pivotent, les chaînes retombent. le tour est joué... Salut vilains zoizeaux !... En revoilà pour trois,... quatre siècles,... dix, vingt... d'après la force des cloisons. Tel maître aussi fumier qu'un autre, tous aussi menteurs, fourbes, hystériques et lâches... Plus ou moins sadiques. Mais ils croissent en charognerie à la mesure des expériences... Ils profitent, s'instruisent... comparent... Athènes... Rome... 93... les Romanoff... Les Juifs, ils étudient beaucoup, complotent sans arrêt... Les " banquistes " de la Commune juive sont au point... Ils battent l'estrade à grands flonflons... Prolos ! mes frères martyrisés, prolos des cent pays du monde... je suis mûr pour vous affranchir ! Je m'en ressens au maximum ! pour vous donner tout votre confort... Je reprends un peu la férule, pour mieux vous défendre, mes enfants... ! La sécurité de vos vieux jours !... Passez voir dans l'intérieur !... Un bon mouvement !... N'ayez pas de crainte !... Vous entendez qu'on égorge derrière la cloison ? C'est une illusion de vos sens ! C'est un triste ragot fasciste ! Allez ! Allez ! Pressons-nous ! Pressons-nous tous ! Si j'ai un gros cadenas en poigne, une clef formidable... C'est un cadeau que je veux vous faire... C'est pour mieux encore vous chérir !... pour que vous retombiez dans la vie... Allons ! Allons ! du cinéma !... on vous en donnera tous les jours...
Le Juif international, il nous fera regretter Schneider, Thiers, Wendel et Gengis-Khan... Le Juif sera le pire des maîtres, plus renseigné, plus fielleux, plus minutieux, je vous garantis, complètement stérile, " monrovien " pour la construction, incapable de rien bâtir sauf des prisons (voir la Russie). Où il n'a pas son pareil, c'est pour éberluer l'Aryen, lui faire avaler les grenouilles, le faire rebondir comme il veut de galère en abattoir, aucune résistance sérieuse, l'occidental primate, buté, ivrogne, jobard et cocu. C'est un esclave né pour Juifs, tout cuit, ahuri dès l'école primaire par des phrases et puis par l'alcool, plus tard on l'émascule par l'instruction obligatoire... Pour être sûr qu'il s'en relèvera pas, qu'il aura plus jamais de musique, qu'il ne chantera plus jamais son petit air personnel non-juif, on lui crève l'âme, comme on crève les yeux aux pigeons, pour qu'ils ne se tirent plus. On l'achève par la vinasse. Que peut-il devenir au mieux ?... Schupo, garde-mobile, manoeuvre... Chien plus ou moins. C'est-à-dire chien de Juifs. Aucun satrape aryen ne dure, ne peut durer. Ils ne brandissent les uns les autres, pour exalter leurs troupeaux de buffles, que de médiocres mystiques, régionales, rétriquées, défensives... Vous verrez Hitler ! La mesure du monde actuel, ce sont des mystiques mondiales dont il fait se prévaloir ou disparaître... Napoléon l'avait compris. Le grand secret de la jungle, de toutes les jungles, la seule vérité des hommes, des bêtes et des choses. " Etre conquérant ou conquis ", seule dilemme, ultime vérité. Tout le reste n'est qu'imposture, falsifis, troufignoleries, rabâcheries électorales. Napoléon a fait tout son possible, des prodiges, pour que les blancs ne cèdent pas l'Europe aux nègres et aux asiates. Les Juifs l'ont vaincu. Depuis Waterloo le sort en est jeté. A présent, le coup n'est plus le même, ils ne sont pas chez nous, les Juifs. C'est nous qui sommes chez eux. Depuis l'avènement de la Banque Rotschild, les Juifs ont repris partout la forte idée... Ils pissent aussi eux sur les mots. Etre partout, vendre tout, détenir tout, détruire tout, et l'homme blanc d'abord !... Voilà un programme consistant !...Plus tard on fera bien d'autres progrès, bien plus admirables... On se passera de l'or, des ordres précis suffiront pour la masse des esclaves. Les Juifs ne montrent pas leurs chefs... Ils tissent leur trame dans l'ombre... Ils n'exhibent que leurs pantins... leurs amuseurs, leurs " vedettes "... La passion juive, si unanime, si térébrante, est une passion de termitière. Dans la progression des vermines, tous les obstacles sont délabrés, dilués, englués peu à peu, jusqu'aux fibres... ignoblement résolus dans le pire, fienteux magma du jus pourri et des mandibules... jusqu'aux calamités totales, à l'écroulement définitif, au vide juif.
Ce texte comporte les pages 51-60 du pamphlet de Louis-Ferdinand Céline, intitulé Bagatelles pour un massacre. Le "massacre", dans la pensée de l'auteur, est évidemment celui qu'il prévoit, en 1937, comme ce qui arriverait s'il éclatait une deuxième guerre mondiale.
Contrairement à la rumeur, les pamphlets ne sont pas interdit par des lois, des règlements ou des tribunaux. Ils n'ont pas été réédités par des maisons d'édition ayant pignon sur rue parce que l'auteur, revenu en France, voulait pouvoir vendre les livres qu'il écrivait alors pour gagner sa pitance. Cette mesure d'opportunité n'a plus lieu d'être après la disparition de l'auteur, en 1961. Personne n'a la droit de soustraire à la légitime curiosité des générations suivantes ce qui a été le noyau incandescent de la littérature française vers le milieu du vingtième siècle.
Le texte ici reproduit est celui d'une édition probablement pirate. Les détenteurs d'une éditions réellement authentique voudront bien nous signaler les éventuelles différences.
D'autres groupes de 10 pages suivront.
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