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Sur l´enjuivement en cours
de la société 
française
Un entretien exclusif avec Kemi Seba
Réalisé le 25 Août 2007  par voxnr   

Il y a quelques mois, Kemi Seba et Dieudonné avaient annoncé un projet dont le but était de rassembler les damnés du système et de contribuer ainsi à lutter contre le système sarkozyste.

On sait maintenant de quoi il retournera : à partir du 9 Septembre 2008 au Théatre de la Main D’or (Paris 11ème, Métro Ledru Rollin) à 17 h, et ce toutes les semaines, vous êtes tous conviés à assister au « Politik street show : Sarkophobie » (show politique écrit par Kémi Séba, et mis en scène par Dieudonné) qui deviendra à n’en pas douter la messe des antisionistes et des antisystèmes.

Afin de mieux savoir ce qui va se passer nous avons rencontré Kemi Seba.

 

Voxnr : Kémi Séba, bonjour

Kémi Séba : Bonjour à vous,

 

Voxnr : Le 15 Aout sur votre site, vous annonciez officiellement votre Politik Street Show : Sarkophobie. De quoi s’agit-il exactement ?

Kémi Séba :  Il s’agit d’un concept novateur, qui a bien des égards risque une fois de plus de susciter beaucoup d’intérêt chez mes partisans, tout comme de l’agacement chez mes détracteurs…
 

Voxnr :  Justement, qu’est-ce qui fait du Politik Street Show un concept novateur ?

Kémi Séba :  Tout simplement le fait de mêler à la fois la sériosité d’un meeting politique classique, à une mise en scène donnant à l’ensemble une allure de show. Je tiens toutefois à préciser que cela n’a rien à voir avec les One Man Show en vigueurs, apolitiques et à l’humour pipi caca. Ca reste un meeting politique, avec un message résolument subversif.

 

Voxnr :  A ce propos quelles seront les thématiques de votre show ?

Kémi Séba :  il s’agit avant tout d’un show politique qui aura principalement pour but d’ouvrir les yeux au plus grand nombre sur le système sarkoziste en particulier, et l’imposture sioniste de manière générale.

Pour cela j’ai imaginé une façon particulière et originale de mettre en scène ce meeting. Le but étant qu’à travers ce show le plus grand nombre de personnes comprennent la sionisation de la société en cours.

Je n’en dirais pas plus, mais une chose est sure, les personnes présentes en auront pour leur argent.


 

Voxnr :  Vous visez quel public ?

Kémi Séba :  Je sais que l’époque veut cela, mais je ne verserais pas dans le marketing politique. Il ne s’agira pas de draguer ci et là tel public. Tout le monde par moment en prendra pour son grade : les blancs, comme les arabes et bien entendu les noirs.

Ce spectacle s’adresse à mon public traditionnel, celui qui refuse le sionisme.

Les blancs et arabes amoureux de leur identité et qui comme moi sont opposés aux mélanges ethniques d’une manière positive, parce qu’estimant que l’absence de diversité est une insulte à la création divine, et aux différentes cultures.

Un spectacle destiné à toutes les personnes qui sont opposés a ce système non pas parce que ce système ne les intègre pas, mais tout simplement parce qu’ils souhaitent le détruire. Et c’est une nuance de taille.

A travers le Politik Street Show, mon intention est claire : faire de ce rendez-vous, celui de tous les antisystèmes racialistes. Faire de ce show, un véritable exutoire des frustrations quotidiennes. En un mot la nouvelle messe dominicale des antisionistes.

 

Voxnr :  Tout cela risque de donner un public bigarré…

Kémi Séba :  Faut-il s’en plaindre ? Faut-il se plaindre du fait que désormais grâce à Dieudonné, les sans voix puissent disposer d’un endroit où se rassembler ? Faut-il regretter que les sans voix, autrefois poussé par l’engeance sioniste, à se détester, s’ignorer, se haïr mutuellement, puissent cohabiter à nouveau ? Bien entendu non !

Quel formidable message nous lançons ainsi aux sionistes, eux si habiles à régner par la division des autres ! Cette union des damnés du sionisme sera la plus belle des manifestation du vent nouveau qui se lève. Le vent de l’insoumission, donc un vent porteur d’espoir.


 

Voxnr :  Cette union des damnés risque tout de même d’amener des publics non habitués à se côtoyer à cohabiter ? Etes-vous sûr que cela ne constituera pas un frein à la venue de certains ?

Kémi Séba :  Tout d’abord, il faut savoir une chose. Toute personne qui vient au Politik Street Show, peut être sûre qu’il ne lui arrivera aucun souci. Car en matière de discipline et de maîtrise des choses, nous avons très clairement montré notre savoir faire. J’ai du organiser près d’une cinquantaine de réunions sans qu’il n’y ait la moindre paire de baffes, et ce malgré les « menaces » incessantes que nous recevons par mail ou téléphone. Nos ennemis savent qu’ils leur en cuiraient de venir nous chercher des noises.



Voxnr :  Je ne mettais pas en doute la sécurité du public, il s’agissait plutôt de la coexistence de différents bords politique.

Kémi Séba :  par rapport à la coexistence des tendances, je vais être très clair avec vous. En politique, si vous voulez vous faire comprendre des masses et avoir sa confiance, il est plus qu’important que vos actes soient en accord avec vos idées.


Mon discours est clair : j’appelle à la fierté des miens, à l’estime de soi-même. Dans ce cadre d’idée il serait alors stupide de ne pas s’adresser aux personnes de l’autre rive, qui partagent ce même message.

Les gens ont très bien compris cette démarche. C’est celle de l’union des séparatistes.

Une démarche que je n’ai aucunement inventé, puisque déjà dans les années 30, les dirigeants du Klan eurent des contacts suivis avec Marcus Garvey, allant même jusqu'à soutenir financièrement sa compagnie maritime de rapatriement, la Black Star Line. Ils en firent de même en soutenant également la N.O.I (ndlr : Nation Of Islam) de l’honorable Elijah Muhammad. Encore plus près de nous dans le temps, on peut citer la rencontre à la fin des années 80 entre John Baumgardner (NDLR : Revolutionary Klan) et Osiris Akkebala, dirigeant du Pan-African International Movement.

Mes sympathisants ont très bien compris la différence entre un séparatiste, qui réclame le droit au développement séparé pour chacun, et un suprématiste qui parce qu’il se sent supérieur aux autres à cause de la couleur de la peau, se pense investit d’un droit légitime à l’impérialisme.

Ainsi comme à chacun de mes meetings, le public noir ne sera aucunement indisposé par la présence de patriotes blancs.

La rue connaît mon amour pour mon peuple, et la volonté que j’ai de le redresser. Et tous les reportages bidonnés de la télé sioniste de France ne pourront aucunement couper le lien que j’ai avec la rue. Preuve en est l’indéfectible soutient que je reçois à chacun de mes déplacements dans les cités. Je n’ai jamais été aussi populaire auprès des miens.

 

Voxnr :  Pourtant nombreux sont vos détracteurs au sein de la communauté noire.

Kémi Séba :  vous parlez sans doute de la « noirgeoisie », ce microcosme insignifiant ne rêvant que d’intégration. Une minorité qui ne doit son ascension qu’à la seule force de sa soumission au sionisme.

Et bien, c’est avec plaisir que je me passe du soutiens de tels vendus. Plus ces gens seront en opposition avec mon discours, plus ils me trouveront excessifs, plus cela m’indiquera que je vais dans la bonne direction. La surprise viendrait plus de leurs ralliements qu’a une opposition à mes idées…

J’ai pour volonté de changer les choses, et pour que ces changements se réalisent, c’est du soutien de la masse dont j’ai besoin. Une fois cette étape remplie nous aurons alors tout le temps de nous occuper de cette lèpre noire.


 

Voxnr :  Vous avez tout à l’heure parlé des amis de l’autre rive, énormément de choses ont été dites sur vos rapports avec les nationalistes blancs. Pourriez-vous une bonne fois pour toute exprimer clairement votre position.

Kémi Séba :  les choses sont pourtant claires. J’appelle toutes les personnes voulant abattre le cancer de l’humanité qu’est le sionisme à se joindre à la danse, qu’ils soient blancs ou arabes.

Je suis quelqu'un de fortement attaché à ses traditions, avec une vision moral de la société, et un certain sens de l’honneur. Il est donc naturel que je me trouve plus d’affinité avec un nationaliste blanc, qu’avec un personnage comme Macdoom, Magloire ou un Dominique Sopo.

 

Voxnr :  C’est tout de même un retournement de situation, par rapport à vos débuts ou vous teniez des propos assez virulents contre les blancs.

Kémi Séba :  Cela fait désormais huit ans que je milite pour mon peuple. De cette époque à aujourd’hui je n’ai jamais eu de problèmes ou de haine particulière à l’égard des blancs. Afin d’éviter que vous vous comportiez comme un journaliste sioniste, colportant la mauvaise rumeur, j’aimerais que vous me citiez un de mes propos dans lequel j’appellerai à la violence contre les blancs ?

 

Voxnr :  Je peux par exemple vous ressortir l’interview que vous aviez faite suite à la demande de dissolution de la Tribu Ka, dans laquelle vous affirmiez que pour vous « l’homme blanc est un détail ».

Kémi Séba :  Sans vouloir vous faire un cours de lexicologie, je ne vois pas en quoi affirmer que « l’homme blanc est un détail » fait de moi un antiblanc ?

Quand on parle de détail, il s’agit d’un élément que l’on considère secondaire. Quand j’ai commencé le militantisme, c’est avant tout par amour des miens, et non par haine des blancs. Quand j’ai commencé pour la première fois à pénétrer avec profondeur le monde de la philosophie, c’est d’abord en me replongeant dans les pensées et enseignements ancestraux de mon peuple. Lorsque je médite sur le monde, et tente de nouer le lien avec le créateur, c’est toujours suivant les pratiques de mes ancêtres. Les seules beautés qui ne me laissent pas insensibles se sont encore celles relatives à la femme noire. En un mot, tout mon référentiel se trouve dans le peuple noir.

Ainsi donc quand je dis que l’homme blanc est un détail, ce n’est que la stricte description d’une réalité, et non une immature haine de qui que ce soit. Je profite d’ailleurs de l’occasion pour remercier les patriotes français qui m’ont écrits et envoyer des mandats lorsque j’étais en prison. Ces actes parlent d’eux-mêmes et prouvent à quel point la légende d’un racisme antiblanc, n’est que le fruit des propagandistes sionistes.


 

Voxnr :  Pourtant cette haine antiblanche, reste assez présente au sein du militantisme noir, notamment celle dont vous vous réclamez a savoir l’afrocentrisme.

Kémi Séba :  Mais vous me parlez là des autres tendances, de ce qui se passe ailleurs, en dehors de GKS. Un peu comme si vous interrogiez un trotskyste sur le bilan du stalinisme, là ou il eut été plus pertinent de demander des comptes à un stalinien.

Que voulez-vous que je fasse si certain par paresse intellectuelle demeure encore prisonnier de l’anti-occidentalisme primaire ? Ces gens là sont en retard d’un siècle, et parce qu’en retard, ils ne sont aucunement une menace pour ce système. A quoi bon leur donner une quelconque importance. Le pouvoir politique les ignore, les médias les méprise quand à la rue elle n’en est pas moins indifférente.

Il est important de rappeler que GKS n’a rien à voir avec le courant afrocentriste. Courant qui na aucune utilité dans le combat pour la renaissance que nous menons. Là où certains en sont encore à palabrer de « renaissance », nous mettons à GKS, notre conscientisation au service de l’action. Et c’est d’ailleurs pour cela que le système sioniste nous craint. En outre, tant que l’école afrocentriste persistera à éviter la question du sionisme, elle ne sera pour nous que synonyme de railleries.


 

Voxnr :  Ce clivage sur la question du sionisme est aussi présent dans le camp natio, qu’en pensez-vous ?

Kémi Séba :  Oui c’est vrai, il y a deux tendances. Une tendance de type villiériste, qui nous bassine à longueur de journée avec la fumeuse théorie du choc des civilisations, le fantasme de l’invasion de l’islam, etc…Tous ces nationalistes « canada dry », me font d’ailleurs doucement rigoler.

Ces gens là font erreur en concentrant leur énergie sur le symptôme là où l’intelligence aurait plutôt recommandé de se focaliser sur la maladie. La maladie demeure le sionisme et son internationalisme financier, et non pas ceux qui sont exploités par les tenants de ce système.

Puis de l’autre coté, se dégage une autre tendance. Tendance à mes yeux plus réaliste sur le diagnostique, et qui a toutes mes sympathies. C’est celle des authentiques patriotes, des amoureux de l’humanité unit dans sa diversité.

 

Voxnr :  Quelles solutions préconiseriez-vous afin que ce camp puisse de nouveau se faire entendre ?

Kémi Séba :  N’appréciant que très peu l’ingérence des autres dans les affaires de ma communauté, je me garderais bien de faire à autrui ce que je ne souhaite pas pour moi.

Toutefois je me permets de dire que la stratégie actuelle est totalement à revoir.


 

Voxnr :  Ah oui et à quel niveau ?

Kémi Séba :  Je ne sais pas si le fait de se réunir au fin fond d’une forêt tels des scouts, ou d’aller tracter à la sortie des lycées changera en profondeur les choses. Avec de telles pratiques les sionistes peuvent continuer à dormir tranquille, et les authentiques patriotes qui ont donné leur sang pour cette terre continuer à se retourner dans leur tombe.

 

Voxnr :  N’est-ce pas un peu réducteur comme jugement ?

Kémi Séba :  Si vous le dites, vous avez votre jugement et j’ai le mien. Quoiqu’il en soit, il n’y a que la politique des faits qui puissent trancher. Et le bilan actuel est plus que famélique…

J’ai toujours du mal à comprendre comment les milices efféminées sionistes ont pu autant terrorisé les patriotes de ce pays.

Certains semblaient plus prompts à défendre leur tribune avenue de Boulogne, que de libérer la rue des Rosiers. C’est à n’y rien comprendre…


 

Voxnr :  Vous semblez toutefois oublier un paramètre de taille, c’est que vous jouissiez d’une image plutôt positive dans la mesure ou vous êtes noir. La diabolisation est beaucoup plus difficile.

Kémi Séba :
  Cher monsieur je vous arrête tout de suite, car cet argument n’est rien d’autre que celui des faibles, et des pleutres. Notre activisme renvoyant à certain leur immobilisme.

Reprenons les choses. Lorsque nous décidons de nous rendre rue Trévise, et la semaine d’après à la rue des Rosiers, nous savons pertinemment que de par ces descentes nous nous exposons à d’énormes problèmes. Nous ne savions pas comment cela aller se finir.

Il y avait parmis nous, des gens on ne peu plus « intégrer » socialement, avec des pères de familles qui travaillaient tous, avec factures et loyers à payer. Mais nous avions tous compris une chose : qu’il était désormais temps de faire payer l’addition à ces gens. Et quand vous lutter pour un idéal, que vous avez des convictions tout le reste n’est que littérature.

J’ai été condamné à deux mois de prison ferme sans passer par la case sursis. Le système tente de m’asphyxier financièrement, le procureur tenez-vous bien n’hésitant pas lors de mon dernier procès à demander 10 000 euros d’amendes… Et c’est loin d’être finis puisque j’ai pas moins de trois procès en instance! Sans fanfaronneries, quel leader dans le camp natio peut s’enorgueillir d’être autant harcelé par les autorités de ce pays. Comment certains peuvent encore oser parler de liberté ou de bienveillance du système à mon égard.

Dans ce pays qui refusa à l’époque de donner un visa à Malcolm X pour une simple conférence à Paris, depuis quand tolère-t-on la libre parole chez les noirs ! ?

Quand à la soit disante tolérance à notre égard en raison du politiquement correct, cela relève du non sens total. Nous sommes l’exacte antithèse de la culture gauchiste, cosmopolite et intégrationniste. Les rouges nous vouent une haine sans bornes de part notre discours racialiste, les bobos avec la paresse intellectuelle qui les caractérisent, nous classe de facto dans la case groupe sectaro-antisémite.

Non, plutôt que de parler de bienveillance il s’agit tout simplement de courage et d’héroïsme.

Et s’il y avait un message à lancer aux amoureux de ce pays, ce serait d’écouter la voix intérieure du courage qui sommeil en vous. Que l’inaction, la peur, le doute ne doivent pas avoir de place dans ce combat. Aucune loi ne peut et ne doit vous freiner dans votre mission. Il s’agit d’un combat du bien contre le mal, de l’humanité contre la sauvagerie, de l’équilibre contre le chaos.

 

Voxnr :  On est en plein lyrisme là…

Kémi Séba :  Oui tout a fait, et je l’assume. Défendre sa race, demeure quelque chose d’hautement sacré, et si l’on veut sortir l’humanité de son panurgisme il est important de redonner du sens aux mots et de préparer le retour aux grandes idéologies.

Il faut sortir du cadre restreint du débat politique, dans lequel l’idéologie sioniste tente de nous enfermer. Le débat sur la démocratie et les valeurs républicaines ne m’intéresse nullement. Pour moi, la démocratie n’est rien d’autre que le masque de la dictature capitaliste, c’est un gouvernement par les foules ignorantes au service des intérêts de la ploutocratie.

 

Voxnr :  Vous pensez donc que le niveau du débat serait trop terre à terre ?

Kémi Séba :  Du moins, ne mettant pas assez en valeur l’urgence de la situation. Plutôt que de crisper les populations sur le risque de disparition de la race blanche, il serait à mon sens plus avisé de concentrer le message sur la défense d’un héritage culturel et la sauvegarde de la diversité en s’opposant au roulant compresseur du mélangisme.

La France, cette nation de tradition gallo-romaine, avec l’élection de Nicolas Sarkozy aborde un virage historique. Avec ce scrutin, nous avons bouclé la boucle de l’histoire de la Révolution Française. Préparons-nous désormais à la dictature du cosmopolitisme. En voyant les images du dernier 14 Juillet, ma campagne et moi étions plus qu’amusés de voir une Rama Yade parlait au nom de la Nation française, en vantant la Révolution Française. Mais finalement après réflexion, son discours n’est que la suite logique de cette Révolution effectués au nom d’intérêts étrangers. Il est donc normal que des étrangers en fassent l’apologie

 

Voxnr :  Justement en parlant d’élection que répondez-vous à ceux qui pensent que votre discours entre en contradiction avec vos actes du fait que vous prônez la libération de votre peuple tout en restant en France.

Kémi Séba :  Encore une fois, certains feignent de ne pas me comprendre.

Les natios version « Canada Dry » voudraient me voir déguerpir de ce pays. De manière générale j’ai pour habitude de ne pas suivre les conseils des autres, encore moins ceux des loosers. Mon but, est de vaincre les sionistes. Non de repartir en Afrique et tenir un pseudo discours révolutionnaire se soldant par un échec lamentable.

Le problème principal ne vient pas des régimes fantoches que l’on trouve sur le continent, ni de leurs armées d’ivrognes mal préparé à la guerre, sous-payé et corruptibles à souhait.

Faire tomber un régime, pour que dans la semaine d’après, de Paris, Berlin, Londres ou Washington on replace une autre marionnette n’à aucune utilité.

Certains s’entêtent à vouloir couper les tentacules, moi ce qui m’intéresse c’est le centre nerveux de la pieuvre.

J’ai dit que notre génération serait celle de la libération du continent africain. Et nous rentrerons en Afrique non pas pour faire des cybers-cafés, ou de l’import-export de véhicules occidentaux polluants, parce que d’occasions ! Non, nous retournerons en Afrique en vainqueur, en libérateur. J’en ai fait le serment. Mais pas sans avoir au préalable définitivement mis à genoux les sionistes.

 

Voxnr :  Ok pour votre analyse sur la France-afrique, mais pourquoi vou présenter aux élections municipales à Sarcelles ?

Kémi Séba :  Sarcelles illustre à merveille tout mon discours. Vous avez une ville où les noirs sont majoritaires. Bernés par le système, les noirs donnent leurs voix à une équipe municipale qui depuis près de cinquante ans ne cessent un peu plus de les paupériser. Sarcelles est la cinquième ville la plus pauvre de France. Baladez-vous dans certains quartiers sarcellois, et vous constaterez qu’en matière d’insalubrité, ils n’ont rien à envier aux bidonvilles de Calcutta.

Sarcelles sera la caisse de résonance de la renaissance identitaire kémite. Elle sera le nouveau pôle de ralliement de tous les racialistes, une fois que nous aurons déboutés les sionistes de leur fonction. En nous constituant un bastion, nous pouvons dés lors travailler avec des moyens autres au développement et à l’application de notre idéologie.

 

Voxnr :  Mais vous doutez bien qu’au cas ou vous remportez une victoire, les autorités vous mettront des bâtons dans les roues.

Kémi Séba :  pour commencer, ce ne sera pas « au cas ou », car notre victoire ne fait pas l’ombre d’un doute. Il y eut le blitzkrieg, et bien notre campagne aura l’impact du tonnerre. Une campagne politique unique en son genre, comme jamais cela n’a été fait auparavant. Nous allons révolutionner la pratique de la politique. Cette ville nous est acquise, elle est déjà à nous.

Et si après notre victoire, les autorités nous freineraient dans la mise en place de notre programme, et bien cela serait la plus grande preuve de l’hypocrisie de ce système. Un système qui lorsque nous cassons nous pousse à l’engagement citoyen, au civisme, et à la pratique de la politique. Puis une fois que nous accédons au pouvoir en jouant les règles du jeu, use de moyens illégaux au mépris de ses propres lois pour nous brider.

Ce qui contribuera à ouvrir les yeux au plus grand nombre, et j’aime quand de l’utopie amorphe, les miens passent à l’activisme pragmatique.


 

Voxnr :  Avez-vous un message à adresser à la communauté juive, car vous savez bien que tous ne sont pas sionistes.

Kémi Séba :  Et bien qu’ils se prononcent et condamnent les brebis galeuses de leur communauté qui asphyxient l’humanité tout entière. Je pars du principe que qui ne dit mot consent. Ils devraient y avoir plus d’Israel Shahak, de Noam Chomsky…

 

Voxnr :  Un message aux patriotes français pour finir ?

Kémi Séba :  Qu’ils tiennent bon, car ce combat est celui du respect de la diversité. On dit toujours qu’un bouquet de fleur à plusieurs couleurs est toujours plus beau qu’un bouquet monochrome.

Je les incite à désormais ne plus avoir de complexe face à la question sioniste, et de se méfier des soi disant nationaliste qui relèguent en annexe par stratégie cette question. Que les patriotes n’oublient pas à qui ils doivent la politique immigrationiste, les répressions politico-judiciaires, les enfermements pour certains militants, la dilution de l’idéal patriotique, la laïcisation de cette société et le règne de l’immoralité qui s’en suit.

Qu’ils interrogent leurs cadres sur le bilan de cette stratégie de pacte avec le diable sioniste. Le but est-il de sauver la patrie ou son strapontin au conseil municipal ? Préserver l’identité de son peuple ou son poste au Bureau politique du parti ?

Finis les complexes, que chacun s’assume tel qu’il est, sans vouloir rechercher le consensus mou. Depuis le début je n’ai jamais mâchés mes mots, ni été à la recherche du compromis. Résultat malgré la diabolisation, je jouis d’une côte de popularité intacte.

Aux natios d’en faire de même. Le peuple de France attend de vous en tant que gardien du temple, que vous leurs fassiez retrouver leur mémoire génétique. Qu’une personne ignorante de son histoire démissionne est déjà en soit condamnable. Mais que les élus mandatés pour ouvrir les yeux des leurs se démoralisent, et abandonnent la France aux apatrides relève quasiment du crime à sa race.

Les patriotes les plus valeureux sont donc invités à reprendre du courage à mon Politik Street Show dés le 9 septembre.

 

Voxnr :  Merci pour cette interview.

Kémi Séba : c’est moi qui vous remercie.