172 -- Le vrai détournement de l'aide, 7 novembre
1986, 4 p.
Ils ont osé, osé intituler ce colloque sur l'Ethiopie: "La pitié dangereuse", le 29 octobre 1986. La matinée était intitulée: "Famine, mode d'emploi"; elle était ouverte par un certain Wolton qui, en nous contant à sa façon l'affreuse histoire du communisme et de la famine, nous a fait voir qu'il était à André Glucksmann ce que le chien Sphéroïde était au savant Cosinus. Rony Brauman, président de MSF, nous avait promis de l'"information nouvelle". Nous avons attendu, patiemment, en vain. Les deux seuls orateurs qui aient effectué un peu de travail d'enquête auprès des réfugies, un Américain et un Suisse (on voit mal des intellectuels parisiens s'abaisser à ces tâches ancillaires) ont résumé leurs publications déjà connues. Le moins absurde et même le seul à peu près raisonnable de toute la journée a été le jeune Laurent Fabius qui a dit que l'aide devait être donnée à ceux qui en avaient besoin, même si les gouvernements sont loin d'être démocratiques; il a aussi jeté une pierre dans le jardin des organisateurs en ajoutant que les opposants de ces régimes ne valaient souvent pas mieux que ces régimes eux-mêmes. Si nous aidons un régime dictatorial, il n'y a qu'à le dire, a-t-il poursuivi, et dire quelle part de l'aide va à qui. Ces brèves considérations répondaient entièrement aux questions posées par ce colloque mais tombaient dans des oreilles de sourds. Le seul moment électrique de cette matinée fut la distribution du texte L'Ethiopie et les Menteurs Sans Frontières qui déclencha diverses émotions et même des menaces d'agression physique, soudainement tempérées par une opportune prudence.
L'après-midi, intitulée: "Silence, on aide", commença par la découverte du pot-aux-roses. Ce colloque était officiellement organisé par un "Comité de vigilance sur les Droits de l'Homme en Ethiopie", totalement inconnu, qui servait de cache-misère à MSF. Une fausse naïveté de Kouchner allait faire avouer aux organisateurs qu'il s'agissait bien d'une magouille de Malhuret et que les frais de la réunion allaient incomber au Secrétariat d'Etat aux Droits de l'Homme.
En attendant l'arrivée du splendide secrétaire d'Etat, les représentants de l'AICF, enfants naturels du monstrueux accouplement de Françoise Giroud et de Jacques Attali, toujours doublés par MSF dans la course aux faveurs officielles, allaient se livrer à un débinage généralisé des autres ONG, accusées de lâcheté, de technocratisme, d'angélisme, etc. On les sentait étreints par la peur de rater le bon virage et de ne pas sembler conformes aux yeux des gardiens de la nouvelle orthodoxie humanitaire. Un satellite de BHL allait nous découvrir la raison de cette universelle couardise (qui épargne exclusivement les adhérents de MSF et AICF): "Nous sommes une génération vaccinée au marxisme (sic) mais la génération suivante et les Anglo-Saxons ne le sont pas, donc ils sont silencieux". Quand on pense à la remarquable autobiographie de Glucksmann intitulée La Bêtise, on voit qu'il a fait des émules.
Le thème, on l'a compris, était le silence. C'est bien là, comme dirait Ruffin, le "piège". Car enfin, ce silence a été singulièrement bruyant: j'ai sous les yeux une énorme pile de coupures de presse, on a vu des dizaines de reportages à la télévision. Dans l'ensemble, cette presse est très critique vis-à-vis du régime éthiopien; en dehors des dinosaures du PC, qui approuverait Menguistu? Un seul aspect de la réalité éthiopienne n'a pas été couvert directement: les déplacements de population. C'est l'effet du veto américain. Les Ethiopiens étaient demandeurs d'aide pour cette opération et ils avaient besoin de "couverture". Toujours docile devant ce genre de consignes, la presse s'est abstenue d'aller y voir de plus près. Il était plus sûr d'avoir recours à une couverture indirecte, rumeurs, déclarations invérifiables du personnel de l'aide, réfugiés, etc. Où a été le silence? On n'a pas cessé d'en parler, souvent à tort et à travers. Je le sais puisque j'ai pu me rendre sur place, sans autre difficulté que celles qui sont inhérentes à tout déplacement en Ethiopie. La blague du silence ne sert qu'à valoriser ceux qui prétendent le rompre, sans jamais d'ailleurs avoir eux-mêmes enquêté sur place; c'est la brigade des enfonceurs de portes ouvertes.
Le silence, le vrai, celui de notre bonne presse libre (car elle est vraiment libre, et donc libre de se taire), c'est celui qui entoure les massacres qui continuent toujours à Timor et en Irian du fait de nos bons amis indonésiens, ce sont les horreurs quotidiennes des guerres menées par les alliés de l'Afrique du Sud en Angola et au Mozambique, c'est l'exonération de la responsabilité israélienne dans les massacres de Sabra et Chatila, c'est le fait de ne jamais décrire l'ambiance qui règne dans les zones et les camps khmers rouges ni les exactions commises par les maquisards khmers sur les civils viêtnamiens qui cherchent à se réfugier en Thailande. On ignore tout des Kolyma sahariennes que sont les bagnes de Hassan II et quand on parle des Droits de l'Homme, on évite de faire de la peine au profond démocrate qui sommeille au fond de Saddam Hussein. Le silence, c'est, pour s'en tenir à l'Ethiopie, la non-description de la superbe "Opération Moïse", organisée par le Mossad, qui, pour "déplacer" 8.000 Falashas, en a tué 6.000 autres, ou la non-description de ce que font, sur le terrain, les combattants des divers "fronts de libération", ces petits frères jumeaux du Derg. On oublie d'interroger les réfugiés au Soudan sur ce qu'ils en pensent. Je n'ai fait qu'y passer mais le peu que j'ai pu en entendre m'a paru édifiant. Du silence, en voilà.
Sur ce thème beaucoup de bêtises ont été proférées. Le plus constamment répété est que les autorités éthiopiennes auraient caché la famine, au moins jusqu'au lendemain des fêtes du dixième anniversaire de la révolution, à l'automne 1985. Ce qui énerve le plus ces belles âmes bien blanchies depuis le temps qu'elles étaient rouges, c'est que ces malappris d'Ethiopiens en ont profité pour proclamer la création d'un parti communiste. Ces mêmes belles âmes passent d'ailleurs sous silence la création, au printemps 1985, d'un parti communiste marxiste-léniniste, de tendance polpotiste, comme avant-garde de la lutte anti-gouvernementale dans le Tigré. (Un digne représentant de ces petits maos siégeait d'ailleurs entre Simone Veil et B.-H. Lévy. Horresco referens.)
Il suffit de reprendre la presse de l'époque pour retrouver dans les entre-filets toutes les alarmes sonnées par les autorités éthiopiennes. Elles avaient annoncé la venue de la famine, et elles ne le faisaient pas tous les ans, comme l'affirme le pauvre Glucksmann, toujours à côté de la plaque. Les Occidentaux n'ont d'ailleurs pas mis ces informations en doute, tout était très clair; elles avaient simplement décidé de ne pas intervenir. Elles ne l'ont fait que plus tard, sous pression de l'opinion publique, et encore. Le gouvernement français, lui, a continué à ne rien faire. Le système d'alerte mis en place par la RRC (Relief and Rehabilitation Commlslon, organisme éthiopien) a bien fonctionné, dès 1983. D'ailleurs, en avril 1984, MSF est venu s'installer à Korem et s'efforçait en vain d'attirer l'attention sur la gravité des événements. Il faut peut-être rappeler que même au plus fort de la famine, les quatre cinquièmes de la population éthiopienne lui échappaient et que donc, pour ces gens-là, la vie continuait, à peu près normalement. L'Etat continuait à fonctionner, avec ses projets politiques et son besoin de trouver une transition entre l'absolutisme féodal du passé et une formule viable de nation moderne. La presse s'est empressée d'exagérer les frais de ces célébrations; on a parlé de millions de bouteilles de whisky et d'érections d'arc de triomphe. Certes, il y en avait partout: quelques morceaux de bois, quelques branchages, quelques guirlandes... La suppression de ces cérémonies n'aurait évidemment rien changé à l'angoissante situation de six ou sept millions de personnes menacées. Les Brauman, Lévy et consorts affirment que le gouvernement éthiopien a manipulé les media à sa convenance en révélant la famine après les célébrations. Ils ont dit et répété que c'est un film de la BBC, passé en octobre 85 qui a ému l'opinion mondiale et déclenché le formidable mouvement que l'on connaît. Ce film n'aurait pu être tourné qu'après les célébrations. Mais il y a quelque chose qui cloche. Le film n'a pas été tourne par la BBC, mais par une boîte privée, Visnews, qui l'a vendu à la BBC. Or, il se trouve qu'au début juillet, soit trois mois avant les célébrations, la BBC a réalisé sur place un film sur la famine et l'a projeté sur les écrans. Ce document est resté sans écho. L'auteur du film de Visnews, que j'ai interrogé, pensait que toute la différence venait du moment de la diffusion: on ne mobilise personne en juillet. C'est le monde où nous vivons. Les affamés sont priés de mourir après les grandes vacances mais un certain temps avant que les achats de Noël soient faits. D'après les experts, c'est même le meilleur moment de l'année pour crever en public. Alors qui manipule qui, dans cet affreux pastis?
André Glucksmann avait été piqué au vif par l'impertinence d'un journaliste qui aurait traité les meneurs de cette campagne contre l'aide de "parisiens". Cela se passait une heure avant, à Beaubourg, au cours d'un débat sur France-Culture. Comble du sacrilège, la remarque venait d'une femme, africaine. Le bel André s'est donc lancé dans une savante exégèse du mot "parisien" au terme de laquelle il démontra, more orwellico, que, la paix étant la guerre, le parisianisme était le comble du courage politique. Pour un oeil averti, la phrase confuse, l'enchaînement hasardeux, qui rendent le lecteur de son dernier bouquin si souvent perplexe, l'oeil hagard, tout pointait vers un diagnostic d'Alzheimer précoce, mais il ne semblait pas y avoir de docteur dans la salle.
Le clou de cette sympathique réunion allait être sans conteste le discret organisateur de nos agapes, le bon docteur Malhuret, rescapé des charters d'enfer de Pasqua. Le maître-mot de son "discours très virulent" allait faire le titre du compte-rendu du Monde: M. Malhuret préconise une "révision des modalités de l'aide européenne" (311086). Il nous a confié qu'il s'était rendu à Bruxelles et qu'il avait trouvé Jacques Delors "sympathique" à ses vues. (Delors est toujours sympathique aux vues de tout le monde, ce qui le rend sympathique à tout le monde). "Nous n'osons pas poser nos conditions-- s'écria-t'il. Serons-nous toujours victimes du chantage à l'aide?" Quel plus beau témoignage d'inhumanité que ce renversement dialectique constituant la victime en auteur d'un "chantage" envers les bien-nourris? Notre bon docteur retrouvait l'accent de Gabin dans La Traversée de Paris: "Sales pauvres! Vous n'êtes que de sales pauvres!" Non seulement ces types crèvent de misère mais ils prétendent mettre leur nez dans notre aide, décider de ce qui doit se faire chez eux et menacer notre bonne conscience. Nous sommes assez riches pour nous payer le droit de faire chez eux ce que nous jugeons bon. (C'est le cas des grandes ONG américaines, pas de MSF, trop petite.) "Il faudra donc, légitimement et naturellement, redéfinir nos rapports avec l'Ethiopie." Autrement dit, comme il ne va pas changer le gouvernement d'Addis Abeba, comme celui de Bangui, par exemple, Malhuret va s'employer à diminuer l'aide française, qui est déjà des plus médiocre, comme l'a reconnu avec bonhomie le jeune Fabius. Rappelons, pour mémoire, que l'Ethiopie est l'un des pays qui reçoivent la plus faible aide dans le monde: 5 dollars par an et par tête pour 23 dollars en moyenne mondiale, d'après M. Dall, représentant de la FAO à Addis.
Ou, plus exactement, si l'on suit bien la pensée de Malhuret, cette aide, destinée aux Ethiopiens, ne passera plus par Addis, mais par Khartoum. Elle ira aux bons Ethiopiens, ceux qui ont l'élémentaire décence de s'attaquer par les armes au gouvernement et à ses alliés soviétiques. Aussitôt, le brave Brauman a susurré dans le micro la bonne nouvelle: MSF vient d'ouvrir une sorte d'hôpital chez les maquisards. La présence des délégués des "fronts" de l'Erythrée, du Tigré et des Oromos prenait alors tout son sens. D'autres encore avaient été invités, même les plus inexistants. Leurs discours convenus fleuraient bon la langue de bois. Le secret n'a pas été dévoilé: en réalité, tous ces "fronts" sont d'obédience strictement marxiste-léniniste et ils ne diffèrent du parti de Menguistu que par quelques points doctrinaux secondaires. Certains sont même des admirateurs à peine cachés de Pol Pot et du Sentier Lumineux. Cet acoquinement entre anticommunistes fervents et maoïstes décidés avait quelque chose d'irréel et n'était présentable au public que par le silence pudique des uns et la fourberie des autres.
C'est bien charitable que de vouloir aider de pauvres maquisards dans le besoin. MSF a d'ailleurs toujours eu une présence plus importante du côté soudanais que du côté d'Addis. Médecins du Monde a toujours eu un faible pour les Erythréens et n'a pas été en Ethiopie. Ils ne seraient d'ailleurs pas les premiers, devancés en cela comme dans le reste par de grandes organisations scandinaves et américaines, qui ont déjà donné, l'an dernier, plus de cinq cent camions aux branches "humanitaires" des organisations combattantes. J'ai moi-même interviewé à Khartoum d'étranges "volontaires" américains, des costauds d'un certain âge, qui m'ont dit avoir distribué de la nourriture au Tigré, début 85, en dépensant sur place plus d'un million de dollars cash. Voilà une organisation sérieuse, appelée Mercy Corps International (3030 SW First Ave., Suite 124, Portland, Oregon) qui mériterait que l'on s'intéresse à elle de plus près, pour la féliciter de sa philanthropie.
Sous la peau de mouton humanitaire se cachent parfois des loups qui prônent la guerre, comme B.-H. Lévy qui a signé un appel au Congrès américain pour qu'il finance les contras somozistes ou Kouchner qui lançait des appels hystériques au bombardement des Libyens. Enfin Reagan vint et exauça les voeux de ces braves gens.
L'aide humanitaire, après avoir servi à sauver des dizaines de milliers de vies cambodgiennes, a aussi permis de reconstruire l'appareil militaire des Khmers rouges et de rallumer l'interminable guerre d'Indochine. En Afghanistan, elle entretient aussi les maquis. Il ne s'agit pas ici de porter des jugements politiques mais de savoir si l'aide doit servir à développer et intensifier des conflits militaires. Au Cambodge, en Afghanistan, en Ethiopie, trois pays bien différents, il s'agit toujours de saigner les Soviétiques, par combattants locaux interposés, de les faire patauger dans le chaos sanglant de ces guerres de pauvres. Il faut être sérieusement borné pour croire qu'on lutte contre un impérialisme en soutenant un autre impérialisme. Partout, les bourreaux des peuples sont leurs propres gouvernements qui trouvent des complices parmi d'autres gouvernements. Condamner certains gouvernements sans condamner les autres qui font la même chose ailleurs, c'est réduire les "droits de l'homme" à une verroterie idéologique sur laquelle les "indigènes" auront raison de cracher. L'aide humanitaire doit retrouver le concept de neutralité qui a fondé son existence au siècle dernier; moderniser et adapter son action, certes. Mais la politiser et discriminer entre les victimes, c'est faire de l'aide une arme de guerre. Ceux qui ne veulent pas de la guerre prêchée par les Malhuret et ses semblables doivent le dire haut et fort, avant qu'il soit trop tard.
7 novembre 1986
Serge Thion c/o La Vieille Taupe
Le 20.10.86
Monsieur le Directeur
L `Evénement du jeudi
Monsieur,
Je vous adresse cette lettre en "droit de réponse", droit purement moral car je ne réclame pas le bénéfice d'une loi qui en restreint le sens au point de faire de son application une manière de privilège.
Votre employé, M. B.-H. Lévy, se scandalise (dans votre édition du 26 septembre au 1er octobre) de ma présence en Ethiopie. Je ne crois pas y avoir été reçu "royalement" par l'ambassade de France mais plutôt amicalement par les membres de la communauté française les plus concernés par les horreurs de la famine dans ce pays, ce dont je les remercie vivement. En outre, j'étais en mission.
Comme le montre d'ailleurs le reste de l'article, M. Lévy est extrêmement mal informé. Il est faux de dire que j'ai approuvé telle ou telle politique du gouvernement éthiopien puisque je n'ai pas encore publié une ligne sur ce sujet. Ce ne serait d'ailleurs pas mon propos. Il est faux de dire que je suis "spécialisé" dans la "négation faurissonienne de l'existence des chambres à gaz"; j'ai seulement montré l'inéluctable nécessité d'un travail de révision historique sur l'ensemble de ces questions et ce travail, auquel j'ai appelé les historiens, n'a fait que commencer. L'heure venue, chacun en tirera ses conclusions. Il est faux de dire que j'ai fait l'éloge des Khmers rouges: j'ai été parmi les premiers à les critiquer radicalement dans les colonnes d'un journal très réticent, à l'époque ( Libération , 7 mars 1977). Tout cela, M. Lévy pourrait le savoir, s'il lisait. Pourquoi tant de mensonges en quelques lignes?
M. Lévy se plaint du fait que trop peu d'intellectuels français se rendent en Ethiopie. M. Lévy approuve MSF pour avoir quitté ce pays et AICF pour y être resté. M. Lévy-- c'est de notoriété publique-- écrit n'importe quoi sur des sujets qu'il ignore "royalement". Je puis facilement le démontrer dans le cas précis de l'Ethiopie. Votre journal se déconsidère en publiant de telles fadaises qui n'ont pour elles que d'être la dernière idée chic: c'est qu'il vaut mieux, pour ne pas risquer d'aider un gouvernement ennemi, ne pas aider les victimes de la famine. Ce cynisme, je le juge criminel.
Connaissant les habitudes de la presse, je vous demande de ne pas tronquer cette lettre.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, des salutations que vous n'avez pas méritées.
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Serge Thion c/o La Vieille Taupe
Le 20.10.86
Monsieur le Directeur de Globe
Monsieur le Directeur,
Je vous demande de publier la réponse suivante: M. G. Hertzog, reprenant dans votre numéro d'octobre les propos de B.-H. Lévy, mentionne, avec dix mois de retard, ma présence à Addis Abeba, en oubliant de dire que j'y étais également présent en 1973, en 1977 et en 1982. Le fait que vous me présentiez de façon parfaitement mensongère et que vous me rangiez dans la catégorie des "complaisants et des aveugles" fera sûrement rire ceux, même parmi mes adversaire, qui ont eu l'occasion de me lire, ce qui n'est, à l'évidence, le cas ni de M. Hertzog ni de M. Lévy Je n'écris, hélas, que poussé par la nécessite de la critique. Vous qui faites dans l'étalage parisien et le snobisme de luxe, vous ne pouvez pas comprendre ce que j'écris. Nous n'avons rien en commun, alors oubliez-moi.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur l'expression de mon sentiment d'écoeurement.