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 Léon Degrelle

HITLER ET L´ ISLAM

(Article de Léon Degrelle dans la revue « Rebelle », numéro 2, automne 1984, réimprimé dans la Revue d’Histoire non conformiste pp.107-113)

Au bout de la steppe des cavaliers étaient apparus. C’était en février 1942 au Donetz ; le froid était affreux : 42°au-dessous de zéro. La neige sifflait, rasait nos casques glacés, nous dévorait les oreilles auxquelles pendaient en forme de groseilles gelée des poches de pus couleur orange. Qui étaient ces cavaliers ? Le vent nous apportait un chant âpre et mélancolique. Ils n’étaient pas vêtus de blanc comme les Cosaques. Leur longue vague approchait, mauve, violette ; ils étaient plusieurs milliers. Enfin, leurs petits chevaux fumants nous abordèrent.

 

Ces cavaliers n’étaient ni des Russes, ni des Occidentaux, c’étaient des Musulmans. En pleine fureur de l’hiver russe de 1942, quatre milliers de musulmans avançaient dans la steppe immense en chantant J’allais les retrouver en 1943. Ils n’étaient plus 4000, mais 60.000. Soixante mille musulmans sur le front de l’Est ? C’était presque incroyable. Qu’y faisaient-ils ?

 

Hitler avait un faible, c’est certain, pour la religion mahométane. Lui, d’origine catholique, éprouvait un grand intérêt pour l’Islam et sa civilisation. Il regrettait presque que ses armées n’eussent pas triomphé de Charles Martel à Poitiers-

 

Contrairement à tout ce que l’on a pu raconter » Hitler n’était nullement un païen Il avait lutté durement contre les intrusions politique d’un clergé parfois très batailleur pour qui un doyen devait nécessairement faire office de maire, et un évêque de préfet. Cette église politicienne avait, en Allemagne, avant 1933 traqué les nationaux-socialistes à grands coups de goupillons. ( Le goupillon :  petit bâton au bout duquel il y avait autrefois des soies de cochon, et qui sert à l’église pour prendre de l’eau bénite)

 

Hitler avait répondu sans tendresse. Il avait gardé une dent contre une certaine gent ensoutanée

 

Nous aussi  les Rexistes en Belgique, pour la plupart catholiques, connûmes en Belgique les assauts similaires d’une église lourdement dictatoriale qui entendait imposer dans tous les rouages de l’État et des partis, ses pieux valets, souvent très médiocres. Mais s’opposer à un clergé matérialiste plus préoccupé de problèmes politiques et sociaux que du grand cheminement vers le divin n’est pas s’opposer à Dieu. C’est presque le contraire. Les prêtres démagogues coupent à des milliers d’âmes les routes des sommets spirituels. 

 

J’ai souvent parlé dans l’intimité avec Hitler de ce problème qui dépasse tous les autres : Qu’est Dieu ? Que cherchent les foules en Dieu ? Continueront-elles à croire en Dieu, à être aspirées par Dieu ? C’est dans la paix et le silence de la nuit que nous poursuivions ces méditations. Hitler avait posé sur la table des cartes, ses grosses lunettes. Dans le baraquement de bois, nous étions seuls dans nos deux fauteuils. En face, dans la cheminée aux signes runiques des bûches de bois crépitaient. Le Führer me disait lentement, en termes toujours mesurés, ce qu’il a répété tant de fois :  La notion de la divinité donne l’occasion à la plupart des hommes de concrétiser le sentiment qu’ils ont des réalités surnaturelles. Pourquoi détruirions-nous ce merveilleux pouvoir qu’ils ont d’incarner ce sentiment du divin qui est en eux ? L’être simpliste a soif de croyance et il s’y cramponne de toutes ses forces. L’homme cultivé, m’expliquait-t-il encore, conserve le sens de la nature et s’incline devant l’inconnaissable. C’est un fait que nous sommes de faibles créatures, qu’il existe une force créatrice. Vouloir le nier, c’est de la sottise. Contre cette angoisse devant le mystérieux, il serait maladroit d’être sectaire, ajoutait-il. L’homme a peur des choses qu’il ne peut encore expliquer. Cela ne servirait à rien de remplacer une croyance ancienne par une croyance nouvelle qui ne ferait que prendre la place de la précédente. 

 

 Hitler s’emportait parfois, se lançant dans une diatribe contre le clergé politicien, l’hypocrisie des formules, contre les Églises mêmes qu’il taxait de fourberie. Il arpentait pendant dix minutes le parquet de bois de sa baraque, silencieux, agité, flanqué de sa chienne Blondie » qui  prenait chaque virage en même temps que lui, puis il me retrouvait devant les flammes dansantes. 

 

 Au fond, pour lui, l’absence de Dieu était une diminution pour l’homme.

 

 Il savait très bien que j’étais, je le suis toujours, intensément chrétien.  Chez lui, j’allais communier, comme n’importe où ailleurs « Si ma mère vivait encore elle vous aurait accompagné » m’avait-il dit, un matin, où quittant enfin son travail nocturne, il m’avait croisé dans la pineraie.

 

 Lorsque notre légion de volontaires belges était entrée dans la  Waffen SS –où elle deviendrait la division Wallonie- j’avais véritablement imposé à Himmler et Hitler m’avait aussitôt approuvé, le maintien d’aumôniers catholiques parmi mes troupes. Par cette brèche ouverte était entré par la suite Mgr de Maillol de Lupé,

 

 J’ai tellement tarabiscoté (secoué) Himmler »,  que non seulement nous avons eu nos prêtres, mais que par la suite d’autres prêtres devinrent aumôniers catholiques dans la Waffen SS. Le plus fameux fut, dans la division des Waffen SS  français, Mgr. Mayol de Luppé, prélat-lansquenet  aumônier catholique de la division française Waffen-SS Charlemagne. Pour rien au monde Hitler n’eût voulu que le national-socialisme devint une caricature d’église : « Le Parti, disait-il très fermement, n’a pas à être une contrefaçon de religion. » Je lui répliquais qu’une des grandes missions de l’Europe que nous voulions bâtir serait, non pas de  favoriser ou de tolérer des dominations temporelles des religions, mais de créer des conditions permettant à la vie spirituelle de s’épanouir.

 

Après la guerre, lui ai-je répété à plusieurs reprises, je veux que mon rôle personnel en Europe soit avant tout de veiller à ce que les âmes puissent vraiment vivre.» Hitler était d’accord. Le feu éclairait ses pommettes plates, devenues presque incolores et ses  cheveux qui grisonnaient. Ses yeux foudroyants brillaient plus intensément que les flammes.

 

 Dieu, connu ou inconnu, c’était l’essentiel. Jamais Hitler n’eut un mot, qui aurait pu ébranler en
moi la grande certitude divine qui m’habitait.

 

 Mais les Musulmans dans cette affaire ? Hitler, fermement décidé à respecter le religieux partout où il était respectable, où il n’était pas souillé par des ambitions terrestres avait, naturellement et depuis longtemps, fait la somme des apports de l’Islam. Il était par ailleurs extrêmement curieux de tout, de la psychologie humaine aussi bien que de la puissance d’une charge creuse, du calibrage d’un canon ou du tracé d’une autoroute.

 

La découverte d’un tableau de Botticelli (Hitler  qui était « un homme très simple, ein sehr einfacher Mann, comme le dit sa fidèle sténographe  Adda Schierloh,  avec les revenus de « Mein Kampf » avait acheté un tableau de Botticelli et la copie antique du discobole) comptait pour lui presque autant que la prise d’une ville comme Kiev.

 

Le cas d’Allah le passionnait donc lui aussi, Allah jamais vu, représenté nulle part, mystère constant.

 

« Malheureusement pour l’Église, disait-il, elle a délimité le mystère et elle l’a expliqué  de façon
précise…
Nous n’avons aucune lumière sur le mystère quand nous apprenons que les curés se représentent
Dieu sous les traits d’un homme.

Les disciples de Mahomet, à ce point de vue, leur sont bien supérieurs car ils n’éprouvent pas le
besoin de se représenter physiquement Allah.  :

  

Hitler trouvait dans la religion mahométane plus de poésie et de tolérance que dans un certain sectarisme chrétien. Il avait reçu dans son intimité le grand Mufti de Jérusalem, une sorte de pape des Musulmans,  un homme puissant, aimable, le cheveu clair et l’œil bleu comme un germain. [………]

 

 Nous passerions en juin 1944, le Grand Mufti et moi, trois jours à Salzbourg  à discuter de l’avenir des peuples. Le monde musulman était alors tout près du nôtre, fraternel presque.

 

 

Le Grand Mufti avait parfaitement compris ce que signifiait le racisme.

 

Pour Hitler, pour nous tous, être raciste ne consistait pas à se dresser contre les autres races mais à donner à la race européenne toutes les possibilités de se fortifier, de s’épanouir, de s’embellir. Former dans un ensemble solidaire une jeunesse solide, harmonieuse, loyale, vibrante du désir de servir et de se surpasser, faire de la mère et de la famille, forte, saine, rayonnante, les joyaux de la société était un objectif juste, utile et louable. 

 

Donner à l’Europe raciale son maximum d’épanouissement physique et moral n’impliquait pas le mépris des autres races. Que celles-ci se développent à leur tour dans leur personnalité rayonnante ! Qu’elles en fassent chez elles, au sein de leur propre communauté, autant que nous dans notre espace européen. 

 

 Jamais Hitler n’eût admis les mélanges raciaux que supportent si mal à présent les pays démocratiques de l’après-guerre, ayant charrié – amené vers eux comme dans un chariot-  vers eux, par mercantilisme, des millions d’immigrants dépaysés, coupés de leur religion et de leur culture, objets d’aversion dès que leur exploitation industrielle devient sans intérêt économique. C’est  chez eux, dans leur milieu naturel, au sein de leur race, sur le sol millénaire de leurs peuples qu’ils avaient à s’épanouir, à retrouver ou à exalter leurs caractéristiques civilisatrices. Notre racisme tendait à les encourager avec force dans ce sens- là. Avec joie nous les eussions aidés. 

 

 C’est ce qui explique l’intérêt tout spécial que Hitler portait aux peuples de l’Islam, livrés trop souvent à la domination et au mépris des négriers étrangers qui avaient imposé à ces pays hautement civilisés leur langue et leurs mœurs. Sans les apports de ces peuples anciens, l’Europe eût sans doute pataugé dans les balbutiements d’un Haut Moyen Age qui ne se souvenait même plus de l’Athènes de Socrate et de la Rome d’Auguste. C’est l’Islam qui nous avait apporté, à Cordoue, Aristote voilà plus de dix siècles. »

 

Hitler n’avait pas la moindre visée du côté de la Méditerranée : « Nous ne devons pas, disait-il, subir le mirage des pays orientaux. 

 

Pour lui, la civilisation européenne, s’arrêtait aux temples hellènes. J’avais été presque interloqué, lorsque à ma question (posée, nous a-t-il dit,  pendant son premier entretien de Juillet 1936 à Berlin ): « Au fond, qui êtes-vous ? un Germain ou un Européen ? Il avait répondu sans la moindre hésitation : -« Je suis un Grec." Le Sud, pour nous, c’est la Crimée reprenait-il, aller plus loin serait un non-sens. Demeurons nordiques.

 

L’Europe continentale, c’était son pays. L’Allemagne avait pour vocation de la fédérer puis, avec le temps, de l’unifier. Elle en était le centre, la force organisatrice, le moteur. Par elle passaient tous les grands moyens de communication. Elle avait envoyé ses fils partout sur le continent : quatre cent mille descendants d’Allemands en Hongrie, sept cent mille en Roumanie, des centaines de milliers dans les pays Baltes, en Ukraine et même sur les bords de la Volga. Quel peuple européen avait semé à ce point sa vigueur, son sang, sa race, dans toutes les régions européennes ? Hitler était, à nos yeux, l’homme qui pouvait rassembler cette gerbe de forces. Mais son esprit lucide arrêtait les limites de ce domaine aux eaux divines, bleues et violettes qui ourlent de loin les marbres sacrés de l’Acropole.

 

 Jamais donc le monde musulman n’aurait eu en Hitler un rival, et moins encore un conquérant. Fidèle aux grands enseignements de Frédéric de Hohenstaufen , il  serait l’ami des peuples musulmans à la recherche de leur redressement.

 

C’est ainsi qu’en 1943 et 1944, les quatre mille Musulmans du front de l’Est étaient devenus trois magnifiques divisions de Waffen-SS rassemblant soixante milles hommes. Les Waffen SS étaient les soldats politiques d’un monde nouveau. Ils n’étaient pas seulement des militaires, comme ceux de la Wehrmacht. Élite physique, ils avaient reçu une formation politique exceptionnelle, non pas limitée à des mesquineries de petites nations, mais axée sur une grandiose conception du monde.

 

D’abord réservées dans leur recrutement à des volontaires allemands, les Waffen-SS s’étaient en 1940, ouvertes à la jeunesse germanique et aux centaines de milliers de descendants d’Allemands à travers toute l’Europe ; 300.000 Volksdeutscher,  allemands, rejoindraient ainsi la Waffen SS fidèles au souvenir et garants de l’avenir.

 

Puis ce stade germanique avait été dépassé. C’est de l’Europe entière qu’étaient accourus à la Waffen SS plusieurs centaines de milliers de jeunes volontaires qui, si la fédération continentale avait pu se créer, en eussent été après la guerre la puissante armature. Les chiffres sont encore ignorés par beaucoup : la Waffen SS rassembla un million de volontaires. Plus du double de la Grande Armée de Napoléon. Ils étaient très durement formés, toujours les premiers à foncer, toujours les derniers à résister ; quatre cent mille d’entre eux tomberaient en héros pour leur foi. Mais parmi ce million de lansquenets « serviteurs du pays » d’un monde à venir, c’est vraiment l’Europe nouvelle qui avait pris place.

 

La vieille Allemagne de jadis y était devenue minoritaire. Six cent mille des volontaires de la Waffen SS étaient des non-allemands, soit 60% de cette formation sans pareille. C’est dire que, sur le front de l’Est, l’unité des soldats politiques de l’Europe était faite. Une unité forgée dans le sang, la gloire et le sacrifice, par des élites physiques et morales issues de vingt-huit pays européens jadis hostiles et maintenant fraternellement rassemblés : Français, Belges, Hollandais, soudés à leurs camarades Estoniens, Hongrois ou Roumains ; même en Russie, en 1943, lorsque avait été annoncée la formation d’une division Waffen SS « Ukraine », au lieu de dix-sept mille volontaires conviés, cent mille s’étaient présentés !

 

Hitler avait dépassé le stade de la nation. Il était devenu européen à tel point qu’il voulait, il me
le déclara, changer après la guerre, le nom de Berlin à ses yeux trop typiquement allemand et
encore trop emprunt d’un nationalisme particulier.

 

Les Musulmans et notamment le Grand Mufti, avaient saisi très rapidement l’attrait de cette formule : former des soldats politiques qui, après l’épreuve du feu et de l’héroïsme, revenant du front vainqueur, en jeunes chefs au corps fort, au caractère d’acier, deviendraient les bâtisseurs des États nouveaux.

 

Le monde arabe était divisé. Ses régimes hostiles. Ses populations délaissées. Une révolution puissante, raciale et sociale à la fois y était indispensable. Qui pouvait mieux y participer qu’une élite disciplinée, formée politiquement avec audace, pétrie d’énergie au combat et qui savait qu’elle pourrait désormais compter en Europe, non plus sur des exploiteurs à la manière de l’avant-guerre, mais sur des camarades vigoureux et sincères ? Tous nous pensions de même et agirions en équipe de la même façon.

 

Ces 60.000 musulmans étaient traités dans le respect le plus complet de leur personnalité. Les officiers allemands qui, parfois, leur servaient d’assesseurs ou d’agents de liaison, portaient de fez rouge, comme n’importe quel officier musulman. Je serais même témoin d’un geste incroyable : comme cadeau de Nouvel An, Hitler, personnellement enverrait à chacun de ces volontaires une chaînette dorée à laquelle était suspendu un minuscule Coran.

 

Nous avons été écrasés. L’effort des Waffen-SS musulmans a été brisé, comme le nôtre..

 

Dans mon souvenir flottent encore sur la steppe lointaine les silhouettes violettes des rudes cavaliers au chant poignant qui chevauchaient dans les neiges tourbillonnantes de l’Ukraine, précurseurs musulmans de la résurrection de leurs peuples. »


 Léon Degrelle


Ci-dessous, le texte de Degrelle ci-dessus, avec quelques explications et commentaires utiles:

Au bout de la steppe des cavaliers étaient apparus. C’était en février 1942 au Donetz ; le froid était affreux : 42°au-dessous de zéro. La neige sifflait, rasait nos casques glacés, nous dévorait les oreilles auxquelles pendaient en forme de groseilles gelée des poches de pus couleur orange. Qui étaient ces cavaliers ? Le vent nous apportait un chant âpre et mélancolique. Ils n’étaient pas vêtus de blanc comme les Cosaques. Leur longue vague approchait, mauve, violette ; ils étaient plusieurs milliers. Enfin, leurs petits chevaux fumants nous abordèrent. Ces cavaliers n’étaient ni des Russes, ni des Occidentaux, c’étaient des Musulmans. En pleine fureur de l’hiver russe de 1942, quatre milliers de musulmans avançaient dans la steppe immense en chantant J’allais les retrouver en 1943. Ils n’étaient plus 4000, mais 60.000. Soixante mille musulmans sur le front de l’Est ? C’était presque incroyable. Qu’y faisaient-ils ? Hitler avait un faible, c’est certain, pour la religion mahométane. Lui, d’origine catholique (sa mère Klara dont il eut le portrait sous les yeux à Berlin avant de se donner la mort, lui avait fait donner une éducation secondaire chez les Bénédictins) qui, jeune garçon, chantait au jubé (lieu élevé où l’on chantait, en forme de galerie, et qui est ordinairement entre la nef (l’allée centrale qui a la forme d’un navire) et le chœur. Le mot vient d’un chant latin : « jube, Domine, benedicere », (prononcer: joubé, dominé, bénédichère) « ordonne, Seigneur, de bénir») éprouvait un grand intérêt pour l’Islam et sa civilisation. Il regrettait presque que ses armées n’eussent pas triomphé de Charles Martel à Poitiers.( voici en effet le texte qui authentifie le propos et  que le suisse François Genoud, à partir de documents venus en sa possession par un fonctionnaire italien, qui les tenaient lui-même de la femme de Martin Bormann, Gerda Borman , morte en camp de détention à Méran , le 25 avril 1945, au Tyrol du Sud,  a  livré à la publication, dans un livre intitulé : « Adolf Hitler. Libres propos sur la Guerre et la Paix recueillis par Martin Bormann, Paris, en deux tomes, le premier paru en 1952 et le second en 1954, et dont il y eut une traduction anglaise de H.R. Trevor- Roper, « Hitler’s Table Talk 1941-1944 », Londres 1953 et 1973, et auparavant une traduction italienne partielle à Milan  en 1951: « Conversazioni di Hitler a tavola 1941-1942 », d’après l’édition allemande d’Henry Picker : « Hitlers Tischgepräche im Führerhauptquartier (« Propos de table d’Hitler au grand quartier général du Führer 1941-42 »), chez l’éditeur Gerard Ritter, Munich, 1951. Ce sont des notes prises, sur l’ordre du secrétaire de Adolf Hitler, le Reichsleiter Martin Bormann,  par Heinrich Heims et envoyées de Berlin par Martin Bormann  à sa femme Gerda qui les emportera en abandonnant  à cause des bombardements, leur logement de l’Obersalzberg.
 

Le manuscrit a été publié sous le titre : Adolf Hitler’s Monologe im Führerhauptquartier, « Monologue au Quartier Général du Führer », en 1980 chez Albrecht Knaus, à Hamburg  puis édité en 1988 chez « Gondrom Verlag », 491 pages ; il s’agit de réflexions ou d’extraits de conversations entre intimes et quelquefois en présence d’invités, menées en toute franchise, car Hitler était « un homme simple » , « ein einfacher Mann »  dit encore de lui une de ses secrétaires hanovriennes, Adda Schichloh-Müller ; Hitler était un homme indépendant, peintre aquarelliste et  de par sa formation quasi architecte, qui rêvait, comme il le dit une fois dans ses propos, de peindre incognito, après la guerre, la place royale de Naples ; mélomane, amateur par dessus tout, depuis  son adolescence, de Wagner et de Bruckner, qu’il n’entendra plus après la défaite de Stalingrad,  dessinant aussi  le projet d’un Berlin relevé de ses ruines et dont les plans ont été conservés;  qui se plaisait à converser de sujets les plus divers, de politique, d’art, de religion, dans un ton comparable à Frédéric le Grand auquel il ressemble par plus d’un trait, et à la manière enjouée également du midi de l’Allemagne ; il  a déclaré ainsi au cercle d’intimes, le 15 mai 1944, être parti, soldat, sur le front des Flandres « pendant toute  la guerre », avec cinq volumes en « collection de poche » de Arthur Schopenhauer « dans la sacoche »(op.cit.p.411):

(187ème   propos d’Adolf Hitler tenu au Werwolf, l’après-midi du 27 Août 1942

« Ce n’est que dans l’empire universel romain que l’on peut dire que la culture a été un facteur (sous entendu de gouvernement). Le gouvernement aussi des Arabes  en Espagne fut quelque chose d’infiniment distingué : les plus grands scientifiques, penseurs, astronomes, mathématiciens, une des époques les plus humaines, en même temps qu’une chevalerie colossale. Lorsque, plus tard, y vint le Christianisme, alors on peut dire : les barbares. La chevalerie qu’ont les Castillans est en réalité un héritage arabe. Si Charles Martel n’avait pas vaincu à Poitiers : puisque  le monde juif s’est déjà emparé de nous – que le Christianisme est bien quelque chose de fade -  nous aurions bien mieux encore reçu le Mahométisme, cette doctrine de la récompense de l’héroïsme – : le combattant seul a le septième ciel ! Les Germains auraient avec cela conquis le monde, ce n’est que par le Christianisme que nous en avons été tenus éloignés. »

 

 Voltaire, qui prit la défense de la culture arabe islamique et du prophète arabe, a tout comme Goethe, précédé  Hitler dans cette  dissipation des préjugés anti-islamiques en Occident où – selon l’expression de Karl Marx dans la conclusion de sa « Question juive »(1844) « la limitation juive de la société » die jüdische Beschränktheit der Gesellschaft »–veut aujourd’hui enfermer ses propres victimes pour les lancer contre ce qui lui fait encore obstacle, comme naguère il les mobilisa contre le socialisme allemand –(un pays qui célébrait le 17 novembre 1941 le soixantième  anniversaire de sa « sécurité sociale » (Sozialversicherung)- sans compter l’ « assurance accident »  (Unfallsversicherung) (1889) qui est une création  législative de Bismarck chancelier!-)  et ses imitations en Europe et en Asie orientale qu’il fit atomiser, car elles firent ombre  à son messianisme qu’il intitule hypocritement, pour les naïfs, sinon pour les vicieux du jour qui associent mille contre vérités ou absurdités physiques et morales à la liberté qu’ils revendiquent, « démocratie universelle »: «C’est un préjugé répandu parmi nous, que le mahométisme n’a fait de si grands progrès que parce qu’il avait favorisé les inclinations voluptueuses. On ne fait pas réflexion que toutes les anciennes religions de l’Orient ont admis la pluralité des femmes. Mahomet en réduit à quatre le nombre illimité jusqu’alors. Il est dit que David avait dix-huit femmes, et Salomon sept-cent, avec trois-cent concubines. Ces rois buvaient du vin avec leurs compagnes. C’était donc la religion juive qui était voluptueuse, et celle de Mahomet était sévère… /… »

   « La prohibition des jeux de hasard est peut-être la seule loi dont on ne peut trouver d’exemple dans aucune religion. Elle ressemble à une loi de couvent plutôt qu’à une loi générale d’une nation.  Il semble que Mahomet n’ait formé un peuple que pour prier, pour  peupler et pour combattre. Toutes ces lois, qui à la polygamie  près, sont toutes si austères, et sa doctrine qui est si simple, attirèrent bientôt à sa religion le respect et la confiance. Le dogme surtout de l’unité d’un Dieu, présenté sans mystère, et proportionné à l’intelligence humaine, rangea sous sa loi une foule de nations ; et jusqu’à des nègres- terme qui n’était pas péjoratif à l’époque de Voltaire et l’on parlait encore, à l’époque de Léopold Léonard Senghor, le président du Sénégal et germaniste de l’Ecole normale supérieure de Paris, ancien prisonnier de guerre libéré,  de la « négritude »- dans l’Afrique et à des insulaires dans l’océan indien. Cette religion s’appelle l’islamisme, c’est-à-dire la résignation à la volonté de Dieu ; et ce seul mot devait faire beaucoup de prosélytes –mot grec,que les chrétiens disent   inspiré par le Saint Esprit dans la littérature apostolique,   pour désigner  ceux des non juifs qui vont vers la religion juive et que la littérature biblique juive et  talmudique nomme aussi par ailleurs des justes ; il veut dire ici et plus généralement ceux qui vont  vers une autre religion que celle de leurs origines » .Ce ne fut point  par les armes que l’Islamisme s’établit dans plus de la moitié de notre hémisphère, ce fut par l’enthousiasme, par la persuasion et surtout par l’exemple des vainqueurs, qui a tant de forces sur les vaincus. » Cf. « Essai sur les Mœurs et l’esprit des nations, et sur les principaux événements de l’histoire depuis Charlemagne jusqu’à Louis XIII. 1756, Tome I, chapitre 7, « De l’Alcoran, et de la loi musulmane. Examen si la religion musulmane était nouvelle, et si elle a été persécutante », Œuvres complètes de Voltaire, Paris 1819, Raynouard, tome 13,p.316).

 

«  Contrairement à tout ce que l’on a pu raconter », écrit Léon Degrelle en 1984, «  Hitler n’était nullement un païen (cette  injure désigne ceux qui étaient attachés au culte polythéiste de l’antiquité gagnée par le christianisme et daterait du  quatrième siècle ; il visait des paysans (pagani) et l’objection  faite au national-socialisme d’être un « néo-paganisme » vient du judéo-christianisme revigoré au XXème siècle et périodiquement influent au sein de la Papauté ; c’est ce paravent hypocrite du capitalisme juif calomniateur de ses adversaires contre lequel l’Allemagne, à la tête de la culture et de la république européenne, s’est alors dressée, reconnaissant, comme Goethe aussi l’a fait,  dans  l’Islam, comme en témoigne le texte d’Hitler, un allié naturel. « Païen », tout comme « idolâtre », qui est plus exact, est, du reste, insuffisant, car le polythéisme ancien, à commencer par celui de  l’Egypte, reconnaissait un Dieu suprême et unique, que personne n’eût confondu avec les divinités en nombre limité !: « C’est un terme de reproche, un mot injurieux : jamais aucun peuple n’a pris la qualité d’idolâtre : jamais aucun gouvernement  n’ordonnât qu’on adorât une image, comme le Dieu suprême de la nature. ../… » « les anciens ne se méprenaient pas entre les demi-dieux, les dieux et le maître des dieux. Si ces anciens étaient idolâtres pour avoir des statues dans leurs temples, la moitié de la chrétienté est idolâtre aussi ; et si elle ne l’est pas, les nations antiques ne l’étaient pas davantage.

 En un mot, il n’y a pas dans toute l’antiquité un seul poète, un seul philosophe, un seul homme d’état qui ait dit qu’on adorait de la pierre, du marbre,du bronze ou du bois. Les témoignages du contraire sont innombrables. Les nations idolâtres sont donc comme les sorciers : on en parle, mais il n’y en eut jamais. »» relève avec son bon sens « révisionniste » et islamophile, Voltaire, au chapitre 30 intitulé « De l’idolâtrie », tiré de  de sa dissertation  « Philosophie de l’histoire », parue en 1765, dédiée à l’impératrice de Russie Catherine seconde et qui sert d’ introduction à l’Essai sur les Mœurs etc ouvrage cité plus haut, p121). « Il avait lutté durement contre les intrusions politique d’un clergé parfois très batailleur pour qui un doyen devait nécessairement faire office de maire, et un évêque de préfet. Cette église politicienne avait, en Allemagne, avant 1933 traqué les nationaux-socialistes à grands coups de goupillons.

( Le goupillon :  petit bâton au bout duquel il y avait autrefois des soies de cochon, et qui sert à l’église pour prendre de l’eau bénite ,et pour la répandre ou pour la présenter à quelqu’un ; l’expression à laquelle pense Léon Degrelle est « l’alliance du sabre et du goupillon », pour désigner le lien du pouvoir et de l’Eglise. Le mot même de goupillon vient d’une brosse qui avait la forme d’une queue de renard ou goupil.) Hitler avait répondu sans tendresse. Il avait gardé une dent contre une certaine gent ensoutanée (La  gent  ensoutanée : ceux qui portent une soutane, vêtement ecclésiastique .Le mot gent , qui a vieilli, vient du latin gens, et a donné gentil, signifie le peuple. C’est l’italien « gente »)  plus préoccupée de pouvoir terrestre que de rayonnement spirituel. Le cas de Hitler n’était pas unique. Nous, Rexistes (Rexistes, membres du mouvement politique belge nommé Rex (du latin rex, roi),d’après le nom d’une maison d ‘édition catholique , formé des mots « Christus Rex », «  Christ Roi » ;  mouvement fondé puis dirigé par Léon Degrelle, né le 15 Juin 1906, à Bouillon, dans une maison familiale (rasée entièrement après  la guerre pour effacer son souvenir, comme agissent les sionistes en Palestine, ses parents étant morts en prison,  ses filles emprisonnées, dont son seul fils, Léon-Marie, alors âgé de quelques mois !) face à l’énorme château de Godefroy de Bouillon – chef de la première Croisade !- , dans les Ardennes ; il fut député de Bruxelles en 1936 avec 11% des votants, 21 députés et 12 sénateurs. C’est en cette qualité qu’il sera, au cours d’un séjour d’été à Berlin, à l’initiative du ministre Joachim v. Ribbentrop, cette année-là, deux mois après sa victoire électorale avec sa femme de naissance française du Nord, invité, par Adolf Hitler, principalement pour parler du problème de la région allemande d’Eupen  et Malmédy enlevée à l’Allemagne en 1918, annexée à la Belgique (ce qui fait de l’actuelle Belgique un Etat trilingue). Léon Degrelle qui, emprisonné pour sa politique de neutralité, en Belgique, fut livré aux Français en 1939 à Lille  et fut même, après un tour de France des prisons, jusqu’à l’été 1940, enfermé, dans les derniers jours de la IIIème république dans un ancien camp de prisonniers de la guerre de 1914, au camp de  Vernet dans l’Ariège (Sud-Ouest pyrénéen), vaste lieu d’internement depuis septembre 1939  d’ « environ cinq mille cinq cents personnes appartenant à quarante-quatre nationalités »..//.« On ne mangeait pour ainsi dire pas. La dysenterie dévorait le camp(« La Guerre en Prison », éd. Ignis, Bruxelles p.265, 275)../..«La férocité des gardes mobiles éclatait chaque jour à grands coups de crosse et de matraque. Certains officiers étaient de véritables tortionnaires.

Quant au chef de camp, c’était, comme il se doit, un juif de la plus sale eau, nommé Bernheim. Il avait monté avec les  juifs internés, une gigantesque entreprise de mouchardage. Il y avait des espions dans chaque baraque. »,p 277) ; Léon Degrelle en fut  libéré le mardi 22 juillet 1940 –ce que représenta le dessinateur Hergé sous la forme d’un Tintin-Degrelle retournant à Bruxelles !- , refusa tout poste politique, mais participa, d’abord comme simple soldat d’un bataillon, aux combats du Front de l’Est dans une « légion Wallonne » qui devint plus tard la 28ème  division blindée de grenadiers « Wallonie » de la  Waffen SS, et est mort, il y a dix ans à Malaga, le 1er  avril 1994 ; il y a été   incinéré ; porteur de 22 citations à l’ordre du jour, chevalier de la croix de fer et titulaire de la médaille d’or du combat rapproché, avec 75 journées de combats de corps à corps ce qu’attestait son livret militaire (Soldbuch), écrit de la main fine d’Himmler: le 27 août 1944, une fois qu’il eût rompu avec ses hommes l’encerclement du « chaudron »(« Kessel ») de Tcherkassy, A.Hitler lui dit : « Si j’avais un fils, je souhaiterais qu’il fût comme vous- Wenn ich einen Sohn hätte, wünschte ich, dass er so wäre wie Sie ». Le  frère pharmacien de Léon Degrelle avait aussi été tué par les futurs vainqueurs et promoteurs de l’ordre nouveau actuel qui exécutèrent de nombreux parents de soldats et enfermèrent ses parents âgés!) pour la plupart catholiques, connûmes en Belgique les assauts similaires d’une église lourdement dictatoriale qui entendait imposer dans tous les rouages de l’Etat et des partis, ses pieux valets, souvent très médiocres. Mais s’opposer à un clergé matérialiste plus préoccupé de problèmes politiques et sociaux que du grand cheminement vers le divin n’est pas s’opposer à Dieu. C’est presque le contraire. Les prêtres démagogues coupent à des milliers d’âmes les routes des sommets spirituels. »

« J’ai souvent parlé dans l’intimité avec Hitler de ce problème qui dépasse tous les autres : Qu’est Dieu ? Que cherchent les foules en Dieu ? Continueront-elles à croire en Dieu, à être aspirées par Dieu ? C’est dans la paix et le silence de la nuit que nous poursuivions ces méditations. Hitler avait posé sur la table des cartes, ses grosses lunettes. Dans le baraquement de bois, nous étions seuls dans nos deux fauteuils. En face, dans la cheminée aux signes runiques  (c’est-à-dire portant les caractères d’écriture des anciens Germains, au nombre de 24 signes et qui  venaient d’alphabets du sud-ouest de l’Europe, le terme  d’origine de « run », devenue par formation savante « runes » au 17- 18ème-siècle, signifiant « mystère » des bûches de bois crépitaient. Le Führer me disait lentement, en termes toujours mesurés, ce qu’il a répété tant de fois :  La notion de la divinité donne l’occasion à la plupart des hommes de concrétiser le sentiment qu’ils ont des réalités surnaturelles. Pourquoi détruirions-nous ce merveilleux pouvoir qu’ils ont d’incarner ce sentiment du divin qui est en eux ? L’être simpliste a soif de croyance et il s’y cramponne de toutes ses forces. L’homme cultivé, m’expliquait-t-il encore, conserve le sens de la nature et s’incline devant l’inconnaissable. C’est un fait que nous sommes de faibles créatures, qu’il existe une force créatrice. Vouloir le nier, c’est de la sottise. Contre cette angoisse devant le mystérieux, il serait maladroit d’être sectaire, ajoutait-il. L’homme a peur des choses qu’il ne peut encore expliquer. Cela ne servirait à rien de remplacer une croyance ancienne par une croyance nouvelle qui ne ferait que prendre la place de la précédente. »

« Hitler s’emportait parfois, se lançant dans une diatribe (mot grec  pour dire une « critique amère ») contre le clergé politicien, l’hypocrisie des formules, contre les Eglises mêmes qu’il taxait de fourberie. Il arpentait pendant dix minutes le parquet de bois de sa baraque, silencieux, agité, flanqué de sa chienne Blondie » (Hitler aimait les animaux et eut de nombreux  chiens, dont le dernier fut un chien berger « Wolfi » et il prit même l’habitude de prendre ses repas avec lui. Il était végétarien depuis 1930 ou 31 et a pris des mesures contre la vivisection et la cruauté de l’abattage des bêtes; il a raconté que pendant la première guerre il avait recueilli un scotch-Terrier blanc  « Foxl » qui l’accompagnait, dormait à ses côté et lui fut volé ; sa photographie  diffusée dans la presse européenne,  le représentant près d’Hitler soldat, servit de modèle au chien « Milou » de Tintin – ce dernier  également étant inspiré physiquement par le personnage du même Léon Degrelle du temps où il était parti comme  reporter d’un journal catholique belge, « Le Petit Vingtième » aux Etats-Unis et au Mexique enquêter sur la révolte des « Christeros », paysans écrasés par le pouvoir maçonnique !-  le dessinateur  Hergé qui étant, - tout comme sa première femme Germaine ,  sympathisant « rexiste » !) « qui (Blondie) prenait chaque virage en même temps que lui, puis il me retrouvait devant les flammes dansantes. »

« Au fond, pour lui, l’absence de Dieu était une diminution pour l’homme. (On trouve cette formulation dans un  entretien personnel –suivi d’un repas dans la véranda de l’Obersalzberg - d’Adolf Hitler avec l’ex-évêque de Spire (1911) et archevêque (1917) de Munich, ancien Privat-dozent ou assistant à l’université de Würzbourg  et professeur d’exégèse vieux testamentaire à l’université  de Strasbourg, le Cardinal (depuis 1921) Michael von Faulhaber, né le 5 Mars 1869 en basse –Franconie (Unterfranken) qui avait  comme lui la Croix de Fer de la première guerre mondiale ; il date du 4 Janvier 1936 et s’est déroulé de 11 h. à 14 h. conservé aux Archives épiscopales dans les « Ecrits posthumes de Faulhaber »,  à Munich ( Erzbischöfliches Archiv München. Nachlass Faulhaber Nr. 8203 et voir aussi Ludwig Volk : Akten Kardinal Michael von Faulhabers, tome II, page 184 etc. En voici le compte-rendu littéral : « La première heure le Führer a parlé seul, l’esprit libre, confiant, plein d’esprit, parfois plein de passion. La deuxième heure j’ai pu, presque sans interruption, répondre à la suite des idées du Führer et mettre en avant quelques points, la troisième heure il y eut une conversation toujours plus détendue Le Führer : « Sans foi en Dieu les hommes ne peuvent pas être, « Ohne Gottesglauben können die Menschen nicht sein ». Le soldat qui  est exposé  pendant trois ou  quatre jours  au feu roulant  a besoin d’un appui religieux. L’absence de Dieu est  le vide (Gottlosigkeit ist Leerheit). Je lui  ai répliqué : «  Les splendides professions de foi que le Führer a tenues à diverses occasions, et  précisément dans les discours solennels, cet été encore dans le discours de conclusion du congrès du parti à Nuremberg et sur le Bückeberg (fête national-socialiste de la moisson, sur une première fête protestante, le premier dimanche après la saint Michel, le 29 septembre qui se tenait en plusieurs endroits et principalement sur cette hauteur de 160 mètres de haut, près de Hameln dans le Hanovre), professions comme on en chercherait en vain dans la bouche de Léon Blum (le dirigeant parisien socialiste du futur « Front populaire » et militant sioniste acharné surtout qui oeuvrera décisivement, sous la quatrième république française pour la reconnaissance et le soutien  de l’Etat d’Israël par la fraction juive dominante alors du  parti socialiste –la même qui couvrira politiquement, en 1956 tout comme après le 8 mai 1945, les tortures des Algériens  et la campagne contre Nasser-  qui lui assurera l’appui politique et technique pour la possession de l’arme atomique maîtrisée alors en France avec l’aide décisive de prisonniers scientifiques allemands !) par exemple  dans la pauvreté d’esprit de sa réponse au discours de Nuremberg, mais aussi chez d’autres hommes d’Etat, auront sûrement fait dans le monde une profonde impression… »

 «  Le Führer, note aussi le Cardinal Michael von Faulhaber, «  maîtrise les formes de la diplomatie et de l’urbanité plutôt comme les dominait un souverain né, « wie ein geborner Souverän sie beherrschte » (paru dans le magazine munichois des anciens combattant de la Waffen SS  « Der Freiwillige »(« Le Volontaire »), septembre 1991, page 16)

 

 « Il savait très bien que j’étais, je le suis toujours, intensément chrétien. (Léon Degrelle, ancien député de Bruxelles, orateur, visionnaire politique, soldat volontaire et poète mystique, né le 15 Juin 1906- mort à  Malaga le 1er avril 1994  aura  eu une carrière politique et militaire fulgurante (« Chance Degrelle, chance éternelle », plaisantait-on), passant de fantassin, -étant parti simple soldat de la 1ère compagnie de la Légion belge « Wallonie »,- au grade de lieutenant-colonel, « Obersturmbahnführer »  et devenu, un bref laps de temps, fin avril 1945, général du groupe d’armée « Occident »,aux derniers jours de la défaite ; il accéda jusqu’au titre de « Volksführer », ou  « chef de peuple » des futurs territoires reconquis ( recouvrant dans l’avenir la Belgique et la Bourgogne, selon la réalité européenne ancienne reconstituée) reconnu par Adolf Hitler pendant l’offensive belge des Ardennes le 22   décembre  1944, puis il s’exila en Espagne, en partant avec un avion allemand Heinkel de la Norvège, la nuit du 8 mai 1945,qui atterrit sur la plage de Saint-Sébastien-  il était d’une famille originaire du nord de la France, - et  dont les traces écrites remontent, en effet, jusqu’en 1590 - , du village de Solre le- Château et de Maubeuge, et établie depuis peu à Bouillon en Belgique ; sa mère était de la Moselle, en face de Trêves ; son père reçut la Légion d’honneur dans sa ville de Bouillon des mains du Maréchal Pétain pour avoir « renseigné » les troupes françaises en 1916 !  En un siècle de 1841 à 1941, date de la mort du dernier Père jésuite de la famille, Henri, une dizaine de  religieux reçurent leur formation en Belgique, venus tous du même village de  Solre- Le –Château ;  et c’est justement pour rejoindre son frère et l’aider matériellement, que le père de Léon Degrelle avait émigré en Belgique au début du vingtième siècle, au temps des persécutions antireligieuses en France organisées, comme aujourd’hui, contre les musulmans, par les Franc-maçons virulents dit « laïques ». La sœur aînée de Léon Degrelle était religieuse cloîtrée de la Visitation à Metz. Il fut élève des Jésuites au collège de Namur et ensuite à l’université catholique de Louvain: « Depuis que la Compagnie existe nous lui avons fourni un lot de Jésuites à chaque génération. Tous, nous avons fait nos études chez les Jésuites. »(« Léon Degrelle persiste et signe », Interviews recueillies pour la télévision française par Jacques  Charlier, émission censurée sur l’ordre de Simone Weil, née Jacob, aux Editions Jean Picollec, Paris 1985, 444 pages,  p.32)

« Dieu est cette illumination, qui nous pénètre en tout, qui nous émeut en tout, qui nous comble et qui nous emporte.

A l’incroyant, cette compénétration paraît hystérie et sottise, parce qu’il ne la comprend pas. Il est comme l’homme qui n’a pas trouvé dans l’ombre, l’interrupteur électrique qui lui donnera la lumière. »(op.cit.p.82)

            On a de Léon Degrelle le récit d’un pèlerinage pédestre à Saint-Jacques de Compostelle et plusieurs pièces de poésie et de prose spirituels, dont un cantique sur sainte Thérèse d’Avila. Il avait effectivement, comme nous l’avons entendu de lui, sur sa terrasse d’exilé à Malaga, cette idée naturelle de l’incompréhensibilité de Dieu et une admiration, sur ce point précis et capital, tout comme l’avait Goethe (voir l’article de Hadj Abu Bakr Rieder, in « Islamische Zeitung » (« le journal islamique ») n°5, paru en février 1996, à Weimar, traduit en espagnol, « Goethe como musulman » dans la revue galicienne espagnole « Handschar, Revista de Historia y Pensamiento », Lugo, n°2, année II, 2001/1422, p.69- particulièrement la lettre de Goethe sur l’Islam à Zeiter du 20-9-1828 et à la sœur du philosophe Schopenhauer, l’hambourgeoise Adele, du 19-9-1831, pendant l’épidémie de choléra ), de la hauteur de vue islamique, estimant que l’intelligence ne pouvait, en effet, remplacer l’adoration en matière de connaissance de Dieu, sous peine de sombrer dans un « théisme »  ou doctrine de Dieu, théologie trop abstraite et égoïste, par quoi se montre davantage la fertilité de l’intelligence que ne peut se révéler cette nature supérieure  qui brûle les âmes. Des pays arabes, il n’avait connu que la Tunisie, avant-guerre, pour son voyage de noces, et  en conservait, nous dit-il, le parfum du jasmin. Il ne faisait pas de Dieu une imagination, mais une réalité, au contraire  inaccessible à l’imagination de l’homme, sauf par les signes de la volonté de Dieu même. Il croyait à la sainteté et au martyre. Il eût exalté le sacrifice présent des Martyrs de Palestine et des autres pays du « Croissant fertile ». Il parlait donc des âmes qui brûlent du  désir de servir, qui se consument dans l’amour et sont victimes de la trahison humaine et de la lâcheté. Avoir la foi, c’était poser sa candidature à la sainteté. Tout le reste était de l’hypocrisie. Inventer, par ailleurs, intellectuellement, disait-il, une religion de toute pièce, faire revivre une mythologie défunte, était absurde et il condamnait le néo-paganisme stupide comme il a été tenté, avec l’encouragement en sous-main de la Franc-maçonnerie –sorte de « judaïsme synthétique », plaisantait Goebbels, dans les milieux européens d’après-guerre ! Le 6 septembre 1938, au Congrès de Nuremberg qui célébrait enfin la « Grande Allemagne » « Grossdeutschland », - après le retour plébiscité d’avril 1938 de  l’ « Autriche allemande » « Deutschösterreich » à la mère patrie- Adolf  Hitler a  condamné publiquement et fermement tout essai de religion artificielle du national socialisme.

 « Chez lui, j’allais communier, comme n’importe où ailleurs « Si ma mère vivait encore elle vous aurait accompagné » m’avait-il dit, un matin, où quittant enfin son travail nocturne, il m’avait croisé dans la pineraie ( un lieu planté de pins ; on dit aussi, dans le Sud,  une pinède. »).

« Lorsque notre légion de volontaires belges était entrée dans la  Waffen SS –où elle deviendrait la division Wallonie- j’avais véritablement imposé à Himmler (chef de la police bavaroise  et de la SS,  de famille catholique bavaroise, portant le prénom de son parrain de baptême, le prince Heinrich de Bavière, dont son père, directeur d’école et maître de chapelle, était le précepteur privé. Un oncle d’Himmler, comme aussi de  son collaborateur de la Gestapo (organisation de police secrète étatique créée, non pas précisément par le national socialisme, mais par la république de Weimar pour lutter contre les menées secrètes des  communistes dits spartakistes) Ernst Kaltenbrunner, pendu à Nuremberg, était  jésuite), et Hitler m’avait aussitôt approuvé, le maintien d’aumôniers catholiques parmi mes troupes. Par cette brèche ouverte était entré par la suite Mgr de Maillol de Lupé,( Jean, comte Mayol de Lupé, est né à Paris, le 21 Janvier 1873, dans une famille dont le père avait été au service du roi de Naples et était revenu se battre en France en 1870. Sa mère était de l’aristocratie napolitaine. A 17 ans, il est entré à l’abbaye de Ligugé dans l’ordre des Bénédictins  et le 10 juin 1900 ordonné prêtre. En 1914, il a été mobilisé comme aumônier militaire, fait prisonnier et rapatrié comme ecclésiastique. Il revint au front. Membre de la Légion d’honneur, puis promu officier  et titulaire de la médaille militaire, il a connu des personnalités en Allemagne, dont la demi-sœur d’Adolf Hitler, Paula  et a assisté au Congrès de Nuremberg ; il fut, déjà septuagénaire, l’aumônier de la L.V.F. (Légion des Volontaires français contre le Bolchevisme ) à la demande de Pie XII,  présentée, après la formation de cette unité qui disposait déjà d’aumôniers, par le légat ou ambassadeur du Saint-Siège, le nonce pontifical monseigneur Valerio Valeri ; cavalier, il fut encore blessé et décoré de la Croix de Fer et maintenu au grade français de  capitaine, comme le lui confirma Adolf Hitler, lors du passage à la division Waffen-SS Charlemagne, dans une  entrevue d’octobre 1944. 

             «J’ai tellement tarabiscoté (secoué) Himmler », déclare Léon Degrelle, « que non seulement nous avons eu nos prêtres, mais que par la suite d’autres prêtres devinrent aumôniers catholiques dans la Waffen SS. Le plus fameux fut, dans la division des Waffen SS  français, Mgr.Mayol de Luppé, prélat-lansquenet (comme ces fantassins allemands ou   « lansquenets », littéralement  « serviteurs du pays » dessinés au seizième siècle par Albrecht Dürer), tout à la fois truculent (d’apparence violente) et d’une courtoisie extrême. Le teint richement cramoisi (rouge foncé, du mot arabe kermes, la cochenille, provenant du sanscrit) d’un chanoine bourguignon, la trogne (mot bourguignon et celte pour dire le visage) exubérante, il eût splendidement orné le Livre d’Heures (livre où sont contenues les prières du bréviaire récitées par les prêtres) d’un primitif flamand. Il arpentait la steppe, droit sur sa monture…Il eût fait, si nous avions gagné, un cardinal de Paris magnifique ! Autre chose que les prélats démocrates d’aujourd’hui, accoudés au zinc du bistrot pour faire prolo, ou embrassant le rabbin d’en face. » (op. cit.pp.316-317) aumônier catholique de la division française Waffen-SS Charlemagne. Pour rien au monde Hitler n’eût voulu que le national-socialisme devint une caricature d’église : « Le Parti, disait-il très fermement, n’a pas à être une contrefaçon de religion. »

Je lui répliquais qu’une des grandes missions de l’Europe que nous voulions bâtir serait, non pas de  favoriser ou de tolérer des dominations temporelles des religions, mais de créer des conditions permettant à la vie spirituelle de s’épanouir.

« Après la guerre, lui ai-je répété à plusieurs reprises, je veux que mon rôle personnel en Europe soit avant tout de veiller à ce que les âmes puissent vraiment vivre. » Hitler était d’accord. Le feu éclairait ses pommettes plates, devenues presque incolores et ses  cheveux qui grisonnaient. Ses yeux foudroyants brillaient plus intensément que les flammes.

            Dieu, connu ou inconnu, c’était l’essentiel.    Jamais Hitler n’eut un mot, qui aurait pu ébranler en moi la grande certitude divine qui m’habitait.

        Mais les Musulmans dans cette affaire ? Hitler, fermement décidé à respecter le religieux partout où il était respectable, où il n’était pas souillé par des ambitions terrestres avait, naturellement et depuis longtemps, fait la somme des apports de l’Islam. Il était par ailleurs extrêmement curieux de tout, de la psychologie humaine aussi bien que de la puissance d’une charge creuse, du calibrage d’un canon ou du tracé d’une autoroute. La découverte d’un tableau de Botticelli (Hitler avec les revenus de « Mein Kampf » avait acheté un tableau de Botticelli et la copie antique du discobole) comptait pour lui presque autant que la prise d’une ville comme Kiev.

Le cas d’Allah le passionnait donc lui aussi, Allah jamais vu, représenté nulle part, mystère constant.

« Malheureusement pour l’Eglise, disait-il, elle a délimité le mystère et elle l’a expliqué  de façon précise…Nous n’avons aucune lumière sur le mystère quand nous apprenons que les curés se représentent Dieu sous les traits d’un homme. Les disciples de Mahomet, à ce point de vue, leur sont bien supérieurs car ils n’éprouvent pas le besoin de se représenter physiquement Allah. » :

 

Voici le texte authentique d’Adolf Hitler que cite Léon Degrelle :

« L’Eglise s’en est tenu à un point de vue, en entourant et en éclairant le mystérieux de représentations tout à fait déterminées. Qu’elle passe avec le temps, elle perd alors le sol sous ses pieds. En conséquence, elle s’oppose (c’est à- dire, pour expliquer le sentiment d’Hitler, qu’elle demeure dans une opposition systématique et stérile, au monde moderne, à défaut de tout lui céder lorsqu’elle n’en peut plus, l’esprit moutonnier de troupeau et l’habitude d’une obéissance passive faisant le reste !). Sur l’essence du monde des phénomènes rien n’est dit parce qu’un prêtre se fait une idée de Dieu copiée (c’est-à-dire :sur le modèle) d’un homme triste. A cet égard, le Mahométan est plus avancé (« Insofern ist der Mohammedaner weiter ») ; il dit : d’Allah je ne puis me faire une image ! Le plus grand danger, je le vois en ce que, par le Christianisme, la représentation de l’au-delà, soumise à un éternel changement, a été liée à tant de petites choses terrestres que si, une fois, les petites choses se brisent, les hommes sont mûrs pour le retour au bolchevisme matérialiste ! C’est ça l’affligeant. Avec cela, la mesure échappe à l’homme lui-même : il perd toute retenue ; s’il s’imagine qu’il est le maître  de la nature, alors tout est fini ! » Adolf Hitler, soirée du 1er août 1942,  159ème propos , p. 322 de l’édition allemande citée. On notera que, comme de nombreux  penseurs de sa nation, Hitler répudie l’idée orgueilleuse cartésienne, « pharaonique », de l’homme « maître et possesseur de la nature », selon une formule judéo-romanisée du droit d’user et d’abuser, alors qu’il n’en est, à parler coraniquement que le « khâlife ». Il y a plus d’humilité et de connaissance de la puissance de la nature et donc de sentiment de l’immensité de Dieu dans la vraie philosophie allemande, qui la rapproche à cet égard, comme Goethe lui-même s’en est exprimé, de  l’Islam, ou du moins trouve en lui un écho).

Léon  Degrelle poursuit :

« Hitler trouvait dans la religion mahométane plus de poésie et de tolérance que dans un certain sectarisme chrétien. (« Bornons- nous toujours à cette vérité historique : le législateur des musulmans, homme puissant et terrible, établit ses dogmes par son courage, et par ses armes ; cependant, sa  religion devint indulgente et tolérante. L’instituteur divin du christianisme, vivant dans l’humilité et la paix, prêcha le pardon des offenses et sa sainte et douce religion est devenue, par nos fureurs, la plus intolérante de toutes, et la plus barbare. » cf.  « Essai sur les Mœurs et l’Esprit des Nations »,tome I, op.cit. supra, chapitre 7, « De l’Alcoran etc.) »  avait reçu dans son intimité le grand Mufti de Jérusalem, une sorte de pape des Musulmans (né en 1897 –certains disent 1893- à Jérusalem ( dite en arabe Al Qods ou la Sainte parce qu’elle vit le voyage du Prophète au ciel depuis le mont du rocher) - de famille établie dans la magistrature de la ville depuis le 14ème siècle. Il est décédé au Liban en 1974.), un homme puissant, aimable, le cheveu clair et l’œil bleu comme un germain. Au reste, du sang germanique il y en avait eu beaucoup dans le monde arabe, des Berbères du Maghreb jusqu’à Atatürk (« le père des turcs », Kemal Mustapha Pacha, né en 1879 d’un père douanier à Salonique, fondateur  dans sa ville natale  de la branche damascène d’une société secrète en 1894 « Liberté et Patrie », et qui réprima la contre-révolution à Constantinople et en Albanie en 1909,  commandant de l’armée du Caucase en mars 1917 et qui refusa l’offensive projetée par le commandant du groupe d’armée en Palestine, Eric von Falkenhayn –plus tard remplacé par le militaire allemand d’origine juive Litman von Sanders- contre le canal de  Suez  et  sauva, comme on dit, l’honneur de l’armée turque dans les derniers combats en Palestine et à Alep, aurait été de famille juive de Salonique (en turc « Selanik », en 1898 la moitié de la population de  1.200.000  habitants était juive, 15% turcs, 25% grecs voir le dictionnaire Brockhaus, tome 4, paru cette année-là, page 225) dont le journal « israélien » Haaretz a  naguère publié la généalogie complète ; nommé, après la chute du « khâlifat », président de la république,  le 28 octobre 1923 avec le titre de Ghasi (victorieux), fut soutenu par la Franc-maçonnerie donnant le ton à la politique dite laïque « turque » qui non seulement persécuta, mais fit pendre des musulmans pour leur respect scrupuleux de la foi et des usages traditionnels.

(Un exemple de  l’attitude d’Hitler est à trouver, par exemple le Président de l’Algérie, Ahmed Ben Bella (né en 1916) « J’ai refusé l’idée d’un Etat sur lequel règneraient les religieux, ceci afin d’éviter que la religion soit le monopole de fait d’une seule catégorie et qu’ils ne glissent vers l’idée de «  mandat », wakala, le pouvoir et les affaires politiques devenant ainsi à leur tour le domaine réservé à la même catégorie détentrice d’une « science » inaccessible au commun des mortels. Dieu a évoqué les questions touchant au pouvoir et à la politique en ces termes « Consulte les » . . et « les affaires de leur vie sont objet de consultation (choura) entre eux »,. ./..« ..Je crois », écrit le Président Ahmed Ben Bella  après sa  captivité consécutive au coup d’Etat de Juin 1965 favorisé par la finance anglaise et alliée (ce que l’on nommait ironiquement autrefois  la « Cavalerie Saint George » !) , « que le Prophète s’est prononcé aussi pour l’éloignement des religieux de l’exercice du pouvoir quand il a dit relativement à l’accouplement des palmiers El Tabir : « Ce qui relève de la religion est mon affaire, ce qui relève de la vie est votre affaire ( …).Vous êtes plus au fait des questions de votre vie ». Bien sûr cela ne veut pas dire que le gouvernement doit se tenir loin des questions de la religion et du fiqh (la jurisprudence islamique), au contraire, il doit posséder une profonde connaissance du fiqh et de l’Islam. » (voir, intitulé « Itinéraire », éd. El Badil/Alternatives, Montreuil, p.125, l’entretien paru sous le titre arabe « Hadith Ma’rifi Chamel », éditions « El Wahda »-Beyrouth 1985)

        Nous passerions en juin 1944, le Grand Mufti et moi, trois jours à Salzbourg (Le Grand Mufti, Hadj Amin El-Husseini était invité à un repas, le jour même où fut conclue la décision du  passage des soldats de la Légion Wallonie à la Waffen-SS ;  Léon Degrelle et ses compagnons restèrent, avec Josef Goebbels servant d’interprète et le Grand Mufti parlant aussi le français

            D’abord résidant à Berlin, en hôte, avec les honneurs du drapeau palestinien, le Mufti fut pour sa sécurité déplacé à Bad Ischl, près de Salzbourg, au lieu de la résidence impériale d’été, pour assurer sa sécurité contre les bombardements. Après la guerre, dans les années septante, deux fils du Grand Mufti, sauf erreur de mémoire, rendirent visite à Léon Degrelle, à Carthagène en Espagne (d’après la communication personnelle du défunt Raymond Van Leeuw, secrétaire du Chef de Rex) à discuter de l’avenir des peuples. Le monde musulman était alors tout près du nôtre, fraternel presque.

Le Grand Mufti avait parfaitement compris ce que signifiait le racisme.( (Le terme est devenu, surtout dans l’ivresse d’après-guerre, une injure ; il est  assimilé à la haine de l’étranger ou xénophobie : mépris et volonté d’asservir et d’exproprier des peuples voisins et étrangers, propre à l’Ancien Testament et au concept messianique juif qui est son ressort permanent, passé et actuel, alors que les Allemands sont, au contraire, selon le mot de leur philosophe Emmanuel Kant, « cosmopolites par tempérament », « kosmopolitisch aus Temperament »,  (Réflexions de Kant publiées par Benno Erdmann, tome I) et s’adaptent aisément partout, avec un sens de l’hospitalité et une générosité qui n’a d’égal que leur sérieux ;  alors que ce racisme désignait aussi en Allemagne, et il ne faut pas l’y confondre, une théorie de la diversité des races, et les lois de leur mélange, bien antérieure à Adolf Hitler et indépendante de lui. C’est ainsi que la  « théorie des races » dénombrait plusieurs variétés mêmes sur le sol allemand, de la mer du nord et de la Baltique aux Alpes, nordiques, westiques, dinariques, ostiques, ostbaltiques, faliques, sudétiques etc. et que celles-ci se groupaient en ensemble plus vaste embrassant les nations et dépassant leur étroitesse. C’est ainsi que la nation bourgeoise hollandaise, formée politique autour de sa bourgeoisie capitaliste et de  l’activité courtière  juive, immigrée d’Espagne et du Portugal,  était décrite composée d’ethnies triples franques, saxonnes et frisonnes liée au grand ensemble allemand impérial etc. Jamais on n’a eu parlé par exemple scientifiquement dans le racisme allemand de ‘race allemande » ou même ‘blanche’ comme dans le Ku-klux-klan néo-esclavagiste. On a caricaturé cette conception allemande  pour des raisons de propagande, comme aujourd’hui l’on caricature le sacrifice des Palestiniens en le traitant de fanatisme ou d’attitude suicidaire. Il s’agit, touchant le racisme, comme théorie des races, avant tout d’une connaissance et d’une hygiène des races humaines, de l’examen de leur diversité au sein même des constructions artificielles des Etats, car les races dépassent les frontières politiques et appellent à une fédération élargie, et du respect des cadres naturels de vie. La race était donc un facteur d’unité générique et un point commun à toute l’humanité, une sorte de lieu naturel d’où les hommes tiraient le meilleur d’eux-mêmes dans une compétition que le Coran dit bien une volonté divine.

Les anthropologues allemands, du reste, en avance sur leur temps, ne confondaient pas, comme dans les préjugés messianiques juifs instillés jusque dans la façon d’écrire l’histoire, peuple et race et voyait tant dans la nation allemande ou le peuple allemand que dans le peuple juif et dans un peuple quelconque un mélange de races  qui en faisait une réalité humaine avant d’être politique, mélange soumis à la loi de sélection naturelle, plus même qu’aux influences instables du milieu et du dressage mécanique. La race indiquait, selon eux, une certaine  égalité de dispositions physiques et mentales capable donc d’induire, de fixer une certaine action politique d’envergure. « Une race est donc un groupe humain en soi  d’hérédité égale, erbgleiche » écrit Hans Günther dans sa « Kleine Rassenkunde des deutschen Volkes », Petite raciologie du peuple allemand, Munich, 1ère éd.1928, 1943, page 11. Léon Degrelle rappelait, pour dénoncer cette caricature qu’on offre d’un  mépris des autres races attribué aux Allemands nationaux-socialistes, que les plus fidèles alliés, jusqu’au bout, de l’Allemagne ont été les Japonais, qui n’ont pas visiblement l’apparence de Germains, et qu’à leurs côtés toute l’Asie a forgé les armes de sa future indépendance aux Indes, en Malaisie, en Indochine, aux Philippines, en Indonésie, sans parler de l’enthousiasme d’un bout à l’autre de toute la grande nation arabe et des autres nations musulmanes du Golfe au Maroc, à l’écoute des victoires allemandes et japonaises, et dont le Grand Mufti, son unificateur politique pendant la guerre et défenseur des Palestiniens à la conférence de Londres ouverte le 10 septembre 1946, alors qu’il venait d’être en résidence surveillée à Rambouillet, fut la voix.

 «  Pour Hitler, pour nous tous, être raciste ne consistait pas à se dresser contre les autres races mais à donner à la race européenne toutes les possibilités de se fortifier, de s’épanouir, de s’embellir. Former dans un ensemble solidaire une jeunesse solide, harmonieuse, loyale, vibrante du désir de servir et de se surpasser, faire de la mère et de la famille, forte, saine, rayonnante, les joyaux de la société était un objectif juste, utile et louable. »

« Donner à l’Europe raciale son maximum d’épanouissement physique et moral n’impliquait pas le mépris des autres races. Que celles-ci se développent à leur tour dans leur personnalité rayonnante ! Qu’elles en fassent chez elles, au sein de leur propre communauté, autant que nous dans notre espace européen. »

« Jamais Hitler n’eût admis les mélanges raciaux que supportent si mal à présent les pays démocratiques de l’après-guerre, ayant charrié – amené vers eux comme dans un chariot-  vers eux, par mercantilisme, (de l’italien mercante, le marchand, tendance à tout rapporter au commerce, au profit, à l’avantage économique.) des millions d’immigrants dépaysés, coupés de leur religion et de leur culture, objets d’aversion dès que leur exploitation industrielle devient sans intérêt économique. C’est  chez eux, dans leur milieu naturel, au sein de leur race, sur le sol millénaire de leurs peuples qu’ils avaient à s’épanouir, à retrouver ou à exalter leurs caractéristiques civilisatrices. Notre racisme tendait à les encourager avec force dans ce sens- là. Avec joie nous les eussions aidés. »

« C’est ce qui explique l’intérêt tout spécial que Hitler portait aux peuples de l’Islam, livrés trop souvent à la domination et au mépris des négriers étrangers qui avaient imposé à ces pays hautement civilisés leur langue et leurs mœurs. Sans les apports de ces peuples anciens, l’Europe eût sans doute pataugé dans les balbutiements d’un Haut Moyen Age qui ne se souvenait même plus de l’Athènes de Socrate et de la Rome d’Auguste. C’est l’Islam qui nous avait apporté, à Cordoue, Aristote voilà plus de dix siècles. »

( C’est sous la protection du khâlife abbasside  de Bagdad et  fils du célèbre  Haroun al Rashid, al Ma’mun (813-843) avec principalement la famille de traducteurs, celle des  Ishak  père (mort en 873)  fils et neveu nommé Hubaish, qu’Aristote  entra tôt dans la philosophie des Arabes. En l’Espagne dont parle Degrelle, c’est   surtout sous  la domination maure de Abd’ ur Rahman III (912-961) que Cordoue, l’ancienne Corduba romaine, conquise par les Gots en 571, les Musulmans en 711 et formée en khâlifat en 756 par Abd’ur Rahman I, connut la gloire et ses établissements d’enseignements, originairement  transplantés de Damas, tout comme ses industries du cuir et de l’argent, avaient une réputation européenne. Cordoue vint à la Castille en 1216 et tomba depuis. Par ailleurs, l’activité des observatoires, dans cette civilisation, de Samarkande à Tolède fut innombrable. Mais c’est, au 12ème et 13ème siècle que  la connaissance d’Aristote et de ses commentateurs  Averroès (Ibn Roschd) (né à Cordoue en 1126 et mort en 1198 au Maroc) et l’iranien Avicenne (Ibn Sina), né près de  Boukhara en 980 et mort à Hamadan,1037), aussi médecin et chiropracteur (le juif Maïmonide, natif également de Cordoue le 30 mars 1135 et qui ne connut Averroès que très tard vers 1191, mais dont on fait grand cas comme talmudiste,  a donc recueilli, deux siècles plus tard,  le savoir et les livres d’Avicenne !), a été  le plus solide legs transmis en Occident ayant influencé les saint Albert le Grand,  saint Thomas et fortifié la philosophie scolastique en donnant à l’église romaine une autonomie plus forte relativement aux orthodoxes chrétiens  grecs qui peignaient Dieu aux couleurs trop humaines. A noter qu’au tout début du 15ème siècle la pensée du précurseur de la sociologie,  Ibn Khaldoun (né à Tunis en 1332 et mort au Caire en 1406), séparant, d’après Aristote qui critiquait sur ce point Platon, le mythe de la réalité, a renouvelé, dans une introduction philosophico-historique à son « Histoire universelle » et son « Histoire des Berbères », le fondement  de la critique  historique dont l’essor aura été ainsi islamique,car il est  situé à la source même de l’inspiration coranique qui parle de la falsification des écritures sacrées par les passions humaines, dont le judaïsme en premier. Nous pouvons ainsi traduire les sentiments européens ici restitués par Léon  Degrelle d’Hitler dans le termes de Voltaire même, que la censure judéo-chrétienne contemporaine veut soustraire au regard de ceux qu’elle veut opposer aux générations musulmanes : « Mais, en ne considérant ici que les choses humaines, et en faisant toujours abstraction des jugements de Dieu, et de ses voies inconnues ; pourquoi Mahomet et ses successeurs,qui commencèrent leurs conquêtes précisément, comme les Juifs, firent-ils de si grandes choses, et les Juifs de si petites ?Ne serait-ce point parce que les musulmans eurent le plus grand  soin de soumettre les vaincus à leur religion, tantôt par la force, tantôt par la persuasion ?Les Hébreux, au contraire,associèrent rarement les étrangers à leur culte.Les musulmans arabes incorporèrent à eux les autres nations ; les Hébreux s’en tinrent toujours séparés. Il paraît enfin que les Arabes eurent un enthousiasme plus courageux, une politique plus généreuse et plus hardie.Le peuple hébreu avait en horreur les autres nations, et craignit toujours d’être asservi ; le peuple arabe, au contraire,voulut attirer tout à lui,et se crut fait pour dominer.

Si ces Ismaëlites ressemblaient aux Juifs par l’enthousiasme et la soif du pillage,ils étaient prodigieusement supérieurs par le courage, par la grandeur d’âme,par la magnanimité : leur histoire, ou vraie ou fabuleuse, avant Mahomet,est remplie d’exemples d‘amitié, tels que la Grèce en inventa dans les fables…/…une suite de générosités inouïes , qui élèvent l’âme. Ces traits caractérisent une nation.On ne voit, au contraire, dans toutes les annales du peuple hébreu, aucune action généreuse.Ils ne connaissent ni l’hospitalité,ni la libéralité, ni la clémence. Leur souverain bonheur est d’exercer l’usure avec les étrangers ; et cet esprit d’usure, principe de toute lâcheté,est tellement enraciné dans leurs cœurs, que c’est l’objet continuel des figures qu’ils emploient dans l’espèce d’éloquence qui leur est propre. Leur gloire est de mettre à feu et à sang les petits villages dont ils peuvent s’emparer.Ils égorgent les vieillards et les enfants ; ils ne réservent que les filles nubiles ; ils assassinent leurs maîtres quand ils sont esclaves ; ils ne savent jamais pardonner quand ils sont vainqueurs ;ils sont les ennemis du genre humain. Nulle politesse, nulle science, nul art perfectionné dans aucun temps chez cette nation atroce. Mais, dès le second siècle de l’hégire, les Arabes devinrent les précepteurs de l’Europe dans les sciences et dans les arts, malgré leur loi qui semble l’ennemie des arts. » «A mesure que les mahométans devinrent puissants, ils se polirent. Ces califes, toujours reconnus pour souverains de la religion, et en apparence, de l’empire par ceux qui ne recevaient plus leurs ordres de si loin, tranquilles dans leur nouvelle Babylone,y firent bientôt renaître les arts. Aaron-al-Raschild, contemporain de Charlemagne,plus respecté que ses prédécesseurs, et qui sut se faire obéir jusqu’en Espagne et aux Indes, ranima les sciences, fit fleurir les arts agréables et utiles, attira les gens de lettres, composa des vers,et fit succéder dans ses vastes états la politesse à la barbarie.Sous lui, les Arabes, qui adoptaient déjà les chiffres indiens, les apportèrent en Europe.Nous ne connûmes, en Allemagne et en France, le cours des astres que par le moyen de ces mêmes Arabes. Le mot seul d’Almanach en est encore un témoignage…dès le second siècle de Mahomet, il fallut que les chrétiens d’occident s’instruisissent chez les musulmans.

Une preuve infaillible de la supériorité d’une nation dans les arts de l’esprit, c’est la culture perfectionnée de la  poésie. Je ne parle pas de cette poésie enflée et gigantesque, de ce ramas de lieux communs../… ; mais de cette poésie sage et hardie, telle qu’elle fleurit du temps d’Auguste, telle qu’on l’a vue renaître sou Louis XIV. Cette poésie d’image et de sentiment fut connue du temps d’Aaron-al-Rashild../..La langue arabe avait l’avantage d’être perfectionnée depuis longtemps ; elle était fixée avant Mahomet, et ne s’est point altérée depuis. Aucun des jargons qu’on parlait alors en Europe, n’a pas seulement laissé la moindre trace… ». « Essai sur les Mœurs et l’esprit des nations, et sur les principaux événements de l’histoire depuis Charlemagne jusqu’à Louis XIII. Tome I, ».chapitre 6, « De l’Arabie, et de Mahomet » « Œuvres complètes de Voltaire », tome 13, Paris, Renouard, 1819 , pp.297-8,306-8).

Hitler n’avait pas la moindre visée du côté de la Méditerranée : « Nous ne devons pas, disait-il, subir le mirage des pays orientaux. »

Pour lui, la civilisation européenne, s’arrêtait aux temples hellènes. J’avais été presque interloqué, lorsque à ma question (posée pendant son premier entretien de l’été 1936): « Au fond, qui êtes-vous ? un Germain ou un Européen ? Il avait répondu sans la moindre hésitation :

-« Je suis un Grec." Le Sud, pour nous, c’est la Crimée (La Crimée, qui fut longtemps musulmane, était composée de Goths ou peuple germanique entré dans l’empire ottoman et conquise par les Russes au XVIIIème siècle, après une guerre provoquée par les Polonais, eux-mêmes poussés par les Français. Dans un article sur le bien-fondé de la stratégie à la fois militaire, économique  et politique d’Hitler, supérieure à la  routine de nombre des ses généraux qui ne le suivirent pas ( « Hitler’s Generals Ruin the Russian Campaign Strategy », « Les généraux de Hitler sabotent la stratégie de la campagne de Russie »), l’historien militaire américain Richard Tedor écrit dans « The Barnes Review », mars-avril 2003, p. 63-69  :

« Des Tartares de Crimée aux tribus caucasiennes, beaucoup d’autochtones ont collaboré. Vers la fin de la guerre, plus de 200 000 Turcs musulmans du sud de l’URSS servaient dans les forces armées allemandes alors que les chances de victoire diminuaient. Les plus féroces recrues locales de l’Allemagne étaient les Cosaques : « Ces membres de tribus militaires étaient des guerriers légendaires. (…) Beaucoup avaient combattu contre les bolcheviques au cours de la guerre civile et ils ne s’étaient jamais réconciliés avec un système qui (…) avait sauvagement fait disparaître les traditions cosaques.

Les Galiciens, Géorgiens, Cosaques, Caucasiens, Kalmouks, Tchéchènes et Turcmènes, Hitler avait de la considération pour eux. Comme ils ne constituaient pas une menace pour l’hégémonie allemande, il avait projeté de leur accorder l’autonomie dans leur pays. Le Führer reconnaissait volontiers leurs intérêts et leurs caractéristiques nationales ». Ces citations sont extraites du livre allemand de Bernhard Zürner « Der verschenkte Sieg », « La victoire donnée », Leoni, 1996, p.103.), reprenait-il, aller plus loin serait un non-sens. Demeurons nordiques.

L’Europe continentale, c’était son pays. L’Allemagne avait pour vocation de la fédérer puis, avec le temps, de l’unifier. Elle en était le centre, la force organisatrice, le moteur. Par elle passaient tous les grands moyens de communication. Elle avait envoyé ses fils partout sur le continent : quatre cent mille descendants d’Allemands en Hongrie, sept cent mille en Roumanie, des centaines de milliers dans les pays Baltes, en Ukraine et même sur les bords de la Volga. Quel peuple européen avait semé à ce point sa vigueur, son sang, sa race, dans toutes les régions européennes ? Hitler était, à nos yeux, l’homme qui pouvait rassembler cette gerbe de forces. Mais son esprit lucide arrêtait les limites de ce domaine aux eaux divines, bleues et violettes qui ourlent (Un ourlet est un repli cousu au bord d’une étoffe pour l’empêcher de s’effiler. L’origine du mot est l’ora ou le bord, la rive en latin. Le verbe ourler signifie munir d’un ourlet, il est pris ici au sens évidemment figuré du travail des vagues qui semblent ourler le bord, le rivage et jusqu’aux marbres de l’ « Acropole » ou ville-haute.) de loin les marbres sacrés de l’Acropole.

        Jamais donc le monde musulman n’aurait eu en Hitler un rival, et moins encore un conquérant. Fidèle aux grands enseignements de Frédéric de Hohenstaufen)- l’empereur germain de Sicile (Voltaire rappelle que le Pape Grégoire IX lui avait reproché de préférer, c’est-à-dire de donner la suprématie à Mahomet sur Jésus, et Nietzsche l’a appelé « le premier européen selon mon goût ». On le nommait l’Aigle de Souabe. Il fut Empereur d’Allemagne et Roi de Jérusalem, fondateur de l’Université de Naples, qui fit alliance avec les musulmans invités à sa cour de Palerme (alors ville de deux cent cinquante églises et trois cents mosquées)  et dont il protégea  un établissement, libre de toute sujétion avec liberté de culte, à Lucera, dans la Campanie, où ils défrichèrent les alentours, formés en troupe militaire, au nombre total de 90.000. Ils y seront  massacrés par les ennemis de l’Empereur d’Allemagne et les assassins de son fils Manfred conduits par Charles d‘Anjou, devenu roi de Naples et de Sicile frère de saint Louis allié aux  Mongols qui dévasteront Bagdad en 1258; et c’est en réaction contre ces crimes commis dans ces territoires autrefois heureusement administrés par l’Empereur allemand que les Siciliens se dresseront contre l’occupation militaire et l’oppression fiscale française dans ce qu’on nommera « les vêpres siciliennes »(les vêpres sont un office de la liturgie catholique qu’on dit le soir, et ce jour de Pâques de 1282, les Siciliens firent, au premier coup des cloches annonçant les vêpres  le meurtre des  Français occupants, dont un seul,pour son honnêteté, aurait été épargné !). Frédéric de Hohenstaufen est né en 1194 et mort en 1250. Voir l’ouvrage du secrétaire d’Etat à Vichy qui avait approché Adolf Hitler, comme plus tard le président Nasser etc. Jacques Benoist- Méchin, « Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié », à Paris, chez Perrin,1997, 719 pp. Le ministre   cite du jeune savant maghrébin, alors âgé de vingt ans, Ibn Sab’in (Abd el-Haqq) sa Correspondance philosophique avec l’Empereur Frédéric II. de Hohenstaufen, Beyrouth 1943 in-8° dans laquelle l’Allemand pose cinq questions philosophiques autour justement de la pensée d’Aristote. Jacques Benoist - Méchin a commenté cette politique humaine du Hohenstaufen, opposée au confusionnisme laïque et irréligieux actuel qui dépersonnalise les peuples livrés au mercantilisme faussement nommé mondialisme, en vérité, pour être plus exact, conforme au  judaïsme, c’est-à-dire ayant le  monde en haine et n’obtenant que sa désorganisation par suite d’une exploitation effrénée, loi qui vaut autant pour l’espèce humaine que pour les autres animales ou végétales: « Avec un sens inné de la spécificité des ethnies humaines, » écrit le ministre Benoist-Méchin, « il s’aperçut qu’il ne suffisait pas de transférer les Arabes sur le continent et de les disséminer à travers les campagnes en s’en remettant pour le reste à une hypothétique assimilation. Il fallait les regrouper, les restructurer, les implanter dans le sol, non point effacer, mais accentuer leur différence. En d’autres termes, ils ne reprendraient goût à la vie que s’ils devenaient pleinement eux-mêmes»(op.cit.p.191)-, il (Hitler) serait l’ami des peuples musulmans à la recherche de leur redressement.

C’est ainsi qu’en 1943 et 1944, les quatre mille Musulmans du front de l’Est étaient devenus trois magnifiques divisions de Waffen-SS rassemblant soixante milles hommes. Les Waffen SS étaient les soldats politiques d’un monde nouveau. Ils n’étaient pas seulement des militaires, comme ceux de la Wehrmacht. Elite physique (1, 75 m., la vigueur et la souplesse d’un loup), ils avaient reçu une formation politique exceptionnelle, non pas limitée à des mesquineries de petites nations, mais axée sur une grandiose conception du monde.

D’abord réservées dans leur recrutement à des volontaires allemands, les Waffen-SS s’étaient en 1940, ouvertes à la jeunesse germanique et aux centaines de milliers de descendants d’Allemands à travers toute l’Europe ; 300.000 Volksdeutscher (littéralement : « allemands de peuple », pour dire les colons allemands installés dans ces régions, telle le Banat en Hongrie, souvent depuis l’impératrice allemande Marie-Thérèse,  et auxquels des terres avaient été distribuées par les autorités locales et qui n’étaient pas des spoliations !) rejoindraient ainsi la Waffen SS fidèles au souvenir et garants de l’avenir.

Puis ce stade germanique avait été dépassé. C’est de l’Europe entière qu’étaient accourus à la Waffen SS plusieurs centaines de milliers de jeunes volontaires qui, si la fédération continentale avait pu se créer, en eussent été après la guerre la puissante armature. Les chiffres sont encore ignorés par beaucoup : la Waffen SS rassembla un million de volontaires. Plus du double de la Grande Armée de Napoléon. Ils étaient très durement formés, toujours les premiers à foncer, toujours les derniers à résister ; quatre cent mille d’entre eux tomberaient en héros pour leur foi. Mais parmi ce million de lansquenets (mot,nous l’avons déjà dit, signifiant « serviteurs du pays », (« Landsknechte ») et désignant les fantassins et soldats d’élite allemands, du plat pays, dans le XVème et le XVIème siècle ; mercenaires, que l’on distinguait des Suisses venus des montagnes, et dont la popularité fut telle qu’ils donnèrent le nom à un jeu de hasard joué avec les cartes)  d’un monde à venir, c’est vraiment l’Europe nouvelle qui avait pris place. La vieille Allemagne de jadis y était devenue minoritaire. Six cent mille des volontaires de la Waffen SS étaient des non-allemands, soit 60% de cette formation sans pareille. C’est dire que, sur le front de l’Est, l’unité des soldats politiques de l’Europe était faite. Une unité forgée dans le sang, la gloire et le sacrifice, par des élites physiques et morales issues de vingt-huit pays européens jadis hostiles et maintenant fraternellement rassemblés : Français, Belges, Hollandais, soudés à leurs camarades Estoniens, Hongrois ou Roumains ; même en Russie, en 1943, lorsque avait été annoncée la formation d’une division Waffen SS « Ukraine », au lieu de dix-sept mille volontaires conviés, cent mille s’étaient présentés !

Hitler avait dépassé le stade de la nation. Il était devenu européen à tel point qu’il voulait, il me le déclara, changer après la guerre, le nom de Berlin à ses yeux trop typiquement allemand et encore trop emprunt d’un nationalisme particulier.

Les Musulmans et notamment le Grand Mufti, avaient saisi très rapidement l’attrait de cette formule : former des soldats politiques qui, après l’épreuve du feu et de l’héroïsme, revenant du front vainqueur, en jeunes chefs au corps fort, au caractère d’acier, deviendraient les bâtisseurs des Etats nouveaux.

Le monde arabe était divisé. Ses régimes hostiles. Ses populations délaissées. Une révolution puissante, raciale et sociale à la fois y était indispensable. Qui pouvait mieux y participer qu’une élite disciplinée, formée politiquement avec audace, pétrie d’énergie au combat et qui savait qu’elle pourrait désormais compter en Europe, non plus sur des exploiteurs à la manière de l’avant-guerre, mais sur des camarades vigoureux et sincères ? Tous nous pensions de même et agirions en équipe de la même façon.

(Dans une préface allemande à l’ouvrage de Mamoun Al-Hamui, « La Politique britannique en Palestine » (« Die britische Palästina-Politik »), publié par l’ « institut scientifique étranger allemand », dans la collection « Documents d’histoire contemporaine »  chez l’éditeur berlinois Jünker en 1943 le Grand-Mufti de Palestine confirme le sentiment que lui attribue Léon Degrelle. L’activité du Mufti fut infatigable. Une biographie parut de lui en allemand de K.Fisher-Werth « Amin al Husseini, Grossmufti von  Palästina » ; à noter « l’allocution radiodiffusée  du 19 mars 1943, « sur le thème de l’anniversaire de Mahomet, appelant à la guerre sainte contre les Anglais, les nord-américains et les soviétiques, demandant à tous les musulmans du Maroc aux Philippines d’appuyer les forces de l’Axe » « le 2 novembre 1943, il organisa un grand meeting à Berlin sur le thème de la « Déclaration Balfour »,-que le Congrès des Etats-Unis venaient pour l’essentiel d’accepter-  au cours duquel furent lus des  télégrammes de soutien de Joachim von Ribbentrop-le ministre des Affaires étrangères-  et de Heinrich Himmler » (cf. en espagnol « La Espada del Islam », (cette expression islamophile  est de  Mussolini, qui se voulut « l’épée de l’Islam » et fournit aussi régulièrement en armes et en argent les arabes palestiniens avant guerre, accordant « radio Bari » aux nationalistes arabes et palestiniens), Voluntarios arabes en la Wehrmacht, 289 pages, avec cartes et photos, 2è édition, 1999 par Carlos Caballero Jurado, Garcia Hispan editor, ISBN 84-87690-43-2, Granada, p.193 » : « Le travail précieux et des plus remarquables de Mamoun-al-Hamui dans lequel l’auteur avec grand soin et dans l’esprit de la recherche scientifique a rassemblé les documents les plus importants sur la politique britannique en Palestine, fournit une exposition des combats pour la liberté des Arabes de Palestine contre l’impérialisme judéo-anglais et offre ainsi une tranche (Ausschnitt) importante  du combat de l’ensemble du peuple arabe pour sa pleine  liberté et indépendance.

La lutte nationale arabe a été portée sous de multiples formes et de nombreux fronts- lutte d’un grand et nombreux  peuple habitant de l’Iran à l’Océan atlantique les pays à l’est et au sud de la méditerranée. Ce peuple retourne à une histoire glorieuse et possède une ancienne et haute culture qui, par la mission islamique, pénètre tous les pays de l’Orient où habitent les musulmans. Plus tard, l’impérialisme a tenté d’obtenir ce territoire. Cette lutte est une réaction naturelle contre ces attaques impérialistes, en même temps qu’un témoignage de  la grande vitalité qui veut s’abandonner à la décadence et à la mort.

« Le peuple arabe, à toutes les époques de son histoire, n’a connu que l’autonomie (littéralement, « la domination propre ») et la liberté, sans jamais se soumettre à une puissance étrangère. Pas même dans la longue période où il vécut à égalité de droit avec les Turcs, en participant à l’empire ottoman. Au temps de cette vie commune, le peuple arabe n’était pas soumis à une domination étrangère, mais obéissait au gouvernement du Khâlife légitime ; les Turcs n’exerçaient aucunement pas de souveraineté- keinerlei Souveränität -sur   les Arabes, lesquels, en vérité, avaient part au gouvernement. Ce ne fut que lorsque les hommes du parti de l’Unité et du Progrès eurent usurpé le pouvoir et qu’ils commencèrent à imposer leur politique nationaliste conduisant à porter atteinte à l’égalité de droit des deux composantes de l’empire ; ce fut là seulement  que se produisit alors un divorce entre les deux peuples. 

« Les divers mouvements de liberté à l’intérieur du monde arabe dans le dernier quart de siècle ne sont que les diverses phases du réveil national des Arabes.Y ont  pris part tous les Arabes de divers pays. A la révolution du roi Hussein, pendant la dernière guerre, tout comme à la révolution palestinienne immédiatement avant cette guerre participèrent des Arabes chrétiens et musulmans, Arabes du Yémen, du Hedjaz, de Syrie, d’Irak, d’Egypte et du lointain occident (désignation arabe du Maroc). »

Ces soixante mille musulmans, provenant en grande partie des régions mahométanes des Balkans ( Ce furent, dans les Balkans, les divisions Handshar, Kama et Skanderbeg. Il y avait un mollah par régiment et un imam par bataillon. Il s’agit de la Bosnie-Herzégovine (Bosna i Hercegovina), pour les deux premières,  et ensuite de l’Albanie, Kossovo compris, rattaché à l’Albanie, -sous protection allemande, après la proclamation de l’indépendance, le 8 septembre 1943. Le  Kossovo et une partie de la Macédoine avaient, en effet, été arrachés à l’Albanie par la Conférence de Londres de décembre 1912 jusqu’en août 1913, chose ignorée par la propagande anti-islamique actuelle qui oublie que les parents de la religieuse chrétienne Mère Thérésa étaient aussi des patriotes chrétiens  albanais à Skopje, en Macédoine « A la Conférence de Londres,on donne à la Serbie le Kossovo, soit 10 690 kilomtres carrés où les Albanais forment une écrasante majorité , et la Macédoine, soit 25.713 kilomètres carrés , dans la partie occidentale de laquelle les Albanais constituent également une écrasante majorité .L’Albanie d’aujourd’hui est restée ainsi  et ne regroupe que 45%environ  du territoire albanais et 40% environ  de la population  albanaise, tels qu’ils étaient à la veille .C’est un véritable crime politique qu’a commis l’Europe » -voir de Rexhep Qosja, « La Question albanaise », Fayard , 1995 pp.100-1, traduit de l’albanais par Christian Gut ! L’unité SS albanaise, la division « Skanderbeg » (le « bey alexandre », du nom d’un prince patriote chrétien Georges Castriota,  du nord de l’Albanie,  du 15ème siècle, qui combattit les Turcs et après qu’il fut défait par eux, à la fin de sa vie , combattit à Naples les Français d’Anjou, comme chef des  mercenaires du parti aragonais, puis dans les luttes vénitiennes contre le Sultan) fut commandée par Mostepha  Bey ou Mit’hat Frashëri, fondateur en novembre 1942 du « Front national » (« Balli Kombëtar ») et  écrivain renommé, de la grande famille ayant donné le poète Naïm Frashëri. Une « brigade arabe » annoncée par le Mufti de Palestine dans un meeting du 2 novembre 1944 organisé sur le thème de la « Déclaration Balfour »- promesse de soutien aux sionistes pleinement ratifiée par le Congrès « américain »le 1er mars 1944 !-  et qui était la conséquence de la formation, le 1er septembre 1944, d’un second bataillon de 700 nouveaux volontaires arabe recrutés  en France et rebaptisé le I/845ème , qui opérait en Grèce et remporta des succès contre la résistance grecque dirigée par les Anglais ; et dont le but dernier, l’annonce le Mufti à Radio -Berlin, était de répondre à la création imposée par les Américains aux Anglais, le 28 septembre, de la « brigade juive » (« Jewish Infantry Brigade ») formée en Palestine en révolte ouverte contre l’immigration sioniste depuis l’émeute d’Hébron de fin août 1929 ! Sur ce 845ème bataillon arabe combattant  avec les unités républicaines italiennes fidèles au Duce et les bataillons de Grecs intégrés aux forces de l’Axe dans la région de l’Hélikon et du Parnasse, son trajet de Larissa,au nord de la Grèce, à Skopje et Serajevo ; et ses combats ultimes, entre la Save et la Drave,  en Slavonie, en 1945 aux côtés de volontaires hongrois, russes et du corps de cavalerie cosaque etc. à Vukovar, organisée en « Kampfgruppe », « groupe de combat » voir l’ouvrage espagnol cité, p.189-199). Les troupes bosniaques étaient restées, pendant la première guerre mondiale, fidèles aux Autrichiens et aux Allemands et  avaient permis contre les Italiens une victoire sur l’Isonzo qui retarda l’écroulement militaire et donc la réalisation des  projets sionistes mûris depuis  l’avant – guerre (voir les propos tenus par le juif sioniste de Hongrie Max Südfeld dit de son nom de plume « Nordau » (Budapest,1849-Paris,1928) dans une réunion tenue à Paris en 1903, juste après le 6ème congrès sioniste de Bâle d’août de la même année - , la « Déclaration Balfour » de 2 novembre 1917 -l’occupation anglaise de Jérusalem est du 9 décembre suivant- promettant un « national home » et davantage encore, la conquête spoliatrice ou l’enjuivement de la Palestine    : « Laissez moi vous dire les mots suivants comme si je vous montrais les anneaux d’une échelle montant toujours plus haut :Herzl, le Congrès Sioniste »,-il veut parler du premier congrès sioniste tenu au casino de Bâle en août 1897 rassemblant plus de deux cents délégués de tous les continents dont il avait été  le co-organisateur avec son concitoyen de Budapest, Theodor  Herzl, né le 2 mars 1860 et fixé à Paris en 1891, qui  devait succomber à une maladie de cœur, le 4 juillet 1904-  la proposition anglaise de l’Ouganda (que venait d’examiner le 6ème congrès sioniste de Bâle et qui fut rejeté, un an après la mort de Herzl par un rapport de la Commission présenté devant le 7ème congrès par 298 voix contre 178. Le ministre des colonies anglais, d’origine juive, Joseph Chamberlain, après la guerre des Boer proposait ainsi aux sionistes un pays de 60.000 m2, le plateau de Wasin-Gisha, climat  sain et propre aux cotonnades !) «  la future guerre mondiale, la conférence de la paix où avec l’aide de l’Angleterre une Palestine libre et juive sera créée » in :The American Jewish News,19 septembre 1919, publiant un extrait des « Mémoires »  de Litman Rosenthal, financier juif ami intime de ce publiciste et co-fondateur du Sionisme, « Nordau »).Quant aux troupes bosniaques, dont nous parlons, elles ont la réputation, comme il se dit en Autriche, de  «  troupes les plus fidèles de l’Empereur », « die treuesten Truppen des Kaisers ! ».

La part musulmane en Europe fut, par exemple,  importante jusque dans la formation du parti nationaliste croate de l’Ustacha (mot pour dire « le soulèvement » contre l’oppression maçonnique serbe), avant la guerre ;  en témoignent  le fait qu’à la proclamation de l’indépendance du 10 avril 1941 « sollicités à tous les échelons de l’Etat, les musulmans », explique dans les « Ecrits de Paris », un publiciste et patriote croate »,  y jouent un rôle de tout premier plan qui tranche avec la situation subalterne dans laquelle les Serbes les cantonnaient : certains sont à la tête de l’Oustacha (Adegama Mesic (1868-1945, voir un discours de 1941 et son poème « Bosni » réimprimé par l’association musulmane croate en 1995, Znamenti hrvati islamske vjere, n°5, 20 pages ), d’autres conseillers du Poglavnik -titre du chef de l’Etat indépendant croate-  ou préfets de région (Ismet Beg Gavran Kapetanovic) », « Au plan religieux, l’ostracisme -ou l’exclusion- dont souffrait l’Islam prend fin : le Poglavnik- le chef de l’Etat-  consulte régulièrement le Reis-el-Ulema, Zagreb se dote d’une superbe mosquée ( ex-pavillon des arts de Mestrovic-le sculpteur croate-) , les tribunaux de la Sharia retrouvent un statut officiel, et l’Etat subventionne plusieurs institutions (Conseil des Ulémas, écoles primaires, écoles coraniques) » L’avocat Anton Pavelic, chef de l’Etat (mort en Espagne après la guerre après s’être exilé en Argentine où il fut grièvement blessé par des agents de la police secrète serbe ,l’UDB (prononcez : l’oudba), l’Etat yougoslave ayant alors un  Mose Pijade,qui se défendait d’être juif espagnol et se disait gitan d’origine, richissime, comme premier ministre et le vice- président de la Fédération Yougoslave, Alexander Rankovic (prononcer rankovitch,- slavisation de l’allemand « Rankau », ancien tailleur juif allemand)-  qui s’est montré si atroce contre les Albanais du Kossovo, de Macédoine et du Monténégro que le dit « Tito »  décida de  s’en démettre ! voir Rexhep Qosja, mentionnant le terrorisme d’état de Rankovic in  op.cit, p.184) -  était né à Travnik en Herzégovine, et « homme réputé très favorable aux musulmans. A sa demande plusieurs d’entre eux accèdent aux plus hautes responsabilités ;… Très sévèrement  éprouvée par la guerre, la Bosnie-Herzégovine  subit en 1945 une épuration qui achève de décapiter sa classe dirigeante :..Plusieurs chefs religieux sont exécutés comme le mufti de Zagreb, Ismet Effendi Muftic. D’autres sont emprisonnés comme Hadzi Hafiz Muharem effendi Pandza et beaucoup d’ulémas. Les cadis sont révoqués et les écoles coraniques fermées…En 1946, les trois minarets de la mosquée de Zagreb sont démolis, et le bâtiment central transformé en « Musée de la Révolution du Peuple de Croatie ». Léon Degrelle pense aussi  aux Turkmènes, Azerbaïdjanais, Tatares de Crimée et  Tchétchènes, et aussi Magrébins, nombreux à s’engager, par exemple à  à Paris en 1944 –- dans l’armée allemande et dans  la Waffen-SS, dont les nations furent déportées après la guerre et la victoire de l’Union Soviétique et des démocraties grosses du dit ’Etat d’Israël’ ! A signaler, comme nous le confiait un historien militaire, qu’une école d’imams  SS était établie à Metz.) Ces 60.000 musulmans, poursuit Léon Degrelle,    «  étaient traités dans le respect le plus complet de leur personnalité. Les officiers allemands qui, parfois, leur servaient d’assesseurs (magistrats adjoints, littéralement « ceux qui sont assis à côté ».) ou d’agents de liaison, portaient de fez rouge, comme n’importe quel officier musulman. Je serais même témoin d’un geste incroyable : comme cadeau de Nouvel An, Hitler, personnellement enverrait à chacun de ces volontaires une chaînette dorée à laquelle était suspendu un minuscule Coran.

Nous avons été écrasés. L’effort des Waffen SS musulmans a été brisé, comme le nôtre.(En 1965, par exemple, Mikhaïl Dudanginsky, ancien commandant de la légion SS azerbaïdjanaise fut assassiné par le « Mossad » que dirigeait alors  Europe  le juif polonais Yezernitski ; que l’Irgoun nommait « Michael » et  qui s’est fait appeler « Rabbin Shamir », bref Shamir en Palestine  !  « Cette politique de génocide continue avec l’approbation des élites islamophobes et du monde culturel communiste dans l’occident ploutocratique. Les tribus et les pays christianisés du Sud du Soudan et du Timor oriental ont droits à leurs propres Etats, mais le droit à l’autodétermination des antiques nations Ariasou nations ariannes, aryennes, ce qu’on nomme le « type caucasien »-   du Caucase, du Cachemire, de l’Albanie et de la Bosnie parce qu’ils sont des musulmans fidèles,est refusé. La « raison d’être » de l’hostilité judéo-chrétienne post-moderne contre la renaissance islamique est manifeste.

Le 31 janvier 1944 J.Stalin, L.Beria et B.Z. Kobylov ordonnèrent au Soviet suprême de promulger un décret (oukase) sur la « liquidation » et la « déportation » des provocateurs tchéchènes  (en russe : « vyselyenye nyeudobnykh Chechentzov »). Le chef de la section tchétchène du N. K .V.D.-police secrète soviétique du ministère de l’intérieur- « le camarade Milstein, d’origine juive, reçut le 5 février une « prikaz » (en russe : un ordre) confidentielle de Laventyi Beria . Le11 février 1944, 94.741 tchétchènes, c’est-à-dire, environ 20% de toute la nation furent arrêtés et exécutés par les pelotons de fusilleurs du N.KV.D. « russe ». Le 23 février, les vieux et infirmes furent séparés de leurs familles à Urus - Martan, Starye Atagi et Grosny. Ils furent étouffés dans des fosses  ou transpercés de bayonnettes  sous les yeux de leurs familles. Les jeunes musulmanes furent violées et leurs têtes écrasées à coups de crosse ou de pelleEn mars 1944, le chef du NAKOM  N. K .V.D, B .P.Zopilov disposa de 15.207 wagons de transport ou 272 trains quoique ses troupes n’utilisassent que 12.525 wagons (194 trains) pour transporter tous les Tchétchènes et Ingouches survivants de ce génocide jusqu’aux camps de concentration de Sibérie, du Kazakhstan et et du Kyrghiztan…/…L’expulsion des musulmans tchétchènes et ingouches dura treize ans. Plus de la moitié de la population est enterrée dans des  fosses sans signalisation du Kazakhstan et du Kyrghistan. Mais la Tchéchénie a survécu grâce à la foi et à la vis vitae (force de vie) de son peuple invincible. Ils retournèrent dans leur patrie en 1956, à la suite de  la première crise du communisme (la révolte hongroise), et pendant la première agression d’Israël dans le Sinaï, protégée par l’occupation franco-anglaise du canal de Suez. » voir l’article d’Ataullah B.Kopanski « Limpieza étnica en el Caucaso », « Purification ethnique au Caucase :Tchétchénie, Ingouchie, Balkarie,1944-2000 traduit de l’anglais par Malika Vigo, in revue de la Galice espagnole déjà citée plus haut :« Handschar. Revista di historia y pensiamento» 2001/1422, n°2, année II.pp.30-32). «  Dans mon souvenir flottent encore sur la steppe lointaine les silhouettes violettes des rudes cavaliers au chant poignant qui chevauchaient dans les neiges tourbillonnantes de l’Ukraine, précurseurs musulmans de la résurrection de leurs peuples. »

 ( article de Léon Degrelle dans la revue « Rebelle », numéro 2, automne 1984, réimprimé dans la Revue d’Histoire non conformiste pp.107-113)

 

Textes allemand d’Hitler cités :

 

Nur beim römischen Weltreich kann man sagen, dass die Kultur ein Faktor war. Auch das Regime der Araber in Spanien war etwas unendlich Vornehmes : die grössten Wissenschaftler, Denker, Astronomen, Mathematiker, einer der menschlichsten Zeiträume, eine kolossale Ritterlichkeit zugleich. Als dann später das Christentum dahin kam, da kann man nur sagen: die Barbaren. Die Ritterlichkeit, welche die Kastilier haben, ist in der Wirklichkeit arabisches Erbe. Hätte bei Poitiers nicht Karl Martell gesiegt : Haben wir schon die jüdische Welt auf uns genommen - das Christentum ist so etwas Fades-, hätten wir viel eher noch den Mohammedanismus  übernommen, diese Lehre der Belohnung des Heldentums: der Kämpfer allein hat den siebenten Himmel ! Die Germanen hätten die Welt damit erobert, nur durch das Christentum sind wir davon gehalten worden. “(op.cit.p.370)

 

Die Kirche hat sich auf einen Standpunkt gestellt, indem sie das Rätselhafte mit ganz bestimmten Vorstellungen umgibt und erklärt. Geht sie mit der Zeit, dann verliert sie den Boden unter den Füssen. Folglich stellt sie entgegen. Über das  Wesen der Erscheinungswelt ist damit nichts gesagt, dass ein Pfaffe sich eine von einem schlechten Menschen kopierte Gottesvorstellung macht. Insofern ist der Mohammedaner weiter ; er sagt: Von Allah kann man sich kein Bild! Die grösste Gefahr sehe ich darin, dass durch das Christentum die einem ewigen Wechsel unterworfene Vorstellung des Jenseits mit soviel irdischen kleinen Sachen verbunden wurde, dass, wenn die kleinen Sachen einmal zerbrechen, die Menschen reif sind zur Umkehrung, dem materialistischen Bolschewismus! Das ist das Tieftraurige. Damit entfällt  der Massstab für den Menschen selbst: Er verliert jeden Halt ; bildet er sich ein, dass der Herr der Natur sei, dann hört alles auf !“.(op.cit.§.159,p.322, Werwolf, 1.8.42, abends)

 

 

„Die britische Palästina-politik bearbeitet von Mamun al-Hamui, Junker und  Dünnhaupt Verlag, Berlin, 1943 /Dokumente zur Zeitgeschichte herausgegeben von Prof. Dr. F.A.Six.

Deutsches Auslandswissenschaftliches Institut.“

Vorwort des Grossmufti von Palästina.

Diese wertvolle und höchstannerkennenwerte Arbeit von Mamun-al-Hamui, in welcher der Verfasser, mit grosser Sorgfalt und im Geiste  wissenschaftlicher Forschung die wichtigsten Dokumente über die Britische Palästina-Politik zusammengetragen hat bringt eine Darstellung des Freiheitkampfes der Palästina-Araber gegen den englisch-jüdischen Imperialismus und bietet so einen wichtigen Ausschnitt aus dem Kampfe des gesammtarabischen Volkes um seine völlige Freiheit und Unabhängigkeit

Der arabische Nationalkampf ist in mannigfacher Form und an vielen Fronten ausgetragen wurden- Kampf eines grossen und zahlreichen Volkes, das von Iran bis zum Atlantischen Ozean die Länder östlich und südlich des mitteländischen Meeres bewohnt. Dieses Volk sieht auf eine ruhmreiche Geschichte zurück und ist im Besitz einer alten hohen Kultur, die durch die islamische Sendung alle Länder des Orients durchdringt, in denen Muslime wohnen. Späterhin versuchte der Imperialismus, dieses Gebiet unter seine Gewalt zu bekommen. Dieser Kampf ist eine natürliche Reaktion gegen diese imperialistischen Angriffe, zugleich ein Zeugniss grosser Vitalität, die sich mit dem Verfall und dem Tode preisgeben will.

Das arabische Volk hat zu allen Zeiten seiner Geschichte nur die eigene Herrschaft und die Freiheit gekannt und sich niemals einer einer fremden Macht unterworfen. Selbst in der langen Zeit nicht, in der es als gleichberechtigter Teilhaber mit den Türken in dem Osmanischen Reich zusammenlebte. In der Zeit dieses Zusammenlebens war das arabische Volk niemals einer Fremdherrschaft unterworfen, sondern er gehörchte der Regierung des rechtmässigen Kalifen* (*„Nachfolger“ Titel des Oberhauptes der Muslime als der Nachfolger des Propheten.); die Türken besassen keinerlei Souveränität über die Araber, die ja Anteil an der Regierung hatten und ihre nationalistische Politik einzuschlagen begannen, die zur Beeinträchtigung der Gleichberechtigung zwischen den beiden Bestandteilen des Reiches führte; da erst enstand  ein Zwiespalt zwischen beiden Völkern.

Die verschiedenen Freiheits-bewegungen innerhalb der arabischen Welt im letzten Vierteljahrhundert sind nur verschiedene Phasen des nationalen Erwachens der Araber. An ihnen allen beteiligten sich Araber aus verschiedenen Ländern. An der Revolution des Königs Hussain im letzten Kriege sowohl auch an der palästinensischen Revolution unmittelbar vor diesem Kriege nahmen Teil christlichen und muslimischen Araber, aus dem Jemen, Hedschas, Syrien, Irak,Ägypten und dem Fernen Westen (Arabische Bezeichnung für Marokko).“

 

 

ADENAUER

Adenauer est dit «  Blutjude », juif de sang, c’est-à-dire de naissance

« Adenauer, le grand frimeur de Cologne ,ruinée par dépense excessive etc. »

« der Grossprotz von Köln, ruinierte durch Verschwendungen.Köln »in :

« Juden sehen dich an »”Les Juifs te regardent »,

(Berlin-Schöneberg,Deutsche Kulturwacht, 1933,S.10.

page reproduite in Léon Poliakov-Jose Wulf,Das dritte Reich und seine Diener le 3ème Reich et ses serviteur,Dokumente,1956,Berlin-Grunewald ;S.272

d’après Johann von Leers,

 

Foddah

Rapport manuscrit de Rahn aux Affaires étrangères de Berlin sur la situation en Tunisie.

Nr.18 du 22.12.42.

Point 1 :Relations amicales entre le haut commandement allemand et le Bey. Pour la fête de l’Aïd-el-Kebir  réception solennelle pour le commandant en chef accompagné d’une suite militaire, du consul général d’Italie et de moi au palais d’été du bey à Hammamlif. Salutation avec des cris d’allégresse par  la population formant la haie. Le bey répond aux félicitations allemandes par des expressions d’admiration  pour l’armée allemande et d’espoir que les forces de l’Axe réussissent bientôt à rétablir la paix en Afrique etc Freunschaftliche Beziehungen deutschen Oberkommandos zu Beg. Bei der  Aïd el Kebir fierlicher Empfang des deutschen Oberbefehlshabers begleitet von militärischer Seite, italienischen Generalkonsul und mir im Sommerpalais des Beg in Hammamlif.

 

Point 3. Avec l’appui allemand une organisation du Croissant rouge a été fondée qui collabore avec la Croix rouge. Mit deutscher Unterstützung wurde Organisation roten Halbmondes gegründet, der mit rotem Kreuz zusammenarbeitet (Ici je réclame, au cas où ce serait possible, la donation de remèdes allemands, avant tout de sérum).     


Qui est Léon Degrelle ?
  
Un grand résistant contre la domination juive
  
Hitler, l´Islam et la tyrannie juive
  
Hitler et l´Islam
  
Les exilés
  
Pourquoi j'ai cru en Hitler
  
A côté des Allemands
  
Hitler pour mille ans

  
L’enfer russe
  
L’Europe éclatée
  
L’Europe vaincue
  
Les tramways de Moscou
  
De Stalingrad à San Sebastian
  
Le musellement des vaincus
  
Un fidèle de Degrelle
  
Aux armes pour l´Europe
  
Léon Degrelle sur l´Islam - Vidéo