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LOUIS-FERDINAND CELINE

 

 

BAGATELLES POUR UN MASSACRE

 

[24] (p. 251-260)

[251]


Les meneurs communistes français s'imaginent une fois le pouvoir communiste instauré en France, que ce seront eux qui dirigeront encore leurs communistes français! Burlesque illusion!... Aussi fripouilles soumis, vicieux, cocus communistes aryens que vous puissiez être, vous serez butés, chefs! vous tout d'abord! Aux premières pipes! C'est indispensable! vos masses faut pas qu'elles se fourvoyent. On va leur apprendre d'un seul coup, toutes les bonnes manières. Et d'abord à vous oublier. A ne plus reconnaître au-dessus d'elles que le pouvoir officiel juif, l'autorité juive absolue... On va vous l'apprendre d'un seul coup l'abolition des "stupides préjugés de race!" dont vous avez plein la gueule! Ah! sales dupes! effarants cocus! En vous butant! Par la seule raison, en vertu du seul fait que vous n'êtes pas juifs! N'avez-vous jamais pressenti à travers les mielleries juives, tout leur mépris, l'extraordinaire écoeurement des Juifs pour "l'intouchable", insupportable fanfaron, sapajou idiot que vous êtes?... Stupides outrecuidants crédules pantins?... Ils vous feront rentrer dans l'ordre vos maîtres de la suprême pensée! dès les premières balles, dans les premiers trous. Vos condamnations, chefs communistes français, sont toutes pointées, registrées, signées sur le bureau du Comitern, et pour la "première heure ". Vous aurez mené, imbéciles, frivoles ou roués, futés resquilleurs de mégots, vos hordes jusqu'à l'abattoir. Vous irez jamais plus loin. Votre rôle s'arrête là! Vous ne dépasserez pas l'abattoir. Vos maîtres juifs n'auront plus besoin de vous... Pour toutes leurs coudées franches, votre disparition s'impose, sans délai. Perroquets, vos maîtres n'ont que trop [252] entendu toutes vos jacasseries! Vous ne savez pas à quel point vous leur portez sur les nerfs! Vos masses, Révolution faite, devront apprendre d'autres chansons, mais pas avec vous! plus jamais avec vous!... Dès les Soviets instaurés, fondront sur nous du Comitern, tout un terrible brelan de corbeaux mystiques, des milliers de Juifs djibouks implacables, commissaires du nouvel ordre atroce, celui que vous trépignez de mieux, toujours mieux connaître, meneurs communistes français! Vous serez servis! régalés!... Il est parfaitement écrit dans les astres, que c'est vous qui garnirez les premiers poteaux, avec vos propres barbaques larbines. C'est pas des têtes que vous avez, c'est des noix de coco, vous savez comment ça s'ouvre! Un coup sec......

Vous y entrerez dans le nouvel ordre! les pieds devant!... suppliciés par vos propres troupes!... et d'enthousiasme! au commandement juif!... Je ne suis pas très au courant des circonstances espagnoles...


[253]


Les Juifs eux mêmes, de temps en temps, veulent bien se donner le mal de nous prévenir un petit peu. Écoutez, ce sera bref, cet excellent Juif, Elie Marcus Ravage, comme il est intéressant:


"Nous (les Juifs) sommes des intrus; nous sommes des destructeurs; nous nous sommes emparés de vos biens propres, de vos idéaux, de votre destinée. Nous les avons foulés aux pieds. C'est nous qui avons été la cause première de la dernière guerre et non seulement de la dernière, mais de presque toutes vos guerres. Nous n'avons pas seulement été les auteurs de la révolution russe, mais les instigateurs de toutes les grandes révolutions de votre histoire. "

(Century Magazine, janvier 1928.)


Ah! le Juif, quand il se déboutonne, il est curieux à écouter, il est plus du tout casuistique... C'est pas midi à quatorze heures! C'est franco! (ah ce mot!)...

Et celui-ci encore plus net:


"Si dans cinquante ans, vous ne nous avez pas tous pendus, vous les chrétiens, il ne vous restera même pas de quoi acheter la corde pour le faire."

Le Juif Mires.


Réagir? Mais comment? Mais pourquoi?... Puisqu'ils possèdent tout l'or du monde en vertu de quelle sophistiquerie les Juifs ne tendraient-ils pas à prendre le pouvoir?... Tout le pouvoir? Tout simplement?... Affronter la juiverie mondiale mais c'est affronter le Vésuve avec un petit arrosoir, pour l'éteindre.


[254]


Diversion...

Une belle histoire... la Grande Epoque Arverne...


"Attaqué par les Romains, Bituit, roi des Gaules Barbares fit appel à tous ses guerriers... Sur son char plaqué d'argent, aux essieux de bronze, il s'avançait coiffé d'airain, paré de l'or des colliers et des bracelets. Sa meute de chasse l'accompagnait. Derrière les escadrons de son escorte se pressaient deux cent mille Gaulois avec leurs longues épées à deux tranchants, leurs épieux aux fers étincelants et leurs grands boucliers plats d'osier ou de bois, peints de vives couleurs. Lorsque du haut des collines, le roi aperçut dans la vallée du Rhône le petit carré des Légions romaines: "Il y en aura à peine aujourd'hui" s'exclama-t-il, "pour la curée de mes chiens...»


Une autre histoire vieille et vilaine... les Gaulois de la décadence...


"On trouve des Gaulois sur toutes les rives de la Méditerranée, à la solde de tous les princes ou de tous les Etats qui ont une injure à venger ou des ambitions à réaliser. Il ne se passa pas de guerre au cours du IIIe siècle, à laquelle ne prissent part, souvent dans les deux camps et les uns contre les autres, des contingents gaulois... Et plus d'une fois, la guerre finie, pour échapper aux revendications de leurs mercenaires, les Ptolémée d'Egypte ou le Sénat de Carthage, les prirent à quelque piège et les firent massacrer..."

(Extrait des "Gaulois" par Albert Granier.)


[255]


Les Juifs sont la substance même de Dieu, mais
les non-Juifs ne sont que la semence du bétail.
Le Talmud


Admirez à présent, le Juif honnête homme, en train de nous travailler à "l'estime réciproque". Voyez comme il est insidieux, patelin, pseudo-scrupuleux, inoffensif et philosophique

(Extrait du Forum, grand périodique américain, octobre 1937.)


Enfants de la race martyre
par Maurice M. Feuerlicht


"J'ai appris très tôt dans ma vie que j'étais Juif et qu'il y avait une "question juive". Par la suite, je devais apprendre en plus que les Juifs, en tant que groupe, ne se conduisent pas comme dés gens normaux, c'est-à-dire pas comme la majorité des citoyens.

"Fils de rabbin, issu d'une famille israélite typique, je ne saurais guère nourrir de préjugés contre les Juifs et je n'ai pas du tout envie de me cacher d'en être un. Mais que personne ait jamais eu le sentiment inné de sa qualité de juif, je ne le crois pas. C'est là, un sentiment qu'on inculque aux petits Juifs à peu près en même temps qu'on leur apprend à parler et tout enseignement religieux tendra par la suite, à ne pas leur laisser oublier qu'ils sont différents des Gentils. Mon plus ancien souvenir a trait à la célébration de la "Fête des Lumières" (Chanukah). Assis aux pieds de mon père, comme ce fut le cas d'innombrables autres petits Juifs, je l'écoute raconter la palpitante histoire [256] de Judas Macchabée et de ses vaillants soldats qui risquèrent leurs vies pour leur religion. J'allume des bougies, je chante:


"Enfants de la race martyre,
Libres ou dans les fers,
Éveillez l'écho de vos chants,
Où que vous soyez dispersés sur terre

"Ce thème des "enfants de la race martyre", on m'en a si fort battu et rebattu les oreilles que ma sensibilité en a été très vite et très profondément pénétrée. "Peuple opprimé", "martyre", "préjugé", "persécution": voici presque les premiers mots dont j'ai compris le sens. Si les petits Gentils m'appelaient Juif, on avait grand soin de m'expliquer à la maison qu'ils avaient voulu m'insulter et que le monde n'aime pas les Juifs. L'instruction que je recevais chez moi ne me permettait jamais d'oublier le passé. Chaque petit Juif, doit passer à son tour par toutes les persécutions qu'a pu subir son peuple depuis 3.000 ans.

"Après la "Fête des Lumières", je célébrai la Pâque et détestai de toute la force de mon coeur d'enfant le pharaon qui avait persécuté les Juifs. De crainte que j'oublie la fuite précipitée à travers la Mer Rouge, on me fit manger du pain sans levain -- évocateur d'épreuves vieilles de 2.000 ans A l'école du dimanche, chez moi, là où les autres enfants écoutaient des contes de fées, ou jouaient avec les soldats de plomb, j'apprenais les atrocités de l'inquisition espagnole, l'emprisonnement des Juifs dans les enceintes réservées et des ghettos.

"Il en résulta pour moi, comme pour les autres enfants juifs un complexe de persécuté qui s'accusa à mesure que je grandissais. Je n'avais pas appris grand'chose des principes religieux du judaïsme, mais je n'ignorais rien de l'affaire Dreyfus, du Ku-Klux-Klan, de l'exclusivisme de tels clubs, de tels hôtels, des "quotas" universitaires. C'est un tel ensemble de connaissances qui, plus que tout autre chose, donne à un Juif d'aujourd'hui le sentiment d'être juif, car nous avons beaucoup plus conscience des torts qu'on nous a fait subir que de notre religion. Notre maladie de la persécution pervertit nos rapports avec notre entourage. Le Juif qui rate un examen ou une affaire, qui tente en vain de trouver une situation ou d'entrer dans un club s'écriera: "C'est de la prévention, c'est parce que je suis juif!" [257] Il ne s'en trouvera pas beaucoup parmi nous pour avoir le courage de reconnaître qu'il pourrait bien y avoir là-dessous d'autres raisons et toutes personnelles. Certes l'homme qui échoue cherche partout la cause de son échec excepté chez lui. C'est un trait général de la nature humaine. Mais nous nous éloignons de la norme, nous autres Juifs, sur ce point aussi parce que nous avons fait de ce penchant une habitude d'esprit à laquelle nous avons constamment recours pour nous consoler de tous les déboires.

"Dans l'important établissement universitaire où j'ai achevé mes études, 15% des étudiants étaient des Juifs, plusieurs membres distingués du corps enseignant l'étaient aussi. On n'en reprochait pas moins à ce collège d'écarter systématiquement les Juifs, et un nombre incroyable de parents criaient non moins incroyablement à l'antisémitisme parce que leurs fils n'avaient pas réussi à faire partie d'une association, d'une équipe, avaient été refusés à un examen, n'avaient pas obtenu une distinction. Moi qui avais affaire à eux tous les jours, je savais qu'il s'agissait de garçons mal élevés, gâtés, paresseux, perpétuellement dressés sur leurs ergots, qu'on eût tenus pour tout aussi indésirables s'ils avaient été protestants ou bouddhistes.

"On pourrait citer un nombre infini d'exemples de ce genre s'appliquant à tous les âges, à tous les types d'Israélites. Car si, en de nombreux cas, l'antisémitisme entre réellement en jeu, il n'en demeure pas moins que, trop souvent, le prétendu préjugé raciste est, en fait, un légitime réflexe de défense dirigé contre un individu. Bon nombre de Gentils sont équitables, enclins à juger les gens selon leurs mérites personnels. C'est le Juif qui provoque les malentendus avec sa susceptibilité toujours en éveil.

"Une personne affligée de la maladie de la persécution est toujours habitée par l'aveugle désir de rendre coup pour coup. La présence d'un Gentil à une cérémonie juive est sévèrement critiquée par les Juifs qui brûlent le plus d'être reçus chez les Gentils. Qu'un Juif commette le crime entre tous haïssable de prendre femme chez les Gentils, et il sentira toute la force du préjugé que les Juifs ont eux-mêmes élevé autour d'eux

"Certaines conséquences de ce complexe de martyrisé sont à longue portée et causent, en tout cas, un préjudice irrémédiable à l'individu juif. Elles entament jusqu'aux mieux disposés des [258] Gentils. Le Juif se montrant en effet d'une sensibilité morbide au sujet de son judaïsme, les Gentils se retiennent de faire une critique éclairée de la question, de peur d'être accusés de donner dans le travers antisémite. Et ainsi le Juif se voit privé du bénéfice qu'il retirerait d'un examen loyal de différences et de préjugés qui existent réellement.

"Le côté tout à fait tragique de cette situation naît de l'attitude inconséquente du Juif -- lequel se plaint amèrement qu'on voie en lui en premier lieu le Juif et non l'individu. Il oublie que son premier mouvement à lui est toujours d'un Juif. Les journaux publient-ils qu'Isaac Rubens, 26 ans, a cambriolé la nuit dernière l'épicerie Smith ? Tous les Juifs de la ville se dressent et crient à la diffamation. Mais qu'Albert Einstein révolutionne le monde des sciences par ses théories, et les mêmes Juifs rayonnent de satisfaction en lisant un article sur "le grand savant israélite». Il faudrait pourtant que nous nous décidions à choisir ce que nous attendons du monde ? Qu'il nous tienne pour des individus ou pour des Juifs ?

"Je crois que nous ne serons jamais des individus normaux tant que nous resterons en proie à notre complexe de martyrisés, tant que nous nous déroberons à la tâche de notre perfectionnement individuel, tant que nous trouverons plus commode de blâmer les autres de nos propres défauts."


Voyez-vous ce bénin! Cette petite ficelle! Il écrit comme Mr. Duhamel, il pense comme Mr. Duhamel.


[259]


Après l'eau de Rose, les avertissements...

Le journal "Le Moment", publié à Varsovie, en yiddish, le plus important des journaux juifs de l'Europe orientale, nous a donné dans son numéro 260 B. du 13 novembre 1934 un bien intéressant article intitulé "Laser Moissejevitch Kaganovitch, le représentant de Staline et son alter ego"...

Quelques passages bien instructifs, prophétiques:


«"C'est vraiment un très grand homme ce Laser Moissejevitch... C'est lui qui régnera un jour sur le pays des Tzars... Sa fille qui va sur ses 21 ans est maintenant la femme de Staline. Il est excellent à l'égard des Juifs, ce Laser Moissejevitch... Vous voyez, il y a profit à avoir un homme à nous au meilleur endroit."


[260]


Il ne se passe pas de jour où vous ne trouviez -- si vous êtes un peu averti -- dans votre journal habituel, droite ou gauche ou d'informations, c'est-à-dire trituré selon votre goût futile pour telle ou telle politique (en réalité toutes parfaitement juives, divers rayons simplement du grand bazar des supercheries) cent petits échos... des articles entiers consacrés au triomphe, à la gloire de la plus grande juiverie. Votre journal habituel est littéralement farci de ces petits échos, entrefilets de théâtre et de cinéma... revues de grande diplomatie... palmarès de beauté.. badins... anodins... pompeux... frivoles... philosophiques... tous les genres. Au petit bonheur, je vous livre ce petit pataquès, prélevé dans "Paris-Soir " (fin octobre). Il n'est pas plus inepte, plus sirupeux, plus écoeurant qu'un autre, de la même intention: "enjuivage, colonisation juive ". Il donne assez bien, je trouve, le "la" général de cette grande musique, tantôt symphonique, tantôt rigodon... plus tard Carmagnole...


"La Carrière et les carrières"


«Mme Lévy de Tact, belle-fille de l'ambassadeur de France à Moscou, puis à Berne, a fait ses débuts à la Radio, au poste Radio 37. Elle chanta, et fort bien. Son succès fut très grand.

«Il est curieux de noter que la famille de Mme Lévy de Tact jouit d'un privilège artistique assez rare. Chacun y possède un talent d'amateur qui pourrait aisément, du jour au lendemain,


Ce texte comporte les pages 251-260 du pamphlet de Louis-Ferdinand Céline, intitulé Bagatelles pour un massacre. Le "massacre", dans la pensée de l'auteur, est évidemment celui qu'il prévoit, en 1937, comme ce qui arriverait s'il éclatait une deuxième guerre mondiale.

Contrairement à la rumeur, les pamphlets ne sont pas interdit par des lois, des règlements ou des tribunaux. Ils n'ont pas été réédités par des maisons d'édition ayant pignon sur rue parce que l'auteur, revenu en France, voulait pouvoir vendre les livres qu'il écrivait alors pour gagner sa pitance. Cette mesure d'opportunité n'a plus lieu d'être après la disparition de l'auteur, en 1961. Personne n'a la droit de soustraire à la légitime curiosité des générations suivantes ce qui a été le noyau incandescent de la littérature française vers le milieu du vingtième siècle.

Le texte ici reproduit est celui d'une édition probablement pirate. Les détenteurs d'une éditions réellement authentique voudront bien nous signaler les éventuelles différences.

D'autres groupes de 10 pages suivront.

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