L’"antisémitisme" a été la préoccupation dominante lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), exprimée aussi bien par le président juif Sarkozy, le président du CRIF Richard Prasquier, ainsi que Dalil Boubakeur, recteur de la grande Mosquée de Paris et chef de poste des services algériens et israéliens en France (1).
« L’antisémitisme est de retour, en janvier 2009, il y a eu trois cent cinquante-deux actes antisémites de toutes sortes, à comparer à quatre cent soixante actes environ pour les années entières de 2007 ou 2008 » a déclaré Prasquier dans son discours.
Ce dernier n’a évidemment pas parlé du soutien inconditionnel du « grand » rabbin de France Gilles Bernheim à Tsahal (l’armée de l’État juif), pendant l’offensive israélienne à Gaza au début de l’année, lors de manifestations publiques, et qui, pendant l’une de ces logorrhées dont il a le secret, allait même jusqu’à déclarer au quotidien Libération, le 9 janvier 2009, que « la seule préoccupation de l’armée israélienne est de préserver, avec amour et courage, l’idée d’humanité pour tous les hommes. » N’est-ce pas là, pour le représentant des Juifs en France, un discours qui dépasse largement le cadre de ses fonctions ? Qu’aurions-nous pas entendu si le Conseil Francais du Culte Musulman (CFCM) s’était exprimé en faveur de la résistance palestinienne ?
Mais on aurait tort de penser que le rabbin Bernheim se paie notre tête. Ses déclarations, par une sorte de stratégie de la confusion, suivent un but précis : créer l’amalgame dans l’imaginaire collectif, et pourquoi pas ensuite dans le code pénal (2), entre judaïsme et sionisme, de sorte à pouvoir ensuite brandir l’épouvantail de l’"antisémitisme" en accusant systématiquement de "judéophobie" tous ceux qui auraient l’outrecuidance de manifester un désaccord à l’encontre de la politique d’épuration ethnique du peuple palestinien planifié par l’État d’Israël. Car c’est bien l’objectif des dirigeants politiques, économiques et religieux sionistes : soutenir coute que coute l’État juif. Le procédé n’est ni nouveau, ni subtil, mais il ne manquera pas de trouver ses relais dans les médias et la classe politique, soumise depuis bien longtemps au diktat du lobby juif (ne doutons pas que le PCF et Les Verts redoublent de vigilance après s’être fait interdire de dîner (3)).
Ce qui est nouveau, par contre, c’est la volonté du CRIF à vouloir contrôler Internet, le dernier espace propre à une relative liberté d’expression. Pendant son discours, Prasquier à dénoncé la « propagande » sur la Toile, qui « utilise des prétextes, comme le conflit à Gaza ou la crise financière pour diffuser des rumeurs à caractère antisémite ».
Selon Prasquier, dénoncer les crimes de guerres commis par l’armée israélienne, l’utilisation d’armes à uranium à l’encontre des Gazaouis par les forces sionistes, la déportation de 1′500 palestiniens de Jérusalem, les implications du financier Madoff avec le Mossad, ce sont des « rumeurs» qu’il est urgent de faire disparaître du web.
Là où Prasquier à peut-être
raison, c’est qu’avec la crise financière les
populations de France et d’ailleurs pourraient se
réveiller moins imbéciles qu’il ne le pense, et, à
l’avenir, être moins tolérantes à l’égard des
manipulations de toutes sortes. Il
serait sage, sinon même urgent, pour les propagandistes
de l’idéologie sioniste juive, de songer à ne pas verser
la goutte d’eau qui pourrait faire déborder le vase.
Mecanopolis
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Que Boubakeur soit un traître, mis en place par Sarkozy et le Mossad, avec la bénédiction du Général Mohamed Lamine Mediene, alias Toufik, et qu’il se soit acoquiné au lobby juif, nous le savions depuis longtemps. Qu’il se compromette au dîner du CRIF, alors qu’il entend représenter les musulmans français, n’est qu’une vaste farce destinée à promouvoir un « Islam de France » judaïsé, cette chose immonde, nulle et non avenue, qui n‘existe que dans le fantasme de quelques suspects islamophobes.
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Dans le même genre, une loi qui a pour but d’assimiler l’antisionisme à l’antisémitisme fait actuellement l’objet de discussions en Argentine.
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Le PCF et Les Verts ont été puni par le Conseil représentatif des institutions juives de France parce qu’ils ont protesté contre l’offensive israélienne à Gaza, ce qui démontre encore une fois la volonté de cette organisation à créer la confusion entre l’antisionisme et l’antisémitisme.